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Auteur Sujet :

instituteurs desobeissants

n°19653287
anthoto1
Posté le 27-08-2009 à 23:11:08  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

teepodavignon a écrit :

Je propose d'envoyer ces instituteurs au piquet :o !


 
Au piquet de grève ?  :D

mood
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Posté le 27-08-2009 à 23:11:08  profilanswer
 

n°19653289
teepodavig​non
Posté le 27-08-2009 à 23:11:49  profilanswer
 

[:ddr555]


Message édité par teepodavignon le 27-08-2009 à 23:11:57

---------------
Laurent est mon fils.
n°19657773
240-185
Yoshi anthropophage ò('')ó
Posté le 28-08-2009 à 13:40:54  profilanswer
 

Fructidor a écrit :


 
On se demande comment ça peut arriver. Nid de crétins ou enseignant incompétent ?


Pour ma part, c'était le cas quand j'etais en Terminale, en maths : il y avait 3 ou 4 éléments tellement bons qu'ils ont eu le bac mention très bien sur les dix que comptait le département, et le prof s'alignait à leur niveau...  


---------------
Tel un automate, le Yoshi noir s'avance vers le chef des Chain Chomps et lui dit : « L'heure est grave. »
n°19660015
Redneck Wa​nnabe
Posté le 28-08-2009 à 16:41:46  profilanswer
 

Les enseignants ont bien raison de désobéir ! Le système scolaire français c'est n'importe quoi.
 
Je dis ça parce que j'ai été prof de langues pendant 1 an. Avec les élèves de terminale, j'avais le choix entre suivre un programme complètement déconnecté de leur niveau réel à partir d'un manuel totalement inintéressant dans le fond et la forme ou essayer de faire des choses vraiment utiles pour les élèves afin de limiter la casse au Bac. :o


---------------
Last Night. oooo I stuck it in the wrong hole
n°19661533
chrissud
Posté le 28-08-2009 à 19:08:47  profilanswer
 

Ils ne désobéissent pas vis à vis du système scolaire actuel.
aucun rapport avec l'actualité.
 
Ils disent que si leur employeur ne retire pas les sanctions, ils s'en prendront au enfant les plus en difficulté.
 
Les sanctions du rectorat, sont en sommes toutes des sanctions que prendre n'importe quel employeur envers le personnel.
C'est encadré, il y a également des recours.
 
Mais là ils ont posé un ultimatum, si les sanctions ne sont pas retirer ils renonceront donc à aider les plus faible.
Ainsi favorisant les plus forts, les enfants qui ont la chance de suivre à l'école.


Message édité par chrissud le 28-08-2009 à 19:12:45
n°19661798
serina
Posté le 28-08-2009 à 19:47:15  profilanswer
 

Oui, enfin selon le niveau, l'école n'est pas le seul moyen d'aider les enfants.
Les parents ont aussi un rôle d'aide dans l'éducation quand c'est possible et il existe foultitude de moyens d'avoir du soutien scolaire de nos jours...  [:airforceone]

n°19672303
Butcher's ​motorbike
c'est une véritable boucherie!
Posté le 29-08-2009 à 18:59:14  profilanswer
 

Bonjour à tous,
Bon, je vais mettre les pieds dans le plat:
nous sommes en France, avec un président élu de façon démocratique, le gouvernement fait voter des lois, fait des décrets, tout ceci DOIT être appliqué par tous les Français. D'autant plus par les enseignants qui transmettent une partie des valeurs démocratiques à nos enfants et donc doivent montrer l'exemple!!!
Maintenant, ces désobéisseurs doivent être sanctionnés pour ces mêmes raisons: qu'ils soient d'accord ou pas, ils se doivent de faire leur travail!
Par contre, il est facile de critiquer les enseignants quant aux résultat de nos petites têtes blondes: la plupart du temps les parents se reposent sur l'éducation nationale pour élever les enfants, alors que c'est principalement le rôle des parents. Je ne parle même pas des parents qui mettent leur chere enfant sur un piedestal, ces mêmes parents qui gueulent quand leur progéniture a de mauvais résultats... alors que c'est à eux seul de faire un suivi à la maison de leur devoir.
De plus, je pense que certaine choses sont à revoir dans l'enseignement des enfants qui n'est pas de la faute du dit enseignant qui est censé appliqué les directives de l'education nationale...
Depuis quelques années, la mode est d'alléger les programmes et le nombre d'heures d'enseignement: grosse erreur... je fais parti d'une génération qui avait plus de quarante heures de cours au lycée et je n'en suis pas mort!!!
Je vois juste le résultat sur mon ainé: gros retard en terme de connaissance par rapport à moi au même âge: j'ai juste comparé mes vieilles copies de ce2 et les siennes......... donc j'ai pris le relai pour qu'il en sache plus!
Autre chose, de nos jours quelques parents soutiennent leurs enfants face à l'instituteur: comment voulez vous que les heures de cours se passent correctement quand vous avez un petit morveux qui fout le bordel dans la classe et auquel l'instituteur ne dit rien de peur de se faire casser la gueule par le père........
Regardez vous tous dans une glace avant de critiquer les instituteurs, et vous les instituteurs, montrez l'exemple en ce qui concerne l'obéissance..................


