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Auteur Sujet :

La Robotique

n°25505547
zenith
Là-haut perché dans la pensée.
Posté le 12-02-2011 à 13:34:11  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Bien admettons que sa démarche soit faussée à défaut de l'avoir lu...
Cependant il y a des preuves scientifiques qui décrivent certains phénomènes biochimiques par la physique quantique, et tu conçois qu'il ne faille pas écarter les théories en proposant l'explication d'autres  :??:


Message édité par zenith le 12-02-2011 à 13:36:43
mood
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Posté le 12-02-2011 à 13:34:11  profilanswer
 

n°25505699
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 12-02-2011 à 14:03:37  profilanswer
 

Je ne comprends pas la phrase.


---------------
Prévenir HdV en cas d'SQFP ! - Quidquid latine dictum sit, altum sonatur.
n°25505842
zenith
Là-haut perché dans la pensée.
Posté le 12-02-2011 à 14:28:42  profilanswer
 

Ouais moi non plus  :D  
 
Certains phénomènes biochimiques sont expliqués scientifiquement par la physique quantique. Conçois-tu que l'on puisse émettre d'autres théories basées sur cette physique pour expliquer d'autres phénomènes biochimiques ? Autrement dit que l'on repousse les limites de notre analyse de ses phénomènes aux niveaux submoléculaire et/ou subatomique en théorisant ?


Message édité par zenith le 12-02-2011 à 14:30:47
n°25506728
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 12-02-2011 à 16:56:17  profilanswer
 

Bon, le débat est très intéressant. Mais comme déjà dit, que le cerveau soit quantique ou pas, niveau théorique, rien n'empêche de le reproduire avec exactitude sur une machine classique.
 
Et une machine quantique n'est pas une machine non déterministe (mais n'est pas une machine déterministe pour autant), point final.

Message cité 1 fois
Message édité par Koko90 le 12-02-2011 à 18:15:07

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Découvrez l'anthologie des posts de Mikhail. Je suis le cinéphile déviant.
n°25508430
tocmai
Posté le 12-02-2011 à 21:02:24  profilanswer
 


Oui bon, tu aimes redéfinir les mots en fait: tu réserves "réseau neuronaux" uniquement pour les modèles formels et après tu appliques "programme" et "logiciel" pour une structure matérielle qui n'a rien à voir avec l'exécution d'une série d'instructions ... difficile de te comprendre ou même à la limite de discuter.
 
Ensuite tu restes fixé sur ton idée de simuler totalement les neurones biologiques alors qu'on parlait des différentes méthodes pour l'intelligence artificielle des robots et de leur capacité d'apprendre, il s'agit de deux problèmes différents.
 
Comme je l'avais déjà dit, je ne suis même pas sûr que les détails de fonctionnement des neurones biologiques importent vraiment lorsqu'on considère dans son ensemble un réseau formé (par exemple pour celui dédié à la vision).
Quelle fonctionnalité connue des neurones biologiques les distingue-t-elle significativement du modèle formel dans le fonctionnement global du réseau ? Et qu'apporte-t-elle de plus ?
Si un jour on en découvre éventuellement une, on pourra ajouter au modèle une simplification de cette nouvelle fonctionnalité pour en faire un modèle plus puissant.
Il reste que ce nouveau modèle sera toujours avantageusement implanté matériellement plutôt que par simulation logicielle.


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« Le seul antidote à la guerre, ce n'est pas la paix, c'est la vérité
n°25508603
zenith
Là-haut perché dans la pensée.
Posté le 12-02-2011 à 21:17:32  profilanswer
 

Koko90 a écrit :

Bon, le débat est très intéressant. Mais comme déjà dit, que le cerveau soit quantique ou pas, niveau théorique, rien n'empêche de le reproduire avec exactitude sur une machine classique.
 
Et une machine quantique n'est pas une machine non déterministe (mais n'est pas une machine déterministe pour autant), point final.


 
Je te laisse le dernier mot parce que franchement vu les contradictions sur internet et la compléxité matheuse de la définition, j'ai n'ai pas le niveau pour continuer l'argumentation.
 
M'enfin ce que je retiens c'est qu'un ordinateur quantique physique permettrait des calculs plus complexes dans les combinatoires, pourrait faire avancer le Traitement automatique du langage naturel où la subtilité de la sémantique implique des milliers ou millions d'opérations parallèles.
 
Maintenant si on prends un robot humanoïde de taille humaine jouant au foot avec des humains, vu les vitesses de prise de décision, les réflexes, et la masse de données de la perception nécessaires, quelle architecture serait la plus performante vu la puissance de calcul en jeu ET la complexité ? Sous-jacent à cette question aura-t-on un jour assez de puissance/parallélisation et de mémoire sur l'architecture processeur classique avant d'arriver à la limite physique où le parasitage quantique commence ? En supposant que l'unité centrale est contenue dans le robot...

Message cité 1 fois
Message édité par zenith le 12-02-2011 à 21:20:53
n°25509722
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 12-02-2011 à 23:17:35  profilanswer
 

zenith a écrit :


Sous-jacent à cette question aura-t-on un jour assez de puissance/parallélisation et de mémoire sur l'architecture processeur classique avant d'arriver à la limite physique où le parasitage quantique commence ? En supposant que l'unité centrale est contenue dans le robot...


Ça c'est une question intéressante. Je n'ai pas l'orgueil de prétendre connaitre la réponse.
 
Si notre cerveau n'utilise pas les phénomène quantiques, alors on aura certainement un jour la puissance de calcul pour pouvoir le faire tourner en software (sous réserve qu'on en perce les mécanismes).  
 
Si notre cerveau utilise les phénomène quantiques, alors en effet, on n'arrivera certainement pas à le simuler sur une machine déterministe, du moins avec une machine d'une taille raisonnable (et en un temps raisonnable). Sur ce point, tu as parfaitement raison. Reste que ça sera une simple histoire de puissance de calcul...

Message cité 1 fois
Message édité par Koko90 le 12-02-2011 à 23:21:36

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n°25511182
maponos
Posté le 13-02-2011 à 03:37:01  profilanswer
 

Et si on fait un robot nul en foot (comme moi) ce serait un peu plus simple  :o

n°25511186
maponos
Posté le 13-02-2011 à 03:41:22  profilanswer
 

En faite je comprends pas bien l'intéret de vouloir faire des robots simulant l'etre humain. Un robot autonome capable de s'adapter ok, mais pour ça a mon avis y a aucune raison de simuler le cerveau humain. De plus selon moi un robot n'a d'intéret que s'il est spécialisé, en tout cas beaucoup plus qu'un etre humain et absoluement pas généraliste.

Message cité 2 fois
Message édité par maponos le 13-02-2011 à 03:41:36
n°25511190
maponos
Posté le 13-02-2011 à 03:43:15  profilanswer
 

En tout cas je vois beaucoup plus d'intéret et de potentiel dans la manipulation des gènes que dans la robotique et l'IA.

mood
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Posté le 13-02-2011 à 03:43:15  profilanswer
 

n°25511310
transhuman
Posté le 13-02-2011 à 08:40:41  profilanswer
 

maponos a écrit :

En faite je comprends pas bien l'intéret de vouloir faire des robots simulant l'etre humain. Un robot autonome capable de s'adapter ok, mais pour ça a mon avis y a aucune raison de simuler le cerveau humain. De plus selon moi un robot n'a d'intéret que s'il est spécialisé, en tout cas beaucoup plus qu'un etre humain et absoluement pas généraliste.


