Reprise du message précédent :
Rhooo, les critiques ! Même s'il a l'habitude, ça doit faire mal, la revue de presse !
 
Affaire à suivre...
 
Je suis curieux de savoir si cette séance gratuite aura fait des entrées ou non.

Le rôle des critiques n'est-il pas d'émettre un avis objectif, quelle que soit la popularité du réalisateur qu'elles critiquent, ou celle du cinéma national?

En +, certaines crtitiques ne vont même pas voir les films, c'est uniquement un ressenti perso (au vu du dossier de presse) !
 

heu là chuis passé devant l'Alcazar à asnieres et c'était blindé de monde pour le film de lelouch

ben ouais, ceux qui ont rien d'autre a faire ce soir  

 
Quel talent ce Lelouch

 
Il a trouvé la recette du blockbuster !

Ils se bousculent pour voir la bouse du siècle. C'est l'effet "j'y étais fiston"

pour ma part j'ai choisi : j'ai regardé la star ac  

Pour le plaisir, la critique de Chrnoic'art :  
 
 
Que Claude Lelouch se prenne pour un mélange de Balzac, Hugo et Patrick Sébastien inspire une certaine pitié, que l’évacuation de Nicole Croisille de la B.O. ne suffit pas à atténuer. Il y a quelque chose de presque émouvant dans cet entêtement à se prendre pour un génie alors que tout le monde lui hurle d’arrêter son cinéma (mais qu’entend-il du fond de sa bulle dorée ?). Pauvre de lui, qui barbote dans une situation grotesque où il ne rencontre que ricanements et désaffection à peu près totale à chaque fois qu’il fait un film, d’ailleurs toujours le même (en gros : convoquer Jésus et une pléiade de vedettes de seconde zone pour débiter en champ / contrechamp, sur une musique d’ascenseur, des âneries sur la vie, l’amour et le destin). Toutefois, et c’est la part la plus antipathique du triste clown Lelouch, impossible de le faire renoncer à une mégalomanie toujours plus ridicule et vulgaire, qui atteint aujourd’hui une dimension surnaturelle assez difficile à imaginer. Avec Les Parisiens, il est dans l’outre-espace du pathétisme (le "isme", pour dire combien l’affligeant chez Lelouch est érigé en doctrine et en vouloir-faire), pas seulement parce que le film atteint les abysses de la nullité, mais aussi et surtout parce cette mégalomanie se déverse sur l’écran avec un aplomb écoeurant.  
 
Jugez plutôt : modestement, Lelouch entreprend de filmer, comme d’habitude, l’histoire du monde en général et du système solaire en particulier, et s’arrête sur la destinée formidable d’un couple de chanteurs de rue, Shââ (Maïwenn Le Besco, 0 pointé en chant et en comédie) et Massimo (Massimo Ranieri, tocard de la variétoche italienne). La première se fait remarquer par un producteur et largue le naze pour un succès éphémère, mais -c’est fou le destin- c’est le looser qui devient plus tard une vraie vedette de la chanson françouèze. Ellipse, carton "trois ans plus tard". Claude Lelouch, le vrai, débarque alors dans son film, back from New York. Il a eu vent de l’histoire (fictive) des deux chanteurs, la trouve "magnifique", veut en acquérir les droits, en faire un film. Il le fait, c’est celui qu’on voit (mise en abyme, vous suivez ?). Et Lelouch, une grosse demi-heure durant, de s’auto-léchouiller les glandes de la satisfaction en montrant le génie au travail (avec les Acteurs, dont il serait l’amoureux en chef ; constat : ils jouent tous comme des cochons), en claironnant que pour le rôle principal les plus grandes actrices s’entretueraient (de la part de quelqu’un qui fait tourner Michèle Bernier, Richard Gotainer, Christiana Réali et Xavier Deluc, ça impressionne), que le film est magnifique (là c’est faux, on confirme) et même, histoire d’étaler son bonheur conjugal, que personne n’est plus belle que sa femme (putain, quel poète).  
 
Autour de ce délire narcissique abruti, une foule de méga-ringards déballent les habituelles inepties lelouchiennes : Michel Leeb cause pizza et anchois avec Arielle Dombasle avant de mourir dans un club échangiste ; Robert Namias (dans son propre rôle) livre sa conception de la vie de bureau à TF1: une bonne pute avant un bon gueuleton entre bourgeois ; Francis Perrin, torché, couche avec Michèle Bernier ; Mathilde Seigner est dédoublée en jumelles (une, ça suffisait pourtant) ; Ticky Holgado joue Dieu (tant qu’à faire), etc. Le tout sur le nappage insupportable d’une chanson moche et débile signée par l’éternel Francis Lai ("Le bonheur, c’est mieux que la vie / C’est pas moi, c’est Philippe qui le dit" -sic), dont le bombardement gerbatique découragera les plus téméraires des spectateurs, qui s’enfuiront à la 5e diffusion. Tant pis pour eux, ils ne verront pas la scène-fantasme absolue : une grande salle parisienne archi-remplie de spectateurs en larmes, des affiches du film partout, et sur l’écran, "Le Genre humain : une trilogie de Claude Lelouch". Réveille-toi, Claude, tu rêvais, la salle est vide.
 