---------------
"mais va bouffer tes rilletttes bordeaux chesnel dans ta tesla et tais toi bordel" "donc tu la fermes, tu t adaptes et tu fais pas chier"
n°19673923
Macteyss
Posté le 29-08-2009 à 22:37:12  profilanswer
 

Citation :

Ceux qu'on appelle aujourd'hui les élèves moyens auraient étéconsidérés comme des nullards il y a vingt-cinq ans. Rétablissons leschoses : si le niveau dans les matières fondamentales a chuté demanière aussi dramatique, c'est avant tout une question de méthodes.


Non, le principal changement réside en la diminution des horaires de ces matières fondamentales, notamment le Français.Jusqu'en 1967, il y avait 5 jours complets d'école par semaine. On a commencé par ne plus bosser le samedi après-midi. Puis, à partir de 1989, 1 samedi matin sur 3 était vaqué. ENfin, depuis l'an passé, on est passé à 4 jours d'écoles. Dans le même temps, on a voulu renforcer les matières "annexes" (Histoire, Sciences....), non seulement en terme de contenus mais surtout en terme de mode d'apprentissage. Par exemple, en Histoire, la leçon type (petit texte+dates) à apprendre par coeuret à recracher a été remplacée par de la lecture de documents divers, suivi d'une synthèse collective. C'est loin d'être inintéressant, mais comme bouffe-temps, on ne fait pas mieux. Parallèlement, on a rajouté aux programmes de l'école dans la rubrique "Instruction Civique" (sous divers vocables), tout un tas de trucs, suivant la mode, l'air du temps (Déceloppement durable, prévention routière, apprentisssages des premiers secours). Idem pour le sport, les arts, langue vivante... Du coup, alors qu'un élève de CM de 1970 avait 15 heures de Français par semaine, un gamin actuel n'en a plus que 8h. Donc, forcément, soit on voit moins de choses, soit le temps consacré à l'entrainement, la répétition diminue.
C'est d'ailleurs ce qui m'apparait comme fondamentalement contradictoire dans les orientation sprises en 2008 : les programmes remettent l'accent sur l'entrainement, la répétition... mais en diminuant les horaires et sans trop revenir sur les méthodes préconisées dans les matières annexes (Il faut lire le programme en Sciences du Cycle 3 : fou rire assuré).
 
 

Citation :

Toutefois c'est bien le professeur des écoles, qui est le mieux placépour connaître ses élèves, donc à lui de savoir qui dans sa classe àbesoin d'aide.


Certes. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas le laisser s'organiser de la manière qu'il juge la plus appropriée ? Parce que dans le même temps, il faut savoir que les recommandations officielles fixent à 10% maximum le nombre d'enfants à prendre en aide personnalisée. On fait quoi quand il y en a en plus ? Et pourquoi avoir supprimée environs 1500 postes d'enseignat du RASED qui interviennent spécifiquement auprès de ces élèves ?
 
 

Citation :

 
On se demande comment ça peut arriver. Nid de crétins ou enseignant incompétent ?


Dans certaines écoles de "zones sensibles",  il n'est pas rare d'avoir de tels pourcentages d'élècves complètement largués. Mais bon, quand on conjugue le "aucun suivi à la maison" au "il ne faut pas stigmatiser ces enfanst et ces familles", on en arrive là.
Ajoutons à cela que depuis des années, les enseignants n'ont plus aucun pouvoir dans l'orientation des élèves. Quels que soient les résultats de ceux-ci, jusqu'à la fin de la scolarité obligatoire, ce sont les parents qui ont le dernier mot.

Message cité 1 fois
Message édité par Macteyss le 29-08-2009 à 22:52:04
n°19675679
chrissud
Posté le 30-08-2009 à 08:30:17  profilanswer
 

Macteyss a écrit :

Citation :

Ceux qu'on appelle aujourd'hui les élèves moyens auraient étéconsidérés comme des nullards il y a vingt-cinq ans. Rétablissons leschoses : si le niveau dans les matières fondamentales a chuté demanière aussi dramatique, c'est avant tout une question de méthodes.


Non, le principal changement réside en la diminution des horaires de ces matières fondamentales, notamment le Français.Jusqu'en 1967, il y avait 5 jours complets d'école par semaine. On a commencé par ne plus bosser le samedi après-midi. Puis, à partir de 1989, 1 samedi matin sur 3 était vaqué. ENfin, depuis l'an passé, on est passé à 4 jours d'écoles. Dans le même temps, on a voulu renforcer les matières "annexes" (Histoire, Sciences....), non seulement en terme de contenus mais surtout en terme de mode d'apprentissage. Par exemple, en Histoire, la leçon type (petit texte+dates) à apprendre par coeuret à recracher a été remplacée par de la lecture de documents divers, suivi d'une synthèse collective. C'est loin d'être inintéressant, mais comme bouffe-temps, on ne fait pas mieux. Parallèlement, on a rajouté aux programmes de l'école dans la rubrique "Instruction Civique" (sous divers vocables), tout un tas de trucs, suivant la mode, l'air du temps (Déceloppement durable, prévention routière, apprentisssages des premiers secours). Idem pour le sport, les arts, langue vivante... Du coup, alors qu'un élève de CM de 1970 avait 15 heures de Français par semaine, un gamin actuel n'en a plus que 8h. Donc, forcément, soit on voit moins de choses, soit le temps consacré à l'entrainement, la répétition diminue.
C'est d'ailleurs ce qui m'apparait comme fondamentalement contradictoire dans les orientation sprises en 2008 : les programmes remettent l'accent sur l'entrainement, la répétition... mais en diminuant les horaires et sans trop revenir sur les méthodes préconisées dans les matières annexes (Il faut lire le programme en Sciences du Cycle 3 : fou rire assuré).
 
