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n°3415735
BrunodeC
Que la farce soit avec vous!
Posté le 09-08-2004 à 01:32:03  profilanswer
 

Salut, je voudrais vous demander votre avis su un exercise de style que je fais à partir d'une histoire que j'aime bien.  Ne faites pas attention aux fautes, je sais que je suis relativement nul en orthographe!  Alors, qu'en pensez-vous?
 
La légende de Zelda : L'ocarina du temps
 
 
Chapitre 1
 
Les Kokiris
 
Il y a très longtemps, avant l’existence du monde tel que nous le connaissons, était un puissant royaume calme et paisible, Hyrule.  Au sein de ce domaine vivait plusieurs peuples ; tout d’abord, les Hyliens, ceux-ci étaient ni plus ni moins que des elfes ;   en suite, à l’est du domaine, vivaient les Zoras, peuple à mi-chemin entre les hommes et les poissons ;  de l’autre côté, à l’Ouest, un groupe de femmes vivaient de ce que le crime pouvait leur apporter, les Gérudos et, au sud-est, dans l’ombre d’une grande forêt, vivaient les Kokiris.
 
Parmi ce peuple, un jeune homme, Link était…  Ah, désolé!  Où avais-je la tête, qui, de nos jours se rappelle encore des Kokiris?  En effet, c’était un peuple déjà méconnus à l’époque, alors imaginez de nos jours!
 
Donc, les Kokiris étaient un peuple paisible qui ne quittait jamais la forêt.  Il était inscrit dans leurs croyances qu’ils ne pouvaient pas survivre hors de la protection que leur apportait leur puissant protecteur : le Grand Arbre Mojo.  Ce dernier donnait une fée à chaques Kokiris dès leur naissance annoncée.  
 
Ce qui différenciait ce peuple de toutes les autres populations d’Hyrule, c’était leur incroyable longévité et leur apparence éternellement jeune.  Il faut préciser que le plus vieux d’entre eux, Mido, chef « incontestablement incontestable des Kokiris» selon ses propres dires, avait plusieurs centaines d’années d’âge et, pourtant, il avait toujours l’aire d’un enfant de neuf ans, dix tout au plus.  Il était, selon tous les autres enfants de la forêt (Autre appellation des Kokiris), insolent, prétentieux et tout plutôt qu’un chef juste.  Il avait, choisis comme souffre-douleur, un jeune Kokiri qui n’avait pas encore cent ans, Link.  Ce dernier, pour une raison qui restait obscure, n’avait pas encore reçu de fée de la part du Grand Arbre Mojo.  Quoi qu’il en soit, nous reviendrons à ce jeune homme plus tard.
 
Mido s’amusait à mener la vie dure à Link et à tous ceux qu’il n’aimait, pas, c’est à dire tous les Kokiris dont le nom était Link.  Pour s’assurer que ce dernier ne puisse pas obtenir de fée, « l’incontestable chef » s’amusait à lui interdire toute rencontre avec le Grand Arbre Mojo, c’était là un de ses passe-temps favoris.  Un jour, il avait fait « voter » par lui-même une règle qui interdisait à tous les Kokiris de moins de cent ans (Seulement Link) d’approcher leur protecteur.  Évidemment, le Grand Arbre Mojo n’a pas apprécié et a tout de suite annulé cette règle.  Cela n’a pas arrêté Mido qui décida d’empêcher par lui-même Link de passer.  Après tout n’était-il pas le chef, il était le plus grand, le plus fort et n’avait pas de compte à rendre à qui que ce soit.  Et le pire, c’est qu’il croyait tout ces mensonges qu’il se racontait.  En effet, Mido était d’une maigreur excessive, d’une grandeur ridicule et ses cheveux frisés d’un roux éclatant attiraient certes les regards mais cela n’était pas dans le sens positif de l’expression.  C’est d’ailleurs pour ça que tout les autres l’appelaient, dans son dos « Le Rouquin ».  
 
Les Kokiris, pour revenir au sujet principal de ces quelques lignes, étaient tous vêtus de vert de la tête aux pieds.  Peut-être était-ce pour mieux se cacher lorsque des étrangers s’approchait mais comme presque jamais personne n’approchait la forêt, cette ruse serait probablement superflus.  En bref, même les enfants de la forêt ignoraient la signification de cette couleur, si elle en avait une.  Malgré tout personne ne s’en plaignait, la preuve, certains utilisaient une mixture à base de feuille pour donner une couleur verdâtre à leurs cheveux, c’était le cas de Saria, une bonne amie de Link.
 
Si l’apparence physique des Kokiris n’était pas sans rappeler une bande d’enfant, leur vie ressemblait aussi à celle qu’auraient des enfants dans de mêmes circonstance.  Leur existence était constituée essentiellement de jeux, de balades dans la forêt, de longues journées à se prélasser au soleil et, quand certains s’endormaient avant de rentrer chez eux, de longues nuits à dormir à la belle étoile.  En résumé, les Kokiris étaient d’éternels enfants et ils vivaient comme tel.
 
Leurs coutumes étaient tout ce qu’il y avait de plus simple et se résumaient en une seule phrase : Ne pas sortir du village.  Comme je l’ai dit plus haut, ils croyaient que la mort guettait tout ceux qui s’éloignaient de la forêt et, pour ceux qui se perdaient dans les bois, leur sort n’était guerre plus intéressant.  À en croire les Kokiris, s’ils s’égaraient dans une partie de la forêt astucieusement nommée « Les Bois Perdus » ils étaient condamnés à devenir des créatures de la nuit, c’est à dire des spectres, des monstres et ce genre de choses.  
 
La plupart des enfants de la forêt avaient utilisé, pour bâtir leur habitations, des arbres creux ou de vieux tronc qu’ils avaient creusé eux-mêmes à la hache.  Bien que cela puisse paraître rudimentaire, cela faisait l’affaire.
 
Donc, ceci dit, revenons à l’histoire qui a motivé ces explications.
 
Link était le dernier-né des Kokiris.  Si l’on se fiait à son apparence physique, il semblait avoir tout au plus sept ans.  Il était vêtu de vert, avait des cheveux blonds, comme la plupart de ses compagnons d’ailleurs. (Excluant Mido, évidemment.)  Il aimait particulièrement se promener, s’amuser et regarder le ciel bleu lors des journées ensoleillées, comme tous les Kokiris.  Bref, il était un simple enfant de la forêt à une exception prêt : il n’avait pas de fée.  Comme je l’ai dit plus haut, cela lui avait valu une mauvaise relation avec Mido dit « L’incontestable ».
 
Saria, sa meilleure amie, le réconfortait en lui disant que la fée ne faisait pas le Kokiris et que l’on ne devait pas juger les autres à la couleur de leur fée mais, selon Link, tout cela n’était que balivernes.  Il voulait une fée protectrice un point c’est tout.  Il se doutait cependant que cela n’empêcherait pas Mido de tourner en ridicule le moindre de ses gestes mais au moins, il perdrait son surnom de « L’enfant sans fée » et c’était là l’essentiel.
 
Tout cela résume la routine imperturbable qui régnait à l’époque dans la forêt.  Il faut préciser un point qui m’était totalement sortit de la tête, les Kokiris étaient très attachés au calme et à leur routine.
 
Qu’auraient-ils donc pu penser si, avant le début de cette histoire, on leur avait dit ce qui, dans l’ombre du monde extérieur, se préparait?
 
Le premier signe que cette routine qui semblait inébranlable ne l’était pas autant qu’il ne l’aurait pensé, arriva sous la forme d’un homme venu de l’extérieur de la forêt, un étranger comme les appelaient les Kokiris.
 