 
  C'est bien pour celà que je pense que la volonté d'obtenir un robot humanoide autonome est un rêve de riches très privilégiés voulant des domestiques dociles.
 
  cf mon exemple sur des bras robotisés et télécommandés qu'il serait tout à fait possible de produire aujourd'hui et qui pourtant n'intéressent personne.
 
  Et le prétexte des robots humanoîdes pour s'occuper des personnes agés me laisse rêveur : aujourd'hui l'hébergement d'une personne agée dans un hepad coute presque 2000 € par mois. Si l'on devait y rajouter l'amortissement de plusieurs robots quelles familles pourraient encore payer ?
 
  Il vaudrait bien mieux orienter la recherche vers des moyens de coordonner plusieurs robots , pas forcément autonomes, pour proposer une aide dans les taches lourdes , pénibles ou encore requêrant des outils spécialisés. Lorsque l'on commence a réfléchir à cette façon de faire on voit que les buts actuels de la recherche ne cherchent absolument pas à renforcer l'autonomie et l'indépendance des personnes mais bien à crééer un marché très restreint autour de quelques grands investisseurs : armée, espace, nucléaire .

Message cité 1 fois
Message édité par transhuman le 13-02-2011 à 08:52:14
n°25512204
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 13-02-2011 à 12:27:48  profilanswer
 

maponos a écrit :

En faite je comprends pas bien l'intéret de vouloir faire des robots simulant l'etre humain.

 

C'est parce que tu y cherches un intérêt "en tant qu'application". T'es trop dans un vision "industrie" alors qu'on parle là de "recherche" : l'intérêt c'est de "réussir à faire un robot simulant l'être humain" (ce qui implique de devoir comprendre un tas de trucs compliqués sur nous), après on pourra éventuellement en tirer plein de choses ou pas, OSEF.


Message édité par Herbert de Vaucanson le 13-02-2011 à 12:30:01

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n°25512262
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 13-02-2011 à 12:35:33  profilanswer
 

transhuman a écrit :

 

 C'est bien pour celà que je pense que la volonté d'obtenir un robot humanoide autonome est un rêve de riches très privilégiés voulant des domestiques dociles.

 

 cf mon exemple sur des bras robotisés et télécommandés qu'il serait tout à fait possible de produire aujourd'hui et qui pourtant n'intéressent personne.

 

 Et le prétexte des robots humanoîdes pour s'occuper des personnes agés me laisse rêveur : aujourd'hui l'hébergement d'une personne agée dans un hepad coute presque 2000 € par mois. Si l'on devait y rajouter l'amortissement de plusieurs robots quelles familles pourraient encore payer ?

 

 Il vaudrait bien mieux orienter la recherche vers des moyens de coordonner plusieurs robots , pas forcément autonomes, pour proposer une aide dans les taches lourdes , pénibles ou encore requêrant des outils spécialisés. Lorsque l'on commence a réfléchir à cette façon de faire on voit que les buts actuels de la recherche ne cherchent absolument pas à renforcer l'autonomie et l'indépendance des personnes mais bien à crééer un marché très restreint autour de quelques grands investisseurs : armée, espace, nucléaire .

Pas du tout. Quand tu regardes comment ça se passe au Japon, un des pays en pointe dans le domaine, c'est pour l'autonomie de leur population vieillissante.
Bon, ce n'est pas sans arrière pensée politique non plus: c'est afin de réduire le plus possible l'immigration de travailleurs étrangers (et on peut y voir en action une certaine idéologie vaguement raciste si l'on veut).
A+,

Message cité 1 fois
Message édité par gilou le 13-02-2011 à 12:36:37

---------------
There's more than what can be linked! --  Le capitaine qui ne veut pas obéir à la carte finira par obéir aux récifs. -- Il ne faut plus dire Sarkozy, mais Sarkozon -- (╯°□°)╯︵ ┻━┻
n°25513400
zenith
Là-haut perché dans la pensée.
Posté le 13-02-2011 à 15:40:47  profilanswer
 

Herbert et Gilou, je suis d'accord avec vos réponses et je rajouterai qu'il faut définir "Autonome" :
 
 
Un robot humanoïde autonome l'égal de l'homme est un vieux rêve de l'humanité (voir golem, Frankenstein...). C'est l'objectif de recréer la vie intelligente avec une conscience. Penser que c'est possible dépend de la vision philosophique du monde que l'on a. Mais c'est autre chose...
 
Un robot autonome implique une IA forcément complexe. Car "capable de s'adapter" implique intrinsèquement qu'il puisse analyser et décider une action plutôt qu'une autre.  Autrement dit qu'il fasse un choix qui se doit rationnel (ou non). C'est le monde animal qui décrit cela. Pas spécialement l'homme effectivement. Et sur ce modèle, nous arrivons à faire ce genre de robot pour certains cas spécialisés. On simule une souris par exemple http://www.youtube.com/watch?v=bpr [...] re=related
Mais cette situation est simplifiée à l'extrême...
 
Prenons l'exemple de la mise en situation suivante d'un robot (pas forcément humanoïde d'ailleurs) :
 
Par extrapolation du cas de la souris dans son labyrinthe, on aurait tendance à dire que, dans l'avenir, un robot autonome bien programmé, pourrait trouver un magasin dans une ville et s'y rendre en partant d'un autre lieu, aléatoire, loin de l'objectif.
 
Bien entendu une ville est un système très complexe. Il pourrait faire tous les magasins pour trouver le bon (très peu efficace). Il en serait capable plus facilement si on lui donnait un plan. Disons Mappy par internet.
 
Viens le choix pour s'y rendre. Quelle chemin prendra-t-il ? Le plus court et le plus rapide logiquement. A pied, en car ou bien simplement chercher un taxi et se faire apporter à l'objectif.
 
Et là on a la question essentielle : quel est le choix le plus rationnel ?
Ben justement aucun puisque dans tous les cas peuvent se présenter des imprévus (bouchons, accident...) ou des conditions différentes (distance du magasin par ex...) qui ne permettent pas de présumer de la meilleure solution à cause de l'incertitude. On est donc dans un cas où le choix ne peut être rationnel. Les probabilités ne permettent pas de formellement prendre la bonne décision. C'est le concept de rationalité limitée.
Cette situation complexe induit forcément un biais cognitif qui peut être influencé par la programmation (et pour l'homme s'ajoute les émotions). Et là avec ou sans émotion cela revient à des notions de la science comportementale humaine.
 
Donc un robot réellement autonome se doit d'avoir des réactions égale à l'humain pour agir dans la société humaine.
 
Évidemment, on peut dire que la complexité de la situation est exacerbée, certes, et volontairement  :D
 
Alors oui, on pourrait, mais en réalité on fait déjà des robots spécialisés. Efficace pour certain système simple et fini. Ce n'est pas à notre sens la finalité d'une IA digne de ce nom...


