ou:  
 
 
- Le monde n'est pas tel que je voudrais qu'il soit
 
- Je ne suis pas tel que je voudrais etre .

 
 
Le bonheur commence par ne pas se poser ce genre de questions.

 
"heureux les simples en esprit" J.C 0 av J.C!

Ah? c'est donc pour ça que personne n'y repondait ?  
 
Quand on est heureux on ne se pose pas de questions en effet.
 
Je reconnais toutefois que ma question est trés difficile.

 
.... ou de ne pas accorder d'importance à la réponse.

 
le buddha t'aurait dit que la souffrance vient du désir! souhaiter étre c'est deja souffir,soit et c tout!
 
toute chose est impermanente et illusoire dans ce monde, eradiquer tout desir c eradiquer toute souffrance et se liberer de l'illusion et du cycle des naissances et des morts!

Ouaih, mais les gens heureux n'ont rien a apporter aux autres , ils ont rien a dire en fait.

Oui, merci , je connais les thèses bouddhiques.
Ils répondraient que le bonheur vient de l'intérieur.
Ceci dit, j'aimerais plutot une explication/description/analyse plus personnelle.

 
Chacun peut devenir heureux à sa facon. Tu peux t'en inspirer ou pas. Le bonheur ne dépend pas forcemment des autres, il dépend beaucoup de celui qui veut le devenir...

on dit je nage dans le bonheur,donc le bonheur doit étre un élément liquide?

 
Et si je l'ingère, il va dans l'estomac, mais ensuite ?

Pour etre heureux il faut s'arreter de penser ?
a supposer qu'on en ait envie (ce qui n'est pas mon cas) , comment arrete-t-on de penser ?
(alcool?, drogue? )

c'est pas sexuelle comme expression?

 
S'arreter de penser, ce serait bien, mais ce n'est pas vraiment possible.
Autant chercher à penser essentiellement à ce qui te plait, plus qu'à tes ennuis.
Pas évident, mais faisable. Suffit de bien savoir relativiser sur tout.

 
seule la mort permet l'arrét de la pensée,est ce à dire qu'on est heureux qu'une fois mort?

Oui, relativiser, c'est le mot, s'élever ,tel un aigle, au dessus des basses contingences  .
Mais quand on pense a ce qui nous plait, on pense "petit" .

l'alcool (et la drogue il parait) aide bien aussi.
Enfin , dans ces 2 cas, c'est une limitation de la pensée.

 
Nan, puisqu'on est plus.

 
Tu penses petit si tu vois petit.

 
C'est un peu la "cour de récré" de la pensée !

Oui bien sur,plus tu as de l'ambition (pas seulement sociale), plus tu auras du mal a la satisfaire.
Ceux qui arrivent a ne penser qu'a ce qui leur plait en oubliant le reste, voient "petit" .

  bien dit!

 
Ca dépend, c'est quoi "le reste" selon toi ?

 
Il ne fait aucun doute pour moi que c'est le 2e choix le bon.
"Mieux vaut se changer soi que l'ordre du monde." (Descartes)
"Il est très difficile de trouver le bonheur en nous, et impossible de le trouver ailleurs." (Chamfort)
 

ça pourrait etre par exemple: tout ce que tu ne maitrise pas, tout ce sur quoi tu n'as aucun pouvoir, tout ce qui limite ton pouvoir d'agir, tout ce qui te fais mesurer ton impuissance.
ça c'est pour la partie "extérieure"
 
pour la partie "intérieure" , ça pourrait etre toutes tes insuffisances/defaillances/faiblesses... (mais pour cela il faut une certaine lucidité)

J'etais sur qu'un philosophe comme toi choisirait le deuxiéme choix. on pourrait aussi citer Socrate ou Montaigne et surtout les Stoiciens , les Boudhistes,Hndouistes , les psy

 
OK.
 
Et pourquoi chercher à savoir quel domaine "prime" ?
Pourquoi faudrait-il que quelque chose prime ?

Pour savoir ce qui nous rend malheureux .
Et pourquoi savoir ce qui nous rend malheureux? Pour s'en guérir si possible

 
Bref, il y a finalement pas mal de gens différents qui aboutissent à la même conclusion.  

 
En général, on sait toujours plus ou moins pourquoi on est malheureux et ce qu'on peut y faire (ou pas).

Peut etre y a-il aussi quelques copieurs ?  
 
Pour répondre moi meme a ma question,je pourrais dire ceci:
Lorsque l'on est satisfait du monde extérieur, on est satisfait de soi également?.
Lorsque l'on est satisfait de soi, on n'est pas forcément satisfait du monde extérieur ,mais dans ce cas, on s'en fiche (du monde extérieur), on a l'intention d'en profiter, de l'utiliser a sa guise (le type meme du "jouisseur" ).
 
Je me demande si celui qui n'est pas satisfait de lui , peut etre satisfait du monde extérieur ("tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles" ) , peut etre.

La je suis pas du tout d'accord. Les psy non plus je crois

 
Si on ne sait pas du tout pourquoi on est malheureux, c'est qu'il s'agit plutot d'un trouble hormonal alors.
 
Mais bon, c'est pas facile à concevoir tant qu'on ne le vit pas.

Sais pas , je suis pas une femme  
 
Mais , sérieusement, on peut savoir parfois par quoi on est tourmenté, mais plus difficile est de savoir les raisons profondes du "pourquoi est-on mal heureux" (si ce n'était pas le cas on aurait trouvé la recette du bonheur)

le bonheur cai toujours chez les autres
 
 
bon , je sors .
 
 

 
Très souvent, une insatisfaction avouée sur le monde extérieure provient en réalité d'une insatisfaction inavouée vis-à-vis de soi. D'où la nécessité de commencer par produire des efforts sur soi-même : on en tirera toujours de meilleurs fruits qu'à attendre que le monde change pour se mettre à notre diapason.

 
OK, je vois où tu veux en venir.
 
Etre malheureux, c'est aussi un besoin, un mal nécessaire. C'est un besoin psychologique pour avoir un comportement face à la raison de ton malheur. Si tu n'es pas malheureux...si tu arrives à ne pas être malheureux, il n'y a plus de repères. Comment sauras-tu si tu es heureux ?
Pour que le bonheur existe, il faut aussi que le malheur existe, ils vont de pairs.

Peut etre souvent, mais pas toujours a mon avis.

C'est pas ce que j'ai voulu dire ici, mais c'est interessant (Yin et Yang). En effet, il faut une certaine sensibilité pour etre malheureux ce qui n'est peut etre pas le cas pour celui qui est mal heureux .

On peut etre malheureux parce que l'on se rend compte que le monde n'est pas tel qu'on voudrait qu'il soit [cause extérieure, première cause] et parce qu'on s'aperçoit que l'on n'est pas capable de le changer [cause intérieure, qui s'ensuit)