Un peu plus tard, une dizaine de jeunes hommes à deux-roues ont tourné autour d'une voiture de police qui rentrait au commissariat. Le conducteur d'un deux-roues, âgé de 28 ans et habitant Vaires-sur-Marne, a été victime d'une fracture ouverte après avoir percuté la voiture à l'arrêt.

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Le 3 mai 2018, Mari Ridai-Mdallah était interpellé par le GIGN en pleine nuit. [...]

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Le 3 mai 2018, Mari Ridai-Mdallah était interpellé par le GIGN en pleine nuit. Les enquêteurs découvraient alors le sort atroce réservé à Vanina Galais, jeune étudiante en médecine. Crime d'un fou ou d'un tueur sanguinaire ? L'homme devra répondre d'assassinat devant la cour d'assises dans un délai d'un an.

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Le 3 mai 2018, Mari Ridai-Mdallah était interpellé par le GIGN en pleine nuit. Les enquêteurs découvraient alors le sort atroce réservé à Vanina Galais, jeune étudiante en médecine. Crime d'un fou ou d'un tueur sanguinaire ? L'homme devra répondre d'assassinat devant la cour d'assises dans un délai d'un an.
 
Une ordonnance de mise en accusation transmises aux parties fin 2019, ordonnait le renvoi de Mari Ridai-Mdallah devant la cour d'assises, pour répondre d'assassinat. Si parquet et juge d'instruction ont estimé que le bourreau de la Convenance était accessible à une sanction pénale, un débat d'experts psychiatres a soulevé à l'inverse une possible abolition du jugement de l'accusé. Un appel avait ainsi été déposé devant la chambre de l'instruction par l'avocat de la défense saisi en toute fin d'instruction, Me Sebastien Navarro. Dans une décision rendue vendredi, la chambre a jugé l'appel mal-fondé et a confirmé son renvoi devant la cour d'assises.
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Déjà condamné aux assises par le passé, l'accusé, qui n'était pas sous l'emprise de toxique ou de chimique au moment des faits, devra répondre de ses actes dans un délai d'un an à compter de la décision.
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Se donnant un rôle de prophète, il expliquait avoir reçu en rêve le commandement de dieu de tuer cette jeune fille pour sauver l'humanité, car elle était le diable.
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L'homme de 31 ans a fait l'objet de plusieurs expertises et contre-expertises psychologiques et psychiatriques, qui ont invariablement mis en évidence les traits psychopathiques de sa personnalité, ainsi que son extrême dangerosité. Des capacités intellectuelles dans la moyenne haute ont par ailleurs été relevées chez lui. Sur le plan pénal, son casier judiciaire fait mention de 13 condamnations, notamment pour des faits de viols, d'agression sexuelle ou encore de violences aggravées.  
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Si les actes commis par Mari Ridai-Mdallah sont sans conteste d'une grande barbarie, ses propos jettent également un trouble profond sur son effrayante personnalité. La malheureuse étudiante en médecine tombée dans ses griffes, a été retrouvée poignardée à mort alors que ses mains été attachées avec du câble aux montants du lit. Son corps a été mutilé, avant d'être vidé de ses organes et de son sang. Précisant avoir eu pour projet final de découper la dépouille en petits cubes, il déclarait lors d'une audition récente avoir été traversé par cette idée plusieurs mois avant son passage à l'acte. Affirmant être sur terre pour faire le bien, il assurait encore être fier de ce qu'il avait fait. Que sa victime représentait une belle proie, une belle prise et représentait son chef-d'œuvre. Après avoir expliqué son crime barbare par l'infidélité supposée de sa victime, Mari Ridaï-Mdallah a fait ultérieurement part de son projet de trouver une cible parfaite pour mener à terme un projet machiavélique. Reconnaissant avoir eu le projet d'assassiner la malheureuse jeune femme a minima plusieurs jours auparavant, il expliquait avoir eu l'intention de manger sa victime sans parvenir à le faire par dégoût. Non seulement l'homme aurait reçu un message divin lui intimant d'exécuter la jeune femme, mais expliquait par ailleurs avoir pour projet d'en découper la dépouille dans le but de manger ses organes. Une des nombreuses facettes de ce terrible crime, qui devrait faire l'objet de discussions aux échos particulièrement sordides au fil du procès.