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Auteur Sujet :

Question sur l'intrication quantique

n°41063151
Welkin
Ég er hvalur, ekki brauðsúpa
Posté le 16-02-2015 à 09:10:34  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Baggers a écrit :

[quote]
J'ma gourre?
 


Malheureusement, oui... Toute l'essence du truc c'est justement ce point precis : le resultat de la mesure n'est pas pre-existant a la mesure. Il faut bien realiser qu'en MQ, mesurer qqch est un acte pas anodin : il donne un resultat, mais detruit egalement l'etat initial. En MQ, la mesure est une source d'entropie. La mesure est une interaction irreversible entre un systeme microscopique (la/les particules mesurees) et un systeme macroscopique (l'appareil de mesure). Cette interaction force la particule a adopter un etat particulier dans lequel la quantite mesuree est bien definie.

mood
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Posté le 16-02-2015 à 09:10:34  profilanswer
 

n°41063217
Baggers
Posté le 16-02-2015 à 09:21:11  profilanswer
 

Welkin a écrit :


Malheureusement, oui... Toute l'essence du truc c'est justement ce point precis : le resultat de la mesure n'est pas pre-existant a la mesure.

 

Il faut bien realiser qu'en MQ, mesurer qqch est un acte pas anodin : il donne un resultat, mais detruit egalement l'etat initial. En MQ, la mesure est une source d'entropie. La mesure est une interaction irreversible entre un systeme microscopique (la/les particules mesurees) et un systeme macroscopique (l'appareil de mesure). Cette interaction force la particule a adopter un etat particulier dans lequel la quantite mesuree est bien definie.

 

En soit, juste ces éléments là (le fait que la mesure soit une interaction destructrice avec les états superposés) ne sont pas en contradiction avec la possible présence d'un élément de la particule "caché" qui influencerais ladite mesure.

 

Les inégalités de Bell semblent être un élément plus a même de réussir à  "prouver l'impossibilité" de ces "variables cachées" ^^ (de part le petit exercice des 2 personnes aux stratégies de réponses qui ne parviennent pas a trouver la "stratégie" des particules ^^)


Message édité par Baggers le 16-02-2015 à 09:23:48

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C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^')  
n°41063666
Baggers
Posté le 16-02-2015 à 10:03:32  profilanswer
 

spurina a écrit :

Bell réfute les théories à variables cachées locales souhaitant retrouver les résultats de la MQ. C'est expliqué sur la première page.
Tu peux regarder la théorie de Bohm qualifiée improprement à variables cachées non-locales.


 
Juste pour me dire si je suis sur la bonne piste:
 
Dans les inégalités de Bell, ou plutôt, la "formulation simplifiée" de wiki ^^ si je remplace dans la matrice des réponses possibles les réponse T ou A par une "probabilité de réponse" (25%T et 75%A par exemple), je peux retomber sur un  α + β + γ + δ = 1 correspondant au observations sur les photons et déflecteurs.
 
Mais ce faisant, si je conserve la localité et le réalisme, je viole la causalité car j'introduis une notion de hasard dans l'état d'une particule, c'est bien ça?


---------------
C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^')  
n°41075527
Baggers
Posté le 17-02-2015 à 03:59:11  profilanswer
 

http://fr.wikipedia.org/wiki/In%C3 [...] C3.A9elles
 
Dans l'exemple wiki, mettons que les 2 personnes sont munies chacunes de 2 dés à 4 faces: un blanc et un noir.
 
Le dé blanc possède 3 face "T" et une face "A", le dé noir l'inverse.
 
La stratégie deviens donc unique et simplement:
 
0A  0B  30A  30B  60A  60B
T   T    T    DB   T    DN
 
Ou en inversant les réponses: (ce qui ne change rien)
 
0A  0B  30A  30B  60A  60B
A   A    A    DN   A    DB
 
On retrouve donc notre comportement des photons selon l'angle des polariseurs: à 0° les réponses A et B sont toujours identiques. A 30° est sont identiques dans 75% des cas, et opposées dans 75% des cas à 60°.
 
Je suis donc simplement revenu en arrière sur mes pas (bien là peine que ce pauvre Bell se soit embetté ^^) en considérant OK que le résultat de la mesure dépendes d'un jet de dé ^^ (Et suis donc retombé sur le "Dieu ne joue pas aux dés" )
 
Mais à cette constatation, on pourrait avoir peut-être avoir une autre interpretation:  
-> Si on imagine l'état superposé sous la forme d'un courant sinusoïdal (abscisses: temps, ordonnée: volts), et notre mesure comme "figeant" l'état de notre système en un courant continu, alors le "jet de dé" s'interprete sous la forme d'une mesure aléatoire et destructrice d'un point de cette courbe: le "dé" n'étant alors plus par exemple qu'une sinusoïdale redressée une fois sur deux, qui donne donc une mesure T 3 fois sur 4.
 
Celà suppose qu'il nous manque un outil pour mesurer de façon non-destructive la "fonction d'onde" d'une particule, ce qui est justement le cas si j'ai bien suivi ^^
 
-> Une autre interpretation est tout simplement que la mécanique quantique et ne décrit pas l'univers de façon élémentaire. (qu'il y a bien des petits lutins qu'on ne voit pas - pas encore - qui lancent des dés à l'intérieur des particules, ou quoi que ce soit d'autre ^^)
 
-----------------------------------------------
Chuis bon, là?


Message édité par Baggers le 17-02-2015 à 04:00:51

---------------
C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^')  
n°41091237
bongo1981
Posté le 18-02-2015 à 11:13:02  profilanswer
 

Tiens, un truc moins connu, ce sont les inégalités de Leggett, apparemment une sorte d'extension de celles de Bell.
 
