Reprise du message précédent :
je parlais de Jarhead dans ce post.
 
la derniere ligne fait référence aux defauts de lord of war ... comme je l'ai dit plus haut dans le topic : toute la partie *dramatique* - famille, amour, suspens ...-

Un excellent début ce 2006 pour ma part, en 3 semaines j'ai vu un nombre invraisemblable de très bons films.

4 ? 5 ?

Pas vu jarhead mais ça me tente

 
Quel sens de l'analyse !!!

un tiket pour l espace est sorty !

Sorti

De bons à très bons:
The Constant Gardener
Good Night
Lord of War
Brokeback Moutain
Pompoko
Jarhead
La fille du juge
Saw II (pas mal, sans plus)
Le Tigre et la neige
En un mois c'est assez surprenant d'avoir de films de cet acabit.

ticket

Pas mal ton edit TRK...

alors t'es mort toi ?

TRK => topic hontes ton edit

Lord of War et Jarhead pour moi ce soir

P-ê Salo ou les 120 jours de Sodome pour moi

 
Vive les seaux de merde
 
Prodigy

Salò o le 120 giornate di Sodoma, ça fait mieux en macaroni

Me no habla macaroni

8mm 2 c'est de la merde en barre

le premier étant déja une diarrhée de pachyderme  

 
Putain la claque quoi
 
'tain ça me fait un début en fanfare pour cette année 2006 ça fait plaisir
 
Critiques plus tard, le temps que je lise tout le débat sur Jarhead

http://mp3content03.bcst.yahoo.com [...] 764261.mov
 
EDIT :   mais la 3d est à chier - pour l'instant -.

bah euh.. rien a voir avec le 1 en fait

Mais clair j'étais blasé... Le point de départ de l'histoire c'est vraiment de la merde. C'est creux, histoire convenue et on voit venir le twist final assez rapidement. CACA.

Non mais 8mm déjà à l'origine c'est une grosse purge quoi
 
Prodigy

Je te souhaite de jamais tomber sur le 2  

je savais meme pas qui avait un deux!!!

Tiens je savais même pas qu'il y avait un 2...
 
 
 
edit: merci pour ce magnifique grillage...

 
Sauf en cas de problème de transit

Sorti uniquement en video

deja que le 1 jme suis defequé dessus tous le long du film!!!!

Lord Of War -> excellent ! Parfaitement réalisé... On se prends d'affection pour un personnage que l'on veut haïr en même temps pour son idéalogie ou du moins ses activités.
 
The Constant Gardener -> excellent aussi ! Un peu dans le genre de Lor Of War il dénonce les procédés honteux dont les sociètés pharmaceutiques font parfois usages. Très intéréssant...
 
Jarhead -> sympathique, dépaysant, mais le film n'arrive pas à faire passer de messages bien qu'il fasse parfois allusion à Full metal Jacket ou encore apocalypse now. Il est aussi un petit peu lent, mais c'est certainement voulu. Sympa à voir une fois. Je l'ai vu en VO et en VF, et en VF il ont coupé quelques secondes sur le passage ou le sergent instructeur du début étrangle le perso principal, de plus il y a une traduction que je ne comprends absolument pas, puisqu'au lieu de dire "sans religion" il dit "sans préférence", ce qui n'a aucun sens.  
 
Orgueil & préjugés -> magnifique ! Issus du roman (je ne l'ai pas lu ). Ce film est splendide il dépeint les sentiments humain d'une façon impréssionante à tel point que j'en ait été subjugué et que je suis rentré dans la peau des 2 personnages principaux. Il y a l'orgueil, l'amour, la haine, l'égocentrisme & le narcissisme, etc. Un vrai chef d'oeuvre renforcé par des acteurs vraiment excellant dont le jeu nous envoi en transe.  
J'ai été le voir sans savoir ce que c'était, j'avais du temps à tuer entre 2 cours, et donc sans parti pris...

Bon je crois qu’il faut clore le débat, d’autant plus qu’il abandonne le film et dérive de plus en plus sur la nature de l’œuvre d’art, question passionnante mais que toi et moi, on ne pourra pas résoudre sur le forum de hfr.
 
