Si je puis contribuer (rectifiez-moi svp ou complétez-moi si besoin) voici un post mis sur un forum spécialisé mais dont je ne peux poster le lien donc je vous le reproduits ainsi que les principales contributions qui ont suivies :
Il est nécessaire d'avoir une vision globale de la situation, et impératif de comprendre les raisons de la croissance de la sécurité privée afin d'être à même d'anticiper son évolution. Parce que la prévention ne se confond pas aux missions de répression, il faut savoir que la sécurité privée n'est pas contradictoire aux tâches réservées à la police. Dans cette perspective, une discipline librement consentie est un gage de respectabilité et d'efficacité ; ce fut notamment l'esprit de la loi du 12 Juillet 1983 règlementant les activités de sécurité privée et que je vous invite à consulter.
Dans un marché fortement concurrentiel, les activités privées de sécurité forment un ensemble hétérogène. Les entreprises présentent également des garanties professionnelles relativement différentes. Si le législateur a tenté de moraliser le secteur, son intervention est restée jusqu'à il y a encore peu, diversement interprétée. Mais il ne faut pas s'arrêter là, il faut continuer et renforcer nos pouvoirs ! J'y reviendrais un peu plus loin.
La loi tend désormais à rendre légitime certaines activités ostensibles de la sécurité privée, aidant à désengager la police de sa mission de protection de la propriété privée. D'autre part, en tant qu'acteur lui-même engagé dans le jeu commercial, l'État contribue à dissoudre dans les faits les frontières traditionnelles du domaine public et privé. Comme le souligne le Ministère de l'Intérieur lui-même, nous sommes en présence de réels effets de privatisation policière ou confrontés à des formes de gestion pragmatiques de la sécurité, propres à assurer la survie de l'État providence. << La sécurité privée concours à la sécurité générale de la Nation >> ; Loi N°93-75 du 21 Janvier 1995 pour la sécurité (LOPS).
Le marché met en avant la réalité des menaces qui pèsent sur les demandeurs de sécurité et qui apparaît clairement à l'examen, même sommaire, de la victimisation des entreprises. Il est connu que la criminalité a fortement augmenté à partir des années 1960. Ce qui l'est moins, c'est que le secteur commercial subit plus que sa part de victimisation, étant frappé de plein fouet par la croissance de la criminalité des 35 dernières années. Le sondage international de victimisation des entreprises réalisé en 1993-94 dans huit pays européens montre que les taux de cambriolage dans le commerce de détail sont partout 10 fois plus élevés que dans les résidences. Cela ayant un impact commercial direct sur notre profession.
Afin de comprendre ce qui va suivre, il est nécessaire de connaitre la nature des délinquances et malveillances qui s'attaquent aux commerces. Six types seront distingués :
1. les vols à l'étalage et les fraudes dont des clients ou des visiteurs se rendent coupables ;
2. les incivilités et les nuisances : mendicité, ivresse, consommation de drogues, vandalisme, attroupements, tapage et bousculades ;
3. les vols commis par les employés ;
4. les vols commis à rencontre de la clientèle : vols de sac à main, vols à la tire ;
5. les vols par effraction ;
6. les violences : attaque à main armée, agression contre client, incendie volontaire, bombe.
Une analyse de1995 sur aboutit aux chiffres suivants : 91 % des interventions colligées portent sur des vols à l'étalage, 85 % des pertes sont de moins de 25 euros, 90 % des suspects sont non violents et 76 % collaborent avec l'agent qui les interpelle. C'est dire que dominent massivement dans ce contentieux les petites affaires qui se règlent en douce parce que le délinquant s'incline et ne fait pas d'esclandre. Dès que la gravité se hausse d'un cran, l'agent fait appel à la police.
Ces faits nous révèlent que le principal problème qui a stimulé la demande de sécurité est le volume important de petits délits et d'incivilités s'abattant sur les commerces et sur les espaces semi-publics. Pour préserver la qualité de vie de ces milieux, il fallait soit prévenir ces agissements, soit les gérer en douceur. Mais pourquoi les commerçants et directeurs d'établissements ont-ils préféré faire appel à la sécurité privée plutôt qu'à la police et à la justice ? Et encore, pourquoi n'ont-ils pas voulu s'en remettre à des contrôles sociaux plus informels ? Tout simplement parce que ces recours étaient trop peu disponibles. En effet, au fil des ans, les forces de l'ordre et les tribunaux sont devenus de plus en plus sourds à leurs appels et se sont progressivement désengagés du champ de la petite et moyenne délinquance.
A savoir qu'au niveau des effectifs nationaux, on est passé de 78700 agents de sécurité privée en 1998 à 152.000 aujourd'hui, en constante augmentation. La Police Nationale elle, comptait au 1er Janvier 2006 145.820 fonctionnaires précisément (source ministère de l'intérieur).