Message édité par zenith le 13-02-2011 à 16:54:59
n°25513456
transhuman
Posté le 13-02-2011 à 15:49:28  profilanswer
 

gilou a écrit :

Pas du tout. Quand tu regardes comment ça se passe au Japon, un des pays en pointe dans le domaine, c'est pour l'autonomie de leur population vieillissante.
Bon, ce n'est pas sans arrière pensée politique non plus: c'est afin de réduire le plus possible l'immigration de travailleurs étrangers (et on peut y voir en action une certaine idéologie vaguement raciste si l'on veut).
A+,


 
   D'ou ma remarque sur le coup d'amortissement de ces matériels dans le budget des établissements specialisés. Actuellement en France 2000 €/mois , celà pose déjà d'énormes problèmes financiers aux descendants. Je ne croit pas que rajouter le coup d'investissements et d'exploitation de robots autonomes va améliorer cette situation.
 
   Par contre c'est effectivement le discours officiel , qui a  mon sens vise à faire accepter les énormes investissements nécessaires à la recherche robotique humanoïde.
 
   Depuis quelque temps un second thème de communication s'articule autour de l'acceptation "émotionnelle" de robots humanoïdes.
Par exemple : http://homeentertainment.ditttos.c [...] daily-life on l'on explique : "...hopes to see robots in our life not just for convenience but also as our friends"

 
   Tout celà est tellement déconnecté de la réalité , tout celà est tellement en avance sur ce que la technologie permet et permettra dans les 10 prochaines années que l'on est bien obligé de ce poser quelques questions sur les finalités de tels effort de communication .  
 
   La robotique , éventuellement avec des appareils capables de négocier des escaliers, peut effectivement apporter énormément . Mais celà n'implique pas forcément une intelligence artificielle , alors que pour beaucoup d'usages domestiques des appareils telecommandés dotés de précaution comme d'autres appareils électroménager pourraient suffire. Et celà  nécessite très rarement une forme humanoïde.


Message édité par transhuman le 13-02-2011 à 15:51:02
n°25513526
zenith
Là-haut perché dans la pensée.
Posté le 13-02-2011 à 16:00:16  profilanswer
 

Il y a effectivement un décalage entre ce que la technologie peut apporter et les usages que l'on pourrait en attendre. Mais justement la mise en avant des possibilités et la création du besoin motivera l'investissement... le marketing est donc source et ressource de recherche.


Message édité par zenith le 13-02-2011 à 16:01:21
n°25513912
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 13-02-2011 à 16:50:31  profilanswer
 

Citation :

  D'ou ma remarque sur le coup d'amortissement de ces matériels dans le budget des établissements specialisés. Actuellement en France 2000 €/mois , celà pose déjà d'énormes problèmes financiers aux descendants. Je ne croit pas que rajouter le coup d'investissements et d'exploitation de robots autonomes va améliorer cette situation.

Vu la diminution drastique de la population (ca se voit pas trop encore sur la population adulte, mais il faut bien comprendre qu'actuellement au Japon, apprendre que le lycée dans lequel on a fait ses études est fermé par manque d'élèves, c'est une situation banale. Il y a même une université qui a fermé récemment). C'est une chose qu'on conçoit avec difficulté ici, cette réduction rapide de la population en age de travailler.
On va donc à terme avoir une population vieillissante et un manque de population jeune pour s'en occuper. Plutôt que de confier ses vieux a des étrangers, les politiques japonais ont misé sur la robotisation, pour des raisons idéologiques, et comptent la généralisation a grande échelle pour réduire les coûts, et sur l'exportation de leur techno pour compenser les dépenses engagées en recherche, comme ce fut le cas dans le passé pour certains objets technologiques en avance sur leur temps.
A+,


Message édité par gilou le 13-02-2011 à 16:52:01

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n°25516208
zenith
Là-haut perché dans la pensée.
Posté le 13-02-2011 à 21:04:42  profilanswer
 

Intéressant cette analyse qui démontre que la société Japonaise impose la Robotique Humanoïde Autonome comme la seule réponse.

n°25521285
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 14-02-2011 à 13:05:58  profilanswer
 

Dans ce qui joue pour voir le japon aller dans la voie de la robotisation de la société, il y a peut être aussi le fait que dans la conception japonaise traditionnelle (ie animiste) des choses, il y a pas une opposition conceptuelle entre les objets et les êtres en ce qui concerne le fait d'avoir une âme ou non. Les objets domestiques y ont une âme (plus globale qu'individuelle, et on va les remercier par une cérémonie annuelle...).  
A+,


Message édité par gilou le 14-02-2011 à 13:07:22

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n°25521397
zenith
Là-haut perché dans la pensée.
Posté le 14-02-2011 à 13:16:50  profilanswer
 

Oui un robot humanoïde leur font culturellement moins peur.

n°25521747
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 14-02-2011 à 13:48:43  profilanswer
 

D'ailleurs, il y a déja le marketing pour le prochain robot gériatre la-bas...

Spoiler :

Faites comme Mariko, confiez lui vôtre grand-père
http://hfr-rehost.net/www.robotshop.com/blog/images/Gundam-robot.jpg
 
 :whistle:


A+,


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n°25521829
zenith
Là-haut perché dans la pensée.
Posté le 14-02-2011 à 13:55:42  profilanswer
 

"MANGES ta soupe mémé sinon"  [:princo22]

n°25522451
tocmai
Posté le 14-02-2011 à 14:33:48  profilanswer
 

Koko90 a écrit :


Citation :


Sous-jacent à cette question aura-t-on un jour assez de puissance/parallélisation et de mémoire sur l'architecture processeur classique avant d'arriver à la limite physique où le parasitage quantique commence ? En supposant que l'unité centrale est contenue dans le robot...


Si notre cerveau n'utilise pas les phénomène quantiques, alors on aura certainement un jour la puissance de calcul pour pouvoir le faire tourner en software (sous réserve qu'on en perce les mécanismes).  
 
Si notre cerveau utilise les phénomène quantiques, alors en effet, on n'arrivera certainement pas à le simuler sur une machine déterministe, du moins avec une machine d'une taille raisonnable (et en un temps raisonnable). Sur ce point, tu as parfaitement raison. Reste que ça sera une simple histoire de puissance de calcul...


Je préfère le terme "puissance de traitement" que "puissance de calcul".
En effet, un traitement intelligent peut être accompli sans effectuer aucun calcul.
Le modèle de processeur classique étant conçu pour les calculs exacts, il n'est probablement pas le plus approprié pour effectuer un traitement "intelligent" et performant de l'information.
 
Désolé de pinailler, à l'avenir je n'y insisterai plus.


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« Le seul antidote à la guerre, ce n'est pas la paix, c'est la vérité
n°25525727
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 14-02-2011 à 19:17:55  profilanswer
 

tocmai a écrit :


Je préfère le terme "puissance de traitement" que "puissance de calcul".
En effet, un traitement intelligent peut être accompli sans effectuer aucun calcul.
Le modèle de processeur classique étant conçu pour les calculs exacts, il n'est probablement pas le plus approprié pour effectuer un traitement "intelligent" et performant de l'information.
 
Désolé de pinailler, à l'avenir je n'y insisterai plus.


 
Ben si : traiter de l'information, c'EST effectuer des calculs (quelle que soit la forme que cela prend). Même un filtre passif "effectue des calculs".
 