Leurs violations élimineraient une certaines classe de théorie à variables cachées non locales.

n°41098667
Profil sup​primé
Posté le 18-02-2015 à 19:17:29  answer
 

cladiateur a écrit :

Mais pourquoi leur état ne serait pas tout simplement choisit à leur création ? Une chance sur deux que se soit l'un qui soit positif, et une chance sur deux que se soit l'autre.


 
C'était un peu ce que pensait Einstein en son temps. Einstein en avait une vision réaliste et il était plutôt sceptique à y voir la manifestation d'une action dite fantôme. Ce qui est en plus en contradiction totale avec les lois de la relativité qui limite la propagation de l’information à la vitesse de la lumière.
 
De nombreuses années plus tard John Bell a démontré avec son théorème de Bell que cette mystérieuse action était bien réelle et a été reconnue comme une propriété valide et fondamentale de la mécanique quantique. Aujourd’hui le mystère reste toujours entier, les scientifiques sont bien incapables de comprendre et expliquer les principes d'une action pourtant bien réelle.

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 18-02-2015 à 19:24:28
n°41100804
Welkin
Ég er hvalur, ekki brauðsúpa
Posté le 18-02-2015 à 22:46:56  profilanswer
 


Heu non c'est bien compris. L'explication est connue : il faut prendre en compte le comportement quantique de l'observateur.

n°41101514
Profil sup​primé
Posté le 19-02-2015 à 00:27:26  answer
 

Welkin a écrit :


Heu non c'est bien compris. L'explication est connue : il faut prendre en compte le comportement quantique de l'observateur.


 
non localité, intrication quantique, J. Bobroff, enseignant-chercheur à l'Université Paris Sud
 
https://www.youtube.com/watch?v=W59FPj0rOIM

n°41101537
Profil sup​primé
Posté le 19-02-2015 à 00:32:00  answer
 

L'intrication quantique pose problème parce qu'on touche aux limites des théories énoncées par Einstein. Mais la relativité est incomplète et en contradiction avec la physique quantique. Un jour, on aura sans doute une  ou des nouvelles théories qui viendront remettre en question l'univers d'Einstein comme après l'univers de Newton. La théorie des Cordes était censée être ce Saint Graal, mais ça devient de plus en plus une impasse.
 
On est seulement au début du 21ème siècle, la science tâtonne encore, nous avons encore bcp à apprendre.

n°41102069
bongo1981
Posté le 19-02-2015 à 07:53:14  profilanswer
 

Je ne pense pas que le paradoxe EPR soit en contradiction avec la RR, étant donné qu'aucune information ne s'est propagée plus vite que c.

Message cité 1 fois
Message édité par bongo1981 le 20-02-2015 à 16:11:48
mood
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Posté le 19-02-2015 à 07:53:14  profilanswer
 

n°41102712
Profil sup​primé
Posté le 19-02-2015 à 09:31:40  answer
 

bongo1981 a écrit :

Je ne pense pas que le paradoxe EPR soit en contradiction avec la RR,é tant donné qu'aucune information ne s'est propagée plus vite que c.


 
J. Bobroff évoque une expérience qui a été faite de façon irréprochable, à chaque fois qu'il y avait une mesure du photon A,  le photon  B a distance réagissait instantanément, à partir du moment ou il y a réaction, il y a transmission d'information. Ca reste de l'information très sommaire mais ça peut être interpréter après dans un langage plus évolué, une sorte de code morse.

n°41103177
noureddine​2
Posté le 19-02-2015 à 10:14:58  profilanswer
 

salut , chaque électron possède sa fonction d'onde .
deux électrons intriqués possèdent la même fonction d'onde .
je me pose la question sur la taille de la fonction d'onde , je cherche un lien qui parle de la taille de la F.O ,  
est ce qu'on peut mesurer la taille de la F.O en mètre ou km par exemple ?

n°41103691
bongo1981
Posté le 19-02-2015 à 10:51:19  profilanswer
 

Je pense que tu as mal compris ce qu’a dit J. Bobroff.
 
Prenons donc deux photons A et B intriqués. Leur spin sont corrélés de sorte que si le spin de A mesuré selon l’axe (Ox) est +1, alors le spin de B mesuré selon le même axe est -1.
La mécanique quantique dit tout simplement qu’au moment de la production de ces deux photons, ils sont dans une superposition d’état :
|psi> = 1/racine (2) (|+,-> - |-,+> )
 
Dans le processus d’observation, tu auras ce que l’on appelle effondrement de la fonction d’onde :
- Ou bien état1 = |+,->
- Ou bien état2 = |-,+>
 
Imaginons qu’Alice observe le photon A, donnant l’état 1. Comment Bernard, observant le photon B sait que le photon B a choisi l’état 1 (donc -), alors qu’il ne l’observe pas ?
Et si par hasard Bernard observe le photon B, comment sait-il que l’état 1 résulte de l’observation d’Alice, et non pas de son fait à lui ?
 
Il se pourrait très bien que Bernard observe le photon B, il observe l’état -, et donc Alice observera l’état +, et les deux déduiront que c’est l’état 1.
D’ailleurs qui te dit que Bernard a observé son état avant celui d’Alice (vu qu’il y a relativité de la simultanéité, et que ces deux événements sont non causaux ?).
 

noureddine2 a écrit :

salut , chaque électron possède sa fonction d'onde .
deux électrons intriqués possèdent la même fonction d'onde .
je me pose la question sur la taille de la fonction d'onde , je cherche un lien qui parle de la taille de la F.O ,  
est ce qu'on peut mesurer la taille de la F.O en mètre ou km par exemple ?