Il y a en France plus de 5000 sociétés de sécurité. Mais une majorité est composée d'abrutis de première classe qui pensent qu'on est agent de sécurité dés qu'on a une tenue noir et un écussion sécurité. Ces énergumènes plombent notre image et sont pour certains des incompétents de premier ordre... Combien de fois avons-nous vu des vigiles fouiller nos sacs en y mettant les mains dedans ? Combien de fois avons-nous vu des vigiles agresser verbalemetn des personnes, voire leur taper dessus sans aucun cas de légitime défense ? Rien que sur la région auvergne, on ne compte plus les incidents... Quand ce ne sont pas certains patrons qui tombent pour magouilles mais je ne citerais pas de noms de sociétés bien que ce soit tentant tant sur le 03 que le 63. Ou encore ces pauvres chiens non formés, enfermés dans des cages au domicile de soit disant maitres chiens...
La vraie sécurité a un coût. Peu de clients sont prêts à payer ce coût et préfèrent se réorienter vers les branleurs de notre profession. Il faut donc impérativement faire une distinction entre Agents de Sécurité et Pseudos agents de sécurité dont bon nombre sont payés au noir et dont les patrons pratiquent des tarifs défiant toute concurrence (vente à perte impossible à prouver) en dessous même des coûts de revient.
La sûreté aérienne et aéroportuaire est exercée par moins de 1% des entreprises pour plusieurs raisons. Premièrement, les autorisations d'exercice sont si draconiennes sécuritairement parlant, que les acteurs exerçant ces activités sont très peu nombreux. Généralement, lorsqu'un acteur national ou international obtient un ou des contrats de ce type et donne satisfaction, il est de facto en position avantageuse pour les autres marchés similaires bien que cela ne soit pas tout à fait exact en certains lieux qui donnent leur chance aux acteurs locaux. En revanche, les critères de recrutement des personnels sont bien plus sévères que dans les activités de gardiennage ordinaires ; Les agréments, délivrés par la Police de l'Air et des Frontières (PAF) sont réputés pour être plus durs à obtenir. Il en va de même pour le transport de fond dont les nécessités matérielles échappent à la capacité financière de la majorité des entreprises, d'où un nombre réduit d'acteurs.
La règlementation incendie est devenue elle aussi de plus en plus draconienne, imposant à de nombreux acteurs l'obligation d'avoir recours à des agents de sécurité incendie, ce qui nous concerne directement. La malveillance et le sentiment d'insécurité croissant poussent de nombreuses entreprises, associations et particuliers à recourir à nos services. Nombreux sont ceux qui, désormais, incluent le coût de la sécurité privée dans leur prévisionnel et considèrent qu'il vaut mieux accepter cette « charge » plutôt que subir des pertes qui sont d'ailleurs, financièrement, souvent plus importantes ; les fameuses « démarques inconnues », terme plus approprié ou à consonance plus appréciée que le mot « vols ».
La sécurité privée a de surcroit un impact direct sur l'image du client qui en commande les prestations. Les affaires de malveillance restent le plus souvent internes plutôt qu'étalées publiquement en cas d'appel aux forces de police et aux tribunaux. Nombreux sont leurs propres clients qui apprécient particulièrement la présence d'agents, se sentant rassurés et n'hésitent pas à faire part de leur satisfaction aux directions. Cela aboutissant fréquemment à des transformations de contrats ponctuels en contrats à moyen voire long terme, non plus pour des raisons sécuritaires, mais pour préserver une image appréciée de la clientèle.
Si l'évolution du marché du transport de fond et de sûreté aéroportuaire est minime et pour ce dernier essentiellement du niveau du risque international notamment en matière de terrorisme, il est florissant pour les activités de surveillance et d'intervention. Il est important de préciser que nous n'incluons pas dans notre analyse de marché, les activités des sociétés militaires privées (SMP) qui sont des sociétés de sécurité spécialisées dans la gestion des risques et la sécurité opérationnelle en OPEX (opération extérieure). L'unique SMP française est la société SECOPEX qui annonce que le secteur des SMP génère au niveau international prés de 100 milliards de dollars annuel. Bien qu'ayant à son atout un développement exponentiel tant en terme de chiffre d'affaires, d'effectifs que de nombre de contrats, la nature de ces activités doit être impérativement détachée du secteur étudié afin d'éviter tous amalgames.
Avec l'évolution de la menace terroriste, une situation géopolitique tendue et la mise en place du code ISPS au 1er juillet 2004 (Code International pour la sécurité des navires et des installations portuaires (International Ship and Port Facility Security Code ; ISPS), les compagnies maritimes et les autorités des ports ont beaucoup travaillé et beaucoup investi pour améliorer la sûreté des navires et des installations portuaires. Des acteurs Français comme PRESCOM (CA de plus de 10 millions d'euros), SURTYMAR (organisme de sûreté maritime reconnu par l'état (OSR)) ou encore OROPEX ou encore voient ainsi leur chiffre d'affaires croitre rapidement même si cela ne représente encore qu'une goutte d'eau dans la branche ; prés de 15 millions d'euros à eux trois.
Les prévisions du marché établies par l'Institut d'Informations et de Conjonctures Professionnelles (iplusc), donnent une perspective évolutionniste proche des 10% annuel. Mais encore faut-il que nous, professionnels de la sécurité privée en PME et non en multinationales (qui disposent de leurs propres infrastructures de formations), puissions répondre à la demande grâce à des effectifs suffisants ce qui est loin d'être le cas.
