Reprise du message précédent :

Disons que ma fille, par exemple, n'a pas tout a fait la même grille de lecture que moi, ça l'empêche d'apprécier pleinement certains films comme le Parrain 2 ou le Pianiste et elle s'en plaint.

Elle n'appreciéra(it) pas de la même façon ET, Tonari no Totoro ou City Lights qu'un adulte, mais AMHA elle n'aurait pas à s'en plaindre.

Oui, certains films ne sont pas "tous publics".
Non, les films qui se veulent être "tous publics" n'ont pas à abaisser leurs exigences de qualité.
Mais c'est tellement plus simple et facile de viser bas...

Tout public, ça veut dire quoi ? Sans nudité frontale, sans sang ?

Pas de sang ou de nudité frontale dans Fanny och Alexander ou dans 2001: A Space Odyssey de mémoire, mais je ne pense pas que ce soit kids-friendly (quoique... ).

Dans le domaine de l'humour, ça veut dire assez con pour que des gamins de 8 ans le comprennent.

Joe Black, ça vaut le coup d'y passer 3H ?
Je l'ai pris en cours de route hier 5 minutes, c'est lent, rien compris, on dirait du Kubrick, tout misé sur l'esthétique des acteurs et actrices

Arrête toi à la scène de la piscine.

Non mais Joe Black c'est juste une niaiserie romantique, hein.

Les gamins de 8 ans comprennent les gags de Chaplin ou Keaton (ou alors, le niveau des gamins a sacrément plongé... ), et c'est pourtant loin d'être qualifiable de "assez con" il me semble.

C'est, au contraire, à force de sortir des films "assez cons" à la chaîne (ce qui, en fait, relèverait surtout d'un mépris de ce public visé), qu'on finirait par aboutir à un public "assez con" en conséquence.

Les Bronzés c'est vieux et c'est au même niveau que le Toto qui va sortir et autres joyeusetés du même acabit.

Oui mais peut il menstruer?
 
https://www.independent.co.uk/life- [...] 52866.html

j'ai revu les 8 Salopards hier sur Arte et j'ai vraiment kiffé, tout simplement    
 
J'ai l'impression que c'est son film le plus maîtrisé en terme de rythme, le plus cohérent aussi.

Ceci dit, en gardant le même titre on pourrait faire un synopsis de film complètement différent.

Par exemple:

Une jolie petite ville ordinaire, avec ses notables, sa olace centrale rieuse, le soleil brille, l'école communale est splendide et au milieu d'un cadre verdoyant idéal (et en plus, c'est bio et durable). Toto, jeune garçon de CM1, aux résultats pourtant brillants, fait des blagues salaces et de plus en plus osées. Il devient rapidement la bête noire de la maîtresse, qui tombe en dépression nerveuse. La jeune remplaçante finit par se dire que ce n'est pas normal, et enquête sur la vie de Toto. Elle comprend alors que le gamin est exploité par des pédophiles et extériorisait ainsi son mal-être - sous couvert des notables de la ville, dont la maîtresse originelle en criminelle-victime malgré elle. Digressions, au passage, sur l'imaginaire des gosses et leur capacité à s'extraire de l'horreur par l'imagination.
Ensemble, ils échafaudent un plan pour révéler le scandale. Elle l'initie tout de même à l'amour, tout en douceur (le gamin etant déjà bien mature).

Mais la remplaçante disparaît dans des circonstances mystérieuses. Toto debarque alors avec des fusils mitrailleurs achetés en cachette, et tire sur tout ce qui bouge. Au passage, avec des dialogues méta sur le renversement des rôles et la représentation de la violence dans la fiction. Mais, bizarrement, le monde perd peu à peu de sa cohérence (par ex: deux Totos en parallèle, des portes qui s'ouvrent vers du vide, un escalier Escher...). Clôture sur le suicide de Toto, acculé par un GIGN armé de fusils d'assaut en forme de pénis géants, et fondu au noir. Générique final sans musique.

Scène post-générique: Toto se lève, il a l'air normal. Dehors, temps nuageux, on sent la banlieue morne (mais on la devine, on ne la voit pas - juste une fenêtre). Une voix, celle de la remplaçante: "Toto, dépêche toi, on va être en retard chez de directeur". Fondu au noir.

