Reprise du message précédent :
Bon bah j’ai vu Avatar 3 pour accompagner les gosses. C’est ni mauvais ni bon, c’est juste une longue séquence de combats en images de synthèse, une démonstration technologique. C’est con avec un scénariste ils pourraient en faire quelque chose  

Ya aussi des kidnappings. Plein de kidnappings

Et des plantes qui s'allument quand ils posent leur pêche.

RIP Brigitte Bardot

En tout cas Avatar ça a l'air d'être un carton malgré un relative absence de hype
J'ai voulu réserver cet aprem, toutes les séances lmax ou 4dx complètes, et demain déjà presque plein aussi  

25 euros la place plein tarif en plus

J’ai repris deux fois des nouilles

Vu Radioactive hier, c'est pas mal, un peu romancé par moments, mais ça le fait je trouve.

 
ça sort au bon moment, c'est grand public, et en plus y a pas grand chose pour concurrencer.. donc ça cartonne.

Apres quand les autres studios ont appris la date de sortie du film, ils ont tous decalés leur sortie, cela aide aussi pour ne pas avoir de concurrence. Les studios de JV font pareil avec la sortie de GTA VI (et cela les emmerde bien quand rockstar decide de decaler la sortie).  

 
Par contre Warner ne veut pas repousser Dune 3 l’année prochaine.

 
Le Mépris ce soir sur France 2

Et oui, comme toute les bonnes choses, l’année 2025 aussi a une fin. Et alors que s’approchent les derniers douze coups de minuit, il me reste encore quelques heures pour venir vous parler des derniers films vus cette année. Direction les 70s Brésilienne sous l’égide de Kleber Mendonça Filho qui recevra pas moins de quatre prix à Cannes pour le film  

L’Agent Secret, Kleber Mendonça Filho – 2025

IMDb:  https://www.imdb.com/title/tt27847051/

L’Agent Secret est un faux film d’espionnage, avec des courses poursuites qui n’existent pas mais de vrais morts dans un pays, le Brésil des 70s, encore en proie à la corruption généralisée après la chute de la dictature. On y suit Marcelo et sa coccinelle jaune pétant, alors qu’il arrive à Recife pour retrouver son fils et sa belle famille.

L’introduction est un modèle du genre, couleurs éclatantes, ambiance moite et poisseuse, police corrompue et cadavre pestilent au soleil. La caméra se déplace lentement au ras du sol, la photographie lumineuse nous donne chaud, et les moustaches des policiers nous font craindre le pire. De là, le réalisateur nous livre un film marathon sans aucune longueur, qui fourmille de vie et d’énergie, de couleurs et de tons, de personnages hauts en couleur.

C’est un énorme plaisir des sens, avec des références cinématographiques qui fourmillent autour de ce cinéma et de ses projecteurs, des dents de la mer aux films de genre crasseux. On a même le droit à du presque Buñuel, avec un passage surréaliste sur la jambe poilue qui est une vraie histoire de l’époque, effet de la censure sur les journaux. Un ami Brésilien qui l’a vu avec moi me signalait que le film était d’une justesse folle dans ces détails, la recréation et le choix des musiques et sonorités… Des éléments qui ne m’étaient pas accessibles mais qui ne nuisent pas à l’appréciation pour le béotien que je suis  

Le film prend le parti d’osciller entre deux époques, de se construire au fur et à mesure à travers récits et flashbacks, et nous apporter un dénouement des 70s aux deux tiers du métrage, de manière presque trop discrète pour un final touchant, qui nous rappelle l’impact à long terme de la dictature sur le pays. C’est construit de manière très intelligente, Mura est parfait dans son rôle d’agent secret, qui ne cherche qu’à faire la lumière sur ce qui l’a fait fuir pour retrouver son fils.

Un film fleuve, captivant, d’une beauté formelle qui fait ressortir les tons solaires avec une galerie de personnage épatante. La petite fête qui réunit les personnages qui vivent au refuge est un modèle d’écriture de personnages, de cadrage et de plaisir. Un film qui donne un grand sourire malgré le tragique qui parcourt l’ensemble du film. Une très belle réussite. Pour l’anecdote, une des dernières apparitions de Udo Kier dans un petit rôle tragique qui colle parfaitement au ton du film...

#TLDR : Une très belle manière de presque clôturer cette année de cinéma, avec un film tiroir qui regorge de tragédie et de comédie. Dans un très bel écrin coloré, Kleber Mendonça Filho nous invite à un film marathon sur l’impact de la dictature Brésilienne, à travers les époques, y mêlant des clins d’œils plus qu’appuyés pour son amour du cinéma. Très bon !  

Han cool, je l'avais vu sur imdb y'a pas longtemps justement

J'ai repris deux fois du phoque  

 
 
  dans ma liste avec le maître du Kabuki

Même Antoine Goya y va de son modeste hommage

Brigitte Bardot, deux bons films à son actif
https://www.youtube.com/watch?v=P-cMA6fjuxs

Ce qui me rappelle que j'ai été bien plus chagriné de la mort de Claudia Cardinale il y a 3 mois. Quelle actrice à l'incroyable carrière !