Reprise du message précédent :

Mr. Moi ne vous comprend pas.
Mr. Vous peut developper?

Je suis content , la côte de Syrius Black est en hausse  

comment

pour compléter le topic et la réponse de Thomy: the Hermionemeter !!

   
Un passage sado-mazo en 8. C'est madame je-sais-tout, faut qu'elle assume  
 
A la faveur de Tommy on peut noter que l'intention de Miss Rowling est peut-être d'évoquer la virilité du deuxième héros en terme de prédestination dans Harry Potter, c'est-à-dire Neville Londubat ou Neville Longbottom dans la version originale, ce qui donnerait Neville Long-du-bas en traduction stricte...    

 
Mon préféré  

Dépouillage !


Rappelons le but du sondage : prouvez que les personnages auxquels nous accordons le plus de valeur sont ceux qui sont les moins prédestinés, c'est-à-dire qu'ils sont confrontés à des vrais choix, et aussi sont les plus insubordonnés. Cet insubordination pouvant être absolue, le cas n'existe pas chez Harry Potter il me semble. Ou bien elle est relative. Drago Malefoy nie l'autorité de Dumbledore, mais se soumet à celle du seigneur des ténèbres par exemple.
 
Nous avons 80 points de valeur totale. Voyons comment celle-ci est redistribuée par le sondage.
 
--> Pour commencer, on constate que les résultats actuels du sondage ne sont pas conformes à l'exemple typique donné en introduction. D'après cet exemple, Harry Potter devrait tenir le haut du pavé alors que les autres personnages se trouveraient à un niveau beaucoup plus bas, formant une masse assez homogène relativement au personnage de Harry Potter qui se détacherait nettement (phénomène de pic).  
Les résultats actuels donnent Hermione en tête (score de 14) sans phénomène de pic puisque talonnée par Rogue. Harry Potter, lui, est dans une position moyenne (score de 7). Et une bonne moitié des personnages du sondage se disputent de la répartissent de façon assez groupée. La valeur de ces personnages décroît lentement en partant du voisinage de la moyenne (groupes à scores de 6 puis 4).
 
Pourtant le résultat reste sans doute conforme aux attentes... A la condition d'expliquer la différence observée.
 
-->Premièrement (et la vidéo insiste longuement sur ce point) il semble que Harry Potter soit vraiment plus intéressant au début de la série qu'à la fin. A la fin il est même rattrapé par Neville LongBottom du point de vue de la prophétie. Prophétie qui est marquée chez Harry par la cicatrice qui constitue pour lui dans les premiers opus un cachet d'originalité. Mais Potter finit par perdre avec Neville beaucoup de son rapport privilégié à Lord Voldemort, et s'en trouve normalisé.  
De plus, si on peut affirmer que la plupart des personnages ne seraient pas grand chose sans Potter, réciproquement, Harry Potter n'est pas le genre de personnage qui montre une indépendance complète, et que serait-il sans ses alliés ou ennemis d'ailleurs? On sait par exemple qu'il ne parvient pas à régler ses problèmes de famille sans une ingérence qui va crescendo , lorsque ses amis de Poudlard en viennent à menacer Vernon. Mais la dépendance affichée en normalisant Potter le pénalise. La valeur chez ce dernier va en s'émoussant lorsqu'on parcoure la série en allant du début jusqu'à l'épilogue.
 
L'épilogue a aussi le défaut de pouvoir redistribuer la valeur à la lumière d'un long terme qui peut aller jusqu'à inverser la perception de l'action cumulée dans les opus de la série. Ce sont les effets courants de la projection dans l'avenir et de la rétrospective envisagée sous l'angle du long terme. Je pense ne pas trop m'avancer en disant que Rogue tire le plus pleinement bénéfice du processus. Mais ceci n'est certainement pas vrai de Granger.
 
-->Hermione Granger fait apparaître un défaut dans le sondage. Celui-ci aurait du contenir un personnage femelle test dont le rôle secondaire dans la série soit évident. Je pense à  Ginny Weasley mais je peux me tromper. Supposons quand même que Ginny ne soit pas perçue comme un personnage de valeur, son score traduirait principalement le bonus accordé à sa qualité de personnage féminin. Bonus de charisme féminin tout simplement. La part de ce bonus dans le score introduit donc un biais. C'est ce biais que le score de Ginny aurait permis d'estimer, et de retrancher au score de Hermione Granger à titre de valeur corrigée. Cette estimation qui nous manque aujourd'hui pour apprécier au plus juste le score de miss Granger pourrait faire l'objet d'un sondage spécifique du genre : estimer la composante de charme chez les personnages féminins de la série.  

 
-->Pour finir cette analyse, je pense que les 2 personnages du groupe de tête dont le score est légitime sont Sirius et Voldemort. Ces deux personnages ont en effet une grande capacité d'insubordination à l'ordre, et paraissent en toutes circonstances maitres de leurs choix. De plus ils sont dépourvus d'attrait physique dans le sens standard du terme, et l'épilogue ne rehausse pas spécialement leur position. Je ne vois donc pas de biais particuliers et de correction à apporter à leur notation.  
 