 
Ce film a l'air d'etre ENORME!!! . Un scenario aussi grotesque, ca tient du chef d'oeuvre . J'ai du mal a croire que la derniere scene decrite soit reellement dans le film tellement c'est ridicule.

ben le bleme des Lelouch justement ce que ca fait toujours film en train d'etre tourné et pas histoire qu'on raconte dans laquelle on rentre...
et visiblement la encore il s'est laché
 
qu'il arrete de "mettre en scene" un film mais plutot une histoire et ca passera mieux.
 
et puis commencer sa trilogie par les parisiens c'est une enorme erreur a mon avis les gens en dehors de paris se sentent donc exclus et n'iront pas voir les autres films vu qu'ils auront pas vu le 1er. pas super bien vu je trouve..
 
sinon j'avoue que j'ai reussi a apprecier "la belle histoire" qu'etait pas mal meme si je cherche pas a le revoir (vu a la TV hein! pas au ciné ) et "itineraire d'un enfant gaté"... regardé la aussi a la Tv un soir ou je deprimais et j'ai été jusqu'au bout! yes!
 
mais Lelouch faudrait qu'il essaye de faire une film et arreter de vouloir "faire du cinéma"

Intelligente, oui. Mais justifiée maladroitement.
 

Et si le film était vraiment soporifiquo-nullo-chiant? Ca t'arrive d'encenser des films que tu n'as pas du tout aimé?
 

M'est d'avis que le marketing y est pour beaucoupls plus que les critiques, tes exemples ayant obtenus des critiques de mauvaises à moyennes...
 
S'il est agréable qu'un réalisateur permette au plus grand nombre d'aller voir son film, le justifier par un "bouh les méchantes critiques elles z'ont pas aimé", ça c'est limite. J'aime bien Lelouch (mais j'aime pas ses films), c'est quelqu'un de sympa, qui est sincère quand il dit qu'il aime le cinéma... Mais un critique est un avis comme un autre; les spectateurs peuvent choisir de s'y fier ou non. Et penser que le-dit spectateur n'est pas assez malin pour faire fi des critiques, et le pousser en salle (surtout pour ceului qui ne peut pas se payer le ciné, et qui va à cette séance juste parce que c'est gratuit) à une date/horaire précis et non-flexible (si ça avait été la première ou la dernière séance de la semaine, on aurait pu cacher ça sous le symbolisme), pour le "forçer" à avoir son avis... Alors qu'annoncer dès le mardi des prix réduits sur toutes les séances du week-end aurait eû plus d'impact vis-à-vis de ses griefs (qu'ils soient justifiés ou purement paranoïaques).

Quelqu'un ici a-t-il vu ce fameux film (de ses propres yeux) et pourrait nous donner son avis personnel?

Il semblerait que ça ait marché, le film gratuit. Je viens d'entendre Lelouch sur Europe 1... qui est ravi de l'enthousiasme populaire provoqué par l'initiative (standing ovations, et tout, et tout...)
 
Personellement, Lelouch, je ne peux pas. Pas d'histoire (ou si peu), pas de scénario, l'improvisation comme recette miracle, le casting... ridicule (nan mai faut pas déconner : Michel Leeb, Michele Bernier, Francis Perrin... faut être motivé, quand même.) le népotisme érigé en méthode de travail !  
 

tu serais sympa d'éviter de parler de mon père de la sorte. merci.

La bouse du siècle ? qu'est-ce que tu en sais ? moi je trouve que Lelouch, dans son style -et au moins lui il en a un- n'est pas plus mauvais que ce qu'on voit à la télé.
Maintenant on a l'impression que tout le monde sait d'avance ce que doit être le cinéma, quels types de plans on doit tourner pour être efficace, comment raconter l'histoire... Alors quand un type sort un peu du rang, que ce soit pour faire un chef d'oeuvre ou un film médiocre, on l'aligne. C'est ce qui arrive à Lelouch.

 
Avant d'avoir lu cette critique, je m'attendais à une infâme masturbation sur le thème du microcosme cino-parisien, avec dans le casting tous les copains de Lelouch et/ou les acteurs ratés/finis (souvent ce sont les mêmes)
 
Bah apparemment, d'après chronic'art c'est pire que ça
 
Claude, c'est pas une séance gratuite qu'il va falloir, mais une séance payée, dûment rémunérée  
 
Bah de toute façon Claude, tu t'en fous après tout ; t'as fait un film pour 50 personnes, mais ya encore les subventions, et l'avance sur recette
Tu vas encore faire du fric avec ça tiens  

Ahah caustique la critique
 
La dernière fois que j'ai vu un tel déchainement, c'était pour le film T'aime, de Patrick Sébastien ! Si vous voulez vous marrer un coup, c'est par ici :
 
http://www.allocine.fr/film/critiq [...] pub=0.html

 
Non justement, il a hypothèqué des biens et tout ("qu'i dit" ) et s'il tente ca c'est de facon désespérée, en esperant relancer sa trilogie.