 

Citation :

Toutefois c'est bien le professeur des écoles, qui est le mieux placépour connaître ses élèves, donc à lui de savoir qui dans sa classe àbesoin d'aide.


Certes. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas le laisser s'organiser de la manière qu'il juge la plus appropriée ? Parce que dans le même temps, il faut savoir que les recommandations officielles fixent à 10% maximum le nombre d'enfants à prendre en aide personnalisée. On fait quoi quand il y en a en plus ? Et pourquoi avoir supprimée environs 1500 postes d'enseignat du RASED qui interviennent spécifiquement auprès de ces élèves ?
 
 

Citation :

 
On se demande comment ça peut arriver. Nid de crétins ou enseignant incompétent ?


Dans certaines écoles de "zones sensibles",  il n'est pas rare d'avoir de tels pourcentages d'élècves complètement largués. Mais bon, quand on conjugue le "aucun suivi à la maison" au "il ne faut pas stigmatiser ces enfanst et ces familles", on en arrive là.
Ajoutons à cela que depuis des années, les enseignants n'ont plus aucun pouvoir dans l'orientation des élèves. Quels que soient les résultats de ceux-ci, jusqu'à la fin de la scolarité obligatoire, ce sont les parents qui ont le dernier mot.


 
Même si globalement je peux être d'accord, mais  on ne peut pas remonter indéfiniment en arrière, l'école en 1967 je n'ai pas connu l'école de samedi après-midi et j'en ai jamais entendu parlé alors que je suis plus près de la retraite que des études, c'est dire de mon âge avancé.
 
Si l'année dernière on est passé de 4 jours au lieu de 4 jours + 3 heures le samedi, (rectifiez moi, mais il me semble que c'est même moins de 3 heures en classe)
selon ce que j'ai pu lire en fait on est passé de 26 heures/semaines à 24 heures/semaines.  Alors c'est vrai que l'on aurait pu allonger la scolarité pour garder le même nombre d'heure annuelle.
 
Mais cela a une vertu
C'est 2heures permet de libérer le professeur lui permettant d'utiliser ses 2 heures pour s'occuper des élèves en difficultés.
En principe cela aurait dû depuis toujours en tout temps,  le devoir de tout professeur des écoles d'aider l'élève en difficulté, mais il semblerait que cela n'a plus été le cas depuis longtemps semble t-il.
 
Non on n'a pas supprimer les RAZED, maître E etc..... ils ont été redéployé sur des missions où les besoins de cette spécialité étaient plus que nécessaire.
Il est évident que dans les écoles en ZUP, en ZONE, difficiles, population d'émigré,  etc...
     On besoin avant tout le monde d'avoir des professeurs spécialisés en élève en difficulté.
 
Dans les classes de on va dire pour simplifier, classe courante c'est au professeur des écoles de soutenir ses élèves en difficultés. C'était ainsi à mon époque et depuis tout temps. Les enfants aujourd'hui ne sont pas plus bête qu'à mon époque.  Si à mon époque c'est l'intit qui s'occupe de ses élèves en difficulté je ne vois pas pourquoi ce serait plus le cas aujourd'hui.
 
En ce qui concerne l'orientation de l'élève, même si c'est les parents qui ont  le dernier mots, cela me semble normale et cela l'est depuis toujours, heureusement d'ailleurs.  Cela serait grave, sinon.  Mais les parents suivent bien souvent les orientations du corps enseignant , on peut plutôt le déplorer d'ailleurs.
de toute façon la scolarité obligatoire c'est 16 ans, donc la fin de la scolarité se trouve en 3ème  (on peut y inclure du redoublement) l'orientation ne s'est pas encore posé.
 


Message édité par chrissud le 30-08-2009 à 08:37:13
n°19675687
Profil sup​primé
Posté le 30-08-2009 à 08:36:17  answer
 

chrissud a écrit :

Il y a certains instituteurs ou professeurs d'école qui prône la désobéissance, face aux cours de soutient qu'ils devront à présent transmettre aux enfants en difficultés.
l'enveloppe annuelle est de 108 heures pour chaque enseignant, temps correspondant à la suppression du Samedi matin.

 


Ces enseignants désobéissent à leurs propres collègues enseignants qui sont leur manager, leur supérieur, leur Hiérarchie,
Ils pensent avoir la meilleure méthode d''enseignement vis à vis des enfants en difficultés que leur hiérarchie enseignants qui ont pour profession non seulement l'enseignement mais aussi d'organiser et de penser.

 

C'est le seul cas de figure dans le monde professionnel où la base dise ce qu'il faut faire à leur supérieur, sachant que les premiers et les seconds sont tous deux des enseignants.
[/quote]

 

Et là tu en penses koi  :o

 
Citation :

La justice donne raisonà deux profs désobéisseurs

Le tribunal administratif de Marseille a ordonné l'annulation des sanctions financières sur leur salaire, décidée par leur hiérarchie pour avoir refusé d'appliquer certaines réformes de l'Education nationale.

