Glouglouglou, un peu de dégueulasserie animale et d'awesomenesse humaine dans ce monde de troll foireux!
Amis psychopathes, prenez des notes.
Acanthaspis petax est une punaise qui, adulte, chasse les araignées avec une grande adresse et un dévouement qui fait plaisir à voir. Le problème, c'est que lorsqu'elle est encore nymphe, la petite bestiole est la proie des arachnides de tous poils, surtout les saltiques. Mais cette proie fait partie du cercle très fermée de l'immense famille des Réduves (punaises carnivores, en gros) qui possèdent une particularité saisissante: c'est une pure salope.
Aussi, lorsqu'elle se nourrit de fourmi, elle les vide en liquéfiant l'intérieur du corps grâce à des enzymes maisons, laissant l'exosquelette de chitine vide. C'est un procédé très courant dans la prédation chez les insectes et les araignées.
Mais lorsque les autres prédateurs se content de laisser le cadavre sur place, la nymphe d'Acanthaspis petax se le colle sur le dos.
Plusieurs avantages: sa taille est décuplée, ce qui la rend forcément moins accessible aux petits prédateurs, plus impressionnante pour les autres... Et lui permet de s'enfuir alors que ledit prédateur s'acharne sur son armure dont elle peut se délester.
C'est aussi parfois un bon moyen de camouflage:
Et ça lui donne un look plutôt dément, ce qui n'est pas rien.
On trouve cette punaise en Malaisie et aux Philippines, enfin dans toute cette zone remplie de bestioles dont on est content qu'elles soient aussi petites.
Sans transition, vous avez sans doute déjà vu une photo de cette charmante bêbête:
Affectueusement nommé vampire des abysses, ce sympathique céphalopode porte en réalité le nom de Vampyroteuthis infernalis, calmar des enfers.
Allez savoir pourquoi.
Eh bien malgré sont petit coté monstre Hollywoodien, ce riant mollusque n'est pas un chasseur comme ses cousines les pieuvres, mais un charognard. Et encore, pas de repas au cœur d'animaux fraichement éviscérés, point de festin putréfié dans la noirceur des abysses pour Vampyroteuthis.
Il se contente de récolter ce qu'on appelle la neige marine. C'est ce qu'on observe sur les portraits de notre ami: en gros le résultat de tout ce qui se passe entre la surface et le fond des océans. Tout ce qui meurt tombe lentement en pourrissant au court de la décente qui peut prendre des semaines, créant cette neige continuelle dans les abysses.
C'est un processus réellement fascinant et important, mais tout ce qui intéresse notre facétieux calmar/pieuvre (puisqu'il est les deux à la fois) c'est que ça se mange.
(Un peu comme nous avec les Kebab en fait)
Et comme j'ai vu passer quelques remarques sur le nombre de galaxies observables sur une seule photo:
On les discerne avec moins de précision, mais sur ce cliché, vous observez quelques 200 000 galaxies. Comme toute bonne photo d'astronomie qui se respecte, celle ci est le résultat combiné de plus de 6000 images distinctes, cumulant 55 heures de temps d’exposition.
Lien vers l'image en grand, mais c'est pas pour les mous de la connexion.
Le téléscope uttilisé est européen, et il s'appelle... VISTA
Installé dans le désert Atacama au Chili, il régalera les fan d'images super grandes et autres bouffeurs de pixels.
Genre, ça c'est sa caméra:
Elle pèse trois tonnes, et produit 67 millions de pixels... J'aurai bien aimé calculer le prix au pixel mais tout le monde à tendance à rester discret sur ce genre de sujet, même les fiches PDF de l'état sur le budget du télescope de mentionnent pas le prix.
Installation du miroir:
Insertion de la caméra:
D'autres images de l'installation ici
That's all folks!