Quand un neurone fait la somme des stimulations excitatrices et y retranche la somme des stimulations inhibitrices, il fait un calcul (après que le support en soit un débit de neurotransmetteurs ou autre implémentation physico-chimique, ça ne change pas grand chose à l'affaire) :o

Message cité 1 fois
Message édité par Herbert de Vaucanson le 14-02-2011 à 19:21:23

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n°25526412
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 14-02-2011 à 20:30:25  profilanswer
 

tocmai a écrit :


Je préfère le terme "puissance de traitement" que "puissance de calcul".


D'un point de vue mathématique, c'est la même chose.


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n°25527725
tocmai
Posté le 14-02-2011 à 21:46:53  profilanswer
 

Koko90 a écrit :


D'un point de vue mathématique, c'est la même chose.


 

Herbert de Vaucanson a écrit :


Ben si : traiter de l'information, c'EST effectuer des calculs (quelle que soit la forme que cela prend). Même un filtre passif "effectue des calculs".


 
Rhoo, c'est pas possible comme vous êtes bouchés ...
 
Il y a une grande différence entre une machine qui fait des calculs exacts parfaitement définis arithmétiquement, et une machine qui traite de l'information par le biais de mécanismes de type analogiques imparfaitement définis, mais néanmoins efficaces (et en l'occurence plus efficaces, sinon je n'en parlerais pas).
 

Herbert de Vaucanson a écrit :

Même un filtre passif "effectue des calculs


Bien sûr, et à ce tarif la terre tournant autour du soleil effectue elle aussi des calculs !
Non sérieusement, ces objets n'effectuent pas des calculs, ils ont simplement un comportement qui correspond en première approximation à une loi qui a pu être écrite en termes mathématiques, c'est très différent.
 
Dit plus philosophiquement, les mathématiques sont une construction de l'esprit basés sur les concepts de la logique et des nombres, pas la réalité elle-même. Ainsi quand on parle de "calculs", on ne parle jamais de la réalité elle-même, mais de mathématiques appliqués à la réalité.
 

Herbert de Vaucanson a écrit :


Quand un neurone fait la somme des stimulations excitatrices et y retranche la somme des stimulations inhibitrices, il fait un calcul (après que le support en soit un débit de neurotransmetteurs ou autre implémentation physico-chimique, ça ne change pas grand chose à l'affaire) :o


 
La différence avec les calculs faits par un processeur classique consiste en ce que le traitement n'a pas besoin d'être exactement défini pour être efficace.  
L'accumulation des stimulations dans un neurone biologique n'est pas une somme parfaite, il y a non-linéarité des différentes contributions, et ces imperfections vont même varier avec les conditions (température, oxygènation du sang, etc). Le signal de sortie du neurone s'en trouvera légèrement affecté, mais cela ne va pas trop compromettre le fonctionnement global du réseau (ceci grâce au caractère regénératif de la non-linéarité du signal de sortie d'un neurone).
 
De même pour un réseau neuronal artificiel implanté dans un chip le traitement peut se faire en analogique (rien de plus facile à additionner analogiquement des courants dans un circuit électrique, c'est scandaleusement plus simple qu'une ALU). Le résultat ne sera pas formellement exact, il variera avec la température, la tension d'alimentation et sera même soumis au bruit électronique.
 
Bon évidemment cela remet un peu en question pour certains leur vision strictement déterministe de l'intelligence, dérivée l'argument purement théorique d'une simulation informatique exacte impossible pratiquement.
 
EDIT: ne pas comprendre qu'une machine déterministe ne pourrait être intelligente, mais que notre intelligence est indéterministe du point de vue pratique.

Message cité 3 fois
Message édité par tocmai le 14-02-2011 à 21:56:58

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« Le seul antidote à la guerre, ce n'est pas la paix, c'est la vérité
n°25528512
super_newb​ie_pro
A ta dispoition frère geek :P
Posté le 14-02-2011 à 22:39:34  profilanswer
 

Déjà abordé mais vu les débats, je le remets :
 
La première conscience artificielle verra peut être le jour en 2018
 
Pour plus d'infos sur ce qui suit, vous rendre sur le site officiel du Blue Brain Project (Une simulation numérique du cerveau humain. En suivant une démarche de rétro-ingénierie de façon à reproduire le plus fidèlement possible la mécanique interne du cerveau, le projet se démarque de toutes les approches cognitives et des théories de l'intelligence artificielle. En suivant une démarche de rétro-ingénierie de façon à reproduire le plus fidèlement possible la mécanique interne du cerveau, le projet se démarque de toutes les approches cognitives et des théories de l'intelligence artificielle.) Toutes les infos additives sont ici ==> http://bluebrain.epfl.ch/
 
http://i.dailymail.co.uk/i/pix/2010/01/04/article-0-07BFD0B0000005DC-142_468x327.jpg
 

Citation :

Le Pr Henry Markram se donne 8 ans pour y parvenir... (7 ans maintenant...)
Source ; korben
Un scientifique Suisse, le Professor Henry Markram (Project Director of the Blue Brain Project, Director of the Center for Neuroscience & Technology  and co-Director of EPFL's Brain Mind Institute), s’est lancé dans une grande aventure scientifique. En effet, selon lui, il n’existe pas de magie avec la conscience humaine ou animale et que celle-ci peut être reproduite informatiquement grâce à un « niveau suffisant de complexité organisée ». Il souhaite donc, dans un premier temps, réaliser une copie à l’identique d’un cerveau de rat, neurone par neurone… Et puis après recréer un cerveau humain.
 
Selon lui, en arrivant à ce stade, le dit cerveau artificiel (qui sera entièrement informatique) possèdera une réelle conscience avec des émotions et tout ce qui va avec ! Un genre de vrai bébé avec un disque dur. Flippant mais passionnant.
 
Evidemment ce projet coûte horriblement cher mais il a réussi a obtenir pas mal de subventions et d’aides de tous les côtés, tant son projet passionne. Cela soulève quand même pas mal de questions… Est ce qu’une machine qui possède une conscience sera considérée comme un humain ou un animal ? Que sera-t-elle capable de ressentir ? Se posera-t-elle des questions sur le sens de sa vie ?
 
Est ce que cette techno une fois aboutie ne tombera pas dans de mauvaises mains avec la fabrication de nouvelles machines de guerre intelligente ? A votre avis, quelles en seront les applications futures ? Automobile, informatique, armement …etc ?
 
Le professeur Markram s’est donné jusqu’en 2018 pour aboutir à un premier prototype…


 
L'article original :
 

Citation :

What Markram's project amounts to is an audacious attempt to build a computerised copy of a brain - starting with a rat's brain, then progressing to a human brain - inside one of the world's most powerful computers.
 
This, it is hoped, will bring into being a sentient mind that will be able to think, reason, express will, lay down memories and perhaps even experience love, anger, sadness, pain and joy.
 
'We will do it by 2018,' says the professor confidently. 'We need a lot of money, but I am getting it. There are few scientists in the world with the resources I have at my disposal.'
 
http://i.dailymail.co.uk/i/pix/2010/01/04/article-0-07C04089000005DC-36_233x423.jpg
 
There is, inevitably, scepticism. But even Markram's critics mostly accept that he is on to something and, most importantly, that he has the money.
 
Tens of millions of euros are flooding into his laboratory at the Brain Mind Institute at the Ecole Polytechnique in Lausanne - paymasters include the Swiss government, the EU and private backers, including the computer giant IBM. Artificial minds are, it seems, big business.
 
The human brain is the most complex object in the universe. But Markram insists that the latest supercomputers will soon have its measure.
 