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-f [...] cause-.php

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 30-08-2009 à 08:39:40
mood
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Posté le 30-08-2009 à 08:36:17  profilanswer
 

n°19675689
chrissud
Posté le 30-08-2009 à 08:39:11  profilanswer
 


 
 
ET pourquoi alors ils mettent un ultimatum au rectorat pour qu'il annule les sanctions, si cela a été annulé par un tribunal ?
 
un ultimatum en se prenant aux enfants les plus en difficultés, tu en penses quoi ?

n°19676428
serina
Posté le 30-08-2009 à 12:28:24  profilanswer
 

Personnellement, Chrissud, je pense que tu en demandes beaucoup aux enseignants mais je ne te vois pas beaucoup parler du rôle des parents.
L'éducation et la transmission du savoir, ce n'est pas seulement le travail de l'Education Nationale, hein...  
Que certains enfants soient à la traîne scolairement, je n'en doute pas et parfois les parents ne peuvent pas aider.. mais je pense que souvent les parents ne font pas grand chose non plus pour corriger le tir et aider l'enfant à s'améliorer.
Même si on n'est pas une lumière en math ou en orthographe, ce que je peux très bien concevoir, il existe des moyens d'améliorer un niveau scolaire. Encore faut-il avoir envie d'y investir du temps et chercher des solutions si on ne peut pas soi-même aider son enfant.
 
L'Education Nationale a bon dos parfois...... :sarcastic:  
 
 

n°19679840
chrissud
Posté le 30-08-2009 à 19:57:37  profilanswer
 

serina a écrit :

Personnellement, Chrissud, je pense que tu en demandes beaucoup aux enseignants mais je ne te vois pas beaucoup parler du rôle des parents.
L'éducation et la transmission du savoir, ce n'est pas seulement le travail de l'Education Nationale, hein...  
Que certains enfants soient à la traîne scolairement, je n'en doute pas et parfois les parents ne peuvent pas aider.. mais je pense que souvent les parents ne font pas grand chose non plus pour corriger le tir et aider l'enfant à s'améliorer.
Même si on n'est pas une lumière en math ou en orthographe, ce que je peux très bien concevoir, il existe des moyens d'améliorer un niveau scolaire. Encore faut-il avoir envie d'y investir du temps et chercher des solutions si on ne peut pas soi-même aider son enfant.
 
L'Education Nationale a bon dos parfois...... :sarcastic:  
 
 


 
 
On demande rien de plus à un professeur des écoles qu'à un instituteur il y a 35 ans.
personne cherche à les faire travailler plus qu'avant, d'ailleurs c'est même le contraire ils travaillent 4 jours au lieu de 4,5 ce qui les empêchaient de partir en we comme tout le monde.

n°19680145
serina
Posté le 30-08-2009 à 20:30:51  profilanswer
 

Je n'ai pas dit cela.
J'ai dit que si des gamins sont en retard, l'école ne peut pas tout faire.
Peut-être qu'il y a 35 ans, les parents étaient moins je-m'en foutistes aussi...

n°19680217
chrissud
Posté le 30-08-2009 à 20:41:47  profilanswer
 

aucunement
 

n°19680363
chrissud
Posté le 30-08-2009 à 20:56:21  profilanswer
 

RougeEtNoir a écrit :

curieusement l'auteur du topic oublie de préciser que Darcos a supprimé quelques milliers de postes d'enseignants spécialisés Rased, pour affecter leur boulot aux enseignants "normaux" sans les payer pour des heures supps .... une taupe UMP ferait elle de la propagande sur un forum public ? :o


 
 
GROS MENSONGE  
 
Aucun RAZED n'est supprimé 3000 sur 11000 sont réaffectés vers des écoles où l'on a le plus besoin de maître spécialisé en enfant en difficulté.
 
On ne  va pas se plaindre que l'on envoie des professeurs des écoles expérimentés dans les écoles en ZUP, au lieu des profs sortis de IUFM comme cela était jusqu'à présent. D'autant plus que les maîtres E sont spécialisé dans ce domaine.
 
L'aide aux enfants qui ont mal compris la leçon c'est en premier lieu leur professeur à revoir le cours avec son élève, comme cela a toujours été le cas depuis la nuit des temps.
 
Les enseignants ont aucune raison de percevoir des heurs sups, il manquerait plus que ça. D'ailleurs ils ne travaillent pas plus d'heures qu'avant.
 
D'autre part, il ne faut pas tomber dans le hors sujet.
 
Les désobéissants ne respectent pas la loi, le droit, pour des raisons purement personnel, alors que leur mission élémentaire c'est d'apprendre à autrui à dire Bonjour.
Comme si des jeunes décideraient de faire un festival techno devant chez vous, ils seraient en droit de se décider désobéissant à l'image des professeurs des écoles.
On peut décider de rouler bourrer avec 2 ou 3 grammes dans le sans, car on décide que le code ne nous convient pas et donc on serait en droit de justifier d'être un désobéissant.

Message cité 2 fois
Message édité par chrissud le 30-08-2009 à 21:13:21
n°19680616
Profil sup​primé
Posté le 30-08-2009 à 21:14:58  answer
 

chrissud a écrit :


 
 
GROS MENSONGE  
 
Aucun RAZED n'est supprimé 3000 sur 11000 sont réaffectés vers des écoles où l'on a le plus besoin de maître spécialisé en enfant en difficulté.
 
On ne  va pas se plaindre que l'on envoie des professeurs des écoles expérimentés dans les écoles en ZUP, au lieu des profs sortis de IUFM comme cela était jusqu'à présent. D'autant plus que les maîtres E sont spécialisé dans ce domaine.
 
L'aide aux enfants qui ont mal compris la leçon c'est en premier lieu leur professeur à revoir le cours avec son élève, comme cela a toujours été le cas depuis la nuit des temps.
 