Ca dépend c’est quoi une function d’onde pour toi ?
En prenant un exemple très simple, un électron dans le potentiel coulombien de l’atome d’hydrogène, dans l’état fondamental (1s par exemple), et bien… ta fonction d’onde a une valeur non nulle à distance finie.

n°41104822
Profil sup​primé
Posté le 19-02-2015 à 11:50:48  answer
 

bongo1981 a écrit :

Je pense que tu as mal compris ce qu’a dit J. Bobroff.
 
Prenons donc deux photons A et B intriqués. Leur spin sont corrélés de sorte que si le spin de A mesuré selon l’axe (Ox) est +1, alors le spin de B mesuré selon le même axe est -1.
La mécanique quantique dit tout simplement qu’au moment de la production de ces deux photons, ils sont dans une superposition d’état :
|psi> = 1/racine (2) (|+,-> - |-,+> )
 
Dans le processus d’observation, tu auras ce que l’on appelle effondrement de la fonction d’onde :
- Ou bien état1 = |+,->
- Ou bien état2 = |-,+>
 
Imaginons qu’Alice observe le photon A, donnant l’état 1. Comment Bernard, observant le photon B sait que le photon B a choisi l’état 1 (donc -), alors qu’il ne l’observe pas ?
Et si par hasard Bernard observe le photon B, comment sait-il que l’état 1 résulte de l’observation d’Alice, et non pas de son fait à lui ?
 
Il se pourrait très bien que Bernard observe le photon B, il observe l’état -, et donc Alice observera l’état +, et les deux déduiront que c’est l’état 1.
D’ailleurs qui te dit que Bernard a observé son état avant celui d’Alice (vu qu’il y a relativité de la simultanéité, et que ces deux événements sont non causaux ?).
 


 
Les propos de J. Bobroff sont clairs et précis, - non local - ça veut dire ce que ça veut dire. La non localité va à l'encontre du principe de localité issu de la relativité restreinte d'Einstein. Il dit également que ça plait pas aux physiciens, l'action instantanée à distance, c'est pas possible pour eux car on touche à Einstein, mais lui il s'en moque tout ce qui l’intéresse ce sont les faits et les observations.
 
Après tu me demandes de te prouver ce qui a déjà été prouvé par l'expérimentation notamment par le physicien Alain Aspect.
 
Voici les conclusions de l'expérience d'Aspect
http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C [...] d%27Aspect
 
Aujourd'hui, en 2015, la violation des inégalités de Bell par la physique quantique est clairement établie.
 
On doit donc admettre la non-localité de la physique quantique et la réalité de l'état d'intrication.


Message édité par Profil supprimé le 19-02-2015 à 11:53:02
n°41106340
bongo1981
Posté le 19-02-2015 à 13:42:19  profilanswer
 

Je ne remets pas en cause ton dernier poste, mais je remets en cause ta compréhension du phénomène. Il n'y a aucune information qui est transmise... Je pense que tu n'as pas lu ou pas compris ce que j'ai écrit, ça ne sert à rien de citer intégralement mon message pour faire comme si tu l'avais lu.
 
Je ne te demande pas de m'expliquer ce qu'ont fait, Aspect, Zeilinger et Gisin etc... j'ai très bien compris que la nature n'est pas réaliste, à moins d'avoir un aspect "variables cachées" et non locale.
 
Si tu y réfléchis bien, il n'y a aucune méthode de transmission de l'information à une vitesse supérieure à c. La non-localité de la mécanique quantique reste compatible avec la relativité restreinte.
 
J'ai regardé la vidéo, J. Bobroff donne une explication vulgarisée ce qu'est l'intrication. Mais je pense que tu surinterprètes ce qu'il a dit. Il n'y a pas de transmission instantanée de l'information.
 
Il y a des bouquins très bien, qui vulgarisent très bien le sujet :
- Brian Greene, la Magie du Cosmos
- Nicolas Gisin, l'Impensable Hasard
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parad [...] encombrant

Citation :

L'erreur commune selon laquelle l'effet EPR pourrait servir à transmettre de l'information instantanément est répandue jusque dans la littérature: dans À la croisée des mondes, les espions communiquent (y compris entre différents univers parallèles) avec des dispositifs exploitant cet effet.


 

Citation :

Finalement, le principe de causalité reste valable, du fait que l'on peut considérer qu'il n'y a pas de lien de cause à effet entre l'entrée de la partie A et le résultat de la partie B et vice versa, bien que les résultats de mesure des deux particules ne soient pas des événements indépendants distincts, parce que les parties A et B sont intriquées et qu'elles ne peuvent être considérées indépendamment l'une de l'autre, même si la ligne d'univers qui relie les deux évènements « mesure A » et « mesure B » de l'espace-temps est une courbe de genre espace.
 
De même, le principe de relativité reste valable ; la raison est que le résultat de la mesure relatif à la première particule est toujours aléatoire, dans le cas des états intriqués comme dans le cas des états non intriqués ; il est donc impossible de « transmettre » quelque information que ce soit, puisque la modification de l'état de l'autre particule, pour immédiate qu'elle soit, conduit à un résultat de la mesure relatif à la seconde particule qui est toujours aussi aléatoire que celui relatif à la première particule ; les corrélations entre les mesures des deux particules, bien que très réelles et mises en évidence dans de nombreux laboratoires de par le monde, resteront indétectables tant que les résultats des mesures ne seront pas comparés, ce qui implique nécessairement un échange d'information classique, respectueux de la relativité.
 