Cet homme était d’une grandeur surprenante.  Les enfants avaient déjà vu des Hyliens au par avant mais personne n’avait vu quelqu’un d’aussi grand.  Ses cheveux roux rappelaient à certains égards la couleur flamboyante de la coiffure de Mido mais ce qui différenciait encore plus cet étranger, c’était ses oreilles.  Contrairement aux Kokiris, aux Hyliens et tout autres peuples terrestres d’Hyrule, il n’avait pas les oreilles pointues.  Elles étaient plutôt rondes et légèrement décollées de son crâne.  Les Kokiris, cachés un peu partout pour observer l’homme étaient, pour la plupart, surpris et se disaient dans un murmure qui se confondait avec le vent « Quel idée d’avoir de telles oreilles! ».  Certains en riaient, comme Mido, mais la plupart croyait que cela était un mauvais présage.
 
L’homme s’aventurait maintenant dans la crevasse qui menait au Grand Arbre Mojo.  Link, probablement le plus courageux des enfants de la forêt s’approcha de l’endroit où l’homme était passé mais Mido l’arrêta aussitôt.
 
— Tu ne crois quand même pas passer!  demanda-t-il offusqué.
— Non, dit Link Mal à l’aise.
— Alors que fais-tu ici?
— Je voulais seulement voir!
— Et pourquoi je devrais te laisser voir, « Enfant sans fée »?
— J… Je…  …  Je n’en sais rien.  Avoua Link en baissant la tête.
 
Link tourna les tallons déçu, alors que Mido, fière de la réaction qu’il avait suscitée chez le jeune Kokiri, souriait de toutes ses dents
 
C’est à ce moment que l’homme ressortit.  Il affichait un large sourire et « L’incontestable » qui n’avait pas eu le temps de retrouver une cachette convenable ne trouva rien de mieux à faire que s’élancer sous l’eau froide et boueuse de l’étant qui se trouvait tout près.  Voir l’étranger d’aussi prêt devait le terrifier plus qu’il ne le laissait croire.
 
Après ces drôles d’événements, la vie aurait facilement pu reprendre son cours normal dans la forêt mais, tout le monde ignoraient ce que le visiteur avait bien pu dire au Grand Arbre Mojo.  Celui-ci avait en effet interdit que l’on ne s’approche de lui sauf à sa demande.  Mido avait bien tenté de venir l’embêter avec ses quelques problèmes de la plus haute importance (Il voulait savoir quel vêtement s’accordait le mieux avec son teint) mais le Protecteur le repoussa d’un simple grognement.
 
Pour Link, la venue de cet homme suscita une réaction tout aussi étrange que celle qu’eu le Grand Arbre Mojo.  Le jeune Kokiri ne dormait pratiquement plus et, quand il lui arrivait parfois de fermer l’œil, des cauchemars venaient troubler son sommeil.  Il faut se rappeler que les Kokiris aimaient bien paresser et faire la sieste mais, cependant, Link ne voulait même plus à s’asseoir de peur de s’assoupir et de retrouver ce même cauchemar qui hantait ses rêves depuis bientôt une semaine : alors qu’un orage approchait, il se trouvait debout devant un pont-levis.  Déjà, ce songe ne s’annonçait très effrayant car il ne se déroulait pas dans la forêt.  (Vous savez ce qui, selon les Kokiris, arrive à ceux qui ont le malheur de s’aventurer hors de la forêt?)  L’endroit était sombre et deux flambeaux éclairent la façade du château.  En haut du pont relevé, était gravé sur la pierre blanche un symbole représentant trois triangles et un oiseau.  Soudains, alors qu’il regardait encore ce dessin, le pont descends et laisse passer un cheval blanc chevauché par une vieille dame et une jeune fille.  Elles étaient suivies par le même homme qui était venu, il y a quelque temps dans la forêt.  Bien que Link n’ait pas observer l’étranger lors de sa visite dans la forêt, il était sur que c’était lui.  Il s’étonnait d’ailleurs qu’il ait pu se souvenir d’autant de détails pour le reproduire aussi fidèlement en rêve.  Il était déjà grand mais sur son cheval noir aux yeux rouges il semblait encore plus imposant.  Ses habits étaient tous noirs, à l’exception de sa cape qui était d’un blanc sale avec des motifs bleus et rouges qui reproduisaient son contour.  Ses habits semblaient en partit fait de métal, ou n’était-ce que la carrure imposante de cet homme  qui donnait cette impression.  Le seul mot qui pouvait venir à l’esprit de Link pour décrire cette vision qu’il avait en rêve était « Effrayant ».  C’était toujours à ce moment qu’il se réveillait.
 
Comme il ne voulait plus s’assoupir, le jeune Kokiri faisait tout pour se tenir occupé ; il façonnait un bouclier à même l’écorce qui recouvrait encore partiellement le tronc où il habitait, il se baladait dans la forêt et se demandait parfois ce qu’il pouvait bien y avoir au-delà de la limite de la forêt, là où son monde s’arrêtait.
 
Un soir, alors qu’il venait de terminer son troisième bouclier et qu’il y avait dessiné le symbole Kokiri, à savoir une forme circulaire en partie ouverte avec, en bas à gauche, un trait légèrement courbé, il s’allongea pour rêvasser quelques instants mais, après un moment d’inattention, tomba dans un profond sommeil.  Les deux derniers jours passés sans qu’il ne puisse fermer l’œil l’avaient épuisé.
 
Encore une fois, il refit le même cauchemar, le même palais, le même cheval blanc et le même étranger vêtu de noir.
 
C’est pourtant dans l’ombre de cette nuit, sans qu’il ne le sache pour autant que sa vie allait être bouleversée à tout jamais et ce de façon plus importante que ce pauvre Kokiri qu’il était n’aurait pu l’imaginer.
 Chapitre 2
 
Le Grand Arbre Mojo
 
 
Les fées que les Kokiris recevaient à leur naissance n’avaient qu’une mission : les protéger.  Si un enfant de la forêt s’était blessé, on pouvait compter sur sa fée pour aller chercher de l’aide, s’il manquait de nourriture, on pouvait compter sur elle pour lui en fournir, bref, elles étaient en plus de protectrices des amies cher à tous les Kokiris à une exception prêt.  Ces créatures dégageaient une lueur qui trahissait leurs émotions : des couleurs vives étaient témoins des sentiments positifs, le rouge pour l’amour par exemple et de couleurs froides étaient réservées pour les sentiments plus négatifs.  Le bleu pour la tristesse par exemple.  Ce n’était pas du tout les même fées que l’on trouve dans les bois, un peu partout dans les forêts.  Celles-ci avaient quelques pouvoirs tels que ressusciter les morts ou guérir toutes les maladies.  Souvent les Kokiris s’amusaient à chasser ce genre de fées pour passer le temps.  C’était là, d’ailleurs un passe temps que Link adorait car cela lui donnait presque l’impression qu’il avait une fée protectrice.
 
Un autre point positif d’avoir une fée protectrice, c’était que dans le brouillard toujours présent de la forêt, leur lueur permettait de se faire voir de plus loin.  Ne pas en avoir serait, pour certains, un peu comme s’ils étaient devenus invisibles.  C’était peut-être là que résidait toute l’importance que les enfants de la forêt attachaient à la présence de leur fée.
 
Chaques fée avait son caractère, habituellement, elles étaient à l’image de leur protégé.  Il y avait, hormis Link qui n‘en avait pas, une exception à cette règle : Mido.  En effet, on le retrouvait souvent à se disputer avec sa fée.  En fait, en y réfléchissant bien, cela ne prouvait peut être pas que leur personnalité était différente, mais peut-être bien qu’elles étaient exactement la même.  Cela devrait vouloir dire que Mido était finalement insupportable même pour lui.
 
Quoi qu’il en soit, pour revenir à ce qui nous intéresse, Link s’était assoupis et ce malgré lui.  Encore une fois, ses rêves étaient hantés de cauchemars comme c’était le cas depuis plusieurs jours.  C’était pourtant là une époque qu’il allait très bientôt regretter…
 
Ce jour là semblait être pareil à tout les autres, la vie avait repris son cours normal et plus personne, exception faite de Link, ne pensait plus à l’étranger qui était venu il y a quelques jours.  Les Kokiris vaquaient à leurs occupations :  Link dormait encore, exténué par les derniers jours qu’il avait passé sans fermer l’œil ; certains autres tentaient de déplacer des cailloux (C’était là ce qu’ils appelaient « Aménagement paysager ») ; Mido, de son côté, gardait inlassablement le chemin qui menait près du Grand Arbre Mojo pour s’assurer que Link n’essaie pas d’y passer.
 