Les enseignants ont aucune raison de percevoir des heurs sups, il manquerait plus que ça. D'ailleurs ils ne travaillent pas plus d'heures qu'avant.


 

Sauvons Les RAZED

 
Le Ministère de l’Education Nationale a décidé de supprimer les Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté à l’école. Il est urgent de tout faire pour l’en empêcher !
Voici le lien permettant de signer la pétition «  Sauvons les RASED » (+ de 50 000 signatures à ce jour)
Mort programmée de l’aide aux enfants en difficulté
Les RASED sont des équipes d’enseignants spécialisés chargés d’aider en petits groupes et en individuel les enfants en difficulté des écoles maternelles et primaires. Le projet de loi de finances 2009 prévoit de réaffecter sur des classes ordinaires ces enseignants des RASED (maîtres E et rééducateurs) qui sont d'anciens instituteurs, qui sont sortis de leur classe pour leur formation, ont passés des diplômes, ont acquis des compétences spécifiques dans l’aide aux enfants en difficulté, dans le travail avec les familles. Le Ministère prévoit que dans 3 ans tous ces postes auront été supprimés au rythme de 30% par an. Et dès la rentrée prochaine, plus aucun enseignant ne sera formé à ces spécialisations : C’est la mort programmée des RASED.
Le compte n’y est pas
Lorsque Xavier Darcos annonce l’ajout d’heures de soutien supplémentaires, « L’aide personnalisée », il gagne la sympathie du grand public, mais derrière, il supprime l'accompagnement lourd. Qui peut être contre le fait d'ajouter deux heures par semaine pour aider les élèves ? Personne, bien évidemment. Mais c'est un tour de passe-passe ! En fait, ces mesures sont une régression dans la façon de comprendre et travailler les difficultés d’apprentissage à l’école. « L’aide personnalisée » exercée par les enseignants des classes a pour but d’aider des élèves à dépasser des difficultés passagères, une notion mal comprise, etc. En aucun cas elle n’est adaptée à la grande difficulté scolaire. Certaines difficultés, très spécifiques, ne peuvent trouver de réponse satisfaisante par les seules aides pédagogiques classiques menées dans les classes par les maîtres ordinaires. Le travail des RASED prend en compte la multiplicité des enjeux dans les mécanismes d’apprentissage (aspects affectifs, psychologiques, sociologiques, familiaux, comportementaux, cognitifs…). Les enseignants des RASED ont eu une formation spécialisée pour travailler en petits groupes, voire individuellement, avec des élèves qui ont bien plus qu’une difficulté passagère.
Depuis février 2008, 17 associations et fédérations alertent sur ce projet et la tromperie qui consiste à dire que les 2 heures d'aide personnalisée mises en place à la rentrée se substitueraient aux aides spécialisées.  
 
Monsieur Darcos a menti
Xavier Darcos n’a pas dit clairement qu’il supprimait les RASED tant cette décision est difficilement défendable.
· Jusqu'en septembre 2008, M . Darcos répondait à toutes les personnes qui l'interrogeaient ( députés , syndicats, professionnels, parents etc.) qu'il n'était pas question de supprimer les RASED.  
· Le 16 octobre il demandait aux Inspecteurs d’Académie de préparer la réaffectation des enseignants spécialisés dans des classes ( un tiers des effectifs par an pendant 3 ans ). Les projets de loi de finances et de circulaire de rentrée scolaire organisent cette même disparition des aides spécialisées pédagogiques et rééducatives dans les écoles..
· Ainsi, lors de la réunion des Inspecteurs d’ Académie le jeudi 16 octobre 2008 au Ministère de l’Éducation Nationale (MEN), il a été décidé de :
- la sédentarisation des maîtres E et G : derrière cette formule, il faut entendre que ces enseignants vont intégrer le mouvement général, et être nommés sur des postes ordinaires
- la fermeture des postes libérés après le départ de leur titulaire
- la suppression des formations initiales et continuées des options E et G dès la rentrée 2009
Luc Ferry lui, ne se cache pas
Luc Ferry, ex-ministre de l’Education, nous explique (sur Europe 1 le 2 septembre dernier) comment la suppression du samedi matin, la mise en place des deux heures de soutien ont pour objectif de faire l’économie de 8000 postes : ceux des RASED  !
Puis une dépêche AFP du 26/9/08 concernant le projet de loi de finance budget 2009 vient signer cette mort programmée des RASED, menacés de disparition complète dans les trois années à venir.
L’urgence à soutenir les RASED est donc triple :
- pour les enseignants spécialisés, qui voient leur formation et leurs compétences totalement balayées et ce, sans aucune concertation ni évaluation de leur travail.
- pour les enseignants non spécialisés, qui se voient mobilisés là où ils sont déjà dépassés ; et qui vont se retrouver seuls face à la complexité des situations d’échecs.
- et surtout, pour les enfants des familles les moins favorisées qui se retrouveront sans réponse à leur besoin d’un accompagnement spécifique non exclusivement pédagogique et centré sur la seule performance. En effet, il n’existe aucun service public ou privé qui leur soit accessible sans surcoût et rapidement.
Lors de la manifestation nationale à Paris le 19 octobre dernier, 80 000 personnes avec les personnels des RASED ( maîtres spécialisés, rééducateurs et psychologues scolaires ) ont uni leurs efforts pour demander au regard de tous que soient sauvés les RASED et les élèves qui relèvent de leurs actions. Selon un sondage IFOP pour Dimanche Ouest-France, vous êtes 69% de Français à estimer que la mobilisation des enseignants contre les suppressions de postes et les récentes réformes dans l’Education nationale est "justifiée".
Continuez à soutenir le mouvement en signant la pétition, soutenue par des fédérations de professionnels, par les syndicats et les fédérations de parents d’élèves (17 signataires )  
 
[/quote]

n°19680813
Ibo_Simon
Posté le 30-08-2009 à 21:27:34  profilanswer
 

chrissud a écrit :


 
[...]
 