De part nos activités, nous avons souvent besoin d'effectifs dit volants pour des missions en CDD (Au niveau national en 2006, 55,5% des recrutements sont des CDD contre 53% en 2005) afin de limiter les heures supplémentaires qui représentent un coût non négligeable mais il ne peut être envisagé de former les individus recrutés par manque de temps du moins chez nous. Hors l'ANPE rétorquant que c'est aux sociétés de contacter les conseils généraux pour demander l'augmentation des budgets de formation en relation avec notre branche, nous nous retrouvons dans une impasse. Si toutes les sociétés devaient contacter leur conseil général pour ce genre de demande, on ne s'en sortirait plus.
Notre image est de surcroit sévèrement touchée par les actes même de l'ANPE qui, dans notre région (AUVERGNE), n'a personne de qualifié dans ses fichiers quand nous avons au niveau national prés de 2,2 millions de chômeurs soit 7,9% de la population active (données INSEE 3ème trimestre 2007). Et comme si cela ne suffisait pas, elle se rend complice d'infraction à la législation en contribuant à diffuser des offres d'emplois émanant de certains concurrents mentionnant des éléments illicites et des rémunérations bien en dessous des seuils légaux.
Pour moi, la sécurité souffre d'une piètre qualité de trop nombreuses entreprises et d'une incompétence trop flagrante pour une majorité des effectifs. Les contrôles sont inexistants et tant que les autorités ne s'y pencheront pas sérieusement, ça ne bougera pas et on aura toujours des cas sociaux dans la profession. Quand au marché lui même qui croit en moyenne de 10% tous les ans, on a de beaux jours devant nous. La peur fait marcher le commerce, la peur remplit nos porte-monnaies, les vols, les dégradations et d'une manière générale l'insécurité de même.
La loi n° 83-629 du 12 juillet 1983 « réglementant les activités privées de sécurité » encadre, contrôle le travail des différents acteurs dans le secteur professionnel de la sécurité. Avec l'évolution des technologies et des besoins en matière de sécurité, elle a été modifiée le 19 mars 2003. Différents textes encadrent de façon précise des points particuliers comme le recrutement (décret 86-1058 du 26 septembre 1986). Ainsi, le décret 86-1099 du 10 octobre 1986 régit l'utilisation de matériels, uniformes et insignes de la profession. Ce qui a trait à la vidéosurveillance est défini dans le décret 96-926 du 17 octobre 1996. Les palpations de sécurité sont au coeur du décret n° 2002-329 du 8 mars 2002. Les textes évoluent sans cesse.
La vidéosurveillance est aussi un point sensible. Avant toute installation, une demande d'autorisation préalable (dans le cadre de l'article 10 de la loi du 21 janvier 1995) doit être déposée à la préfecture du lieu d'implantation, accompagnée d'un dossier administratif et technique. Des aménagements et des modifications pourront être demandées par l'autorité préfectorale. Attention, selon l'article 13 du même décret, « le titulaire de l'autorisation doit tenir un registre mentionnant les enregistrements réalisés, la date de destruction des images et, le cas échéant, la date de leur transmission au parquet. »
L'obligation de justification d’aptitude professionnelle :
Les dirigeants, les personnes exerçant à titre individuel (travailleurs indépendants), les salariés (agents) ne peuvent exercer leur activité dans la sécurité privée que s’ils justifient d’une aptitude professionnelle. Cette aptitude professionnelle a été définie par le décret du 6 septembre 2005 paru au JO du 9/09/2005 dont je vous ai mis un lien direct ici ==> http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] e=20080202
Voici la liste des lois, décrets et arrêtés relatifs à notre profession (repris du SNES) :
• LOI 2003-239 POUR LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE : LPSI du 18 mars 2003 complétant et modifiant la loi fondatrice de 83. http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] e=20080202
• LOI 95-73 DU 21/01/95 : Loi d’orientation et de programmation relative à la sécurité http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] e=20080202
• DECRET 2005-307 DU 24/03/2005 relatif à l'agrément des agents des entreprises de surveillance et de gardiennage et des membres des services de l'ordre affectés à la sécurité d'une manifestation sportive, récréative ou culturelle de plus de 1500 spectateurs. http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] e=20080202
• DÉCRET 2005-1122 du 6/09/2005, relatif à l'aptitude professionnelle des dirigeants et des salariés des entreprises exerçant des activités de surveillance et de gardiennage, de transport de fonds et de protection physique des personnes. http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] e=20080202
• ARRETÉ DU 2/05/2005 relatif aux missions, à l'emploi et à la qualification du personnel permanent des services de sécurité Incendie des ERP et IGH. http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] dateTexte=
• DECRET 86-1058 DU 26/09/1986 relatif à l’autorisation administrative et au recrutement des personnels des entreprises de sécurité http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] =rechTexte
• DECRET 86-1099 DU 10/10/86 : Décret d’utilisation de matériels, uniformes et insignes de la profession http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] e=20080202
• DECRET 92-158 DU 20/02/92 : Relatif à l’obligation de mise en place d’un plan de prévention http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] e=20080202
• DECRET 96-926 DU 17/10/1996 relatif à la vidéosurveillance http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] e=20080202
• DECRET 97-46 DU 15/01/1997 : Obligation de surveillance des commerces http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] e=20080202
• DECRET 97-47 DU 15/01/1997 : Obligation de surveillance des parcs de stationnement http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] e=20080202
• ARRETE DU 18/05/98 : Qualification des personnels permanents des services de sécurité incendie dans les ERP et IGH http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] dateTexte=
• LOI 96-151 DU 26/02/96 : Sur les transport plaçant les agents ”sous les ordres” des OPJ (sûreté portuaire, aéroportuaire) http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] e=20080202
• LOI 2001-1062 DU 15/11/2001 : Loi Sécurité Quotidienne encadrant notamment l’inspection visuelle des bagages à main et les palpations du public http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] e=20080202
• DECRET 2001-1361 DU 28/12/2001 : Obligation de surveillance des immeubles locatifs http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] e=20080202
• DECRET n°2002-329 DU 8/03/2002 : Relatif aux palpations de sécurité http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] e=20080202
• DECRET 2002-539 du 17/04/2002 relatif aux activités de surveillance (levée de doute) à distance des biens http://www.legifrance.gouv.fr/affi [...] e=20080202
Important à savoir :
Résumé des obligations de la Loi de 1983 et des décrets de 1986 :
• Reproduire l’identification de l’autorisation administrative sur les documents d’entreprise.