Le gars des Grosses Têtes?

Lelouch est loin de ne faire que des chefs d'oeuvre. Pourtant, je pense que c'est potentiellement un très bon cinéaste : il a un vrai sens de la mise en scène. Itinéraire d'un enfant gâté, par exemple, franchement, c'est un très bon film (la toute première scène de l'abandon est vraiment poignante par exemple). L'ennui c'est que c'est toujours un peu la même chose et que ça devient fatigant à la longue. Mais ses films valent bien mieux que l'essentiel de la production intello chic du cinéma français. Je ne pense pas aller voir son dernier, mais pour moi c'est un des cinéastes français valables.

 
Mais si tu sais, les films avec Melville Poupaud.

 
Mais idem quoi.
 
Par contre Lelouch je n'ai pas attendu les critiques pour trouver ses films globalement chiants, gavants, lourds, longuets, prétentieux etc.. ²²
 
 

 
Je n'aime pas Lelouch et je n'ai pas l'intention d'aller voir son film, mais le seul être vraiment pathétique ici, c'est le tocard qui a pondu ces médiocres lignes.

 
On a pas vu, le film, c'est ptet justifié...

Je vous trouve un peu dur avec Lelouch quand même Sans être un fan de ses films, ils sont pas trop mal foutus et j'ai même trouvé "Tout ça pour ça" plutôt sympa.  
 
Il suffit de prendre n'importe quel film d'Alain Decaune ou d'autres spécialistes en nanars, pour voir qu'il y a bien pire dans le ciné français.  Et pourtant eux ne se font pas incendier dans la presse.

meme s'il me donnait 100 balles et un slip, j'irais pô le voir son film ...
 

 
tout à fait d'accord..

Là il joue un coup de bluff, il a plus rien à perdre....
 

Un peut de respect néanmoins pour celui qui réalisa le cultissime "l'aventure c'est l'aventure"

 
Rien de grave ; ce n'est que mon opinion.  
 
J'argumente : carrière théatrale (primé au conservatoire, directeur du théâtre Montansier) sans doute des plus remarquables mais carrière cinéma que je perçois (piqûre de rappel : ce n'est que mon opinion et... je ne fais pas l'opinion) comme facile (comédies légères et inoffencives à défaut d'être originales), participation à des séries télé assez moyennes (avec Elisa Servier pour celle dont je me souviens au tournant des années 90. Imdb annonce comme titre 'Loft Story'... ce qui me laisse assez perplexe mais je pense que c'est bien celle dont j'ai le souvenir.) Et, dernier souvenir en date pour ma part, l'inénarrable participation aux Grosses Têtes sur TF1 aux côtés du grand Sim et de l'auguste Philippe Castelli (à moins que ce soit le contraire.)
 
Bref, il faut avoir conscience lorsque l'on fait un métier public que tout ce dans quoi l'on tourne/que l'on chante/que l'on écrit/que l'on réalise (on peut [doit] étendre ça aux entreprises et à leurs activités) est appellé à faire l'opinion du public (des clients pour les entreprises) dans le futur. C'est aussi connu sous le nom de syndrôme Christophe Lambert.

 
Ben en l'occurence sur ce coup là, il a pas mal à perdre au contraire non ? Genre hypothèques et tout

 
Bof...un cinéaste comme Lelouch n'est certainement pas à plaindre, même avec des hypoythèques sur le dos...

 
c'est vrai , je suis d'ailleur casi tout le temps en désacord avec les critiques lorsque je les consulte aprés ou avant une sortie au ciné  
 
entre nous je n'irais pas descendre le film , parce que je ne l'ai tout simplement pas vu , et je ne souhaite pas le voir , et je crois que souvent , il est la le probléme des critiques , ils vont voir certainement trop de film a contre coeur  

 
Ca t'en sais rien.

 
clair , on touche son gagne pain aprés tout  

J'ai pas vu les parisiens, mais le parfait exemple pour illsutrer ton propos sur les critique me semble etre le fabuleux destin d'amelie poulin, qui s'est fait incendier avant l'heure

 
Bah Lelouch a fait de bons films, des films moyens, des film que j'ai bien aimé, des films que je n'ai pas vu, mais il en a fait beaucoup. Certains ont eu du succès, d'autre beaucoup moins, mais ce n'est pas moi qui irait plaindre Lelouch sur sa condition, même si je ne suis pas au courant de sa situation financière, ce n'est vraiment pas comparable avec la situation des travailleurs obscurs.

 
Bah ouaip mais tu as une idée de ce que ca coute de produire soi-même sa trilogie parce que personne n'en veut?