Les enseignants ont aucune raison de percevoir des heurs sups, il manquerait plus que ça. D'ailleurs ils ne travaillent pas plus d'heures qu'avant.
 
D'autre part, il ne faut pas tomber dans le hors sujet.
 
Les désobéissants ne respectent pas la loi, le droit, pour des raisons purement personnel, alors que leur mission élémentaire c'est d'apprendre à autrui à dire Bonjour.
[..]
 
 


 
 
 
tu te moques du monde, je te l'ai mis une page avant, zmed l'a remis:
 

Citation :

Le Tribunal Administratif suspend les 24 jours de retrait de salaire infligés à Bastien Cazals  
 
Le Tribunal Administratif de Montpellier a rendu son verdict ce jeudi 9 juillet 2009, dans le cadre de la demande de levée des sanctions financières prises à l’encontre de Bastien Cazals.  
 
Le juge a estimé que la mesure de 24 jours de retrait de salaire dont devait écoper Bastien Cazals apparaissait comme illégale. La décision est fondée sur le fait que l’administration ne peut reprocher à un fonctionnaire un service non fait, tant qu’elle n’a pas précisé elle-même les modalités de ce service. En somme, l’Inspection Académique ne peut reprocher à Bastien Cazals d’avoir mal effectué l’Aide Personnalisée, puisqu’elle ne lui a pas expliqué comment la mettre en place.  
 
Aussi, la mesure concernant le retrait de 24/30ème de salaire prise à l’encontre de Bastien Cazals est suspendue.  
 
Les avocats ayant défendu Bastien Cazals, Maître MAZAS et Maître RUFFEL, se satisfont de cette décision, mais restent vigilants sur d’autres questions soulevées par la mise en place de l’aide personnalisée ou encore le retrait d’une journée entière de salaire pour une simple demi-heure de service non fait selon les règles imposées.


 
 
 
 
 
 
 

n°19685356
chrissud
Posté le 31-08-2009 à 08:42:24  profilanswer
 

quoi qu'il en soit
 
De toute façon cela n'a rien à voir avec les raisons des instituteurs désobéissant. Le redéploiement des RAZED datant de l'année dernière.
 
Ces professeurs des écoles désobéissant, mettent un ultimatum au rectorat (sans prendre origine d'une quelconque question de RAZED) sous menace de s'en prendre aux élèves qui sont en difficultés ainsi  en privilégiant les bons élèves.
 

Citation :


Les maîtres E : sont spécialisés en pédagogie, s'adressent aux élèves ayant des difficultés à entrer dans les apprentissages
 
Les maître G : spécifiquement rééducateurs, prennent en charge les difficultés d'adaptation à l'école
 
c'est exactement dans les écoles EN ZUP ou classé où l'on trouve le plus d'élèves en difficultés, il est donc normal qu'ils soient affecté prioritairement dans ces écoles au lieu d'y mettre des jeunes profs sortant IFUM.
 
dernier point du HS, il y a eu finalement que 1500 RAZED de réafectés sur les 11000 qui travaillent devant des classes d'écoles normales"
http://www.senat.fr/rap/a04-075-4/a04-075-45.gif
http://www.senat.fr/rap/a04-075-4/a04-075-45.gif
 
 


Message édité par chrissud le 31-08-2009 à 09:09:15
n°19685378
chrissud
Posté le 31-08-2009 à 08:48:16  profilanswer
 

RougeEtNoir a écrit :


 
Les mensonges ne viennent que de l'UMP. Et de personne d'autre. Comme un post juste avant celui ci le prouve :o


 
 
Tu fais de la politique politicienne,    PRIMAIRE
 
 
Les personnes qui ont en charge l'éducation nationale font partis de l'éducation nationale et ministre compris.
 
d'ailleurs ont se rappellera, des difficultés des ministres de toute couleur et sont par ailleurs également tous des enseignants bien souvent
 


Message édité par chrissud le 31-08-2009 à 09:08:33
n°19686036
boboeing
respect respect
Posté le 31-08-2009 à 10:37:27  profilanswer
 

C'est assez comique!....
 
- les enseignants sont incompétents..
- les méthodes sont à la ramasse...
- Les enseignants refusent de faire deux heures de soutien
- les éléves moyens... les bons élèves, les mauvais élèves...
 
Mais qu'attend l'Education Nationale pour recruter tous ces spécialistes de l'enseignement qui ont parfaitement cerné les difficultés du système et remplacer les 800 000 incompétents...
 
On n'attend que ca!... Vous mettre 26 heures par semaine devant 30 bambins.. tous différents.. qui ne mangent pas tous le matin, dont certains se couchent à des heures pas possible, qui passent leur week end devant la télé... Dont certains ont des parents qui ne savent même pas dans quelle classe est leur progéniture...
 
Vous avez l'air de savoir faire.. pourquoi ne vous proposez vous pas pour régler les problèmes....  
 