En revanche, le fait que la mécanique quantique tolère l'existence d'états intriqués, états ayant effectivement été observés en laboratoire et dont le comportement est en accord avec celui prévu par la mécanique quantique, implique indubitablement que la mécanique quantique est une théorie physique non locale.


 
Si tu veux bien prendre le temps de regarder cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=25Br1y0H9rI
 
Vers la 30ème minute il y a exposé exactement le problème que tu te poses.
Le phénomène appelé action fantôme à distance, couplée au hasard quantique, ne permet pas de transmettre d'information plus vite que c. C'est un aspect extrêmement subtile, j'ai dû m'arrêter plusieurs fois pour comprendre ce phénomène, et que ça reste malgré tout compatible avec la relativité.

Message cité 1 fois
Message édité par bongo1981 le 19-02-2015 à 14:04:10
n°41106515
noureddine​2
Posté le 19-02-2015 à 13:55:20  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

Ca dépend c’est quoi une function d’onde pour toi ?
En prenant un exemple très simple, un électron dans le potentiel coulombien de l’atome d’hydrogène, dans l’état fondamental (1s par exemple), et bien… ta fonction d’onde a une valeur non nulle à distance finie.


d'apres wikipedia : ( la fonction d'onde correspond à une amplitude de probabilité, et est en général à valeur complexe. La densité de probabilité de présence du système dans la position {r} à l'instant t est alors donnée par le carré du module Psi^2 de la fonction d'onde.)  
d'après l’expérience de la fente de Young , je suppose que la taille de la F.O doit être supérieur à la distance entre les deux fentes , donc doit les toucher tous les deux .pour avoir interférence à l’écran .
par contre je suppose que si la distance entre les deux fentes est supérieur à la taille de la F.O , la F.O ne va pas toucher les deux fentes en même temps , et on n'aura pas d’interférence  sur l'écran .
c'est pour ça que je cherche la taille de la F.O d'un electron envoyé dans le vide par un canon à électrons .

n°41106721
bongo1981
Posté le 19-02-2015 à 14:08:28  profilanswer
 

En fait ça ne dépend pas de la taille de la fonction d'onde, ça dépend de la longueur d'onde des électrons, qui est donnée par lambda = h / mv et la distance entre les fentes L.
 
Si L >> lambda, alors tu n'auras pas d'interférence (et donc tu auras un aspect purement corpusculaire), si L ~= lambda tu auras un phénomène d'interférence (et donc un phénomène ondulatoire).
C'est pour ça que Davisson et Germer ont dû utiliser un cristal pour diffracter des électrons (longueur d'onde caractéristique de la distance entre deux atomes de ce cristal).
 
Si tu veux voir la tête des fonctions d'onde :
http://uel.unisciel.fr/chimie/modelisationII/modelisationII_ch02/res/mathI1_19.png
Psi 1s a une valeur non nulle même à une distance de 150 millions de km.
Le fait est que l'on considère un rayon R, dans lequel on a 99% de chance de trouver l'électron, c'est le rayon de l'atome d'hydrogène par exemple.
 
En réalité, il faut le voir comme ça :
http://www.chm.ulaval.ca/gecha/chm1000/5_liaison_chimique/lcao_2pz.png
 
La probabilité de présence de l'électron est codée en nuance de gris, et ce n'est jamais tout blanc, même très très loin du noyau.

Message cité 1 fois
Message édité par bongo1981 le 19-02-2015 à 14:13:47
n°41107115
Tangrim
Des bisous et des nounours !
Posté le 19-02-2015 à 14:35:04  profilanswer
 
n°41108571
bongo1981
Posté le 19-02-2015 à 16:06:08  profilanswer
 

cladiateur a écrit :

C'est le photon qui "mesure", d'accord. Par contre c'est notre cerveau qui interprète la fréquence de lumière reflétée par l'objet, et qui nous le montre d'une certaine couleur. Les objets n'ont pas de couleurs sur eux. Donc je persiste, l'image (par exemple) d'une pomme verte, n'existe pas, tant qu'on ne regarde pas la pomme. En réalité la pomme n'est pas verte, c'est notre cerveau qui nous la montre verte. Je demande confirmation a des personne plus expert mais il me semble que c'est juste.

Oui et non...
Si tu considères qu'une couleur est synonyme d'une longueur d'onde, alors dans ce cas la pomme a une couleur avant que l'oeil ne perçoive le photon.
 
Après si tu considères l'aspect physiologique de l'oeil, et comment l'oeil perçoit des couleurs, et comment à partir des 3 couleurs considérées comme primaires, tu peux obtenir le spectre des couleurs (et même des couleurs qui n'existe pas), et bien tu peux considérer deux choses :
- le jaune des lampe à sodium (qui est autour de 590 nm), et bien oui tu vas percevoir du jaune parce que tes cônes rouges vont envoyer un signal (excité à 30%) et tes cônes verts vont t'envoyer un signal (excité à 30%), et compte-tenu de la luminosité ambiante, ton cerveau va interpréter cette couleur comme du jaune clair
- le jaune de ton écran, qui est justement le pixel rouge excité à 30% et le pixel vert excité à 30% (et là on n'a pas du tout de longueur d'onde à 590 nm, mais plutôt autour de 600 nm et 500 nm), ton oeil va croire que c'est du jaune.
 