Read more: http://www.dailymail.co.uk/science [...] z1DyIX3Ojx
 
As I toured his glittering laboratories, it became clear that this is certainly no ordinary scientific endeavour. In fact, Markram's department looks like the interior of the Starship Enterprise, and is full of toys that would make James Bond's Q blush with envy.
 
But how on earth do you build a brain in a computer? And haven't scientists been trying to do that build an electronic brain for decades - without success?
 
To understand the sheer importance of what Blue Brain is, it is helpful to understand, first, what it is not.
 
Dr Markram is not trying to build the kind of clanking robot servant beloved of countless sci-fi movies.
 
Real robots may be able to walk and talk and are based around computers that are 'taught' to behave like humans, but they are, in the end, no more intelligent than dishwashers. Markram dismisses these toys as 'archaic'.
 
The professor is not mad, but he is unsettling
 
Instead, Markram is building what he hopes will be a real person, or at least the most important and complex part of a real person - its mind.
 
And so instead of trying to copy what a brain does, by teaching a computer to play chess, climb stairs and so on, he has started at the bottom, with the biological brain itself.
 
Our brains are full of nerve cells called neurons, which communicate with one another using minuscule electrical impulses.
 
The project literally takes apart actual brains cell by cell, using what amounts to extremely intricate dissecting techniques, analyses the billions of connections between the cells, and then plots these connections into a computer.
 
The upshot is, in effect, a blueprint or carbon copy of a brain, rendered in software rather than flesh and blood. The idea is that by building a model of a real brain, it might - just might - begin to behave like the real thing.
 
To demonstrate how he is achieving this, Markram shows me a machine that resembles an infernal torture engine; a wheel about 2ft across with a dozen ultra-fine glass 'spokes' aimed at the centre.
 
It is here that tiny slivers of rat brain are dissected, using tools finer than a human hair. Their interconnections are then mapped and turned into computer code.
 
Read more: http://www.dailymail.co.uk/science [...] z1DyIb9plG
 
A bucket full of slop lies next to the gleaming high-techery. That's where the bits of old rat brain go - a gruesome reminder that amid this is a project based upon flesh and blood.
 
So far, Markram's supercomputer - an IBM Blue Gene - is able, using the information gleaned from the slivers of real brain tissue, to simulate the workings of about 10,000 neurones, amounting to a single rat's 'neocortical column' - the part of a brain believed to be the centre of conscious thought.
 
That, says Markram, is the hard part. To go further, he is going to need a bigger computer.
 
Using just 30 watts of electricity - enough to power a dim light bulb - our brains can outperform by a factor of a million or more even the mighty Blue Gene computer. But replicating a whole real brain is 'entirely impossible today', Markram says.
 
Even the next stage - a complete rat brain - needs a £200million, vastly more efficient supercomputer.
 
Then what? 'We need a billion-dollar machine, custom-built. That could do a human brain.'
 
But computing power is increasing exponentially and it is only a matter of time before suitable hardware is available.
 
'We will get there,' says Markram confidently.
 
In fact, he believes that he will have a computer sufficiently powerful to deal with all the data and simulate a human brain before the end of this decade.
 
The result? Perhaps a mind, a conscious, sentient being, able to learn and make autonomous decisions. It is a startling possibility.
 
When faced with such extraordinary claims, one must first ask the question: 'Is he mad?'
 
I have met several scientists who maintain they can change the world: men (they are always men) who say they can build a time machine or a starship, cure cancer or old age.
 
A glittering machine brain, perhaps many times more intelligent than our own, carries, perhaps, even more potential for evil, as well as good
 
Men who believe telepathy is real, or that Earth has been visited by aliens or, indeed, or who claim they are on the verge of creating artificial minds. Most of these men are deluded.
 
Markram is not mad, but he is certainly unsettling. He comes across like a combination of Victorian gentleman scientist and New Age guru.
 
'You have to understand physics, the structure of the universe and philosophy,' he says, theatrically.
 
He talks about humans 'not reaching their potential', and of his conviction that more of us have the capacity for genius than we think.
 
He believes his artificial mind could show us how to exploit the untapped potential in our own minds. If we create a being more intelligent than us, maybe it could teach us how to catch up.
 
The best evidence that Markram is not crazy is that he gets his hands dirty. He knows his way around his machines and knows one end of a brain cell from another.
 
The principles underlying his work are firmly rooted in the scientific mainstream.
 
Read more: http://www.dailymail.co.uk/science [...] z1DyIfaI8p
 
He believes that the deepest and most fundamental properties of being human - thoughts, emotions, the mysterious feeling of self-awareness - arise from trillions of electrochemical interactions that take place in the lump of grey jelly in our heads.
 
He believes there is no mysterious 'soul' that gives rise to the feeling of self. On the contrary, he insists that this results from physical processes inside our skulls.
 
Of course, consciousness is one of the deepest scientific mysteries. How do millions of tiny electrical impulses in our heads give rise to the feeling of self, of pain, of love? No one knows.
 
But if Markram is right, this doesn't matter. He believes that consciousness is probably something that simply 'emerges' given a sufficient degree of organised complexity.
 
Imagine it this way: think of the marvellous patterns that emerge when a flock of starlings swoops in unison at dusk.
 
Thousands of birds are interacting to create a shape that resembles a single unified entity with a life of its own. Markram believes that this is how consciousness might emerge - from billions of separate brain cells combining to create a single sentient mind.
 
But what of the problems such an invention could generate? What if the machine makes demands? What if it begs you not to turn it off, or leave it alone at night?
 
'Maybe you will have to treat it like a child. Sometimes I will have to say to my child: "I have to go, sorry," ' he explains.
 
Indeed, the artificial brain would throw up a host of moral issues. Could you really use an artificial mind, which behaves like a real mind, to perform experiments on?
 
One of the key hopes for Markram's artificial mind is that it could be used for medical testing. But would it be right to cause a brain - even an artificial one - any 'pain'?
 
'If you accept that building a simulation is the same as building a real brain, then we have real problems,' he concedes.
 
'The process of building this is going to change society. We will have ethical problems that are unimaginable to us. If I saw signs of suffering I would stop,' Markram says.
 
But he also admits that his machines could be used for evil purposes - by the military, for instance, to create futuristic killing machines.
 
For this reason, in an extremely unusual move for a publicly funded scientist, he has decided to keep some of the computer coding for the Blue Brain project secret.
 
Markram's team is, in fact, not the only one trying to build an artificial brain, although he is probably in the lead. At the University of Manchester, the 'Brainbox' project is also attempting to model a human mind.
 
Dr David Lester, one of the project's lead scientists, says that they are effectively in a race with Markram, a race they will have to win with cunning rather than cash.
 
'We've got £4million,' Lester says. 'Blue Brain has serious funding from the Swiss government and IBM. Henry Markram is to be taken seriously.'
 
'The process of building this is going to change society. We will have ethical problems that are unimaginable to us'
 
Manchester is hoping it is possible to simplify key elements of the brain and thus dramatically reduce the computation power needed to replicate them.
 
Others doubt Markham can ever succeed. Imperial College professor Igor Aleksander claims that while Markram can build a copy of a human brain, it will be 'like an empty bucket', incapable of consciousness.
 
And, as Dr Lester points out, 'a newly minted real human brain can't do very much except lie on the floor and gurgle'. Indeed, Professor Markram may end up creating the world's most expensive baby.
 