Loin de tout ce traintrain quotidien, de l’autre côté de la forêt, où le puissant Protecteur des Kokiris se trouvait, une voix rauque et puissante retentit, celle du Grand Arbre Mojo…
« Navie, dit-il, Navie, viens à moi, petite fée scintillante, entends mes paroles et approches-toi de moi que je te fasse ouïr ma volonté… »
 
Sur ces mots, une fée comme celle qu’avait chaques Kokiri s’approcha, sortant de l’ombre de la forêt.  Il faut préciser que le Protecteur se trouvait au milieu d’une grande clairière.
 
— Que puis-je pour vous? oh puissant protecteur, demanda la fée.
— Oh, Navie, je vis mes dernières heures…  Une monstrueuse créature est en moi et me ronge de l’intérieur…  C’est l’homme du désert qui m’a lancé cette Malédiction…  L’homme du désert…
 
L’Arbre Mojo s’arrêta un instant et reprit…
 
— Je…  Je n’en ai plus pour longtemps.  Vas me chercher le Kokiri qui n’a pas de Fée…  Vas chercher Link, il est temps…  pour lui…  de savoir…  Vas, voles Navie, voles et reviens vite…  J’espère te voir revenir de mon vivant…
 
Navie s’envola à la demande du Grand Arbre Mojo vers la forêt où devait l’attendre, à en croire le Protecteur, un jeune Kokiri sans fée.  El n’était pas sure de comprendre ce qu’il avait à voir avec tout ce qui se passait dans la forêt depuis quelque temps mais elle obéit sans perdre de temps.
 
Elle arrivait maintenant près de la forêt.  Une fée peut voler très rapidement vous savez mais, celle-ci semblait être encore plus rapide.  Elle passa entre les jambes de Mido qui, encore une fois, visita l’étant qui l’avait accueillit à roseaux ouverts lors de la visite de l’homme.  Navie se retourna et regarda Mido.  Ce n’était pas lui, une fée riait de son plongeon.  Elle regarda devant elle, une jeune fille était assise sur un tronc d’arbre.  Ce n’était pas elle, l’Arbre Mojo lui avait parlé d’un garçon.
 
Partout où elle regardait, elle ne voyait aucuns Kokiris sans fée.  Oh, elle avait bien pensé l’avoir trouvé en voyant un tenter d’arracher une pierre mais elle vit une fée le remettre sur ses pieds après qu’il ait lâché prise.
 
Navie était sur le point de laisser tomber et de s’avouer vaincu mais elle entendit, venant d’un tronc tout près, un gémissement.  N’ayant rien d’autre à faire pour contenter le Protecteur, elle y entra.  
 
C’était lui, aucune fée n’était près de lui et, comme il ne semblait pas malade, une fée protectrice n’aurait eu aucune raison de s’absenter.
 
« Réveilles-toi! dit Navie. »
 
Cette tentative n’eut pas l’effet escompté.  Link se retourna simplement en gémissant.
 
« RÉVEILLES-TOI! reprit la fée sautant maintenant à pieds joints sur le pauvre Kokiri.  Est-ce que la destinée du Grand Arbre Mojo repose sur les épaules d’un garçon fainéant?  Qu’ai-je dit?  De l’Arbre Mojo?  Je voulais dire de la forêt toute entière, LÈVES-TOI!
 
La fée tirait maintenant l’enfant fatigué par le collet.  À ce moment, Link ouvrit les yeux et sursauta en voyant la fée voler devant lui.
 
« Serait ce possible? se demandait-il.  Serait ce possible que le Vénérable Arbre Mojo m’ait finalement envoyé une fée protectrice? »
 
Il se leva d’un bon, il ne savait pas quoi faire pour accueillir cette créature, qu’est-ce que les autres Kokiris faisaient?
 
« Ton nom est bien Link? interrogea Navie. »
 
En guise de réponse, Link hocha simplement la tête toujours bouche bée devant la fée.
 
« Je suis Navie! dit elle.  Le Grand Arbre Mojo désire te voir.
— Tu n’es pas ma fée protectrice? interroges le jeune homme déçu.
— Je n’en sais rien, tout ce que je sais, c’est que le Protecteur désire te voir. »
 
Même si Navie n’était pas la fée protectrice qu’il avait attendue depuis si longtemps, c’était tout de même un grand jour pour Link.  En effet, si Mido voyait le jeune Kokiri avec une fée, il était certain que ce trouble fête le laisse passer.
 
En toute hâte, Link chaussa ses bottes, mit son chapeau, attrapa un des boucliers qu’il avait fabriqués et sortit de son tronc.  Il n’oublia pas de fermer le rideau qui cachait l’entrée de son tronc en sortant.  Il faut préciser que la forêt, comme tout endroit humide, est infestée d’insectes tous plus affreux les uns que les autres.  Il y avait entre autre les Skullwatulas, des araignées monstrueuses qui sont capable de manger un arbre entier si elles réussissent à percer l’écorce et à se frayer un chemin à travers le bois de l’arbre.  Imaginez seulement ce qu’une seule de ces bestioles ferait d’un tronc creux comme celui qu’habitait Link?  Les seuls qui avaient réussi à éviter ce genre de problème, c’était les frères dit « Je Sais Tout ».  Il s’agissait des trois frères de Mido.  Ils étaient tous les trois aussi vantard que ce dernier et c’est d’ailleurs ce qui leur valut le surnom de « Je Sais Tout ».  Ces trois idiots avaient enduis leur tronc de résine malodorante recueillis à même un arbre presque mort.  Évidemment, ce stratagème avait éloigné les Skullwatulas mais aussi les trois frères « Je Sais Tout » (Quatre incluant Mido) qui durent se construire un autre « Palais Incontestable » si on peut l’appeler ainsi.  Ils avaient décidé d’assemblé trois tronc pour faire des pièces plus grandes mais, les soirs d’orage, ils regrettent leurs choix car l’eau s’infiltre entre les trois troncs et rend leurs lits aussi humide que l’herbe à l’extérieur.  Vous trouvez, sans doutes, ces « Je Sais Tout » complètement stupides mais encore là, je ne vous ai pas raconté ce qu’il s’était passé dans leur tronc précédant.  Ils avaient tout bonnement décidé d’adopter une Skullwatulas comme animal de compagnie.  Je vous laisse imaginer la suite.
 
Pour en revenir à une histoire oh! combien plus intéressante que les bêtises des « Je Sais Tous », Link se dirigeait vers le sentier qui menait près du Vénérable Protecteur de l’orée de ces bois quand, sortit de nul part, apparut Mido.
 
« Que fais tu Sans Fée? Demanda-t-il.
— Je vais voir l’Arbre Mojo à la demande de ce dernier, répondit fièrement Link tentant d’indiquer Navie par des gestes de la tête.  Cela ne fit pas remarquer à Mido la présence de la fée.
— Tu crois que je vais te laisser passer comme ça?  Tu as encore la tête dans les nuages, Sans fée!  Je… »
 
Mido s’arrêta net.  Il venait d’apercevoir Navie.  En fin, apercevoir est un bien grand mot, pour qu’il se rende compte de sa présence, la fée dut s’approcher jusqu’à pouvoir toucher le nez orné de taches de rousseur de Mido.  Ce dernier Regarda sa propre fée protectrice pour être sur qu’il ne se trompait pas.
 
L’esprit de « L’incontestable » réfléchissait plus vite qu’il ne l’avait jamais fait auparavant.  Il lui fallait à tout prix empêcher Link de passer.  Tout irait mieux s’il pouvait disparaître à jamais mais…  Il ouvrit les yeux.  Il venait de trouver une idée de génie.
 