Et pour preuve, le jaune n'est pas composé de vert et de rouge, quand tu traverses un tunnel éclairé avec des lampes de sodium (comme on en faisait il y a une trentaine d'années), tes lèvres pourtant rouge/rose sont noires. (très mauvais IRC des lampes au sodium).

n°41109093
noureddine​2
Posté le 19-02-2015 à 16:40:27  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

Oui et non...
Si tu considères qu'une couleur est synonyme d'une longueur d'onde, alors dans ce cas la pomme a une couleur avant que l'oeil ne perçoive le photon.


tu as raison , un daltonien perçoit les couleur différemment http://fr.wikipedia.org/wiki/Daltonisme
, de même que les animaux .

n°41109446
toninus
tête de cône
Posté le 19-02-2015 à 17:03:53  profilanswer
 

C'est quand même difficile d'imaginer ce que voient les animaux qui voient l'infra-rouge par exemple.
Tout comme ça doit être difficile pour un daltonien d'imaginer certaines couleurs qui pour lui n'existent pas...

n°41109923
noureddine​2
Posté le 19-02-2015 à 17:38:26  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

En fait ça ne dépend pas de la taille de la fonction d'onde, ça dépend de la longueur d'onde des électrons, qui est donnée par lambda = h / mv et la distance entre les fentes L.
 
Si L >> lambda, alors tu n'auras pas d'interférence (et donc tu auras un aspect purement corpusculaire), si L ~= lambda tu auras un phénomène d'interférence (et donc un phénomène ondulatoire).
C'est pour ça que Davisson et Germer ont dû utiliser un cristal pour diffracter des électrons (longueur d'onde caractéristique de la distance entre deux atomes de ce cristal).


j'ai trouvé dans une discussion une longueur d'onde très petite 10^-11 m la taille d'un atome http://forums.futura-sciences.com/ [...] ctron.html
je me demande comment faire augmenter cette longueur d'onde sachant que longueur d'onde = h / mv  
on doit diminuer la vitesse de l'electron pour augmenter lambda .

n°41109976
bongo1981
Posté le 19-02-2015 à 17:42:12  profilanswer
 

noureddine2 a écrit :

tu as raison , un daltonien perçoit les couleur différemment http://fr.wikipedia.org/wiki/Daltonisme
, de même que les animaux .

En fait il y a un caractère que les grands singes ont acquis (de ce continent, enfin d'Afrique) et mais pas ceux d'Amérique, et qui ont été transmis à nous-mêmes, c'est le 3ème cône.
Avant cette mutation, ces singes ne distinguait pas les pommes mûres (riches en sucre) des pommes non mûres (pauvres en sucre et acides), hormis le fait que ce soit moins bon, c'est énergétiquement moins avantageux.
L'acquisition de cette mutation a donné un certain avantage à ces singes (qui ont eu besoin de moins de pommes ou autres fruits, parce que bien choisies), et nous, on en a hérité.

n°41110049
bongo1981
Posté le 19-02-2015 à 17:47:40  profilanswer
 

noureddine2 a écrit :


j'ai trouvé dans une discussion une longueur d'onde très petite 10^-11 m la taille d'un atome http://forums.futura-sciences.com/ [...] ctron.html
je me demande comment faire augmenter cette longueur d'onde sachant que longueur d'onde = h / mv  
on doit diminuer la vitesse de l'electron pour augmenter lambda .

En fait dans la discussion, on propose de calculer la longueur d'onde d'un électron de 54 eV.
Donc pour augmenter la longueur d'onde, il suffit de diminuer la tension d'accélération :o (donc l'énergie cinétique et donc la vitesse).

n°41113865
Baggers
Posté le 19-02-2015 à 23:14:21  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

Je ne remets pas en cause ton dernier poste, mais je remets en cause ta compréhension du phénomène. Il n'y a aucune information qui est transmise... Je pense que tu n'as pas lu ou pas compris ce que j'ai écrit, ça ne sert à rien de citer intégralement mon message pour faire comme si tu l'avais lu.
 
Je ne te demande pas de m'expliquer ce qu'ont fait, Aspect, Zeilinger et Gisin etc... j'ai très bien compris que la nature n'est pas réaliste, à moins d'avoir un aspect "variables cachées" et non locale.
 


Remarque en passant, il y a une 3e possibilité, qui est simplement que la physique quantique ne décrit pas l'univers de façon élémentaire: qu'il y a des mécanismes dans les particules telles que les photons qui nous échappent encore, qu'elles ne seraient donc pas des "quantum".
 
Bon, cette interpretation ne nous amène pas très loin en soi vu que l'on a pas réussi/les moyens d'aller casser un photon pour regarder comment c'est fait à l'intérieur...
 
Mais entre la non-localité et cette dernière possibilité, on a pas vraiment d'éléments/expérience pour trancher véritablement à ce stade, je crois?


---------------
C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^')  
n°41114860
noureddine​2
Posté le 20-02-2015 à 07:11:04  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

En fait il y a un caractère que les grands singes ont acquis (de ce continent, enfin d'Afrique) et mais pas ceux d'Amérique, et qui ont été transmis à nous-mêmes, c'est le 3ème cône.
.


chaque espece est differente des autres https://askabiologist.asu.edu/les-c [...] aux-voient
les (gorilles et chimpanzes) (singes africains) sont comme les humains pour la vue des couleurs .

n°41115145
Welkin
Ég er hvalur, ekki brauðsúpa
Posté le 20-02-2015 à 08:49:50  profilanswer
 

Baggers a écrit :


Remarque en passant, il y a une 3e possibilité, qui est simplement que la physique quantique ne décrit pas l'univers de façon élémentaire: qu'il y a des mécanismes dans les particules telles que les photons qui nous échappent encore, qu'elles ne seraient donc pas des "quantum".
 
Bon, cette interpretation ne nous amène pas très loin en soi vu que l'on a pas réussi/les moyens d'aller casser un photon pour regarder comment c'est fait à l'intérieur...
 
Mais entre la non-localité et cette dernière possibilité, on a pas vraiment d'éléments/expérience pour trancher véritablement à ce stade, je crois?