• Déclarer à la préfecture dans un délai d’un mois toute modification, suppression ou adjonction qui affecterait la déclaration initiale.
• Pour les entreprises de travail temporaire, vérifier l’existence de l’autorisation préfectorale des entreprises ou services internes qui font appel à leurs services, ainsi que les conditions de qualification des personnels mis à disposition.
• Port de la tenue (sauf pour la protection de personnes et la surveillance des vols à l’étalage).
• Equiper les véhicules d’appareils radio émetteurs-récepteurs en état de marche.
• Faire apparaître la raison sociale de l’entreprise sur les véhicules d’intervention.
• Tenir les chiens en laisse dans les lieux publics.
• Présenter aux agents de l’autorité publique une carte professionnelle délivrée par l’employeur.
• Respect de la confidentialité et du secret de l’intervention.
• Posséder les niveaux de qualifications ou l’expérience professionnelle reconnue pour assurer la sécurité incendie dans les ERP ET IGH.
• Les palpations de sécurité et l’inspection visuelle des bagages à mains doivent être opérées par des agents spécialement autorisés par le Préfet dans des circonstances graves et des lieux publics définis par la même autorité.
Résumé des interdictions de la Loi de 1983 et des décrets de 1986 :
• D’exercer sur la voie publique (sauf dérogation).
• D’intervenir dans les conflits du travail.
• De se livrer à une surveillance relative aux opinions politiques, religieuses ou syndicales et d’établir des fichiers.
• De faire état des anciennes qualités de fonctionnaire ou de militaire pour les dirigeants et les employés.
• D’employer en connaissance de cause, même à titre occasionnel, des personnels frappés d’incapacité.
• Pour les entreprises de cumuler des activités autres que le gardiennage, la surveillance et le transport de fonds.
• D’utiliser des armes autres que celles prévues par le texte (transport de fonds).
De trop nombreuses entreprises enfreignent la loi et exercent des activités de sécurité combinées à de la protection rapprochée mais continuent d'exercer en toute sérénité, faute de contrôles et de sanctions. Dans le même genre, trop nombreuses sont les sociétés qui emploient des gens incompétents comme dit précédemment. Par incompétent, j'entend des gars qui ne sont pas bien dans leur tête, des gars qui bâclent le travail et ne respectent pas les horaires de certaines activités, qui font preuve d'un menfoutisme affligeant, ont une présentation pitoyable, font preuve d'impolitesse à l'égard des clients ou des passants, ont des réactions suremplifiées, une méconnaissance des lois même les plus élémentaires, aucun esprit de cohésion, fuite dans l'action combinée etc... etc... Il est ainsi triste de dire que les vrais professionnels sont minoritaires dans notre profession d'autant plus que les vrais professionnels compétents ne souhaitent généralement pas exercer au smic sécurité ; et oui, la compétence, ça se paie ! Certains patrons l'oublient trop souvent. Hors pour un client ou une personne extérieure au milieu, il est impossible de pouvoir les distinguer. Ce n'est que quand on est dedans, qu'on sait qui fait quoi, comment, pourquoi et à quels endroits. Effectivement, la législation est d'un flou déplorable. On ne forme pas des policiers et des gendarmes en 1 semaine. Pourquoi forme-t-on des agents de sécurité ayant la responsabilité de la protection de biens pouvant valoir des millions, en une semaine ? Du moins ce n'est que mon avis et vous me pardonnerez de l'avoir mauvaise ; J'ai bien failli payer de mon intégrité physique l'incompétence de nombreux collègues au cours de ma très courte carrière en sécurité.
