Alors le fameux mythe du bon sauvage, est tout simplement naît d'un constat de plusieurs intellectuels grands penseurs de différentes époques.
Tout cela commence il y a maintenant 2005 années, à la rédaction de la bible. Les sociétés antiques gréco-latine influencées par la pensée judéo-chrétienne, sont intimment persuadées que l'être humain naît naturellement mauvais, souillé par le péché originel et qu'il est bon de le châtier de temps à autre pour le remettre dans le droit chemin en vue d'un salut glorieux et mérité.(C'est d'ailleurs pour ça que Saint Augustin -à qui Rousseau empruntera le titre de ses Confessions- raconte qu'il est a fait mille et une bêtise dans sa jeunesse avant de se convertir et de se consacrer à la religion pour se racheter de ses péchés enfantins!)
Ensuite, lorsque de l'époque antique nous baculons dans le Moyen-Age (puisque la France s'ouvre sur le monde méditéranéen), Montaigne et Rabelais ne font pas qu'inventer les prémices de la pédagogies. Ils étudient aussi les moeurs de leurs populacions contemporaines. Suite à ces observation, Montaigne formulera sa version de la nature haumaine qu'il corrigera dans les différentes réédition de ses Essais (de son vivant) : "L'être humain naît ni bon, ni mauvais. Lorsqu'il reste en étroire harmonie avec la nature, il développe chez lui ce qu'il y a de meilleur. Lorsqu'il vit dans des sociétés artificielles, il développe ce qu'il a de pire en lui."
Puis, à l'époque des Lumières, Rousseau est poussé de par sa propre expérience à formuler sa propre thèse de ce qui est pour la première fois appelé le mythe du Bon Sauvage. Suite à cette trahison des adultes, à ce passage rude et particulièrement violent (pour Rousseau) qu'est celui de l'âge de raison où l'épicurisme enfantin deviendra un stoïsme effrayant (Pour Rousseau encore une fois); Rousseau est amené à apporter une nouvelle correction à Montaigne et aux penseurs de la Renaissance : "L'être humain naît naturellement bon, et c'est la société qui le pervertit." Tout cela est magnifiquement illustré dans le passage du Peigne Cassé des Confessions (Livre2). Et Diderot se fera une joie de confirmer son compère Jean-Jacques dans le Supplément au Voyage de Bougainville qui n'est jamais qu'une variante affirmative de ce qu'avait préalablement étudié et rapporté Bougainville lui-même lors de ces voyages en Australie et au Nouveau monde.
Voilà, j'espère que ce qui est exposé ci-dessus sera assez complet pour ta gouverne! Je t'ai sorti tout ce que je savais... Maintenat il est possible qu'il y est encore deux ou trois choses à rajouter!