« Écoutes Ex Sans Fée, dit-il en agrippant Link par les épaules, s’il en tenait qu’à moi, tu aurais déjà pu passer mais, hélas, nous avons décidé hier que pour aller voir le Protecteur, tout Kokiri ayant eu sa fée il y a moins d’un ans doit posséder une épée…  C’est administratif!
— Mais où veux-tu que trouve cela? Demanda Link découragé et tentant de se déprendre de l’emprise de Mido car il sentait encore les marais.
— Il y a près de mon tronc, une petite grotte dans laquelle est cachée une épée, le trésor de la forêt!  Tu me vois venir? »
 
Link fit demi-tour insulté mais décidé à récupérer cette arme.  Cependant, ce qu’il ignorait, pour cause de son jeune âge, c’est que cette grotte avait été visitée bien des fois mais personne n’en étais revenu.  Du moins, personne n’en était revenu vivant.  Mido, de son côté le savait parfaitement, tout comme il savait que Link ne pourrait résister à l’envie d’aller récupérer la lame Kokiri pour voir le Grand Arbre Mojo.  Tout allait bien pour lui.  Maintenant, il était débarrassé de celui qu’il considérait comme étant «laa honte de la forêt ».  Vous vous apercevez maintenant à quel point Mido peut être mesquin?  Et encore, vous ne le connaissez pas encore aussi bien que tous les Kokiri le connaissaient alors...  
 
Link se trouvait devant la grotte.  C’était minuscule, il devait ramper sur le sol pour y entrer.  Dès qu’il eut passer l’entrée, il pouvait se relever, l’endroit était plus grand.  Un grondement sourd se faisait entendre.  Navie s’affolait.
 
« Link, reviens, nous trouverons un autre moyen, dit-elle affolée. »
 
L’enfant de la forêt attendit un peu.  Le grondement devenait de plus en plus fort.  Quelque chose allait se passer.  Soudain, dans la brume qui remplissait l’endroit, un rocher gigantesque roulant à toute allure sortit de nul part.  Link eut à peine le temps de retourner d’où il venait que le rocher passait devant lui.
« Nous ne pourrons jamais passer, dit Navie.  Viens, nous trouverons bien un autre moyen!
— Non, dit Link concentré.  Dès que le rocher passera, je sortirai et je le suivrai.  Il doit probablement tourner en rond dans ce tunnel. »
 
Navie ne dit rien mais, ayant vu quelques squelettes en miettes traîner par terre, elle s’inquiétait autant pour le jeune Kokiri que pour elle-même.  Le grondement sourd devenait plus fort.  Link se tenait prêt et, dès qu’il vu passer le rocher, il fonça et Navie le suivait de près.
 
Il arriva rapidement près d’un autre tunnel, plus étroit celui-là, où la pierre ne pouvait pas passer.  Au fond de cette galerie, Link pouvait discerner, sur un tronc d’arbre, un immense coffre, plus grand que tous ceux qu’il avait vu.  Link s’avançait tranquillement restant prudent car il s’attendait à voir un autre piège mais rien ne se produisit.  Il ouvrit le coffre et l’épée était là, comme Mido l’avait dit.  Maintenant, il ne lui restait qu’à revenir sur ses pas, comme il avait fait pour arriver jusque là.
 
Mido, de son côté était assis près de l’étant, se demandant quelle était la façon la moins suspecte d’annoncer la mort de Link : devait-il attendre que quelqu’un, probablement Saria, se rende compte de sa disparition ou devait-il plutôt dire qu’il l’avait vu entrer dans la grotte?  Alors qu’il réfléchissait à ces questions qu’il jugeait comme étant de la plus haute importance, il entendit Link lui annoncer qu’il avait l’épée.  Comment auriez-vous réagis si vous entendiez la voix d’une personne que vous croyez morte?  Eh! bien, Mido réagit d’une façon avec laquelle il commençait à être à l’aise : il sursauta et tomba dans l’étang.  Il sortit la tête et se retourna vers Link avec une grenouille sur la tête.
 
« Je peux passer maintenant? demanda Link qui portait maintenant épée et bouclier. »
 
Mido hocha la tête faisant tomber le carpeaux dans sa cuirasse verte.  Il resta là sans bouger, bouche bée alors qu’il regardait Link s’éloigner sur le sentier qui menait à la clairière dans laquelle se trouvait le fameux protecteur.
 
« Grand Arbre Mojo!  Cria la fée qui précédait maintenant le jeune Kokiri.  Je suis de retour… »
 
Link arriva finalement, essoufflé.  L’ambiances était lourde, quelque chose de grave se passait, Link le savait.
 
« Te voilà, Link, dit le Grand Arbre Mojo.  Je t’attendais.  Je redoutais ce jour depuis longtemps mais maintenant qu’il est arrivé, je le crains plus que je le croyais!  Je suis victime d’une terrible malédiction que m’a lancé l’homme du désert!  Cet étranger cherchait mon plus précieux trésor.  J’ai refusé de lui donner et maintenant, un mal me ronge de l’intérieur. »
 
L’Arbre Mojo s’arrêta quelques secondes, comme à bout se forces et reprit.
 
« Voudrais-tu, reprit-il…  Voudrais-tu m’en…  M’en libérer?  Navie t’aidera dans ta quête. »
 
En guise de réponse, Link Hocha la tête.
 
« Tu es courageux mon enfant, entres en moi et… Et libère… Et libères-moi…  De…  De cette…  Malédiction! »
 
Le protecteur ouvrit péniblement la bouche dans un bruit qui ressemblait à une porte grinçant lors de jours humides.  Le jeune Kokiri qui entrait maintenant dans le Protecteur ne voyait pas à trois mètres.  C’était sombre et les parois de ce qui servait de murs semblaient avoir été rongées par une skullwatulas.  Link n’aurait jamais cru qu’une de ces bestioles ne puisse même songer à utiliser le Grand Arbre Mojo en guise de casse-croûte.  Il arriva rapidement dans une grande sale mal éclairée.  En fin, s’il était possible d’appeler cette cavité une sale.  La galerie était immense, le jeune Kokiri croyait même qu’elle s’élevait jusqu’aux plus hautes branches du Protecteur.  Bien qu’il ne voyait pas très loin, Link déduisait que cet endroit était très vaste.  L’écho que faisait ses pas sur le bois en témoignait.  Soudain, en regardant attentivement en l’aire, Link aperçut un point lumineux.  Au début, il crut qu’il s’agissait de la lumière du jour mais, quand il vit cette lueur s’approcher, il comprit que cela n’était pas le cas.
 
Navie s’envola vers ce point lumineux et devient verte de peur.  (La couleur verte pour une fée trahissait une grande peur ou de l’agitation.)
 
« C’est…  hésita-t-elle.  C’est une skullwatulas géante! »
 
Link se mit aussitôt sur ses gardes, prêt à combattre alors qu’une voix à mi-chemin entre le murmure et le grognement l’interpella.
 
« Qui es-tu pour venir me déranger dans mon antre, moi, la reine Gohma? »
 
Link ne répondit pas tout de suite, il réfléchit d’abord à sa réponse.
 
« Vous tuez notre protecteur, le Grand et Vénérable Arbre Mojo, dit-il courageusement.
— XSSSSSSSSSS!  Moi? dit la reine amusée, Bien évidemment!  Saches petit que c’est ma seule raison de vivre!
— Je ne vous laisserai pas faire! défia l’enfant de la forêt.
— Link!  interpella Navie qui était revenue aux côtés du Kokiri.  Je crois que nous ne devrions pas la contredire, je… »
 
Navie n’eut même pas le temps de finir sa phrase que, tombée du ciel, (Ou du plafond pour être plus précis.) surgit la reine Gohma.
 