Il serait également intéressant de nous pencher sur les formations même de ces agents de sécurité. Vous n'y trouverez en aucun cas de la self-défense (ou vraiment basique), du kravmaga ou du CAC. Non, le ***** de législateur préfère orienter les formations vers un CQP (certificat de qualification professionnel, obligatoire depuis le 1er Janvier pour exercer) dont l'obtention est d'une facilité déconcertante et au contenu << inexistant >>. L'enseignement de la loi est bien trop limitée. Le SSIAP ? (diplôme intitulé Service de Sécurité Incendie et d'Assistance à personne décliné en 3 niveaux) valant 1000, 2000 voire 3000€ pour le niveau 1, 2 et 3 réservés à la sécurité incendie est quant à lui adéquat à mon goût, CQP pour le reste... Certes il y a eu l'accord sur les métiers repères mais bonjour pour les formations... Ou comment faire du théorique au contenu débile et débilisant qui s'oubliera en 2 semaine ? Cela m'amène à me poser la question suivante ; Ceux qui nous dirigent veulent ils une Sécurité avec un grand S ou bien de la sécurité avec un petit s histoire de dire qu'on "encadre" ?
Tant que nos syndicats (et ouis car ils sont responsables également !) et nos autorités considèreront la sécurité privée comme un outil qui ne doit pas monter en puissance, on restera avec des nouilles dangereuses pour elles-mêmes et pour autrui, dans la profession, en toute impunité. Tous ces connards qui n'osent aller au contact de la racaille et protéger les passants à proximité des troubles ; c'est de la non assistance à personne en danger mais peut être ne le savent ils pas ? Mais trop peu ont les couilles de le faire et préfèrent se retirer plutôt que d'y aller. Ce n'est pas la mission d'un agent de sécurité rétorqueront certains. Cela dépasse leurs prérogatives répondront d'autres. Combien de fois chers compagnons du forum SPRP, je n'ai pu compter que sur moi-même au cours d'affrontements avec des éléments problématiques parceque mes collègues, dans la peur de l'action, ne sont pas venus m'aider ? En fait ce serait notre perception même de la sécurité qui devrait être travaillée. Que l'on veuille un désengagement de la Police et de la Gendarmerie ok, mais qu'on donne les pouvoirs nécessaires à la sécurité, d'accomplir ses missions, et d'être à même d'assurer sa propre intégrité. Un sergent de l'armée américaine, de retour d'irak et en formation d'un an pour apprendre le Français au CAVILAM m'a fait part de sa surprise et de son incompréhension sur le fait qu'on n'avait quasiment aucun droit ! Evidemment, l'éternelle phrase revenait à chaque fois ; aux USA, c'est impensable. Et oui, mais là on est France !
J'accuse. J'accuse les politiques de laisser la sécurité privée s'enfoncer dans des réseaux de travail au noir sans réagir. J'accuse les politiques de ne pas avoir le courage de sortir des lois contraignantes, enfin applicables, à notre avantage. J'accuse les politiques de ne pas avoir le courage de prendre le sujet à bras le corps et de faire le grand ménage dans notre profession, au risque d'un important retour de Boomrang politique du genre ; si la sécurité privée monte, c'est parceque les pouvoirs publics sont incapables de régler le problème de l'insécurité. J'accuse l'Etat de se rendre responsable de l'ampleur du travail au noir dans la profession tout comme dans d'autres branches, par un matracage de taxes et d'impôts à profusion étranglant les entrepreneurs comme un vampire assoiffé et indifférent ! J'accuse les employeurs de ne penser que par le pognon et d'être les complices de recrutements pitoyables pour préserver des marges suggestives. J'accuse une partie des employeurs de cautionner les dérives de la sécurité privée au nom du tout puissant profit. J'accuse les centres de formation de laxisme et de non participation citoyenne au devoir de pression sur les élus pour l'évolution des cursus de formation. J'accuse les agents de se complaindre dans leur situation (on a tous vu ce que ça a donné lors des grèves de la sécurité privée au niveau national, on était assez loin des 100.000 agents dans la rue mdrrr) J'accuse l'ANPE de complicité de diffusion d'offres d'emplois illégales, avec des rémunérations illégales et des missions illégales.
Si cela ne dépendait que de moi, j'ordonnerais la création d'un cursus de sélection sur 3 jours, mettant les candidats en situation de tension, avec tests psychologiques (les disjonctés, c'est pas ce qui manque dans la profession et les gars à 2 de tension avec une classification de potentiel P4 aussi...) et psychotechniques obligatoires et éliminatoires et de Français (je ne vous dis pas la tête des clients quand ils lisent les mains courantes bourées de fautes d'orthographes. Autant on peut en faire, autant il y a des niveaux qui deviennent effrayant, quand les mots eux mêmes ne sont écrits que par leur phonétique. J'ordonnerais pendant ces 3 jours, des tests sportifs éliminatoires afin qu'un niveau minimal et "commun" soit requis. Il est inadmissible d'avoir des agents de sécurité qui n'arrivent pas à courir derrière des délinquants venant de commettre des actes répréhensibles sur son lieu de travail, parcequ'ils sont bidonnés, boulonnés, trucs machin ; je ne sais même pas comment les décrire ; des gros avec la bedaine pendante...