Bandes sonores: musiques usuelles d'enfance, style "danse des canards", diégétiques (Toto se promène avec une enceinte portable).

Bien sûr, c'est du bâclé et il faudrait peaufiner. Et faudrait quelqu'un capable de tenir la caméra, afin d'être un poil outrancier mais pas trop (plans séquences à la steadycam, jeux de miroirs, plans en symétries et perspectives...).

 
 
D'après ma femme, ce n'est pas marrant d'avoir du sang qui sort en provenance de l'utérus.

C'est à combien du ďébut ?
 

Ok
Dommage j'aime bien Brad et Anthony

PS: au vu du sujet, la question de ce qui serait montrable ou non est centrale.

La violence envers Toto devra donc faire l'objet d'une scène. Entièrement suggérée (hors-champ, et sans bande sonore explicite). On aura par exemple une musique mise par le prédateur (de type boîte de nuit) ce qui évitera de faire entendre des cris, et la caméra montrera autre chose (par exemple un chat boulottant une souris).
Bonus: si ça réagit davantage à cause de la violence animale explicite, qu'à cause du contenu implicite.

Éventuellement, cette scène serait amenée par le besoin (pour la replaçante et Toto) d'avoir des preuves, et Toto serait donc muni d'un dispositif enregistreur.
Bonus: les preuves récoltées ne seront pas exploitables, les protagonistes fabriqueront donc des faux numériques.

La violence du massacre-cauchemar devra virer à l'absurde non-réel (même le plus demeuré des spectateurs devra le voir), le sang de porc fera donc peu à peu place à un déluge de vrai ketchup, ou des grenades explosant d'une matière visqueuse (les gosses penseront à de la morve, les adultes... auront un autre niveau de lecture). Avec regards caméras et cassages de 4ème mur (style "vous aimez voir ça, hein?" ou même "alors tu l'as aimé, mon plan de Kapo"?). Il faut par contre que les réactions des personnages restent vraiment terrifiées, la vengeance devant faire apparaître un côté ouvertement sadique du personnage. Trucages "too much" mais tout cela est filmé de façon normale, dans de la veine slasher-action.
Tant qu'à faire, autant y aller franchement.

Avec un peu de chance, ça sera classé comme une simple comédie potache pas vraiment fine, classée moins de douze vu que rien n'est explicite à part quelques excès de verbe - il faudra même tenter le classement "tout public" si la langue reste assez imagée. On gardera le titre et l'affiche, afin d'attirer le chaland par méprise.

Si quelqu'un veut monter ça, l'idée est gratis, je renonce à tout droit d'auteur et préfère rester anonyme.

 
 
Ca peut pas être mieux que la version mythique de Mozinor:
 
https://www.youtube.com/watch?v=-p4vaM6y0eA

Peut-être que ça sera un film complètement métaréflexif : Alors, c'est l'histoire de Toto qui va au cinéma...

... Mais il n'a pas assez d'argent: métaphore sociale sur le capitalisme de divertissement. Du coup il se coupe le zizi et le vend comme saucisse à une punk-à-chien folle: parabole de la castration patriarcalo-communautaire avec représentation des mal-aimés urabains. Il s'achète son ticket de cinéma: célébration de l'auto-entrepreneuriat avec un fort soutien aux écoles qui permettent aux jeunes de s'émanciper financièrement des générations perdues qui les précèdent. Twist, le film est un film français qui est formidable: apologie métacritique d'un système dont le succès repose sur le rapport intime de l'industrie avec son public qui se doit de la soutenir dans le cadre d'un cercle vertueux. Ça sent le César remis en main propre par Roman Polanski au sein d'une éloge panégyrique.

Et à la fin, il fait caca

Teaser des histoires de Totoz dans la scène post générique

Christian Clavier avec un cache-œil, naissance du HCU (Humour Cinematic Universe).

Ya déjà du matériau scénaristique libre de droits pour plusieurs dizaines de films et la création d'une franchise Toto

 
cette liste des enfers  

Les intervenants qui nous font plus d'une page sur l'affiche d'une comedie Francaise sur les blagues de Toto

j'ai mal a mes impots

Alors, c'est Toto qui poste sur le topic ciné d'HFR et pi la modération elle ...

