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  l'inspiration devant la page blanche

 


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Auteur Sujet :

l'inspiration devant la page blanche

n°12286339
lloyd57
Posté le 02-08-2007 à 14:35:39  profilanswer
 

comment faites-vous pour trouver l'inspiration en face de la page blanche?
 
en ce moment, je suis en vacances et je comptais écrire. L'inspiration ne vient pas. Prenez vous des aides pour y remédier? Je regarde la télé presque toute la journée pour trouver une histoire d'où s'inspirer, je bois un peu d'alcool parfois. J'essaie aussi de me souvenir de mes rêves. Comment faites vous ? si vous prenez des aides, quelles quantités?
Vos études (de lettres?) vous aident elles? Je ne crois pas en leur utilité parce qu'en ayant fait, j'ai remarqué qu'en changeant de méthode de préparation, j'étais plus inspiré.
avez bvous une définition de la page blanche? la craignez vous?


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"Being second, is to be the first of the ones who lose." Ayrton Senna
mood
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Posté le 02-08-2007 à 14:35:39  profilanswer
 

n°12286369
Borabora
Dilettante
Posté le 02-08-2007 à 14:38:42  profilanswer
 

http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 5273_1.htm
 
Tu collectionnes les topics verrouillés ?  :o

n°12286385
pl00p
Posté le 02-08-2007 à 14:39:52  profilanswer
 
n°12286443
Thordax
Shop smart. Shop S-Mart !
Posté le 02-08-2007 à 14:44:31  profilanswer
 

lloyd57 a écrit :

comment faites-vous pour trouver l'inspiration en face de la page blanche?


Tente les pages jaunes, au pire [:kbchris]


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Atari 520 ST 256 Ko
n°12286466
lloyd57
Posté le 02-08-2007 à 14:46:51  profilanswer
 

Borabora a écrit :

http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 5273_1.htm
 
Tu collectionnes les topics verrouillés ?  :o


 
 
désolé :sweat: mais en y pensant, c'est différent comme sujet (ernestor, fred, d'accord?). Je suis troublé et je pense que beaucoup qui veulent écrire le sont et aimeraient des conseils.


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"Being second, is to be the first of the ones who lose." Ayrton Senna
n°12286817
guguy
Posté le 02-08-2007 à 15:15:28  profilanswer
 

Comment ca? Un génie comme toi avec 185 de QI et qui plus
est premier de son DEUG littéraire qui ne trouve pas l'inspiration !
 
C'est vraiment la fin d'une grande époque pour la littérature francaise...

n°12286838
guguy
Posté le 02-08-2007 à 15:17:13  profilanswer
 

Sinon ce que je peux te conseiller pour retrouver l'inspiration c'est
de prendre cyanure, 2 cuillère, tu verra en plus aprés ca fera le
bonheur de tout le monde :)

n°12287313
Amibe_R Na​rd
Posté le 02-08-2007 à 15:56:35  profilanswer
 

lloyd57 a écrit :

comment faites-vous pour trouver l'inspiration en face de la page blanche?
 
en ce moment, je suis en vacances et je comptais écrire. L'inspiration ne vient pas. Prenez vous des aides pour y remédier? Je regarde la télé presque toute la journée pour trouver une histoire d'où s'inspirer, je bois un peu d'alcool parfois. J'essaie aussi de me souvenir de mes rêves. Comment faites vous ? si vous prenez des aides, quelles quantités?
Vos études (de lettres?) vous aident elles? Je ne crois pas en leur utilité parce qu'en ayant fait, j'ai remarqué qu'en changeant de méthode de préparation, j'étais plus inspiré.
avez bvous une définition de la page blanche? la craignez vous?


 
 
Salut Lloyd57
 
 
La page blanche, cette inconnue.
 
 
Oublie la télé, c'est une mauvaise solution, trop de passivité.
Va plutôt marcher une demi-heure, c'est ce que font tous les écrivains.
 
C'est dans l'action que l'on crée, pas dans la passivité. Et la télé, c'est creux...  
 
Ok pour les rêves.
 
Non pour les aides. Tout ce qui bouffe le cerveau est mauvais.
Et si on commence, c'est la spirale... on ne pense plus être capable de créer hors des produits, donc on rajoute au rajout et le cerveau dérape dans la dépendance destructive.
 
Les études n'aident pas, même si elles contribuent par les connaissances littéraires (soit par les lectures) elles n'aident pas à écrire.
 
 
Si tu n'écris pas, j'y vois déjà deux obstacles :
- Tu penses n'avoir rien à dire.
- Tu penses que ce que tu vas écrire ne vaut rien.
 
C'est doublement faux.
 