J'ordonnerais enfin, qu'à terme de ces 3 jours de sélection, les individus ayant réussi les tests éliminatoires, subissent un cursus de formation initial de 3 semaines, financé par l'ANPE/ASSEDIC, la région voire le département (à étudier) et/ou en partie par les entreprises recrutant et puisque la croissance de la sécurité résulte aussi d'un désengagement volontaire de l'Etat de sa mission, qu'il participe financièrement. Ce cursus de formation initial devrait comprendre une importante partie sur la législation, sur la self-défense avec exercices d'agression notés, sur des modules terrains d'application de consignes, exercices terrain devant les élèves, de filtrage et d'incidents au filtrage, de gardiennages et incidents sur infiltration détectée... Ce module de formation devrait comprendre quelques jours pour la formation sur les matériels les plus courant ; pointeurs, PTI, aérosols, formations élémentaires sur extincteurs, SST, etc... Viendrait aprés ces 3 semaines, une formation spécialisée dans un centre de formation de notre choix, formation spécialisée de maitre chien, formation SSIAP, rondier/intervenant etc... A la sortie des 3 semaines, l'agent aurait un carnet de notes qui pourrait être informatisé, avec avis d'un psychologue et de formateurs, consultable par les entreprises recrutant. Et évidemment, les obtentions d'agrément se feraient avant l'entrée en école ! Même à moi ça me ferait du bien, car je suis loin d'être au niveau pour lequel je souhaiterais que chacun soit ! D'ailleurs la situation m'exaspère tellement que j'ai repris depuis septembre mes études en Fongecif, en commerce.
En outre, j'ordonnerais la création au niveau Régional voire Départemental, d'une cellule de contrôle spécialisée, à la préfecture/sous-préfecture, dont la mission principale serait le contrôle permanent des entreprises de sécurité et de leurs effectifs, en relation directe avec l'inspection du travail, l'URSSAF et le service des impôts et devrait avoir les pouvoirs de constatation d'huissier, dresseraient des procés verbaux destinés aux juridictions compétentes. Les rares contrôles de l'inspection du travail dont j'ai eu vent, se seraient limités aux documents que l'employeur aurait bien voulu fournir. AURAIT BIEN VOULU FOURNIR ! Et que dire sur ces contrôleurs qui ont de la m*** dans les yeux et ne voient pas ce qu'ils devraient voir ? En outre, j'ordonnerais une interdiction d'exercer aux gérants qui se rendraient coupables de travail au noir ou de recrutement d'effectifs non qualifiés et non compétents, avec potentialité de poursuites pénales pour mise en danger d'autrui de part les choix entrepris.
La sécurité privée n'est pas et ne doit pas être une profession de magasinier ou de vulgaire portier d'hôtel de luxe. La sécurité privée concourt à la sécurité générale de la Nation ; Loi N°93-75 du 21 Janvier 1995 pour la sécurité (LOPS). En ce sens, on ne devrait pas pouvoir employer n'importe qui pour ce faire. La société aurait-elle pété les plombs à ce sujet ? Mais vous remarquerez que les acteurs les plus influents dans ce domaine, entre autre S******, se conviennent parfaitement de la situation
sources : http://www.erudit.org/revue/CRIMIN [...] 7417ar.pdf
http://www.caractere.net/editorial [...] te-privee/
http://www.e-snes.org/
http://www.inhes.interieur.gouv.fr [...] 000958.pdf
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Je profite de ce post pour demander aux membres du Forum s'il y aurait des volontaires pour m'appuyer dans la constitution d'un dossier / corrections / apports de précisions / d'éléments / d'exemples en vue de sa transmission à des élus et pourquoi pas aux vôtres. Ayant franchi le pas de l'engagement politique ouvert et déclaré en cette année 2008, auprés notamment d'un célèbre avocat, le moins qu'on puisse dire c'est que ce fut particulièrement instructif en tous points. La conclusion réside en une seule phrase ; Je ne critiquerais plus si je n'agis pas en vue d'essayer d'y remédier.
Je pense notamment concrétiser (ENFIN) les objectifs définis dans des sujets du forum sprp (propositions aux députés)
Si oui, merci de me contacter en MP afin de me communiquer votre adresse MSN et/ou e-mails + coordonnées afin que nous puissions commencer à échanger d'ici une à deux semaines. Il serait bien que je puisse avoir des personnes de différentes spécialités et surtout, et surtout , parfaitement au fait de la législation dans leurs disciplines respectives. De même, si vous avez des contacts qui sont intéressés pour travailler avec moi sur ce dossier, je suis preneur ; profs, chefs d'entreprise, employés etc...