Petit souci de réalisme : une punk-à-chien folle n'achètera pas 5 EUR (tarif réduit d'une place de ciné) une saucisse.

Proposition de modification: Toto met en vente sa saucisse sur eBay, et se fait des couilles en or. Mais, plutôt que couper la sienne, il l'achète à une punk-à-chien trans (qui voulait donc s'en débarrasser). Les deux finissent par monter ensemble une clinique de chirurgie trans: célébration simultanée de la créativité française, de l'entreprenariat et des valeurs progressistes sociétales.

Et à la fin, il fait caca !

Mais Omar Sy, il a le rôle du chien ou de la saucisse ?

Arretez    
Les blagues les plus courtes sont les meilleures, vous devriez le savoir vu votre connaissance encyclopédique des blagues de Toto.  
 
Que quelqu'un parle d'un autre film, vite!!!! J'ai maté un truc qui s'appelle Keanu avec un chaton mais je veux pas vous infliger ça. Sinon c'est My Name is Joe de Ken Loach mais ça va plomber l'ambiance, même si le film est vraiment bon avec un excellent Peter Mullan.
 

C'est le duo key & pelee ouai, perso je les aimait bien, c'est d'ailleurs lui qui a écrit ce film  

 
J'ai decouvert avec ce film  

Public enemies
J'ai bien aimé, visuellement c'est très maîtrisé forcément, c'est un peu l'archétype même du film de gangster des années 30,  mais je lui trouve quand même quelques défauts :  
2009, on est Cotillard Mania et avec le recul, j'ai bien du mal à comprendre pourquoi cette actrice a eu tant de succès.  
Après, c'est peut-être subjectif, mais je trouve que le film souffre d'un sérieux problème de rythme, ça avance beaucoup trop vite. Dillinger est prisonnier, puis évadé, puis braque une banque (ce schéma se répète plusieurs fois), puis tombe amoureux... les scènes durent à chaque fois 2/3 minutes et on passe sans transition à la suivante, sans qu'on comprenne toujours les tenants et les aboutissants...
Du coup, les personnages manquent vraiment d'épaisseur et Johnny Depp ne parvient pas à rendre son personnage attachant.
 
Par contre Bale (Purvis, l'agent qui le pourchasse) y arrive il fait partie de ces acteurs avec Tom Hardy, Gosling que je suis à chaque fois content de retrouver
 
Le vrai Dillinger :  

30 balais   il en fait bien 10 de plus, ça tire les traits que d'être gangster  

Pourtant, la performance de Depp avait ete soulignee par la critique:
https://en.wikipedia.org/wiki/Publi [...] Home_media

Et c'est vrai que pour une fois il joue sobrement son role (dans les deux sens du terme. ).

Sinon +1 avec Marion.

avec le recul, c'est vrai qu'il joue sobre, juste et qu'il dégage assurément quelque chose, mais il manque ce je-ne-sais-quoi en plus qu'on peut attendre d'un tel acteur
 
je vais enchaîner avec Brooklyn Affairs  

J'ai vu Panic Room hier soir... je ne l'avais pas vu j'étais passé à coté
 
Spa un chef d'oeuvre mais j'ai bien aimé malgré plusieurs incohérences et c'est plutot bien filmé niveau technique...
A noter aussi plusieurs plans sur les boobs de Foster , elle était dans une période avec plus de boobs qu'à l'accoutumé
 
 
 
Sinon je viens de voir un extrait de La Môme , c'est insupportable ce film cela braille tout le temps  
 
Valavala bonuit

Jodie Foster était enceinte pendant le tournage du film.
 
C'est quand même beau le Seigneur des Anneaux. Il y a une dimension poétique dans la réalisation. C'est... on diraut du Leone de la fantasy.

Ce qui est assez dingue c'est que le film a assez peu subit le poids des années. Entre la qualité des costumes, le fait d'avoir tourner sur du dur ou des décors naturel il vieillit plutôt bien, sans parler de la qualité d'écriture des dialogues.
A contrario quand on compare avec le premier Harry Potter sortie quasiment en même temps on sent très nettement plus que c'est un film du début des années 2000.