C'est un peu ose de dire "c'est pas moi qui comprend pas, c'est la theorie qui est fausse"  ;)  :o  
 
Il n' a aujourd'hui aucune indication permettant de supposer que la MQ soit fausse. Les bizzareries qui nous preoccupent comme le probleme de la mesure et les probabilites sont de plus en plus aujourd'hui comprises comme le resultat de certaines idealisations dans nos hypotheses. En particulier, il est important de prendre en compte le comportement quantique du systeme de mesure lui-meme, et de traiter les systemes macroscopiques en utilisant les memes methodes de physique statistique qui ont permis de comprendre le phenomene de l'entropie et de l'irreversibilite.

n°41115291
Baggers
Posté le 20-02-2015 à 09:13:39  profilanswer
 

Welkin a écrit :


C'est un peu ose de dire "c'est pas moi qui comprend pas, c'est la theorie qui est fausse"  ;)  :o  
 
Il n' a aujourd'hui aucune indication permettant de supposer que la MQ soit fausse. Les bizzareries qui nous preoccupent comme le probleme de la mesure et les probabilites sont de plus en plus aujourd'hui comprises comme le resultat de certaines idealisations dans nos hypotheses. En particulier, il est important de prendre en compte le comportement quantique du systeme de mesure lui-meme, et de traiter les systemes macroscopiques en utilisant les memes methodes de physique statistique qui ont permis de comprendre le phenomene de l'entropie et de l'irreversibilite.


 
Ca a l'air une bonne démarche, mais est-ce que je dois comprendre que par là, la non-localité ou autres "bizarreries" ne seraient que dues à des méthodes de mesure et processus de réflexion erronés de la part de nos amis savants, ce qui est finalement probablement tout aussi gonflé?  ;) :o


---------------
C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^')  
n°41116027
Welkin
Ég er hvalur, ekki brauðsúpa
Posté le 20-02-2015 à 10:25:45  profilanswer
 

La non localite et tout ca, ce sont des details amusants et d'importance historique mais qui au final ne posent pas grand probleme. Le grand mystere de la MQ, c'est la dichotomie entre (1) l'evolution deterministe et reversible ("unitaire" ) de la fonction d'onde par l'equation de Schrodinger, et (2) l'evolution aleatoire et irreversible de cette meme FO apres une mesure ("effondrement" ).
 
Des les debut de la theorie dans les annes 20, les scientifiques ont suppose que (2) n'etait pas fondemental mais une consequence non triviale d'un autre phenomene. Par exemple, une theorie en vogue fait l'hypothese que (1) et fondemental et que (2) resulte d'une demultiplication de notre conscience/de notre perception de la realite, cf la theorie des univers multiples.
 
La question posee par (2) est au finale celle de l'emergence du monde classique a partir des lois quantiques. Il y a pour simplifier deux choses a expliquer:
 
A/ Pourquoi n'observe-t-on pas dans le monde classique des etats de superposition comme dans le monde quantique ? C'est la question du chat de Schroedinger en fait.
B/ Pourquoi le resultat d'une mesure est determine de maniere probabiliste par le carre de la FO ? C'est ce qu'on appelle la regle de Born.
 
Le phenomene A est aujourd'hui assez bien compris comme une consequence directe de (1), selon un ensemble de processus nomme decoherence. L'autre ligne de recherche actuelle vise a determiner s'il est possible de deriver la regle de Born B a partir de (1). Il y a des resultats interessants dans ce sens, en utilisant des methodes statistiques, ou l'on peut montrer dans certaines situations simplifiees que le comportement d'un systeme de mesure macroscopique peut etre decrit par (2).

n°41120961
bongo1981
Posté le 20-02-2015 à 16:21:10  profilanswer
 

Baggers a écrit :

Remarque en passant, il y a une 3e possibilité, qui est simplement que la physique quantique ne décrit pas l'univers de façon élémentaire: qu'il y a des mécanismes dans les particules telles que les photons qui nous échappent encore, qu'elles ne seraient donc pas des "quantum".

Ce que tu soulignes c'est simplement des variables cachées. Et la conclusion de la violation des inégalités de Bell est que les variables cachées locales sont exclues de la description de la réalité quantique. Des variables cachées non locales restent encore en course.
 
Ce que j'évoquais très rapidement, ce sont les inégalités de Leggett, qui sont violées dans les manipulations de Zeilinger.
De ce que je crois comprendre, la violation de ces inégalités excluent les théories à variables cachées non-locales raisonnables (en fait il faudrait abandonner le libre-arbitre si l'on veut conserver des variables cachées non locales).
 
Bien-sûr, il y a des physiciens qui pensent que la physique quantique n'est pas la description ultime de la réalité (vu les problèmes pour inclure la gravitation), et pensent que peut-être ce que l'on observe ne sont que des phénomènes émergents.

Message cité 1 fois
Message édité par bongo1981 le 20-02-2015 à 16:27:58
n°41217066
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 02-03-2015 à 09:02:05  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

Ce que tu soulignes c'est simplement des variables cachées. Et la conclusion de la violation des inégalités de Bell est que les variables cachées locales sont exclues de la description de la réalité quantique. Des variables cachées non locales restent encore en course.

 

Ce que j'évoquais très rapidement, ce sont les inégalités de Leggett, qui sont violées dans les manipulations de Zeilinger.
De ce que je crois comprendre, la violation de ces inégalités excluent les théories à variables cachées non-locales raisonnables (en fait il faudrait abandonner le libre-arbitre si l'on veut conserver des variables cachées non locales).