<< Ensemble nous réussirons >>
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Didier :
- modification du Code du Travail, avec création d'un système de protection des membres des services de sécurité incendie sur le modèle de celui des représentants du personnel;
- création d'un "corps" des chefs de services de sécurité, par lequel les exploitants d'ERP seraient obligés de passer pour recruter le leur; ce "corps" rémunérerait ces chefs de service, via une contribution des entreprises; ainsi, les chefs de services ne seraient plus soumis au bon vouloir des chefs d'entreprise dans la politique de prévention;
- modification du système de fonctionnement des Commissions de sécurité, avec application systématique des sanctions prévues au 223-1 du Code Pénal à l'encontre des chefs d'entreprise exploitants d'ERP, ainsi qu'à leurs subordonnés chargés de mettre en oeuvre les dispositions prévues par le Règlement de sécurité, et/ou création d'un service de police spécialisé dans ce domaine qui viendrait renforcer et/ou remplacer les Commissions de sécurité.
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==> Autorisation pour la sécurité privée du port et transport d'aérosol lacrymogènes de toutes contenances et %
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ifcap :
Citation :
Hors l'ANPE rétorquant que c'est aux sociétés de contacter les conseils généraux pour demander l'augmentation des budgets de formation en relation avec notre branche, nous nous retrouvons dans une impasse. Si toutes les sociétés devaient contacter leur conseil général pour ce genre de demande, on ne s'en sortirait plus.
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effectivement, les années précédentes il y avait des dispositifs "passerelle entreprise" où nous demandions à des entreprises partenaires leurs besoins en formation (à l'époque c'était pour le SSIAP) et avec des promesses d'embauche pour tant de personnes, on avait des financements CG.
Or actuellement, il faut que l'entreprise fasse la démarche ( ils n'ont pas que ça à faire, et surtout n'ont pas les informations de quoi demander à qui, contrairement aux centres de formation qui avaient déjà un pied dans ces dispositifs) et même si c'est bien pris au niveau du CG, c'est un appel d'offres, et l'entreprise n'a pas le choix du centre de formation.
Nous avions participé à ce genre d'appel d'offre, et c'est un centre de formation d'un autre département qui a eu le marché ( j'ai eu officieusement le montant horaire de bonne source, on ne peut pas s'aligner...) et donc déplacement des demandeurs d'emploi loin, et si une entreprise a confiance dans un centre de formation, elle n'a plus le choix sur ce genre de dispositifs.
Nous nous sommes tournés vers d'autres sources de financements, et on a décroché, pour un certain nombre de places des financements, avec un dossier des manques flagrants de personnels qualifiés, aux personnes qui ont des possibilités de budget.
Pour le reste du post, je suis d'accord avec une grande partie, malheureusement.
Pour l'examen CQP, je ne montre le QCM à mes stagiaires qu'à la fin, parce que sinon, ils prennent trop à la légère les cours, que j'ai mis à un niveau au dessus de ce qui est demandé ( par exemple en législation, je passe du temps, j'explique, contrairement à certains qui ne font que lire ( facile dans ce cas de faire la loi de 83 + le reste en une journée!).
Pour la partie flippettes dans les sites, oui, mais attention, savoir bien intervenir dans le respect de la loi, n'est pas facile, et même plusieurs semaines de cours théoriques ne peuvent pas remplacer les situations pratiques réelles, qui ne se présentent pas tous les jours.
Et comme je disais dans un autre sujet, ce n'est pas avec qqes gestes de self qu'on va former quelqu'un, mais le mettre en danger s'il n'y a pas de suivi, s'ils croient stopper quelqu'un de vraiment déterminé armé d'un spiderco (par ex), avec 2/3 techniques à peines répétées et maîtrisées avec un collègue semi consentant, heu... hein...
La loi interdit les armes de 6e cat, ( il me semble que ce ne fut pas toujours le cas dans les décrets et qu'il y avait possibilité sur les sites d'en avoir, mais interdictions de les sortir, mais un juriste du passé pourrait peut être en dire plus) mais la multiplication des agents de sécurité ayant augmenté statistiquement le nombres de taches, il me semble plus raisonnable l'interdiction, au vu de qui fait majoritairement la profession.
Le CQP ou les titres valant aptitude obligent à maîtriser au minimum le français, nous avons fait l'erreur d'accepter des personnes bien expérimentées et motivées ne maîtrisant pas assez le français avec des remises à niveau, mais on n'a pas pu les valider (RMIstes) parce qu'en qqes semaines un niveau de français trop faible rend difficile un rapport correct, voire simplement la lecture assez rapide des questions du CQP.
Réorientation obligatoires des personnes qui pourtant auraient les aptitudes personnelles, l'expérience ( mais interruption dans la sécurité dans les dates donnant l'aptitude), alors que pour appuyer sur un bouton pour lever une barrière sans vérification autre que le macaron, il n'y a pas besoin du BAC S.
J'étais pour un niveau élevé pour les personnels de sécurité, mais à force de voir le nombre de postes qui rendent le cerveau aussi actif qu'avec une encéphalite spongiforme, je me dis que former des gens à un niveau élevé pour moisir sur des postes sans aucun intérêt, ils ne veulent pas et cherchent à partir ailleurs.
Je préférerais une différenciation plus prononcée entre une qualification de base minimale, et un niveau au dessus, avec effectivement sélection physique, mentale, etc...