La preuve, tu viens déjà d'écrire pour poser ta question :)
Et tu te moques bien de la façon dont c'est écrit.
 
Le fait que tu prennes parfois de l'alcool pour t'aider est, pour moi, une preuve supplémentaire : tu mets le juge avant l'écriture !
 
Et tu oublies que tu es seul à écrire. (Si c'est la solitude qui t'ennuie, chercher un atelier d'écriture, on en trouve plusieurs sur le Web)
 
Oui, tu es seul à écrire devant ta page blanche, personne ne regarde ce que tu dis.  
Alors lâche-toi sur ta feuille, gribouille, ne cherche même pas à revenir en arrière pour corriger quoi que ce soit... ça tu en auras le temps plus tard :)
 
Tu as besoin d'acheter une boîte de kleenex, tu le marques entre tirets et tu continues ton texte en suivant.
 
 
 
Tu as aussi le problème suivant (connu en atelier d'écriture) : Trop de liberté tue la créativité.
 
"La liberté fait peur, la page blanche fait peur. Une contrainte limite le champ d'action, bien sûr, mais c'est bénéfique. Cela permet d'approfondir les choses mais aussi d'explorer ailleurs. C'est un peu mystérieux, le fait que la contrainte donne de la liberté. Une contrainte est malgré tout une souffrance puisqu'il faut se conformer à des règles. Donc c'est paradoxal, mais ça marche.
 
De toute façon, le grand secret d'un écrivain, c'est de rayer, d'élaguer ! Mais c'est difficile de faire passer cela aux participants."
 
 
 
Comme tu n'as pas de finale à ton texte (peu importe la finale), tu ne peux pas commencer. Et c'est normal.
 
Tu veux une finale ?
- Et il embrassa le chien sur la bouche, comme il l'avait promis.
 
Livrée franco d'une page blanche.  Lol
 
 
Toujours pas convaincu ?
 
Allez, je t'en rajoute une couche.
 
Grammaire de l'imagination - Gianni Rodari
"Le héros d'une nouvelle d'Heinrich Boll intitulée Loin de la troupe (Le Seuil, 1966), parlant des « cahiers de coloriage » de son enfance sur les pages desquels « ne figuraient que quelques traits et parfois même seulement des points à relier entre eux par des traits », remarque que cela lui laissait une grande liberté d'invention tout en la stimulant au départ. « J'usais toujours largement, précise-t-il, de cette faculté de transposition. Au grand effroi de ma mère, d'une silhouette nettement destinée à représenter un cuisinier je faisais un chirurgien en train d'opérer. Il est évident que la présence de quelques contours auxquels des points habilement disséminés assignent une certaine orientation autorise une liberté bien plus grande qu'une page blanche, prétendu symbole de liberté absolue, ardemment convoitée parce que censée laisser toute latitude à l'imagination. »
C'est précisément ce que fait Rodari, mais en allant plus loin, en montrant justement à l'enfant qu'il ne faut pas craindre de faire éclater les stéréotypes, que l'image d'un cuisinier est parfaitement transformable et ne peut que gagner à être transformée en chirurgien et en bien d'autres choses encore, que l'acte d'imagination est une façon de prendre du recul par rapport au réel, de remettre le monde en question, de le modifier en profondeur."
 
 
Là, tu as deux indices :
- transposition  (ok, tu as regardé la télé, prends plutôt ton programme télé, récupère une intrigue un peu développée, celles des films du soir, et à toi d'écrire l'histoire avant d'allumer  la télé pour contrôler si tu as bien deviné ce qui allait se passer...)
 
- Plusieurs points ?
" Il est évident que la présence de quelques contours auxquels des points habilement disséminés assignent une certaine orientation autorise une liberté bien plus grande qu'une page blanche, prétendu symbole de liberté absolue, ardemment convoitée parce que censée laisser toute latitude à l'imagination. »"
Prends deux films et mélange-les... Prends un journal avec des faits divers, mélange-les pour en faire une seule histoire.
Prends ton héros, projette le fait divers dans ton monde... et en avant l'écriture.
 
 
 
Prends des mots au hasard dans un dictionnaire et intègre-les dans ton récit ou construis-en un de toute pièce (ça porte le nom de logo-rallye)
 
Certes, ce n'est peut-être pas ce que tu souhaitais écrire pour démarrer, mais ça tient du principe de la cocotte-minute. Quand ton esprit bouillonne, quand il est en action, la vapeur pousse la machine.
Tu le notes  toi-même : " j'ai remarqué qu'en changeant de méthode de préparation, j'étais plus inspiré."
 