Il va de même que la dernière remarque pour les personnages du groupe bas. Il n'y a que Neville qui mériterait que le sondage soit encore confirmé par d'avantage de votes, mon hypothèse étant que son score devrait se stabiliser à distance constante et relativement faible de celui de Harry Potter. Comme il a été dit plus haut, il dispute à Harry les retombées de la prophétie et quelques développements cruciaux du récit, justifiant sa revalorisation. Je veux dire par là qu'au départ rien ne permet de situer Neville Londubat plus haut dans l'échelle de valeur que Ron Wiseley par exemple.
 
 

EDIT: et pourquoi trouves tu HP si interessant pour le sujet?

Topic de mayrde

Mauvaise réponse , next  

Putain, mais c'est quand meme pas complique    
 

+1.
D'abord : les vrais hommes ne se posent pas la question de savoir ce qu'ils sont. Ou alors c'est qu'ils ont de bonnes raisons de douter qu'ils sont des hommes (je parle du genre masculin parce que sur un topic on est sensé parler de la même chose et de façon claire, on met un H majuscule à Homme pour signifier le genre humain, pas de minuscule pour embrouiller le monde, volontairement ou pas).

Ensuite : un homme digne de ce nom ne choisit pas des films de gamins ou de tagazous pour illustrer son propos, pas plus qu'il n'emploie des animations kitsch et sur-compressées, un homme doit savoir se servir des outils qu'il a à sa disposition, ou alors il s'abstient.
Comme disait un ami militaire de carrière : "matos inconnu, touche à ton cul".

J'ai dit.

Ca se défend

Mais le nom commun homme n'a pas besoin de majuscule. Ce serait orienter le débat.
 
Pour l'explication de Harry Potter. Ce film a quand même eu un succès phénomènal, il est donc justifié de se demander ce qui fait des héros de cette fable autant de valeur à nos yeux, et ce dans de nombreux pays occidentaux où il a été plébiscité. Même par les adultes. Sans parler des livres.

++1
 
@cappa; tu aurais pu illustrer avec les personnages incarne par c.  eastwood, al pacino, r.d. niro,... en suite b. pitt, j. law, k. reeves,... pour melanger,... , si tu voulais rester dans le domaine de cinema. pareil pour le sondage.

Et pi les vrais hommes ne regardent pas Harry Potter

Certains le lisent, c'est pire    
(les femmes?)
 

J'aime beaucoup EastWood, etc... mais déjà il y a peu de livres de lui. Mais bon, une bonne question piège aurait pu être :  

• dans "mon nom est personne" , le personnage de personne est-il un homme ?    

Mais, ici, j 'ai tenu compte du succès réel de Harry Potter et des avis émis par les libraires mentionnant une recherche philosophique de l'auteur Rowling pour en faire un livre définissant le concept d'homme au moins en occident (ne serait-ce que pour augmenter les ventes) :

Et surtout il a la plus grosse  ... cicatrice    
 
De plus la liste des personnages se prête facilement à un sondage permettant de jauger la valeur au sein d'un seul corpus.  

je comprends mieux

Bien-sûr Chuck Norris a aussi des cicatrice mais elles sont masquées par le gras du bide avec l'âge  
J'aime bien la philosophie  

Un jour, Chuck Norris a pensé. La philosophie était née...

Elle mourra surement avec lui
 

Pour revenir à Rowling, elle a brassé une quantité considérable de données pour établir ce qui donne de la valeur aux personnages à nos yeux (accouchement douloureux d'après la photo ). Précisons que le nous est d'emblée restrictif géographiquement et temporellement : « Nous » désigne des occidentaux moyens, de l'an 2000, car ce nous est la cible si je parle en commercial.  
 
(Et oui malgré la régression de nos comportements ces dernières décennies, nous sommes bien les hommes de l'an 2000 )  
 
Bon, cette quantité de données à brasser on ne saurait dire exactement qui de Rowling ou de son staff (maison d'édition, producteurs pour le cinéma.etc..) a eu à charge la plus grosse part du travail, et quelles parties exactement. Mais on peut dire toutefois que ce travail a très certainement été aussi complexe en orientations que touffu en couche documentaire. Tant et si bien que Rowling et Industries ont eu à définir les qualités humaines majeures, sans toutefois s'en être rendus compte de manière explicite. C'est pourquoi c'est à nous, en cibles occidentales réfléchissantes et pensantes de faire l'analyse inverse, et de tirer les conclusions qui s'imposent ... Heu le dernier mot c'est un peu de la langue de bois

Harry Potter c'est qu'un moyen pour elle de se faire du brouzouf s'too, elle a pas eut de pensées "matrixiennes" et encore moins philosophiques à l'égard de ses bouquins crois-moi

Sans déconner, comment tu fais pour faire des graphiques aussi kitch, je veux le même