Par contre faut voir aussi qui postule pour des formations!
pour une formation CQP + SSIAP de 14 personnes (nombre maxi d'un CQP, et 2 mini avec un recyclage SSIAP dans le groupe) nous avions recu près de 80 CV et lettre de motivation, premier tri, ceux qui sont venus aux convocations pour passer les tests, la moitié ( sans compter ceux qui m'ont bombardé sur le site avec leurs coordonnées, juste en dessous du mode d'emploi pour les candidatures, expliqué noir sur blanc qu'on ne convoque qu'après avoir reçu le CV et la lettre!).
Dans les 40, un certain nombre se sont fait écrire la lettre et le CV par un conseiller ou un proche, vu le résultat des tests....
en gros pour un bon groupe au final, il y a eu de l'écrémage!
Mais ça coûte du temps, et ça n'est pas pris en compte dans les financements. Avec le regret de devoir dire non à qqes profils qui auraient largement fait partie du groupe, mais plus de place!
Mais dans les financements, il n'est pas possible de demander ce qui n'est pas obligatoire, et la branche n'a pas jugé utile les compétences physiques pour le CQP, sachant que l'esprit de la loi est qu'on n'est pas là pour faire la répression, mais transmettre à la police. Revenant au réel, c'est évidement pour nombre de postes une idiotie, on n'imagine pas les portiers faire appel pour chaque personne qui veut rentrer absolument une étude psychologique de l'enfance du casse bonbons, ni demander à un braqueur de bien vouloir se rendre comme dans les 76% de cas cités dans l'étude au dessus résolus sans résistance.
Les clients veulent une sécurité à bas coût, et ne sont pas contents de la prestation et trouvent une société à coût encore plus bas, c'est une logique qui ne va pas vers l'amélioration, désolé messieurs les acheteurs, une personne qui aurait les aptitudes que vous voudriez, ne veut pas travailler comme un esclave pour 3 cacahouètes! ( les pelures, même pas le contenu)
L'agent qui reste seul debout dans un ED, a t il les moyens d'agir correctement? Non, il sert de plante verte la plupart du temps, et pour vous satisfaire sort du cadre ( il est interdit de faire autre chose que la sécurité, alors ranger les paniers, les chariots ne présentant pas de risque, n'est pas légal, interdire l'accès du magasin à une personne ayant déjà volé est contraire au droit à la libre circulation des personnes, même sur consigne du directeur!) n'est récompensé que par un: c'est des incapables, on les paye trop, alors qu'ils sont à peine au dessus du SMIC.
Le CAP est une formation longue, mais les titulaires ont parfois du mal même à être employés comme SSIAP ( ils doivent dans certaines entreprises venir avec l'arrêté du 02 mai 2005 pour justifier qu'un CAP est qualifié!).
Si on ne reconnaît pas les qualifications existantes, comment en amener de nouvelles?
En IdF, il y a un bassin d'emplois important dans la branche, et peu (pas en fait il faut croire, vu qu'on a organisé pour l'académie de versailles les examens 3 années d'affilée et que les rares inscrits en libre ne se sont jamais présentés ni aux écrits ni à la pratique).
Vu le nombre de personnes travaillant dans la branche, que l'éducation nationale n'ouvre pas plus de sections est étonnant, enfin non, on est en france, on voit bien comment sont menées les réformes, parfois (hum) en dépit du bon sens !
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- Instauration d'un droit au port d'une bombe lacrymogène pour les agents dument agréés
- Mise en place d'un autre type de diplôme en plus du SSIAP, pour la sécurité au sens propre du terme (autre qu'incendie).
- Pour les APP, une reconnaissance officielle mais de quelle manière ? Une inscription dans un registre du ministère de l'intérieur ?
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Mi La Candide :
- Renforcement de la lutte contre le délit de marchandage, le travail au noir.
Par exemple,
Création d'un corps d'inspecteurs du travail propres à la sécurité formés aux différents métiers ainsi qu'à leurs contraintes et disposant de pouvoirs renforcés.
Renversement de la "charge de la preuve". Ainsi, si un responsable est accusé par le service de sécurité de marchandage, ce serait à lui de prouver qu'il n'a pas suffisamment de personnel et pas les moyens d'en embaucher pour faire ainsi appel aux "bonnes volontés" de chacun pour réaliser certaines tâches. Les deux éléments ont l'avantage d'être simples à vérifier.
- Renforcement de l'application de la mesure interdisant l'exercice en sécurité, la possession de parts d'une entreprise de sécurité ou de formation à toute personne (employé, agent de maîtrise, cadre ou dirigeant) condamnée dans une affaire liée à la sécurité.
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Il me faudrait le nombre de pertes humaines / blessés dans notre profession au niveau National pour chaque année. Sauriez-vous si, comme dans la Police Nationale, il y aurait un organisme qui suivrait ceci ? Sinon, où pourrais-je trouver ce genre de données ? Ou alors les auriez-vous ?
L'idéal serait d'avoir ce genre d'informations sur plusieurs années, si possible depuis 1995.
Autre point à peu prés similaire, j'aurais besoin du nombre d'entreprises de sécurité fermées suite à décision administrative ou action judiciaire faisant suite à des gestions ayant pris des tournues illicites.
En outre, je suis preneur de tous travaux émanant de votre part, permettant de contribuer à la rédaction du dossier.
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