Je ne connais aucun autre métier ou ceux qui n'y connaissent strictement rien sont les premiers à vouloir donner des conseils à ceux qui pratiquent tous les jours...
 
Personne ne critique les plombiers, les chefs de rayon, les bouchers, les architectes, les pilotes, les maçons, les secrétaires médicales.. etc... Mais les enseignants.. chacun a son avis sur ce qu'il faudrait faire... et le lynchage de notre système d'éducation est devenu un sport national... très productif!
 
En attendant si des enseignants pensent qu'il y a un problème dans la réforme du primaire... c'est bien qu'il doit y en avoir un... Ce sont des professionnels.. EUX, ils savent de quoi ils parlent!

Message cité 1 fois
Message édité par boboeing le 31-08-2009 à 10:40:00
n°19686141
serina
Posté le 31-08-2009 à 10:45:01  profilanswer
 

chrissud a écrit :

aucunement
 


 
Marrant...
Il me semblait pourtant qu'on était à l'ère de l'enfant roi...
 
... où un prof ne peut plus convoquer un élève qui bosse mal sans craindre de se faire engueuler par les parents... un comble quand même.
 
C'est un peu facile de taper sur les enseignants.
Si les parents s'intéressaient un peu plus à la scolarité de leurs mômes, m'est avis qu'on n'aurait pas autant de problèmes, et pas que dans l'éducation nationale.
 
Désolée. Perso je ne marche pas dans ta tentative de blâmer un seul et unique intervenant de l'éducation en cas d'échec. Les parents démissionnaires ont leur responsabilité, elle est première et elle passe avant celle des profs à mon sens.
 

chrissud a écrit :


L'aide aux enfants qui ont mal compris la leçon c'est en premier lieu leur professeur à revoir le cours avec son élève, comme cela a toujours été le cas depuis la nuit des temps..


 
Marrant. Moi c'était d'abord mon père, le soir, qui revoyait avec moi ce que je ne comprenais pas.
 

chrissud a écrit :

Les désobéissants ne respectent pas la loi, le droit, pour des raisons purement personnel, alors que leur mission élémentaire c'est d'apprendre à autrui à dire Bonjour.


 
Et ça, ça me fait dire que tu n'as strictement rien compris au rôle d'un professeur.
C'est aux parents d'inculquer cela.

Message cité 1 fois
Message édité par serina le 31-08-2009 à 10:50:11
n°19686363
chrissud
Posté le 31-08-2009 à 11:01:08  profilanswer
 

boboeing a écrit :

C'est assez comique!....
 
- les enseignants sont incompétents..
- les méthodes sont à la ramasse...
- Les enseignants refusent de faire deux heures de soutien
- les éléves moyens... les bons élèves, les mauvais élèves...
 
Mais qu'attend l'Education Nationale pour recruter tous ces spécialistes de l'enseignement qui ont parfaitement cerné les difficultés du système et remplacer les 800 000 incompétents...
 
On n'attend que ca!... Vous mettre 26 heures par semaine devant 30 bambins.. tous différents.. qui ne mangent pas tous le matin, dont certains se couchent à des heures pas possible, qui passent leur week end devant la télé... Dont certains ont des parents qui ne savent même pas dans quelle classe est leur progéniture...
 
Vous avez l'air de savoir faire.. pourquoi ne vous proposez vous pas pour régler les problèmes....  
 
Je ne connais aucun autre métier ou ceux qui n'y connaissent strictement rien sont les premiers à vouloir donner des conseils à ceux qui pratiquent tous les jours...
 
Personne ne critique les plombiers, les chefs de rayon, les bouchers, les architectes, les pilotes, les maçons, les secrétaires médicales.. etc... Mais les enseignants.. chacun a son avis sur ce qu'il faudrait faire... et le lynchage de notre système d'éducation est devenu un sport national... très productif!
 
En attendant si des enseignants pensent qu'il y a un problème dans la réforme du primaire... c'est bien qu'il doit y en avoir un... Ce sont des professionnels.. EUX, ils savent de quoi ils parlent!


 
C'est bien pour cela que la majorité des ministres sont des enseignants.
C'est bien le rectorat, donc les enseignants eux même qui structure l'éducation.
 
 

n°19686466
boboeing
respect respect
Posté le 31-08-2009 à 11:09:40  profilanswer
 

chrissud a écrit :


C'est bien pour cela que la majorité des ministres sont des enseignants.
C'est bien le rectorat, donc les enseignants eux même qui structure l'éducation.


 
Donne moi le nom d'un ministre de l'Éducation nationale qui a été "Instituteur"...
 
Bon..... J'attends!
 
(A propos.. Enseignant ça veut rien dire... En Maternelle? en Primaire? dans le secondaire? en collège? en Lycée? à L'université? en troisième cycle d'école supérieur de commerce?...  c'est pas tout à fait les même métiers!!)

Message cité 1 fois
Message édité par boboeing le 31-08-2009 à 11:14:15
n°19686496
chrissud
Posté le 31-08-2009 à 11:11:09  profilanswer
 

serina a écrit :


 
Marrant...
Il me semblait pourtant qu'on était à l'ère de l'enfant roi...
 
... où un prof ne peut plus convoquer un élève qui bosse mal sans craindre de se faire engueuler par les parents... un comble quand même.
 
C'est un peu facile de taper sur les enseignants.
Si les parents s'intéressaient un peu plus à la scolarité de leurs mômes, m'est avis qu'on n'aurait pas autant de problèmes, et pas que dans l'éducation nationale.
 