But if Markram turns his machine on in 2018, and it utters the famous declaration that underpins Western philosophy, 'I think, therefore I am', he will have confounded his critics.
 
And his ambition is by no means impossible. In the past year, models of a rat brain produced totally unexpected 'brainwave patterns' in the computer software. Is it possible that, for a few seconds maybe, a fleeting rat-like consciousness emerged?
 
'Perhaps,' Markram says. It is not much, but if a rat, then why not a man?
 
During my meeting I tried to avoid bringing up the name of the most famous (fictional) creator of artificial life, on the grounds of taste. But in the end, I had to mention him.
 
'Yes, well, Dr Frankenstein. People have made that point,' Markram says with a thin smile.
 
Frankenstein's experiment, of course, went rather horribly wrong. And that was one man, with his monster made from bits of old corpse.
 
A glittering machine brain, perhaps many times more intelligent than our own and created by one of the best-equipped laboratories in the world, carries, perhaps, even more potential for evil, as well as good.
 
Read more: http://www.dailymail.co.uk/science [...] z1DyIk57xK


 
Cela ouvrira de formidables portes pour le domaine scientifique, militaire, civil, spatial etc... Je suis très enthousiaste concernant ces recherches ! Ce serait l'une des plus belles et des plus marquantes avancées scientifiques bien que comportant sa part de risques non négligeables et c'est peu de le dire... mais ça en vaut le coup. Qui ne tente rien n'a rien. Mais les sécurités autour de ce programme ont intérêt à être importantes si jamais ça commence à donner du résultat. Je ne doute pas non plus que les américains restent sagement les bras croisés sans tenter de faire de même...

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Message édité par super_newbie_pro le 14-02-2011 à 23:01:49

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~ Camping thématique LA RESSOURCE sur l'autonomie ~
n°25528931
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 14-02-2011 à 23:14:29  profilanswer
 

tocmai a écrit :


L'accumulation des stimulations dans un neurone biologique n'est pas une somme parfaite, il y a non-linéarité des différentes contributions, et ces imperfections vont même varier avec les conditions (température, oxygènation du sang, etc).


C'est là toute la question : ces imperfections contribuent-elles à notre intelligence ? En gros, si on simulait sans tenir compte des infimes imperfections, cela donnerait-il un IA proche de nous ou un n'importe quoi inexploitable. Je ne pense pas que le bruit et les distorsions soient une nécessite (d'ailleurs, on doit avoir une foule de mécanisme pour les corriger).
 
Parce-que je ne pense pas que penser légèrement différemment en fonction de la température soit un vrai nécessité.


Message édité par Koko90 le 14-02-2011 à 23:25:55

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Découvrez l'anthologie des posts de Mikhail. Je suis le cinéphile déviant.
n°25529015
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 14-02-2011 à 23:21:16  profilanswer
 

tocmai a écrit :


La différence avec les calculs faits par un processeur classique consiste en ce que le traitement n'a pas besoin d'être exactement défini pour être efficace.


 
C'est pareil pour les procos quand tu regardes ce qui se passe au niveau électrique à une échelle inférieure au transistor lui-même : ce n'est pas déterministe, ya des erreurs, et pour compenser, ya des systèmes de correction, comme dans le cerveau et les neurones. De la même façon, on peut très bien ajouter du bruit si on veut, de façon à ce que "le traitement ne soit pas exactement défini", et ça marchera tout de même, si on met suffisamment de mécanisme de correction et de redondance (comme le cerveau quoi). Bref, non, je ne vois pas la différence : fondamentalement les deux "font des calculs", le support matériel et les règles en sont différentes, mais ça c'est de l'ordre du détail mineur de l'implémentation :spamafote:


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Prévenir HdV en cas d'SQFP ! - Quidquid latine dictum sit, altum sonatur.
n°25529220
zenith
Là-haut perché dans la pensée.
Posté le 14-02-2011 à 23:33:09  profilanswer
 

tocmai a écrit :


Bien sûr, et à ce tarif la terre tournant autour du soleil effectue elle aussi des calculs !
Non sérieusement, ces objets n'effectuent pas des calculs, ils ont simplement un comportement qui correspond en première approximation à une loi qui a pu être écrite en termes mathématiques, c'est très différent.


 
On appelle cela les lois de physique pour celles que l'on connait elles sont parfaitement mathématiques parce qu'elles permettent une prédiction fiable de l'évolution d'un système et qu'évidemment cette prédiction est pondérée uniquement par les évolutions du système qui sont seulement au delà de notre observation ou de la méconnaissance d'autres lois physiques. Même la mécanique quantique a des lois bien définies et qui n'ont rien du "hasard" comme certains le pensent. Donc plus on prends en compte de variables plus la prédiction de l'évolution du système est fiable. Si l'on pouvait prendre en compte l'univers entier, et que l'on connaissait toutes les lois de la physique alors la prédiction serait parfaite.  Enfin, quasi parfaite, parce qu'il reste un élément qui perturbe le système de façon incertaine la vie...
 

tocmai a écrit :


Dit plus philosophiquement, les mathématiques sont une construction de l'esprit basés sur les concepts de la logique et des nombres, pas la réalité elle-même. Ainsi quand on parle de "calculs", on ne parle jamais de la réalité elle-même, mais de mathématiques appliqués à la réalité.


 
Ça y est v'la la pensée idéaliste qui prône que la matière est une représentation de l'esprit et que la matière n'est pas la réalité. Autrement dit lorsque que ton tibia heurte le coin d'un meuble la douleur qui en résulte n'est que... quoi au juste une représentation de l'esprit ? Un petit indice... dans quel but l'esprit ressent la douleur ?
 
Je sens que Dieu arrive tout doucement  [:cend]  
 

tocmai a écrit :


 
La différence avec les calculs faits par un processeur classique consiste en ce que le traitement n'a pas besoin d'être exactement défini pour être efficace.  
L'accumulation des stimulations dans un neurone biologique n'est pas une somme parfaite, il y a non-linéarité des différentes contributions, et ces imperfections vont même varier avec les conditions (température, oxygènation du sang, etc). Le signal de sortie du neurone s'en trouvera légèrement affecté, mais cela ne va pas trop compromettre le fonctionnement global du réseau (ceci grâce au caractère regénératif de la non-linéarité du signal de sortie d'un neurone).
 
De même pour un réseau neuronal artificiel implanté dans un chip le traitement peut se faire en analogique (rien de plus facile à additionner analogiquement des courants dans un circuit électrique, c'est scandaleusement plus simple qu'une ALU). Le résultat ne sera pas formellement exact, il variera avec la température, la tension d'alimentation et sera même soumis au bruit électronique.
 
Bon évidemment cela remet un peu en question pour certains leur vision strictement déterministe de l'intelligence, dérivée l'argument purement théorique d'une simulation informatique exacte impossible pratiquement.
 
EDIT: ne pas comprendre qu'une machine déterministe ne pourrait être intelligente, mais que notre intelligence est indéterministe du point de vue pratique.