 

Bien-sûr, il y a des physiciens qui pensent que la physique quantique n'est pas la description ultime de la réalité (vu les problèmes pour inclure la gravitation), et pensent que peut-être ce que l'on observe ne sont que des phénomènes émergents.


Je vois pas le rapport avec le libre arbitre. Si tu considéres le libre arbitre sous le seul angle des lois de la physique, alors c'est plié, il n'existe objectivement pas, variables cachées ou pas, mais il existe en tant s'impression subjective.

 

Je ne vois pas en quoi l'existence de variables cachées non locales y change quelque chose : parce que ça fait un truc de plus "extérieur à nous" qui contraint nos choix ? Bof, ça fait juste une contrainte de plus parmi une quasi infinité, quoi


---------------
Prévenir HdV en cas d'SQFP ! - Quidquid latine dictum sit, altum sonatur.
n°41217123
Baggers
Posté le 02-03-2015 à 09:09:32  profilanswer
 

De surcroit, étant donné le phénomène de "décohérence" quantique, ce libre-arbitre ne s'exercerait qu'a l'échelle quantique.


---------------
C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^')  
n°41220683
bongo1981
Posté le 02-03-2015 à 13:50:35  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :

Je vois pas le rapport avec le libre arbitre. Si tu considéres le libre arbitre sous le seul angle des lois de la physique, alors c'est plié, il n'existe objectivement pas, variables cachées ou pas, mais il existe en tant s'impression subjective.

Je ne suis pas sûr que tu puisses conclure comme ça que les lois de la physique impliquent que le libre arbitre n'existe pas. Est-ce que tu fais référence à ce que Laplace avait dit ?

Herbert de Vaucanson a écrit :

Je ne vois pas en quoi l'existence de variables cachées non locales y change quelque chose : parce que ça fait un truc de plus "extérieur à nous" qui contraint nos choix ? Bof, ça fait juste une contrainte de plus parmi une quasi infinité, quoi

Pour illustrer un peu mes propos, dans une expérience du type Aspect, tu observes le spin de particules intriquées, ou plus exactement deux observateurs choisissent aléatoirement la direction d'observation du spin, et ensuite ils comparent leurs observations. Les inégalités de Bell disent que le taux de corrélation de ces mesures doit respecter certaines inégalités, manifestement violer par un système quantique.
 
La conclusion usuelle est de dire qu'il n'existe pas de variable cachée locale, i.e. il n'existe pas de paramètres cachées déterminant le spin des particules au moment de la production des particules.
 
Cependant, cela n'exclut pas qu'il y ait des paramètres cachées qui prennent une valeur au moment de l'observation (variables corrélant les deux mesures).
 
Pour les inégalités de Leggett, je n'ai pas compris la manip, il faudrait que je me penche un peu plus sur le sujet (j'ai pas encore cherché de lien... j'avais lu ça dans le livre de Manjit sur la MQ).
 
L'autre façon de s'en sortir, c'est de dire que le mot que j'ai souligné n'est pas possible, ce qui veut dire qu'il y a une intervention ou quelque chose qui savait qu'on allait faire tel choix et que les variables étaient déjà arrangées au début pour que ce soit ces valeurs qu'on observerait et pas d'autre. C'est pourquoi on parle d' "hyperdéterminisme".
 
spurina> tiens je ne connais pas le théorème de Kochen-Specker.
 

Baggers a écrit :

De surcroit, étant donné le phénomène de "décohérence" quantique, ce libre-arbitre ne s'exercerait qu'a l'échelle quantique.

Ah je ne sais pas... vu que le chaos a été introduit en 1900... je ne sais pas si le libre-arbitre pourrait apparaître du fait du nombre de particules élevées, (un peu comme l'origine de la flèche du temps ?), en tout cas, ça porte un coup au déterminisme de Laplace, même au sens de la mécanique classique.


Message édité par bongo1981 le 02-03-2015 à 13:54:24
n°41221289
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 02-03-2015 à 14:27:00  profilanswer
 

spurina a écrit :

tu peux expliquer « le libre arbitre sous le seul angle des lois de la physique » ?
pq tu conclus ça ?

 

Bon, pour commencer, je précise que ce que j'entends par "libre-arbitre", c'est l'impression, quand on fait un choix, qu'on aurait très bien pu en faire un autre à la place, qu'on aurait été "libre" d'en faire un autre, que rien ne nous contraignait à faire uniquement celui qu'on a fait.

 

Si on analyse le truc "sous le seul angle des lois de la physique", alors les atomes et particules qui se trouvent dans un cerveau ou dans un corps humain n'ont absolument rien de particulier par rapport aux particules qui se trouvent à l'extérieur, et leurs positions, vitesses et état dans 10 minutes sont entièrement déterminé par leurs positions, vitesses et état actuel. Le résultat du "choix" que l'on fera dans 10 minutes est entièrement déterminé et prédictible par l'application des les lois de la physique à l'ensemble des particules qui se trouvent dans une sphère de 10 minutes lumière centrée sur nous.

 

Autrement dit, prétendre qu'on aurait pu faire un choix autre que celui qu'on a fait "si on avait voulu", ça revient à dire que "si on avait voulu", les trajectoires et effets de toutes ces collisions et interactions auraient pu être autres, que les mêmes causes n'ont pas toujours les mêmes conséquences. Alors oui, la physique quantique dit effectivement que les mêmes causes ne produisent pas toujours les mêmes effets, mais ce n'est nullement une porte d'entrée pour le "libre-arbitre", vu que ce qui détermine l'état après "effondrement du paquet d'ondes" est purement aléatoire. A moins de sortir du "seul angle des lois de la physique" en adoptant une vision dualiste et d'imaginer que la conscience, ce truc "mystérieux" a le pouvoir de "choisir" l'état adopté lors de l'effondrement du paquet d'onde, pour certaines particules dans le cerveau (mais ce ne serait de toutes façons que reculer pour mieux sauter AMHA).