Et alors ?
Tu ne vois pas que tu t'es donné un conseil qui t'est propre   ;)
 
 
 
Dernier truc en date que je viens de lire pour lutter contre la page blanche.
On écrit sur la page : Je n'écris pas. Je n'écris pas. Je n'écris pas. Je n'écris pas. Je n'écris pas. Etc.
Jusqu'à ce que l'esprit capte autre chose et en ait assez de recopier la même chose...  
 
Oui, recopier c'est dément... mais c'est le mouvement qui importe.
Tu n'as pas d'inspiration, parce que tu ne poses pas le premier mot.
 
 
Tu aimes bien un auteur, recopie les premières pages (oui, c'est un gros blocage là :) ) et continue sur la lancée jusqu'à atteindre le texte qui t'intéressait.
 
 
Pour éviter la panne, le plan.
 
Gilbert Gallerne, je suis écrivain.
Rédiger un plan avant de commencer à écrire.
 
"Un tel plan vous sera utile, certes, mais au petit matin devant la feuille blanche vous vous demanderez « Bon. Jacques rencontre Janette et l'invite à dîner. Mais où se rencontrent-ils ? Quel est leur état d'esprit ? A quoi me sert ce dîner dans mon récit ? Dans quel genre d'endroit l'emmène-t-il ? »... autant de questions qui retarderont le moment où vous attaquerez effectivement la rédaction.
Entendons-nous bien. Peut-être est-ce ce qu'il vous faut. Peut-être travaillerez-vous mieux ainsi, de même que certains préfèrent travailler sans plan afin de ne pas se raconter deux fois la même histoire... Mais peut-être également est-il préférable pour vous de tout prévoir afin de vous faciliter la tâche lorsque vous vous retrouverez devant la page blanche.
Ecrire est difficile. Si les écrivains sont tous heureux d'avoir écrit (et encore plus d'avoir publié) j'en connais peu qui disent aimer l'acte d'écrire. En fait, le nom d'Isaac Asimov est le seul qui me vienne à l'esprit."
 
 
 
 « Mon seul doping c'est la page blanche. Parfois je commence sur n'importe quoi : "Bonjour, comment ça va ? - Va te faire foutre." Je sais que ça va se décanter, il ne faut pas se demander comment démarrer, il faut le faire. Même mal : aucune importance puisque vous mettez tout ça à la corbeille. Mais vous avez démarré, les gens ont parlé, ils vivent. Et sur cette feuille, il y a peut-être deux phrases de bonnes, que vous garderez. »
René Chateau, Audiard par Audiard. La teinturière (dialogue réel recueilli dans un pressing)
 
 
 
Si tu es devant une page blanche, c'est que tu n'as pas envie de te provoquer.
 
Mets-toi en action.  
Tout le reste suit.
 
MAINTENANT  :o
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°12287405
psychatric​meuh
Empty Walls
Posté le 02-08-2007 à 16:04:21  profilanswer
 

je pense à ce que j'aurai aimé que ma vie soit ou ce que je voudrais en faire ou ce qui aurait pu se passer si....
en gros je revasse beaucoup simplement :)

n°12290416
meriadeck
arme de distractions massives
Posté le 02-08-2007 à 21:38:37  profilanswer
 

lloyd57 a écrit :

comment faites-vous pour trouver l'inspiration en face de la page blanche?
 
en ce moment, je suis en vacances et je comptais écrire. L'inspiration ne vient pas. Prenez vous des aides pour y remédier? Je regarde la télé presque toute la journée pour trouver une histoire d'où s'inspirer, je bois un peu d'alcool parfois. J'essaie aussi de me souvenir de mes rêves. Comment faites vous ? si vous prenez des aides, quelles quantités?
Vos études (de lettres?) vous aident elles? Je ne crois pas en leur utilité parce qu'en ayant fait, j'ai remarqué qu'en changeant de méthode de préparation, j'étais plus inspiré.
avez bvous une définition de la page blanche? la craignez vous?


c'est très simple et c'est d'ailleurs la technique qu'utilise Stephen King pour écrire ses livres. et reproduite dans "fluide glacial spécial bac96". Il s'inscrit en candidat libre pour le bac chaque année, effectuant toutes les révisions, puis il se met dans la file des candidats, il ressent la peur, l'excitation, la terreur, l'horreur totale du vide absolue du trou noir, il va s'installer à sa table d'examen, lis l'énoncé de la question, pendant quelques instants il regarde autour de lui ses collègues, les uns satisfait que ça tombe dans ce qu'ils avaient révisé, les autres pris de convulsions sur leur feuille. Là il range sa trousse et sors de la salle, plein d'inspiration et il va écrire son succès du moment. C'est radical.
 