 
Notre conscience est une résultante de la matière que notre cerveau soit analogique ou numérique, c'est tout.  Rien n'empêche une conscience artificielle jusqu'à preuve scientifique du contraire. La conscience et l'inconscient peuvent exister dans un cerveau artificiel. La conscience (ou processus conscients) demande un haut niveau de calculs combinatoires c'est un fait décrit par la psychologie et les neurosciences. L'inconscient est plutôt un stockage des ressentis et des convictions susceptibles d'être modifiés par les perceptions. C'est le psychisme.
 
Tout ceci est issu de la psychologie humaine, mais c'est conceptualisable. En matière de programmation. Suffit juste d'une puissance de calcul combinatoire qui a dit ordinateur quantique  :whistle:

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Message édité par zenith le 15-02-2011 à 10:54:55
n°25530042
transhuman
Posté le 15-02-2011 à 07:10:00  profilanswer
 


Comment fait on pour enregistrer dans une base de données comme oracle ou mysql, les résultats du  traitement réalisé par un reseau neuronal ?

n°25530045
transhuman
Posté le 15-02-2011 à 07:14:09  profilanswer
 

Sinon concernant le debat en cours ( calculabilité tout çà ... ) lorsque vous parlez de filtres parlez vous de la meme chose ?
 
  En vous lisant j'ai l'impression que l'un pense à un circuit analogique  ( resistance et condo .. ) tandis que l'autre pense à la realisation digitale du filtre ( par exemple dans un circuit DSP ?
 
 

n°25531996
tocmai
Posté le 15-02-2011 à 11:35:24  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :


 
C'est pareil pour les procos quand tu regardes ce qui se passe au niveau électrique à une échelle inférieure au transistor lui-même : ce n'est pas déterministe, ya des erreurs, et pour compenser, ya des systèmes de correction, comme dans le cerveau et les neurones. De la même façon, on peut très bien ajouter du bruit si on veut, de façon à ce que "le traitement ne soit pas exactement défini", et ça marchera tout de même, si on met suffisamment de mécanisme de correction et de redondance (comme le cerveau quoi). Bref, non, je ne vois pas la différence : fondamentalement les deux "font des calculs", le support matériel et les règles en sont différentes, mais ça c'est de l'ordre du détail mineur de l'implémentation :spamafote:


J'avais ajouté exprès un edit pour éviter que vous ne compreniez que ces imperfections seraient nécessaires pour une intelligence (je n'en sais rien, je suis prêt à penser qu'elles sont peut-être utiles mais probablement pas nécessaires).
Je disais qu'une réalisation qui ne relève pas du calcul formel mathématique est possible et plus efficace, d'où ma proposition d'utiliser le terme "puissance de traitement" plutôt que "puissance de calcul", c'est simple à comprendre, non ?
 
Quand je dits plus efficace, cela veut dire qu'un certain niveau de traitement intelligent sera impossible à atteindre en pratique avec une architecture de processeur classique alors qu'un chip "bio-inspiré" de même taille et de même technologie et consommant la même puissance en sera peut-être capable.
Pour moi, ce qui rend une chose pratiquement impossible en possible n'est pas un détail mineur d'implémentation.
 
PS: "implémentation" n'est pas français mais il est courramment utilisé


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« Le seul antidote à la guerre, ce n'est pas la paix, c'est la vérité
n°25532017
tocmai
Posté le 15-02-2011 à 11:37:30  profilanswer
 

transhuman a écrit :

Sinon concernant le debat en cours ( calculabilité tout çà ... ) lorsque vous parlez de filtres parlez vous de la meme chose ?
 
  En vous lisant j'ai l'impression que l'un pense à un circuit analogique  ( resistance et condo .. ) tandis que l'autre pense à la realisation digitale du filtre ( par exemple dans un circuit DSP ?
 
 


Il a dit "filtre passif", je comprends donc filtre analogique genre RC, les circuits digitaux sont actifs.


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« Le seul antidote à la guerre, ce n'est pas la paix, c'est la vérité
n°25532371
zenith
Là-haut perché dans la pensée.
Posté le 15-02-2011 à 12:10:02  profilanswer
 

transhuman a écrit :


Comment fait on pour enregistrer dans une base de données comme oracle ou mysql, les résultats du  traitement réalisé par un reseau neuronal ?


 
Bonne question, la mémoire humaine est "triée" par l'intensité de l'expérience vécue et un ensemble de perception. Exemple une odeur associée, ou une vision inhabituelle et choquante pour le sujet. Ainsi des souvenirs resurgissent de manière inconsciente à la suite d'un événement ou bien de manière consciente lorsqu'on essaye de se souvenir. Ces souvenirs forment une sorte de probabilité de réaction rationnelle si la remontée du souvenir accède au conscient. Ex : j'ai appris à lifter une balle de tennis et je sais que si mon geste est précis la balle arrivera probablement à tel endroit. Si la remontée du souvenir s'arrête à l'inconscient alors cela génère une réponse irrationnelle par exemple certaines émotions comme la peur et des réflexes. Ainsi on parle de cognition froide purement rationnelle et de cognition chaude où l'affect aide à s'adapter à l'environnement.
 
S'il faut conceptualiser un cerveau électronique faudra définir le stockage des expériences dans ces bases de données, les hiérarchiser et définir leurs interactions. Ce qui a priori n'est pas une mince affaire. Effectivement...

Message cité 1 fois
Message édité par zenith le 15-02-2011 à 14:03:52
n°25532407
tocmai
Posté le 15-02-2011 à 12:13:34  profilanswer
 

Je veux d'abord répondre à ceci:

zenith a écrit :


Ça y est v'la la pensée idéaliste qui prône que la matière est une représentation de l'esprit et que la matière n'est pas la réalité. Autrement dit lorsque que ton tibia heurte le coin d'un meuble la douleur qui en résulte n'est que... quoi au juste une représentation de l'esprit ? Un petit indice... dans quel but l'esprit ressent la douleur ?
 
Je sens que Dieu arrive tout doucement  [:cend]  


Ne me prête pas ce que je n'ai pas dit ... si tu veux connaître mon approche philosophique, alors voici:
 
Matière et esprit forment un tout, mais c'est l'esprit qui étudie la "matière" et les concepts élaborés par l'esprit sont une généralisation de la réalité dérivée des expériences, il est abusif de prétendre que la réalité se réduit à ces conceptes (tels que les lois physiques), ils ne résultent que de la somme des expériences forcément limitées de l'esprit.
 

zenith a écrit :


Si l'on pouvait prendre en compte l'univers entier, et que l'on connaissait toutes les lois de la physique alors la prédiction serait parfaite.


Voilà ce que j'appelle un argument purement théorique.
Puisque les conditions des deux "si" ne seront jamais réalisées la conclusion n'est pas pertinente.
 

zenith a écrit :


Tout ceci est issu de la psychologie humaine, mais c'est conceptualisable. En matière de programmation. Suffit juste d'une puissance de calcul combinatoire qui a dit ordinateur quantique  :whistle:


Au stade actuel de nos connaissances, nul besoin d'un ordinateur quantique si tu as une approche qui ne se limite pas au calcul strictement arithmétique (PS: et pourquoi "combinatoire" ?)