Link avait vu bien des skullwatulas dans sa vie mais jamais comme celle-là.  Elle était énorme et possédait deux pattes beaucoup plus grandes que les autres.  C’était de ces membres dont elle se servait pour se déplacer.  Habituellement, ce genre de vermine rampaient sur leurs huit pattes mais celle-ci semblait échapper à cette règle.  Une autre différence majeure était l’œil de la créature.  Contrairement aux autre skullwatulas qui ont deux yeux, celle-ci n’en avait qu’un qui brillait au centre de sa tête.    
 
Tout à coup, Gohma se redressa et se laissa tomber de tout son poids.  Le sol trembla et Link, ébranlé par la secousse perdit l’équilibre.  La reine s’approcha alors et recommença mais, cette fois, dans le but d’écraser son visiteur.  Le jeune Kokiri roula sur le côté juste à temps pour éviter cette attaque.
 
« AVEUGLES-LÀ!  cria Navie de plus en plus verte.
— Je veux bien, répondit Link, mais avec quoi?
— Mais je ne sais pas moi!  Il doit bien y avoir quelque chose! »
 
L’enfant de la forêt regarda autours de lui, l’endroit était désert.  Tout ce que Link voyait, c’était quelques colonnes que Gohma avait laissées intactes un peu partout pour soutenir l’intérieur de l’Arbre Mojo pour que celui-ci ne s’écroule pas sur elle.
 
Encore une fois, la reine tenta une attaque que Link esquiva sans problème.  L’enfant se retrouva, malgré tout, couché à plat ventre sur le sol.  À ce moment, il remarqua un détail qui lui avait échappé plus tôt.  Le sol était recouvert de poussière, de copeaux de bois et autre débris.  Alors que Gohma s’avançait rapidement vers lui, Link ramassa une bonne poignée de sable qu’il jeta à la figure de la reine quand celle-ci s’était suffisamment approchée.
 
Elle ferma ses paupières avant même que le moindre grain de sable n’ait pu atteindre son œil.  
 
« Navie, dit Link à la fée qui était tout près, crois tu que tu pourrais réussir à l’éblouir , ne serait ce que quelques secondes? »
 
La fée n’eut pas le temps de répondre que Gohma s’abattait à nouveau sur le pauvre Kokiri sans défenses.  Navie s’approcha alors de Link qui tentait tout ce qui était en son pouvoir pour rester hors de la protée de la reine.
« Je crois que oui! dit-elle.  Mais je ne vois pas à quoi cela nous avancera…  Je ne pourrait pas la tenir ainsi plus qu’une ou deux secondes!  
— Essaies quand même, j’ai une idée!  avoua Link. »
 
Link s’arrêta et fit volte face.  Il voyait maintenant Gohma foncer droit vers lui à une vitesse folle.  Une fois près du jeune Kokiri, elle se redressa et c’était là le moment que Link attendait.
 
« MAINTENANT!  Cria-t-il. »
 
Navie surgit devant la reine et se mit à briller comme jamais elle ne l’avait fait au par avant.  Jamais l’on a vu de mémoire d’homme une fée aussi lumineuse.
 
Link Profita de la stupeur de la reine pour lui lancer une poignée de poussière à la figure.  Cette fois, c’était bon.  Elle n’eut pas le temps de fermer ses paupières qu’elle se retrouva clouée au sol soit par la douleur ou par le fait qu’elle n’y voyait rien.  
 
Le Kokiri s’approcha et lui donna un grand coup d’épée en plein cœur.  L’enfant de la forêt s’attendait à voir le sang de la créature couler sur le sol mais rien de ce qu’il attendait ne se passa.  Gohma se mit à crier et une lumière étincelante sortit de sa blessure.  La reine tomba, elle était morte.
 
« Grand Arbre Mojo!  Grand Arbre Mojo!  criait une voix dans la clairière où se trouvait le protecteur.  Nous avons réussi! »
 
Link sortit enthousiasmé de la bouche de l’Arbre.
 
« Nous avons réussi oh Protecteur! redit le Kokiri une fois sortit. »
 
Le Vénérable ne répondit pas tout de suite.
 
« Arbre Mojo?  interrogea Link inquiet.
— Il me reste très peu de temps, dit finalement le Protecteur, alors, écoutes bien mes paroles!  Il y a quelques jours est venu un homme aux cheveux couleur de sang.  Il m’a demandé de lui remettre la pierre de la forêt, mon unique trésor…  Devant la noirceur de son âme, j’ai refusé et, pour me punir de cet affront, il me jeta cette malédiction.  Maintenant, Link, écoutes moi bien, écoutes chaques paroles que je vais maintenant te dire.  Tu n’es pas un Kokiri.  Tu es un Hylien.   Il y a de longues années, je t’ai recueillis après la mort de tes parents, jusqu’au jour d’aujourd’hui.  En ce jour, mon enfant, tu quitteras la forêt et je te demande de porter l’émeraude Kokiri jusqu’à la Princesse De La Destinée. »
 
L’arbre Mojo secoua ses branches dans un ultime effort et fit tomber devant Link, une pierre verte entourée d’un anneau d’or qui se brisait dans le bas pour en laisser sortir une branche d’argent.
 
« Maintenant, Link, vas et saches que pour le Grand Arbre Mojo, tu resteras à jamais un enfant de la forêt, peu importe tout ce que l’on pourra te dire.  Vas, ne te retournes pas et laisses-moi à mon triste sort… »
 
Alors que le Vénérable Arbre Mojo se mourait, Link resta debout devant la pierre que son Protecteur avait laissé tombé.  Ces mots résonnaient dans son esprit comme autant de coups de poignard que l’on puisse recevoir sans en mourir. « Tu n’es pas un Kokiri » « Tu n’es pas un Kokiri »  « Tu n’es pas un Kokiri ».  Qui était-il, il n’y a que quelques heures, sa plus grande peine était de ne pas avoir de fée et maintenant, c’était de n’être plus rien.  De n’être qu’un étranger.  Comment Mido allait-il réagir face à cette nouvelle?  Et surtout qu’allait-il faire une fois qu’il aura appris la mort du Protecteur?  Link n’était plus le « Sans Fée » mais bien « L’étranger », l’assassin de l’Arbre Mojo.  Il voulait pleurer mais n’y arrivait pas.  Il était blessé dans son âme et cette blessure était condamnée à rester ouverte jusqu’à la fin de ses jours.
 
Il repensait tout à coup à la joie qu’il avait éprouvé lorsqu’il voulait annoncer au Protecteur qu’il avait tué la monstrueuse créature qui le hantait.  En fait, il était heureux de venir annoncer la mort du Vénérable.
 
« Tu viens?  interrogea Navie
— Je l’ai tué!  dit Link d’un aire abattu.
— Ce n’est pas toi repris la fée, c’est l’homme du désert, l’étranger, tu le sais aussi bien que moi!
— Non!  C’était une malédiction!  Il n’aurait pas du mourir tant que ce sort était en place!  J’ai lui ai enlevé la seule chose qui le tenait en vie
— Il ne voulait plus vivre ainsi!  Il serait mort au bout de quelques jours de toute façon, il le savait, je le sais et tu le sais.
— JE NE VEUX RIEN ENTENDRE! »
 
Link prit la pierre et courut le plus vite possible vers le village.  Il ne savait pas pourquoi il courait ainsi.  Peut-être était-ce parce que cela apaisait sa peine mais les larmes qui coulaient sur ses joues déjà humides de sueurs faisaient mentir cette possibilité.  Jadis, son plus grand rêve était d’avoir une fée protectrice mais maintenant, la seule chose à la quelle il pensait était de quitter le village avant qu’on ne puisse le voir ainsi.
 
Arrivé à l’entrée du village, Mido attendait déjà le jeune Hylien sans famille et sans patries.
 