Quelques petites remarques pour finir :
 

 
Quand j’ai parlé de pop-corn, je ne te visais pas. Puisque tu crées un topic sur le film sur HFR, j’en déduis que tu n’appartiens pas à la catégorie des bouffeurs de pop-corn, ou alors tu les as bien digérés. Je parlais simplement de la pulsion basique qui anime tout spectateur d’images violentes, mais ce n’est pas la seule motivation d’aller au cinéma, même pour des films de guerre. Et dans ton cas, ce n’est sûrement pas la seule.
 

Certes.
 

 
Je n’ai pas le « désir de croire », c’est ce que je crois effectivement, et consciemment.
 

 
Pas paradoxal, mais parfois refoulé ou jugé insuffisant pour justifier la vision d’un film.
 

Ce film-là en tout cas interdit ce plaisir à ses protagonistes, et c’est tout le sujet du film.
 

En vue de satisfaire un besoin vital de l’artiste. Quand un réalisateur prépare un film, il se fout des spectateurs, ils ne sont pas là, ce n’est qu’une abstraction ; même si, étant donné le coût d’un film, il y a toujours quelqu’un, en général le producteur, pour le ramener au principe de réalité ; mais ce n’est pas sa motivation principale.
Certains pensent également que « tout est politique », et que donc toute expression artistique, culturelle ou même tout divertissement a une dimension politique. Je suis d’accord avec ça dans une certaine mesure même si la formule est tellement vaste et imprécise qu’elle ne fait pas tellement avancer le schmilblick.
 

Conception fonctionnaliste de l’art que je ne partage pas. Ils ont dans les tripes le besoin de faire des films parce qu’ils l’ont dans les tripes, point barre. S’ils ont en plus du talent et du génie, ils seront reconnus, sinon ils sombreront.
 

Oui.
 

Non, ça c’est une caricature. Si je pensais ça, je n’aurais pas pris la peine de poster un commentaire du film sur hfr. On peut tout à fait commenter et interpréter une œuvre de façon intelligente et y découvrir une dimension morale ou politique, philosophique, métaphysique… mais je n’appelle pas cette dimension « message ».
 

Exactement : l’artiste n’a rien dire. S’il avait quelque chose à dire, il le dirait, il ne s’emmerderait pas à faire un film qui coûte des millions de dollars. Mais il fait beaucoup mieux : il crée une œuvre. Ça ne veut pas dire qu'un artiste n'a aucune opinion sur rien; il est comme tout le monde un individu et un citoyen, et il faut bien répondre aux journalistes; mais les opinions de l'individu n'expliquent pas pourquoi l'artiste est bon ou mauvais.
 

D’accord avec ça.
 

 
Sophisme. Mais ce n’est pas ce que je voulais dire de toute façon. Je ne dirais pas que tout film est neutre ni qu’il faut s’interdire toute interprétation ou commentaire.
 

Tout à fait d’accord.
 

C’est ce que je pense aussi. Mais je me méfie des mots « message » et « contenu » parce qu’ils peuvent suggérer que le message préexiste au film, que le réalisateur avait l’intention de faire passer aux spectateurs, et qu’il cherche ensuite la forme adéquate comme le papier argenté qui enrobe le bonbon. Une fois le film fait, le spectateur n’aurait plus qu’à défaire le papier pour découvrir le message. Ce qui préexiste au film, c’est un contexte, un prétexte, une ébauche, et pourquoi pas, certaines opinions sur une situation politique, mais ce n’est pas tout ça qui fait l’intérêt du film ni sa réussite. Ce qui fait l’intérêt du film, c’est le film lui-même. Et ce qui fait l’intérêt du commentaire du film, c’est de permettre de mieux le voir, d’expliquer en quoi il apporte quelque chose d’original par rapport à tous les autres films, et non de confirmer que l’auteur a telle opinion politique (si c’est la même que la nôtre, c’est un bon film, sinon c’est un mauvais).
 