Message cité 1 fois
Message édité par tocmai le 15-02-2011 à 12:15:26

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« Le seul antidote à la guerre, ce n'est pas la paix, c'est la vérité
n°25532909
zenith
Là-haut perché dans la pensée.
Posté le 15-02-2011 à 13:11:07  profilanswer
 

tocmai a écrit :


Ne me prête pas ce que je n'ai pas dit ... si tu veux connaître mon approche philosophique, alors voici:
 
Matière et esprit forment un tout, mais c'est l'esprit qui étudie la "matière" et les concepts élaborés par l'esprit sont une généralisation de la réalité dérivée des expériences, il est abusif de prétendre que la réalité se réduit à ces conceptes (tels que les lois physiques), ils ne résultent que de la somme des expériences forcément limitées de l'esprit.
 


 
Oui tu as une vision idéaliste platonicienne du monde qui s'oppose à la mienne qui est "Leucipienne" basé sur l'atomisme et le matérialisme. Tu considères l'esprit comme étant le responsable de la matière. Et moi l'inverse. Le problème avec ta philosophie c'est que l'esprit pourrait interpréter la matière différemment selon son niveau de conscience. Alors que je considère que notre niveau de conscience nous permet de comprendre la matière et que les consciences "inférieures" animales notamment ne font que la subir. Les humains manipulent de plus en plus finement la matière. Toi tu considères peut être que notre esprit complexifie la réalité en conceptualisant la matière. Mais au finale la science est l'unique moyen de comprendre notre existence. Ou tu vas au bout de ta réflexion spirituelle et tu considères que l'esprit peut agir sur la matière de façon macroscopique, télékinésie, télépathie et tout le toutim... Ce n'est plus de la physique mais de la métaphysique. Cela ne m'intéresse pas car rien n'est prouvé contrairement aux lois de la physique qui décrivent notre réalité..
 

tocmai a écrit :


Voilà ce que j'appelle un argument purement théorique.
Puisque les conditions des deux "si" ne seront jamais réalisées la conclusion n'est pas pertinente.
 


 
Oui c'est la théorie du tout qui est affinée par la théorie des supercordes...  :)  
 

tocmai a écrit :


Au stade actuel de nos connaissances, nul besoin d'un ordinateur quantique si tu as une approche qui ne se limite pas au calcul strictement arithmétique (PS: et pourquoi "combinatoire" ?)


 
L'ordinateur quantique excelle en combinatoire dans un temps raisonnable.

Message cité 1 fois
Message édité par zenith le 15-02-2011 à 13:26:45
n°25533450
transhuman
Posté le 15-02-2011 à 14:00:33  profilanswer
 

zenith a écrit :


 
.... faudra définir le stockage des expériences dans ces bases de données, les hiérarchiser et définir leurs interactions. Ce qui a priori n'est pas une mince affaire. Effectivement...
 


 
  J'ai (beaucoup ) de mal à faire rejoindre ce que j'ai lu des reseaux de neurones et ce que je connait/pratique des bases de données :
 
    Il me semble que le "savoir" ou "l'intelligence" d'un reseau neuronal s'exprime par les différents paramétrages ( seuils de déclenchement et ponderation ) des différents neurones des couches du réseau neuronal.
 
    Si l'on se contente d'enregistrer dans la base de donnés le seul résultat du reseau ( par exemple dans le cas d'un reseau de reconnaissance des lettres, la lettre qui vient d'etre reconnue peut etre stockée facilement dans un champ texte ) celà a t il un intéret ?  
Il me semble que pour réellement beneficier de l'apport d'un reseau de neurone il faut non seulement enregistrer ses résultats mais aussi l'ensemble des paramètres du réseau neuronal ayant permis ce résultat.
 
     

n°25534297
tocmai
Posté le 15-02-2011 à 15:04:42  profilanswer
 

zenith a écrit :


Oui tu as une vision idéaliste platonicienne du monde qui s'oppose à la mienne qui est "Leucipienne" basé sur l'atomisme et le matérialisme. Tu considères l'esprit comme étant le responsable de la matière. Et moi l'inverse.  


Non, tu n'as pas compris, je n'ai pas dit que l'esprit est responsable de la matière, il est responsable des lois qu'il pose pour décrire la matière, attention aux confusions !
 
La vision matéraliste pure pose ces lois comme une vérité absolue et c'est en réalité une posture philosophique, de même nature que la religion par exemple. Je ne rejette pas catégoriquement la vision de l'esprit comme propriété de la matière organisée, mais tu oublies de fermer la boucle en tenant compte du fait que c'est l'esprit qui étudie cette même matière.
 
Mon approche n'est pas une posture philosophique, elle n'est en fait que le B-A-BA de la réflexion philosophique et ne va pas plus loin que ce qui est raisonnable d'en dire.  
Je laisse effectivement la porte ouverte à toutes interprétations, mais je rejette ce qui est manifestement contradictoire avec mon expérience (et les expériences des autres dignes de confiance), cela provient de la recherche de cohérence de la conscience ... tout en sachant que la cohérence parfaite nous est impossible.
 
Paradoxalement, mon approche est l'aboutissement d'un chemin de réflexion de type matérialiste sur la formation de l'esprit à partir de la matière et du fonctionnement de l'intelligence, c'est donc pas complètement HS ici.
 

zenith a écrit :


Le problème avec ta philosophie c'est que l'esprit pourrait interpréter la matière différemment selon son niveau de conscience. Alors que je considère que notre niveau de conscience nous permet de comprendre la matière et que les consciences "inférieures" animales notamment ne font que la subir. Les humains manipulent de plus en plus finement la matière. Toi tu considères peut être que notre esprit complexifie la réalité en conceptualisant la matière. Mais au finale la science est l'unique moyen de comprendre notre existence.


Tout homme comprend son existence à sa façon, selon ses connaissances et son mode de vie, pourquoi dire que la science est le seul moyen ? Si c'était le cas, alors personne ne comprendrait son existence car au final il y a toujours qqch que la science n'explique pas, c'est une course sans fin.
 

zenith a écrit :


Ou tu vas au bout de ta réflexion spirituelle et tu considères que l'esprit peut agir sur la matière de façon macroscopique, télékinésie, télépathie et tout le toutim... Ce n'est plus de la physique mais de la métaphysique. Cela ne m'intéresse pas car rien n'est prouvé contrairement aux lois de la physique qui décrivent notre réalité..


Il n'y a jamais de raison à aller "jusqu'au bout" d'une réflexion lorsqu'on sait qu'il n'y a pas de vérité absolue.
Les lois de la physiques ne sont pas prouvées, elle sont seulement éprouvées.

zenith a écrit :


Oui c'est la théorie du tout qui est affinée par la théorie des supercordes...  :)  


Tu attends l'équation de Dieu comme explication ultime, en quelque sorte.


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« Le seul antidote à la guerre, ce n'est pas la paix, c'est la vérité
n°25534374
tocmai
Posté le 15-02-2011 à 15:11:55  profilanswer
 

Zenith, si tu veux débattre du statut philosophique de la connaissance scientifique, il y a un excellent post de rahsaan (le dernier) à ce sujet sur le topic philosophie: http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 0082_4.htm


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« Le seul antidote à la guerre, ce n'est pas la paix, c'est la vérité
n°25534449
M4vrick
Mad user
Posté le 15-02-2011 à 15:18:39  profilanswer
 

En l'occurence, et c'est mon avis de simple participant lambda, votre débat est plus philosophique que scientifique et n'a finalement que peu de rapport avec une éventuelle IA, le dévellopement des programmes auto adaptatifs ou un processeur neuronal.


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--== M4vr|ck ==--
mood
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Posté le   profilanswer
 

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