« Maintenant, tu veux sortir « Ex Sans Fées »?  demanda « L'incontestable ».
— L…  Laisses-moi passer!  dit Link entre deux sanglots.
— Et pourquoi, tu as fais une bêtise?
— Le Grand et Vénérable Arbre Mojo est Mort!
— Tu l’as tué?
— Laisses-moi passer Mido!
— C’est toi qui l’as tué avoues!  dit Mido dans un élan de colère.   Je sais, c’est toi qui l’as tué ou je ne suis pas un Kokiri! WOUAH! »
 
Link avait poussé Mido dans l’étant et s’était remis à courir.  « L'incontestable », sortant de son étant jugea nécessaire de se remettre sur pieds et de lancer un dernier adieu à Link.  En fait, le rouquin ne savait pas s’il devait se réjouir du départ de Link ou pleurer la mort du Protecteur.
 
« PARS!  cria-t-il.  PARS DE LA FORÊT!  ET NE REVIENS PLUS JAMAIS!  TU N’ES PLUS UN KOKIRI! »
 
À ce moment, Navie, poursuivant le jeune homme qui fuyait ce village, frôla Mido lui faisant perdre pied et, par la même occasion, visiter à nouveau le marais.
 
Link poursuivit sa course jusqu’à la limite de la forêt, l’endroit que tous les Enfants De La Forêt craignaient.  Jamais il ne s’était aventuré plus loin que ce point.  Jamais il n’avait franchit ce pont suspendu qui reliait la forêt au reste d’Hyrule.  Jamais un Kokiri n’a osé franchir cette seule limite…  Pourtant, dans l’ombre de la limite des Bois Perdus, quelqu’un s’y cachait.
 
« Link?  dit une faible voix. »
 
Le jeune Hylien se retourna, c’était Saria.  Il baissa le regard pour ne pas croiser le sien.  Il voulait se convaincre que c’était pour la honte qu’il ressentait mais, en fait, il ne voulait pas qu’elle le voit pleurer.
 
« C’est don vrai!  dit-elle,  Tu pars de la forêt? »
 
Link Hocha péniblement la tête tout en sanglotant en silence.  Il n’arrivait pas à se ressaisir.  C’était la première fois qu’il quittait ce village, il ne savait pas ce qui l’attendait et, selon toutes vraisemblances, rien ne serait plus jamais comme avant.
 
« J’aimerais que tu prennes ceci avec toi!  dit Saria qui tendait une sorte de flûte à Link.  C’est un ocarina.  Celui-ci est mon préféré. »
 
Elle prit la main du jeune homme et la lui referma sur l’instrument de couleur terre.
 
« J’aimerais que tu penses à moi quand tu en joueras!
— Je penserais toujours à toi Saria, dit Link en relevant la tête.
— Link, tu pleurs? »
 
Le jeune Hylien détourna son regard peiné pour ne pas souffrir d’avantage.
 
« J’attendrai ton retour!  dit-elle.  Je ne sais pas comment, mais je sais que tu reviendras.  Tu es le meilleur Kokiri que l’on puisse connaître. »
 
En entendant ces mots, Link recula d’un pas et, en se retournant vers un nouveau monde qui lui semblait gris et sans vie, cria quelques mots qui restèrent à jamais gravés dans le cœur de Saria…
 
« JE PENSERAI À TOI SARIA! »
 
 Chapitre 3
 
La Princesse de la destinée
 
Le monde était grand, infiniment plus grand que le jeune homme aurait pu l’imaginer.  Pour lui, le plus grand étendu qu’il avait vu jusque là était le village Kokiri.  Maintenant, il se trouvait là, assis sur les ruine d’un mur de pierre perdu au milieu d’une plaine si grande qu’elle aurait pu contenir au moins cent fois le village que Link habitait.
 
Il se sentait seul.  Au loin, il voyait le soleil descendre dans le ciel transformant son éclat habituel en un magnifique mélange de rose, d’orange et de bleu rosé.  Malgré la beauté du spectacle qui s’offrait à ses  yeux, Link souffrait en lui même.  Il était encore en vie.  Cela prouvait finalement ce que le Grand Arbre Mojo avait dit : il n’était pas un Kokiri.  S’il en avait été un, il serait mort depuis longtemps.  Qu’adviendrait-il de lui maintenant?  Il n’était plus rien, seulement l’ombre de ce qu’il était hier encore.
 
« Tu es là!  dit une petite voix soulagée derrière lui, c’était Navie.
— Je suis toujours là, en vie!  Dit-il péniblement.
— Évidemment!  Tu as une grande destinée devant toi!
— Je ne suis rien! »
 
Navie perdit patience et s’approcha de la figure du jeune homme.
 
« Écoutes-moi bien!  Pourquoi crois-tu que le Vénérable Arbre Mojo t’a donné cette pierre?
— Je n’en sais rien!
— Parce qu’il avait confiance en toi!
— Mais Mido…
— Mido?  Ce garnement, la dernière fois que je l’ai vu, il barbotait encore dans l’étang!  Ça commence à être une habitude pour lui!  Oublies-le!  C’est à toi que le Protecteur a confié ce trésor!
— C’est facile à dire, je suis la dernière personne qu’il ait vu!  Il n’avait pas vraiment le choix!
— Cesses d’être si défaitiste!  Tu auras déçus l’Arbre Mojo si tu ne remet pas cette pierre à la Princesse de la Destinée. »
 
La pierre!  Link l’avait complètement oublié!  Il fouilla dans sa tunique et la ressortie.  Comment une si petite chose pouvait-elle être si importante pour un si grand arbre?  Il était difficile à comprendre celui-là, se disait Link pour lui même.
 
« Alors maintenant, dit Navie en forcent Link à se lever, tu vas aller au château et réaliser la dernière volonté du Protecteur!
— Mais…
— Pas de mais!  Je ne te laisserai pas tranquille tant que tu ne l’aura pas fait! »
 
Link hésita quelques instant.  Il regarda d’abord le ciel rosé qui indiquait que la journée se terminait et puis le château qui se trouvait un peu plus loin sur un sentier de terre battue qui passait près des ruines où le jeune homme se trouvait.  Avec un peu de chances, il réussirait à franchir le pont avant que les dernières lumières du jours ne disparaissent derrière les montagnes.
 
Le jeune homme, malgré la peine qui l’affligeait faisait route vers le château qu’il apercevait non loin de là.
 
Plus il s’approchait du palais, plus une impression étrange gagnait Link, une impression de déjà vu.  Il avait déjà vu ce château quelque part.  Une fois arrivé au pied du pont-levis, il leva les yeux et remarqua un symbole qui lui semblait également familier.  Un oiseau, trois triangles.  Il avait déjà vu ça quelque part.  Alors qu’il restait debout face à la façade de pierre blanche, un garde sortit et vient accrocher deux flambeaux un de chaques côtés de l’ouverture qui servait de porte.  Dès qu’il fut entrer, un bruit de chaînes retentit dans la nuit naissante et le pont se dressa sous les yeux de Link.  Il se rappelait maintenant où il avait vu cet endroit.  C’était dans son rêve, l’endroit où, dans son rêve, il revoyait encore et encore l’étranger qui était venu dans la forêt.  Comment était-ce possible?  Il n’avait jamais vu cet endroit au par avant.  Et pourtant, il reconnaissait bien le symbole, le pont et les flambeaux accrochés à la façade blanchâtre.  Sous le pont, il pouvait voir une petite rivière qui passait près de la forêt.  Elle passait même dans la forêt.  Pour Link, c’était comme s’il avait toujours connu cet endroit, comme un souvenir lointain qui lui revenait en rêve de temps en temps.  Vous êtes-vous déjà réveillé en pleine nuit sans vous rappeler de l’endroit où vous vous trouvez?  Ce genre de nuit où les ténèbres qui vous enveloppent ont pris le dessus sur vos souvenirs vous faisant perdre toute orientation et vous laissant totalement perdu dans un endroit qui ne vous semble que vaguement familier.  Plus votre raison reviens du fond de vos rêves, plus vous vous rappelez de l’endroit où vous vous trouvez et l’angoisse qui vous avait gagné vous laisse libre.  C’était exactement le sentiment que Link ressentait.  Il était cependant prisonnier de ce moment comme si sa conscience était restée prisonnière de ses rêves et qu’il n’arrivait pas à se rappeler de l’endroit où il se trouve.  Pourtant, il savait où il était.  Il savait comment il pourrait rentrer à l’endroit à l’endroit qu’il considérait il y a à peine quelques heures comme chez lui.  Ce sentiment, c’était de la peur, comme tout les Kokiris, (Car Link s’était longtemps considéré comme un Kokiri) il avait déjà ressentit ce genre d’inconfort mais jamais de façon aussi présente.  C’était comme si la peur, cet ennemis invisible, s’était glissé en lui le laissant désorienté, inquiet et paralysé.
 