 

Où ai-je dis ça ?
 

 
Un jugement de valeur n’est pas forcément politique, il peut être esthétique.
 
 

 
Ben non, parce qu’il y a des films pas beaux et ratés sur le plan dramatique.
 

 
On parle de nihilisme en morale, dans le domaine de l’art, ça s’appelle de l’esthétisme ou du formalisme.
 

 
Le mot qui ne va pas ici, c’est « réduction ». Je pense également qu’on peut commenter une œuvre de façon argumentée, mais pas pour la réduire ni en extraire le message qu’elle contient mais pour faire la théorie de ce qu’elle exprime, mais d’une autre façon.
 

Pareil pour moi.
 
 
 
Bref. Théorie mise à part, on peut tout à fait interpréter le film dans ton sens et dire que Jarhead est une réflexion sur l’incroyable capacité de la société américaine à recycler perpétuellement même ses expériences les plus douloureuses par sa culture populaire et son industrie hollywoodienne du cinéma, dont Mendes fait maintenant partie, et une critique de cette industrie qui tronque et fausse les œuvres subversives que certains cinéastes comme Coppola avaient réussi malgré tout à faire passer.
La dimension anti-militariste du film est parfaitement claire, notamment dans la première partie du film, la période de l’instruction (cf. la scène du tournage par l’équipe de télé, constamment encadrée et surveillée par le sergent), mais cette dimension est discrète, elle n’est pas relayée par l’un des personnages du film, elle n’est pas assénée au spectateur. C’est au spectateur lui-même de se forger une opinion à partir des informations que le film contient, il est responsable de sa propre opinion et de son travail de spectateur adulte : et ça c’est un message « politique » bien plus intéressant qu’un bon gros « la guerre, çaÿ le mal » pour adolescents ignares. Les adolescents ignares de toute façon, y verront toujours ce qu'ils veulent y voir, quel que soit le message politique explicite qu'on aura voulu faire passer.
 
 
 

 
Re-edit: j'ai découvert ça après coup mais ça corrobore plutôt mon point du vue: http://www.commeaucinema.com/news. [...] =BA&baid=3

wow ! vive les quotes ....

...trop longs les messages la, on peut pas remmettre une tof' de Scarlett en robe qui lui moule les seins plutot?

 
Oui, d'autant que ça nous entraînerait dans le topic de la définition de l'art lui-même (sur laquelle par ailleurs j'ai aussi des idées mais toutes insatisfaisantes).
 
Je te remercie pour ta dernière réponse donc, à laquelle je vais réfléchir (off-line), je voulais juste encore préciser pourquoi j'ai de prime abord saisi le film comme si il coloportait un "message". Je me suis tout simplement dit "si ce n'est pas le cas, pourquoi aurait-il fait de son personnage principal le seul soldat qui soit critique, questionnant, vis-à-vis de cette expérience?" --> même si il reste durant toute l'action aussi envieux que les autres de tirer cette fameuse balle, il est la conscience "en retrait" par rapport aux autres. A sa place (de Mendes) si je n'avais pas voulu faire passer l'idée qu'il y a un message, mon personnage principal aurait été le "retarded face", le gars qui tire sur les chameaux par exemple. Je l'aurais plus tourné façon "collé à l'action" un maximum, en allant finalement vers une sorte de docu-fiction.
 
Mais bon, je suis pas réalisateur de film

Scarlett Johanson a vraiment des seins enormes...
 
Je viens de lire l'histoire du journaliste qui les a "pese" aux golden globes...salaud!!!

c quoi cette histoire de pèsement des seins de la miss?

Un journaliste s'est laisse emporter par l'emotion et a tout simplement tate le sein gauche de madame, qui c'est apparemment laissee faire.
 
Bon je crois que le mec est gay, mais apparemment il a aime ("IT FEELS SO GOOD" )

MDR ça a du donner l'envie a plus d'un de devenir journaliste

TOF §§§

ah ouais j'ai vu la video sur le site superficial c'est étonnant comment elle se laisse faire, c'est dingue...