 


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Acceuil /Que se passe-t-il quand un gouvernement décide que le travail est un devoir ?
mood
Publicité
Posté le 02-08-2007 à 21:38:37  profilanswer
 

n°12291840
Skyheroes
Pilote Fou
Posté le 02-08-2007 à 23:51:05  profilanswer
 

Personellement je ne connais pas ce problème, tout simplement car lorsque je prend une feuille c'est que j'ai déjà plus ou moins dans la tête ce que je vais écrire. De toute façon rester planter devant ne sert à rien, alors autant jetter tout de suite une phrase, même si elle est maladroite ou ne veut rien dire. Une fois que la première phrase est lancé, la volonté de continuer arrive et les mots, puis les phrases, puis les pages s'enchainent :)

n°12291940
metalyogi
Chevelu à poil court
Posté le 02-08-2007 à 23:59:41  profilanswer
 

Amibe_R Nard a écrit :


 
 
chercher un atelier d'écriture, on en trouve plusieurs sur le Web)
 
 


 
Tu veux parler de sites où un theme est imposé et chacun doit faire un texte sur ce theme? Tu aurais des adresses, ca pourrait m'interesser. Il doit y en avoir plusieurs type je suppose, du plus serieux au plus fun ... c'est surtout les funs qui m'interessent

n°12312354
lloyd57
Posté le 05-08-2007 à 17:24:39  profilanswer
 

Amibe_R Nard merci pour tes conseils, toi au moins tu respectes.
Je prends des aides parce que des artistes en prennent. Renaud c'est après l'alcool qu'il a chanté ses chansons les plus poignantes, avec ses tripes.
Balzac prenait beaucoup de café, j'en prends aussi. Je me prive de sommeil pour développer une écriture onirique et ça marche.
La télé ça aide si tu notes des idées de ce que tu vois. je regarde aussi Numbers pour développer mon esprit cartésien. Des films m'ont aidé à écrire. Mais ça suffit pas, je veux aller plus loin. :sweat:


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"Being second, is to be the first of the ones who lose." Ayrton Senna
n°12331011
Gardavous
Posté le 07-08-2007 à 14:12:37  profilanswer
 

lloyd57 a écrit :


...je comptais écrire. L'inspiration ne vient pas. Prenez vous des aides pour y remédier? Je regarde la télé presque toute la journée pour trouver une histoire d'où s'inspirer, je bois un peu d'alcool parfois.


 
 Si tu n'as rien à écrire, ben n'écris rien !
L'écriture est faite pour fixer la pensée; pas pour la susciter...
Des aides ? Mais pour quoi faire? Tu veux vendre ta prose ?
La télé ? C'est pas la bonne adresse. Enfin si tu veux faire oeuvre originale et de valeur.
Quant à l'alcool, ne tombe pas dans le mythe de la potion magique. Balzac buvait, parait-il, du café. Mais sans doute avait-il amassé préalablement dans sa tête les matériaux de ses romans.

n°12341505
Amibe_R Na​rd
Posté le 08-08-2007 à 13:14:30  profilanswer
 

lloyd57 a écrit :

Amibe_R Nard merci pour tes conseils, toi au moins tu respectes.
Je prends des aides parce que des artistes en prennent. Renaud c'est après l'alcool qu'il a chanté ses chansons les plus poignantes, avec ses tripes.
Balzac prenait beaucoup de café, j'en prends aussi. Je me prive de sommeil pour développer une écriture onirique et ça marche.
La télé ça aide si tu notes des idées de ce que tu vois. je regarde aussi Numbers pour développer mon esprit cartésien. Des films m'ont aidé à écrire. Mais ça suffit pas, je veux aller plus loin. :sweat:


 
 
Bonjour Lloyd57
 
Ils en ont pris parce qu'ils étaient en panne d'inspiration.
(Balzac, lui, c'était plutôt parce que l'huissier était derrière lui et qu'il attendait les feuilles destinés à l'imprimeur... et là, il écrivait, forcé et contraint. :)    Oui, il avait des huissiers aux fesses, beaucoup. Et l'histoire de l'huissier juste derrière lui pendant qu'il écrivait est vraie.)
 
Pour Renaud, l'histoire a aussi dérapé dans l'alcoolisme, la porte ouverte à la grande dégringolade.
 
Et, comme je te l'ai dit, tous ces produits incitent ton cerveau et ton subconscient à penser que créer est impossible sans le rituel des "médicaments".
On devient dépendant, et on entre alors dans le cycle de la dépendance et du manque de confiance en soi.
 
Alors que le problème est autre. :)
 
Personne ne demande à un potier de faire jaillir n'importe quelle merveille d'une boule de glaise tout juste sortie de sa carrière.
 