 

Après, j'utilisais également "sous le seul angle d'analyse des lois de la physique", donc "objectif" (enfin autant que ça puisse l'être :o), par opposition à l'angle d'analyse "subjectif", de l'expérience subjective vécue, dans laquelle on a bien évidemment l'impression de faire des choix, et c'est ce qui compte : "subjectivement", le libre arbitre existe bien (ce qui compte, ce n'est pas que ce soit "déterminé", mais bien que ce soit "imprédictible" ), on n'aura jamais la sensation de ne pas être libre d'un choix.

 

Mais il n'en demeure pas moins que si on en reste à l'analyse "objective" du point de vue des lois de la physique, je ne vois pas en quoi l'absence de variables cachées nous donnerait un "libre-arbitre" que l'on n'aurait pas si ces variables cachées existaient. A partir du moment où on analyse les choses du point de vue "physique des particules", la notion de libre arbitre disparait forcément. Elle n'existe que dans la conscience, en tant qu'expérience subjective.


Message édité par Herbert de Vaucanson le 02-03-2015 à 17:09:54

---------------
Prévenir HdV en cas d'SQFP ! - Quidquid latine dictum sit, altum sonatur.
n°41223507
Welkin
Ég er hvalur, ekki brauðsúpa
Posté le 02-03-2015 à 16:48:01  profilanswer
 

Y'a pas un topic dédié à la question ? :o

n°41242666
cladiateur
Posté le 04-03-2015 à 11:21:59  profilanswer
 

Est-ce qu'il est possible qu'une particule comme le photon ou l'électron ne soit pas une fonction d'onde, mais un corpuscule qui se déplace sur une onde ? En faite, lorsque l'on pense créer une FO, on créerait 2 choses distinctes : un corpuscule et un chemin pour ce corpuscule. Ce chemin serait en forme d'onde. Du coup, le fait d'observer la position de la FO n'aurait aucune conséquence, ce ne serait pas la FO qui créerait un pic de densité lorsqu'on l'observe, mais le corpuscule lui même, qui se déplace sur l'onde. Ce ne serait pas une onde que l'on peut détecter, elle pourrait être faite de matière noir par exemple.


Message édité par cladiateur le 04-03-2015 à 11:31:38
n°41243065
bongo1981
Posté le 04-03-2015 à 11:47:28  profilanswer
 

Je crois que tu parles de l'onde pilote de Bohm de Broglie.

n°41247261
cladiateur
Posté le 04-03-2015 à 16:57:19  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

Je crois que tu parles de l'onde pilote de Bohm de Broglie.


 
Merci, je viens de regarder ça et effectivement ça y ressemble beaucoup. Et il y a des personne qui se penche dessus en ce moment ? cette théorie me parait beaucoup plus réaliste que la fonction d'onde, finalement. Ca démystifie un peu la mécanique quantique.


Message édité par cladiateur le 04-03-2015 à 16:57:52
n°41247625
Welkin
Ég er hvalur, ekki brauðsúpa
Posté le 04-03-2015 à 17:20:05  profilanswer
 


Non peu de gens bosse dessus car c'est une théorie discréditée à laquelle aucun scientifique sérieux ne croit. Elle fait partie d'un faisceau de théories ad hoc dont la seule raison d'exister est la difficulté de certains dans les années 20-30 à accepter les enseignements de la MQ. Elle n'est absolument pas adapté au cadre moderne car elle se heurte à des difficultés dès qu'on veut passer à une formulation plus avancée en termes de champs par exemple.

Message cité 1 fois
Message édité par Welkin le 04-03-2015 à 17:21:12
n°41254919
Baggers
Posté le 05-03-2015 à 11:53:19  profilanswer
 

http://www.space-news.be/2015/mar-avr/040315a.html
 

Citation :

Les natures ondulatoire et corpusculaire de la lumière observées simultanément pour la première fois


 
[:guarana2:1]
 
C't'interressant, que signifie et qu'apporte finalement cette expérience? Que la nature de la lumière soit à la fois onde et corpuscule, on le savait. Que l'on puisse mesurer l'un ou l'autre, on le savait. La mesure est toujours destructrice car les photons qui ont touchés des électrons sont "détruits" en communiquant leur énergie aux électrons.
 
Mais au final, est ce que ça veut dire que l'on peut arriver avec cet instrument à déterminer, à la "lecture" d'un seul photon, à la fois son onde et son énergie?
 
La réponse semble bien "oui" car on mesure à la fois une position et un changement d'énergie à cette position, je me trompe?
 
Derrière ça, n'y as t'il pas une "rationnalisation" de cette partie de la physique quantique, de la dualité onde-corpuscule qui a causé longtemps problème?


Message édité par Baggers le 06-03-2015 à 06:13:53

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C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^')  
n°41272104
cladiateur
Posté le 06-03-2015 à 20:45:25  profilanswer
 

Welkin a écrit :


Non peu de gens bosse dessus car c'est une théorie discréditée à laquelle aucun scientifique sérieux ne croit. Elle fait partie d'un faisceau de théories ad hoc dont la seule raison d'exister est la difficulté de certains dans les années 20-30 à accepter les enseignements de la MQ. Elle n'est absolument pas adapté au cadre moderne car elle se heurte à des difficultés dès qu'on veut passer à une formulation plus avancée en termes de champs par exemple.


 
D'accord merci.
 
 

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