Je ne saurais dire combien de temps il était resté là, sans bouger mais, pour Link, toute la nuit aurait pu passer sans même qu’il ne s’en aperçoive.  
 
La lune était déjà haute dans le ciel quand il sortit de ses pensées.  Quelque chose se passait.  Dans l’ombre de la plaine, quelque part, quelque chose se déplaçait dans un bruissement qui se rapprochait étrangement de claquements.  Link prit l’épée qu’il avait gardé avec lui et se prépara à combattre.
 
« Que se passe-t-il? demanda Navie.
— Il y a quelque chose!  répondit Link.  Quelque chose de mauvais.   Regardes!
 
Link pointa deux yeux rouges qui le fixaient au fond de l’ombre que projetait la nuit.
 
« Qu’est-ce que c’est? interrogea Navie qui commençait à devenir verte.
— J… Je n’en sais rien, dit Link.  Mais je crois que nous n’allons pas tardes à le savoir, cela s’approche!»
 
En effet, la créature à qui appartenait ce regard brillant semblait s’approcher, boitant lentement en direction de Link.
 
Le jeune homme regarda autours de lui et remarqua rapidement qu’il se trouvait simplement entouré de ces créatures inconnues.  Partout où il regardait il voyait ces êtres à l’allure squelettique s’approcher.  En fait plus le piège de ces créatures se refermait sur Link plus il les voyait de façon détaillée.  De petits êtres, sans chaires, sans peau dont on ne voyait que les os dont les yeux rouges le fixaient comme un vautour regarde son gibier.  Navie s’affola alors.
 
« NE RESTES PAS LÀ! cria-t-elle, FAIS QUELQUECHOSE!
— Je veux bien mais quoi? répondit Link, affolé. »
 
Rapidement, ils étaient cernés, aucun échappatoire possible.  Devant lui, une bonne quinzaine de ces êtres étranges et, derrière lui, les douves du château.  Link regarda derrière lui, il ne pouvait pas fuir par là, quand même bien il sautait à l’eau, les créatures auraient tôt fait de le rattraper.
 
« ATTENTION! cria Navie. »
 
Un de ces monstres s’abattait sur lui avec toute la fureur que son corps squelettique pouvait contenir.  Link esquiva l’attaque et lui trancha la tête.  Le corps décapité de la créature se pencha alors et se mit à chercher son membre disparu.  
 
« Il n’est pas mort!  s’écria Link.
— S’il l’est, il ne semble pas le savoir! dit Navie dont la lueur verte constituait, avec les deux flambeaux accrochés à la façade du château,  la seule lumière de la pleine. »
 
Link regarda derrière lui, son seule espoir était de plonger dans les douves.  Il se retourna, un autre de ces monstres s’attaqua à lui.  Le jeune homme esquiva son attaque et la créature tomba dans les eaux boueuses de la rivière.
 
Dans un éclaire de lumière, le squelette se désintégra en poussant un dernier cris rauque.
 
Link ne prit pas le temps de réfléchir, il sauta à l’eau, suivis de Navie.  Rapidement, il se trouva emporté par le courant.  Il n’y voyait rien et l’eau froide était comme des milliers d’aiguilles qui s’enfonçaient dans son jeune corps.  Tout tournait si vite, il ne savait pas où était le haut ni le bas d’ailleurs.  Il était secoué comme un grain de sable pris dans une tempête, au milieu de nul part.  Désorienté, il ne savait plus où il était, où il allait.  Une seule chose comptait pour lui à ce moment : sauver sa peau.
 
Il ne bougeait plus, le torrent s’était calmé.  Link, détrempé grelottait alors que Navie, elle, tentait de le remettre sur pieds.
 
« Allez, disait-elle, debout, ne te laisses pas aller, tu es la dernière chance qu’il nous reste!…
— Où sommes-nous? dit finalement le jeune homme épuisé.
— Dans les donjons! Dit finalement une voix enrouée. »
 
Link ouvrit les yeux.  Il se trouvait dans un endroit sombre, éclairé faiblement par quelques flambeaux accrochés aux murs de pierre grises. Des grilles gardaient prisonniers quelques pauvres diables qui, pour certain n’avaient plus que la peau sur les os.  Un d’eux regardait attentivement Link.  Celui-ci avait, pour seul compagnon de cellule, un tas d’ossements qui, heureusement, n’avait plus rien de vivant celui-là.  Link regarda derrière lui, il voyait l’eau des douves d’où il venait et, un peu plus loin, la grille arachée qui lui avait permis de passer.
 
« Sois gentil! dit la voix que Link avait entendu plus tôt.  Donnes moi les clefs! »
 
  Le jeune homme se retourna, c’était l’homme emprisonné avec les ossements.  Il était relativement vieux et totalement chauve.
 
« Donnes-moi les clef, reprit-il peiné, je suis ici par erreur!  Je ne veux pas vivre le peu de temps qu’il me reste emprisonné ici!  S’il te plaît!
 
Un autre prisonnier qui essayait de dormir l’interrompe.
 
« VEUX-TU BIEN CESSER DE PARLER, DAMPÉ, cria ce dernier, J’ESSAIE DE DORMIR! »
 
 Dampé regarda fixement Link, puis les clefs.
 
« Viens Link, insista Navie.  Je ne tiens pas particulièrement à séjourner ici!
— On ne peux quand même pas le laisser là! insista Link.
— C’est un prisonnier, nous ne lui devons rien!
— Pitié, chuchota l’homme au regard triste.
— Mais regardes-le!
— Dépêches-toi alors! »
 
Link ramassa les clefs qui traînaient par terre et les donna à Dampé qui s’empressa d’ouvrir la porte de sa cage.  Une fois debout, il était au moins trois fois plus haut que le jeune homme à qui il semblait tout à coup très imposant.
 
« Merci! Dit-il.  Ne restons pas là, un garde peut arriver à tout moment! »
 
Il traîna Link jusqu’à l’extérieur, poussant l’audace dont il avait fait preuve en s’évadant jusqu’à passer devant un garde endormis.
 
« Je resterai ici cette nuit, dit l’homme, ces derniers temps, la nuit, la plaine est envahie de ces squelettes.  Évidemment, quand j’ai mon gros marteau, je ne les crains pas, deux ou trois coups et ils courent après leur tête!  C’est le cas de le dire, ces maboules perdent tous la boule après ça! »
 
Il s’arrêta un instant, fier de son calembour et repris.
 
« Si tu passes au village Kokoriko, viens me voir, je suis facile à trouver, je suis le seul fossoyeur du village!  J’ai l’honneur d’avoir mis en terre deux générations de la famille royale. »
 
Dampé s’éloigna alors, l’aire léger en chantonnant un aire joyeux.
 
Link se disait, pour lui-même qu’il avait là un drôle de fossoyeur.  Il s’imaginait que le fait d’enterrer les morts n’était pas une activité des plus joyeuse mais cet homme semblait trouver, dans l’exercice de la profession, un bonheur bien caché.
 
« LINK! cria une petite voix derrière la porte d’où il venait.  VEUX-TU BIEN ME SORTIR DE LÀ! »
 
NAVIE!  Il l’avait complètement oublié.  Il eut à peine le temps de tourner la poignée que la porte s’ouvrit, poussée par la fée maintenant jaune de rage. ( Vous aurez deviné qu’une fée en colère est de couleur jaune vive.)
 