Or, c'est ce que tu souhaites faire.
Et c'est encore une croyance très répandue : l'auteur écrit toujours juste du premier coup.  lol
 
Mais quand on lit un peu les biographies d'auteurs célèbres, on se rend compte combien elle est fausse.
L'écriture, c'est souvent de cinq à cinquante réécritures.
 
Poser le texte, le premier jet, c'est extirper de la glaise.
Voilà pourquoi on peut écrire n'importe quoi, dans tous les sens, sans se préoccuper de quoi que ce soit.
 
Et j'ai un peu (beaucoup ?) l'impression que tu veux tout réussir d'un coup... ce qui t'amène à un blocage.
 
Un blocage qui saute lorsque tu acceptes de te priver de sommeil, ou lorsque tu utilises les "médocs" pour abaisser ton niveau de vigilance.  
 
 
Le problème des médocs, café ou de la privation de sommeil, c'est qu'ils occasionnent des troubles pour les jours suivants, et qu'on ne peut se priver de sommeil à l'infini sous peine de s'effondrer complètement.  
En plus tu vis au ralenti, ce qui est plutôt gênant  :)
 
 
Or, on peut obtenir une écriture onirique en se mettant en état de méditation... : état de respiration, état d'acceptation de tout ce qui vient, plaisir de jouer avec les mots dans des contraintes imposées, ce qui représente une liberté totale. ;)
 
Sans prendre de "drogue".
 
 
 
Si tu veux quelques pistes vraiment intéressantes  (hors de la télé)
 
Je te conseille le titre suivant pour ouvrir ta page blanche :
Duchesne & Leguay Alain & Thierry Lettres en folies : petite fabrique de littérature 2  2210422817
 
 
Plus ceux qui suivent, pour vraiment aller plus loin.
(à voir en bibliothèque pour ceux qui sont épuisés)
 
- Bourgoin  Stéphane  Polar : mode d'emploi   290638979X
 
- Chklovski  Victor  Technique du métier d'écrivain   2910435202
 
- Cressot & james  Marcel & Laurence  Le style   2130437583
 
- Duchesne & leguay  Alain & Thierry  Le jeu de l'oie de l'écrivain   2221084462
 
- Jouve  Vincent  La poétique du roman   2718191813
 
- Perrat  Pascal  Libérer son écriture et enrichir son style   2908056399
 
- Pimet & boniface  Odile & Claire  Ateliers d'écriture : guide pratique animateur   2710113449
 
- Stefanik  Richard Michaels  Les Clés des plus grands succès cinématographiques   2844810721
 
- Vogler  Christopher  Le guide du scénariste   2844810527
 
- Vonarburg  Elisabeth  Comment écrire des histoires   2920190156
(très difficile à trouver celui-ci)
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°12341588
tinkywinky
Posté le 08-08-2007 à 13:21:58  profilanswer
 

Imagine toi que tu es le heros de tes aventures, facon Bob Sinclar (hé oui j'ai regardé "le magnifique" hier soir)

n°12343410
Borabora
Dilettante
Posté le 08-08-2007 à 15:48:52  profilanswer
 

Amibe_R Nard a écrit :

Je te conseille le titre suivant pour ouvrir ta page blanche :
Duchesne & Leguay Alain & Thierry Lettres en folies : petite fabrique de littérature 2  2210422817
 
 
Plus ceux qui suivent, pour vraiment aller plus loin.
(à voir en bibliothèque pour ceux qui sont épuisés)
 
- Bourgoin  Stéphane  Polar : mode d'emploi   290638979X
 
- Chklovski  Victor  Technique du métier d'écrivain   2910435202
 
- Cressot & james  Marcel & Laurence  Le style   2130437583
 
- Duchesne & leguay  Alain & Thierry  Le jeu de l'oie de l'écrivain   2221084462
 
- Jouve  Vincent  La poétique du roman   2718191813
 
- Perrat  Pascal  Libérer son écriture et enrichir son style   2908056399
 
- Pimet & boniface  Odile & Claire  Ateliers d'écriture : guide pratique animateur   2710113449
 
- Stefanik  Richard Michaels  Les Clés des plus grands succès cinématographiques   2844810721
 
- Vogler  Christopher  Le guide du scénariste   2844810527
 
- Vonarburg  Elisabeth  Comment écrire des histoires   2920190156
(très difficile à trouver celui-ci)
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard


