Bonsoir à tous,
 
J'ai beaucoup hésité avant d'ouvrir ce sujet, parce que je ne le maitrise pas totalement et que c'est un sujet de société un peu discret. Mais en même temps je ne retrouve pas vraiment de sujet sur HFR qui en parle.  
 
J'ouvre donc ce sujet de manière assez large sur l'aséxualité et plus particulièrement la quasi non envie de passer à l'acte. Je vais prendre mon cas mais je me suis rendu compte que ça fait maintenant quasiment 3 ans que je suis célibataire, j'ai rencontré une fille via SDR y'a un peu plus d'un an et je n'ai pas éprouvé spécialement de plaisir à être avec elle. Du coup j'avais rompu très vite avec elle (moins d'un mois). Je suis encore sur site de rencontre mais sans vraiment avoir la motivation ni spécialement l'envie. Ce qui me manque plus c'est des moments d'affections et de partager des choses avec quelqu'un dans ma vie. Avant ça j'ai passé quasiment 7 ans avec une fille et même si bien sûr nous avons couchés ensemble régulièrement, le sexe n'était pas spécialement le point d'orgue de notre relation.
 
Du coup depuis quelques temps je me demande si en fait je ne subit pas une pression de la société qui me force en tant qu'homme à avoir envie de sexe mais que je n'en ai pas réellement envie.  
 
Donc mis à part l'aspect religieux qui n'est vraiment pas le sujet ici, est-ce qu'il y a des gens qui sont dans mon cas ?  
 
Voici quelques liens :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Asexualit%C3%A9
http://maelko.typepad.com/cad/2004 [...] ls_mi.html

Je ne suis pas dans ton cas mais c'est vrai que la société nous culpabilise si on est pas suffisamment sexués, voir libérés, voir sans tabou. Il FAUT avoir une sexualité, et qu'elle soit épanouie et si possible aventureuse.
D'ailleurs j'ai une amie qui est asexuelle, elle me disait que les gens réagissaient mal, lui demandait si elle était traumatisée, ou lesbienne, ou frigide, ou lui disait de la merde genre "t'as pas trouvé le bon", bref que des trucs à consonance négative.
Et même un médecin, qui lui demandait son moyen de contraception, ne comprenait pas quand elle lui disait "l'abstinence", ça ne semblait pas rentrer dans sa configuration, il lui a demandé si elle avait des problèmes et ce qui motivait son choix (se permettant lui aussi d'être intrusif et jugeant, au final).
Cette amie me disait qu'il était plus facile d'avouer une déviance sexuelle que ça, que c'était finalement LE tabou absolu.
Et je crois que je vois bien ce que tu veux dire, ducoup.
Je te fais des bisous (mais pas sexués, t'inquiète )