« TU AURAIS AU MOINS PU M’OUVRIRE LA PORTE AVANT!
— Fais moins de bruit, chuchota Link, tu vas réveiller le gardien qui dort!
— Lui, j’en ai fait mon affaire, je l’ai assommé avec un jarre! »
 
Link regarda Navie d’un aire étonné.
 
« Où sommes-nous? demanda-t-il. »
 
Navie s’approcha de la façade de l’endroit pour l’éclairer.  C’était le pont-levis qu’il avait vu avant d’entrer.  Il eut des frissons juste au fait de penser qu’il se trouvait, pour ainsi dire sur les lieux de son cauchemar.

mood
Publicité
Posté le 09-08-2004 à 01:32:03  profilanswer
 

n°3415767
667
Le voisin de la Bête
Posté le 09-08-2004 à 01:38:17  profilanswer
 

1h36, mon bon...1h36.
 
 
Je vais faire un petit litre de café que je degusterai avec 3 ou 4 cachets d'ecstazy, et on en reparle apres.


---------------
" ...arrêté par les flics avec 4g de sang par litre d'alcool... "
n°3415774
BrunodeC
Que la farce soit avec vous!
Posté le 09-08-2004 à 01:39:35  profilanswer
 

LoL!

n°3415782
Tolor
Modérateur
Mais heu...
Posté le 09-08-2004 à 01:40:34  profilanswer
 

[:kuzco]
C'est pas que j'ai d'autre chose plus interessantes à faire, mais c'est long...


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Je ne crois qu'aux statistiques que j'ai moi-même falsifiées
n°3415787
Tolor
Modérateur
Mais heu...
Posté le 09-08-2004 à 01:41:06  profilanswer
 

667 a écrit :

1h36, mon bon...1h36.
 
 
Je vais faire un petit litre de café que je degusterai avec 3 ou 4 cachets d'ecstazy, et on en reparle apres.


 
C'est zuL qui va être content :o


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Je ne crois qu'aux statistiques que j'ai moi-même falsifiées
n°3415796
667
Le voisin de la Bête
Posté le 09-08-2004 à 01:42:25  profilanswer
 

Tolorfen a écrit :

C'est zuL qui va être content :o


 
1/20 parce que je sais qui est Zul


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" ...arrêté par les flics avec 4g de sang par litre d'alcool... "
n°3415818
BrunodeC
Que la farce soit avec vous!
Posté le 09-08-2004 à 01:44:55  profilanswer
 

Pk 1/20?  Et c'Est normal que c'est longt, c'est sensé être une sorte de roman!-En fait, c'est un exercise de style mais bon!-  Lol!

n°3415855
Tolor
Modérateur
Mais heu...
Posté le 09-08-2004 à 01:49:57  profilanswer
 

667 a écrit :

1/20 parce que je sais qui est Zul


 
Le topic inso est pourri en ce moment, faut bien que je me lache ailleurs :o


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Je ne crois qu'aux statistiques que j'ai moi-même falsifiées
n°3415865
667
Le voisin de la Bête
Posté le 09-08-2004 à 01:51:36  profilanswer
 

BrunodeC a écrit :

Pk 1/20?  Et c'Est normal que c'est longt, c'est sensé être une sorte de roman!-En fait, c'est un exercise de style mais bon!-  Lol!


 
Non non, pas 1/20 pour ton oeuvre ;) Je m'adressais a Tolorfen


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" ...arrêté par les flics avec 4g de sang par litre d'alcool... "
n°3415895
pierrot le​ rouge
Créateur de la cat' Politique.
Posté le 09-08-2004 à 01:55:17  profilanswer
 

ou "votre avis sur le sinopsis de Zelda que j'ai quasiment copier/coller"  :p


Message édité par pierrot le rouge le 09-08-2004 à 01:55:34

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Tout le monde est d'accord pour critiquer la pensée unique...
mood
Publicité
Posté le 09-08-2004 à 01:55:17  profilanswer
 

n°3415946
Davidartis​te
aaah... la vie d'artiste!
Posté le 09-08-2004 à 02:03:21  profilanswer
 

l'ambiance est sympa, genre conte pour enfant. Rien ne me choque particulièrement dans le style(j'ai lu que le début), donc on peut se porter sur l'histoire, le minimum requis pour une bonne lecture est donc là. c bien.
 
EDIT : j'ai pris un extrait au hasard ensuite, les descriptions des sentiments de Link sont pas glop par contre, non maitrisées, on emploie plein de grands mots pour dire tout ce qu'il ressent, moi j'adhère pas, surtout que le lecteur lui ne le ressent pas... il vaut mieux traiter les causes des sentiments plutôt que les sentiments eux-mêmes, l'idéal étant de faire les 2...


Message édité par Davidartiste le 09-08-2004 à 02:06:30

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http://www.ecrivons.net/index.php
n°3415994
joe dassin
Tagada tagada
Posté le 09-08-2004 à 02:10:14  profilanswer
 

J'ai lu à peu près la moitié, ca se lit avec plaisir, le rythme est entrainant, bref, c'est bien fait !
 
Mais par contre, étant un fan de Zelda, j'ai du mal à voir qd même " l'exercice de style", cela me semble très proche de la trame du jeu original (sur la partie que j'ai lue en tout cas, il est 2h du mat' qd même :o)

n°3416067
Davidartis​te
aaah... la vie d'artiste!
Posté le 09-08-2004 à 02:21:45  profilanswer
 

d'ou l'exercice de style... transposer un jeu en roman.


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http://www.ecrivons.net/index.php
n°3416085
joe dassin
Tagada tagada
Posté le 09-08-2004 à 02:25:37  profilanswer
 

Davidartiste a écrit :

d'ou l'exercice de style... transposer un jeu en roman.


 
Oui, pourquoi pas, j'avais pas vu les choses sous cet angle  :ange:

n°3416424
BrunodeC
Que la farce soit avec vous!
Posté le 09-08-2004 à 04:52:21  profilanswer
 

L'exercise de style ici présant n'est pas pour travailler l'histoire mais la façon de la raconter!  C'est pour ça que je n,ai pas créé une histoire et que j'en ai pris une que j'adore! ;-)

n°3416425
BrunodeC
Que la farce soit avec vous!
Posté le 09-08-2004 à 04:55:27  profilanswer
 

Davidartiste a écrit :

l'ambiance est sympa, genre conte pour enfant. Rien ne me choque particulièrement dans le style(j'ai lu que le début), donc on peut se porter sur l'histoire, le minimum requis pour une bonne lecture est donc là. c bien.
 
EDIT : j'ai pris un extrait au hasard ensuite, les descriptions des sentiments de Link sont pas glop par contre, non maitrisées, on emploie plein de grands mots pour dire tout ce qu'il ressent, moi j'adhère pas, surtout que le lecteur lui ne le ressent pas... il vaut mieux traiter les causes des sentiments plutôt que les sentiments eux-mêmes, l'idéal étant de faire les 2...


 
Qyel extrait as-tu lu?

n°3416426
BrunodeC
Que la farce soit avec vous!
Posté le 09-08-2004 à 04:58:41  profilanswer
 

Pierrot le rouge a écrit :

ou "votre avis sur le sinopsis de Zelda que j'ai quasiment copier/coller"  :p


 
Copier coller?  Tu devrais relir le synopsis du jeu!  Lol!


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N'hésitez pas à aller voir ma gallerie perso!  http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 7714-1.htm
n°3417063
Davidartis​te
aaah... la vie d'artiste!
Posté le 09-08-2004 à 10:50:20  profilanswer
 

BrunodeC a écrit :

Qyel extrait as-tu lu?


 
pour le bon commentaire, je me suis basé sur ton début de texte jusqu'aux coutumes kokiris, pour le mauvais, sur la mort de l'arbre mojo.


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n°3420852
BrunodeC
Que la farce soit avec vous!
Posté le 09-08-2004 à 19:23:18  profilanswer
 

Ah, d'accord, Merci!


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