Aaaaaah... tu oublies l'indispensable "Ecrire" de Jean Guénot.  :o

n°12343685
nekikool1
Posté le 08-08-2007 à 16:07:22  profilanswer
 

A mon avis ecouter de la musique peut etre une solution car parfois tu te "perd" dans le son et tu imagine des choses (en gros tu revâsse)

n°12351394
Amibe_R Na​rd
Posté le 09-08-2007 à 11:57:19  profilanswer
 


Borabora a écrit :


Aaaaaah... tu oublies l'indispensable "Ecrire" de Jean Guénot.  :o


 
Salut BoraBora
 
 
Tout à fait ! Il est réputé.
Mais, perso, je ne l'ai pas trouvé très intéressant après tous ceux que j'avais lus sur le sujet. (et puis, il était plutôt cher 400 FF, heureusement il était présent en bibliothèque :sol:)
 
Mais c'est vrai qu'il permet un bon démarrage pour celui qui n'a pas encore fouillé le domaine
 
 
Au passage, un petit guide de l'indexation Dewey  pour l'écrivain qui se rend dans une bibliothèque importante :
 
Cote Dewey
001.543 : atelier d'écriture
070.5 : Journalisme, presse, édition  
791.439 : guide du scénariste
801  : Théorie de la littérature
808.02 : Rhétorique. Théories des genres littéraires
809.3 : Histoire, analyse, critique littéraires générales
 
La classification décimale Dewey est un mode de classement utilisé en bibliothèque. Les numéros sont écrits sur le dos des livres et sont indiqués sur les panneaux de signalétique :)
 
 
 
Pour en revenir à Jean Guénot
http://perso.orange.fr/pierre.goug [...] crire.html
http://www.etudes-litteraires.com/ [...] uenotienne
 
Pour améliorer son style: récrire le premier chapitre des Liaisons dangereuses, de Laclos, en utilisant les métaphores de l'automobile.
[ Ecrire, guide pratique de l'écrivain avec des exercices (1977) ]
 
et son site :
http://monsite.wanadoo.fr/editions.guenot/index.jhtml
 
 
Sinon, il y a encore Antoine Albalat  (qui lui parle du style)
 
Albalat Antoine L'art d'écrire     2200372787
Albalat Antoine Comment on devient écrivain Armand Colin     2200212305
Albalat Antoine L'art d'écrire enseigné en vingt leçons L'ancien et le nouveau     2200372787
 
 
Pour améliorer fortement son style, il faut arriver à trouver (en bouquinerie, c'est un vieux livre, mais bourré d'exemple parlant) :
 
La stylistique française, d'Edouard Legrand  aux éditions Gigord
 
(Méthode de stylistique française à l'usage des élèves. Il y a aussi le livre du maître. :) )
 
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°12380706
lloyd57
Posté le 12-08-2007 à 15:44:12  profilanswer
 

merci Amibe, t'es gentille, je vais commander tout ça (je suis libraire).
Je sais qu'il faut pas se défoncer la gueule avec de l'alcool, je fais attention mais un petit peu ça stimule. Beaucoup d'artistes prennent un peu d'alcool pour se desinhiber et trouver l'inspiration. Verlaine prenait des stupéfiants aussi. Moi j'ai arrêté de me bourrer et de fumer (ça a pas duré longtemps).
J'étais étudiant, major de promo en lettres modernes et j'avais lu et lu à en mourir (et je faisais un D.U. "librairie" ). Et j'en ai eu marre de toute l'approche "scientifique" de la littérature. Ma révélation, ça a été un film mais j'avais déjà évolué grâce à mes amis et à des tentatives d'écriture. Sans parler de la nullité de certains étudiants et profs qui croyaient être des Proust (à cause d'eux, je me suis rendu compte qu'on pouvait faire lettres et ne pas avoir de talent littéraire, or je m'étais lancé dans cette filière pour écrire). Mes amis sont simples, la teuf arrosé, pas prise de tête avec la culture et ils finissaient par m'oublier car ils me prenaient pour un intello. D'autre part, à la fac on me prenait aussi pour un intello (milieu non bourgeois mais favorisé culturellement parlant [:spamafote]) et je sentais que la camaraderie était fausse. J'ai préféré retrouver mes amis et j'ai compris que la vraie littérature n'est pas celle de la fac, mais celle de la vraie vie. La simplicité quoi, comme chez Delerm (et encore, je parle du contenu de ses ouvrages car je ne le trouve pas talentueux).
 
Ensuite, ça a été une période idiote (alcool, nuits blanches pour faire la fête tellement je ne voulais plus perdre les amis) au point que mon niveau avait chuté. J'étais un mollusque intellectuel. Je croyais tout savoir, liant ma culture universitaire à ma culture suburbaine-cool pour donner ma philosophie. J'ai arrêté les études et j'ai ensuite arrêté ce mode de vie. Je me suis relancé dans l'écriture mais un film m'a secoué. A ce moment, je me prenais d'affection pour le surréalisme aussi. J'ai alors décidé d'exprimer l'être le plus profond.
 
