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Après le coup d'État manqué, la Bolivie en zone de turbulences
Sous le commandement du chef de l'armée, le général Juan José Zuniga, militaires et blindés avaient pris brièvement position mercredi face au parlement et au palais présidentiel sans heurts sérieux, si ce n'est 14 civils blessés.
Le général Zuniga, arrêté ainsi que 20 autres militaires du service actif, retraités, et civils, a soutenu avoir agi sur ordre du président qui lui aurait demandé de "mettre en scène quelque chose pour augmenter sa popularité".
M. Arce a vigoureusement nié: "Comment pourrait-on ordonner ou planifier un auto-coup d'État ? (...) Il a agi de son propre chef".
L'opposition, elle, dénonce une "farce". Mais au-delà des soupçons et parts d'ombre, "je pense qu'il y a un profond malaise au sein des forces armées", a déclaré à l'AFP Gustavo Flores-Macias, de l'université Cornell aux États-Unis.
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