Le film dont je vous parle, je l'avais vu pendant une période sans sommeil (je ne dormais plus pour trouver l'inspiration onirique, je le fais encore) et avec un peu d'alcool (sans abuser), j'ai écrit ce poème inpsiré par le film : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 5907_1.htm  
 
Vous trouverez peut-être de quel film il s'agit ;)  
J'étais ébahi de ce que j'avais écrit. Cependant quelque temps après, je le trouvais nul (à chier même) au regard  de ce que la fac m'avait appris certes, mais aussi comparé à ce que j'aimais écrire ou lire. Quand j'étais en transe, je le trouvais beau, sinon stupide, vain et inesthétique. J'ai alors essayé de trancher et j'ai décidé de modifier mes goûts (car le surmoi n'est pas le vrai moi et les goûts sont extérieurs à ma vraie nature). Il est devenu essentiel pour moi de tout renverser : par exemple de voir le béton aussi beau que la verdure parce que les goûts en la matière sont imposés par la vie. J'ai beaucoup exploré cette voie soliptique et ainsi, j'ai pu innover dans la poésie, comme Pollock l'a fait avec la peinture et je suis arrivé à la poésie qui ne prétendait pas émerveiller mais questionner sur son sens http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 8046_1.htm J'étais allé encore plus loin, car je ne cherchais plus seulement à égaliser le beau et le laid, mais en plus à en tirer un questionnement sur le sens des arts qui les exaltent (en particulier la poésie).
 
Je suis allé très loin. J'essaie de revenir à des voies plus conventionnelles parce qu'apparemment l'innovation ne paie pas (refus éditoriaux) et que si ce que j'écris ne touche pas les gens, j'écris pour rien. Ecrire, en effet, doit avoir pour but le partage). Mes amis n'aiment pas la littérature, mes camarades de fac puis pros sont trop académiques et je doute qu'ils sachent apprécier Balzac pour Balzac mais plutôt au travers de ce qui en a été dit :sweat:  
Maintenant que mon écriture doit redevenir plus conventionnelle, je me sens perdu. Difficile métier que celui d'écrivain. L'un exaltera  votre oeuvre quand l'autre pissera dessus :(
 
Edit : les liens de poèmes que j'ai donné vont certainement vous amuser mais je ne les poste que pour parler de ma recherche, sachant que ce n'est pas ce que j'ai écrit de mieux. Pas de moqueries svp :sweat:

Message cité 2 fois
Message édité par lloyd57 le 12-08-2007 à 16:01:41

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"Being second, is to be the first of the ones who lose." Ayrton Senna
n°12394738
Amibe_R Na​rd
Posté le 14-08-2007 à 00:53:14  profilanswer
 

lloyd57 a écrit :

merci Amibe, t'es gentille, je vais commander tout ça (je suis libraire).
[...]
Je suis allé très loin. J'essaie de revenir à des voies plus conventionnelles parce qu'apparemment l'innovation ne paie pas (refus éditoriaux) et que si ce que j'écris ne touche pas les gens, j'écris pour rien. Ecrire, en effet, doit avoir pour but le partage). Mes amis n'aiment pas la littérature, mes camarades de fac puis pros sont trop académiques et je doute qu'ils sachent apprécier Balzac pour Balzac mais plutôt au travers de ce qui en a été dit :sweat:  
Maintenant que mon écriture doit redevenir plus conventionnelle, je me sens perdu. Difficile métier que celui d'écrivain. L'un exaltera  votre oeuvre quand l'autre pissera dessus :(
 
Edit : les liens de poèmes que j'ai donné vont certainement vous amuser mais je ne les poste que pour parler de ma recherche, sachant que ce n'est pas ce que j'ai écrit de mieux. Pas de moqueries svp :sweat:


 
Salut Lloyd57
 
 
Sûr que la Fac a tendance à te formater.
Et être prof, ou étudiant en lettres, ça n'implique pas du tout être bon en "littérature".
Car c'est un monde scolaire. Où les profs évitent de prendre trop de risque, (ici je pense à sortir des "balises" du programme)
C'est un monde un peu trop encadré, qui supporte très mal la fantaisie et la découverte.
 

Citation :


Vous trouverez peut-être de quel film il s'agit ;)


 
Le cercle des poètes disparus. :)
 

Citation :


J'étais ébahi de ce que j'avais écrit. Cependant quelque temps après, je le trouvais nul (à chier même) au regard  de ce que la fac m'avait appris certes, mais aussi comparé à ce que j'aimais écrire ou lire.


 
N'oublie pas que l'on est très mauvais juge de ses propres productions.
C'est pourquoi le regard extérieur compte pour beaucoup dans l'écriture... et trouver un réseau de béta-lecteurs possède quelque de primordial.
 

Citation :


Je suis allé très loin. J'essaie de revenir à des voies plus conventionnelles parce qu'apparemment l'innovation ne paie pas (refus éditoriaux) et que si ce que j'écris ne touche pas les gens, j'écris pour rien.


 
L'innovation...  :-)
 
L'innovateur est celui qui s'enfonce dans la jungle avec sa machette. Pour que ça paie, il faut que l'autoroute rejoigne l'innovateur, que le chemin se fasse, que d'autres défrichent derrière l'innovateur pour voir combien l'innovateur était novateur à son époque.
 
Bien évidemment, l'innovateur est reconnu comme tel une fois qu'il est enterré  lol, et une fois que les lecteurs sont prêts à affronter ses écrits.
 
Combien d'auteurs "classiques" sont dans ce cas ?
Nerval, Baudelaire, Rimbaud, etc.  
 
Reniés à leur époque, encensés à la nôtre.
Les poètes maudits... maudits par qui, si ce n'est leurs contemporains. ;)
 
 
Bref, si tu as envie que le lecteur te suive, tu dois le prendre par la main. Glisser du conventionnel, de son habituel jusqu'à ton innovation.
Dans une démarche, lente et prudente, on peut suivre n'importe qui.
Mais si on le jette, d'emblée, dans un trou d'eau... le lecteur se noie et refuse de te suivre.
C'est normal, les grands changements se produisent toujours à petites doses.
La brutalité n'apporte rien, elle ne crée que révolte et frustration, surtout la frustration de ne pas comprendre.
 
Et on touche là à un niveau scolaire : si je ne comprends pas, c'est que je suis un imbécile.
Quoi ? L'auteur me traite d'imbécile !  
Tu vas voir comment je vais lui renvoyer son compliment dans les dents... sous formes de moqueries.
 
Moqueries légitimes, au demeurant.
Puisque le contrat d'écriture c'est d'amener le lecteur à soi, avec douceur et bonheur.
Et là, ce n'est pas un contrat d'écriture, c'est un contrat d'incompréhension.
 
Tant que demeure l'incompréhension, le partage est absent.
 
 
Les refus éditoriaux sont là pour te l'indiquer : l'enjambée est trop élevée pour la majorité des lecteurs... il est temps de revenir aux petits pas chassés.  :o
 
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°12442945
Laurence67
Posté le 19-08-2007 à 17:24:11  profilanswer
 

lloyd57 a écrit :


Le film dont je vous parle, je l'avais vu pendant une période sans sommeil (je ne dormais plus pour trouver l'inspiration onirique, je le fais encore) et avec un peu d'alcool (sans abuser), j'ai écrit ce poème inpsiré par le film : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 5907_1.htm  
 
Vous trouverez peut-être de quel film il s'agit ;)  
 


Le topic que tu cites est surréaliste, si on prend les trois posts dans leur ensemble :
 
Ton post :

Citation :

brisons l'alphabet comme  
je viens de le faire en libre homme.  
un nouveau genre se lève  
une force comme une jeune sève!


 
Réponse d'un membre du forum :

Citation :

Ya un topic pour ça


 
Réponse d'un modo :

Citation :

Topic poésie merci.


+ verrouillage du topic...
 
Bon, ben... la révolution sur HFR, c'est pas pour tout de suite !  :sweat:  :lol:  
 


---------------
La Petite Librairie : critiques de romans
n°12550482
lloyd57
Posté le 30-08-2007 à 15:55:16  profilanswer
 

Laurence67 a écrit :


Le topic que tu cites est surréaliste, si on prend les trois posts dans leur ensemble :
 
Ton post :

Citation :

brisons l'alphabet comme  
je viens de le faire en libre homme.  
un nouveau genre se lève  
une force comme une jeune sève!


 
Réponse d'un membre du forum :

Citation :

Ya un topic pour ça


 
Réponse d'un modo :

Citation :

Topic poésie merci.


+ verrouillage du topic...
 
Bon, ben... la révolution sur HFR, c'est pas pour tout de suite !  :sweat:  :lol:  
 


 
 
un autodafé :sweat: je reconnais que plus tard j'ai trouvé que ce n'était pas super mais ils auraient pu essayer de chercher le sens avant de demander la fermeture.  :sweat:


---------------
"Being second, is to be the first of the ones who lose." Ayrton Senna
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