Désolée. Perso je ne marche pas dans ta tentative de blâmer un seul et unique intervenant de l'éducation en cas d'échec. Les parents démissionnaires ont leur responsabilité, elle est première et elle passe avant celle des profs à mon sens.
 


 
ça justifie en rien, le sujet tu topic.
 

serina a écrit :


 
Marrant. Moi c'était d'abord mon père, le soir, qui revoyait avec moi ce que je ne comprenais pas.
 


 
quel rapport avec le sujet du topic ?
de plus tu as de la chance d'avoir un père qui a la possibilité de t'aider, il m'est évident que chez les enfants en échec scolaire cela ne l'est pas.
 
 

serina a écrit :


 
Et ça, ça me fait dire que tu n'as strictement rien compris au rôle d'un professeur.
C'est aux parents d'inculquer cela.


 
 
De dire bonjour, bien évidement il c'est d'abord le rôle des parents. Mais c'est aussi à l'école primaire que l'on donne des bases de vie élémentaire.
Je suis bénévole chaque année depuis quelques temps et la majorité des professeurs des écoles veilles à donner une bonne éducation à leur élève.
 
 
si un professeur des écoles peut se montrer désobéissant vis à vis de sa hiérarchie  
 
Je ne vois pas pourquoi on pourrait blâmer le mec qui roule bourré avec 2 grammes d'alcool.
Je ne vois pas pourquoi l'un pourrait être désobéissant et  pas l'autre.
 
 

n°19686531
chrissud
Posté le 31-08-2009 à 11:14:00  profilanswer
 

boboeing a écrit :


 
Donne moi le nom d'un ministre de l'Éducation nationale qui a été "Instituteur"...
 
Bon..... J'attends!


 
 
instituteur n'est pas le centre de l'enseignement.
 
Les ministres sont pour la plupart des enseignants.
quoiqu'il en soit, le rectorat hiérarchie du professeur des écoles ont ou sont des instituteurs

n°19686577
boboeing
respect respect
Posté le 31-08-2009 à 11:18:08  profilanswer
 

chrissud a écrit :


instituteur n'est pas le centre de l'enseignement.
 
Les ministres sont pour la plupart des enseignants.
quoiqu'il en soit, le rectorat hiérarchie du professeur des écoles ont ou sont des instituteurs


 
C'est comme si tu le disais que  
- les ministres du commerce sont pour la plupart des commerçants
- les ministres de la pèche sont pour la plupart des pécheurs
et bien sur !
- les ministres du travail sont pour la plupart des travailleurs....

Message cité 1 fois
Message édité par boboeing le 31-08-2009 à 11:21:52
n°19686604
serina
Posté le 31-08-2009 à 11:20:11  profilanswer
 

chrissud a écrit :


 
ça justifie en rien, le sujet tu topic.
 


 
Ca montre juste que le rôle de l'enseignant est limité. Et qu'il ne peut pas toujours tout faire pour rattraper des retards dûs à des lacunes profondes.
 

chrissud a écrit :


 
quel rapport avec le sujet du topic ?
de plus tu as de la chance d'avoir un père qui a la possibilité de t'aider, il m'est évident que chez les enfants en échec scolaire cela ne l'est pas.


 
Ca tu n'en sais strictement rien étant donné que chaque cas est différent.
Parmi les échecs scolaires, tu as les mômes qui sont intelligents et qui s'emmerdent en cours parce que c'est trop facile, tu as ceux qui ne suivent pas parce qu'ils manquent de sommeil ou ont une vie non réglée, tu as ceux dont les parents peuvent aider mais ne le font pas pour diverses raisons (manque de temps, horaires décalés, fatigue, pas envie..), tu as ceux qui font ce qu'ils veulent à la maison - et par conséquent tout sauf les devoirs -, etc etc... et tu as aussi ceux dont les parents ne peuvent pas aider, certes. Quand j'étais gamine, on s'aidait entre copains aussi... il y a le soutien scolaire à domicile (ok, c'est cher), des soutiens sur internet.. c'est pas les solutions qui manquent.
 

chrissud a écrit :


 
De dire bonjour, bien évidement il c'est d'abord le rôle des parents. Mais c'est aussi à l'école primaire que l'on donne des bases de vie élémentaire.
Je suis bénévole chaque année depuis quelques temps et la majorité des professeurs des écoles veilles à donner une bonne éducation à leur élève.
 
 
si un professeur des écoles peut se montrer désobéissant vis à vis de sa hiérarchie  
 
Je ne vois pas pourquoi on pourrait blâmer le mec qui roule bourré avec 2 grammes d'alcool.
Je ne vois pas pourquoi l'un pourrait être désobéissant et  pas l'autre.
 
 


 
Il me semble que les bases de l'éducation, c'est à la charge des parents. L'école primaire en tant qu'outil d'éducation (autre que la transmission du savoir j'entends) sert à apprendre aux enfants la vie en communauté surtout. Enfin il me semble...  
Si tu attends d'elle qu'elle corrige les manquements de l'éducation parentale au niveau individuel (politesse, etc..), alors tu n'as pas compris son rôle amha et tu attends d'elle qu'elle se substitue aux parents. Ce n'est absolument pas à ça qu'elle sert, pas étonnant que tu te retrouves déçu.
 
Et il est clair que tu as des griefs personnels, ça se voit comme le nez au milieu de la figure.  
Commence par clarifier ta position et faire preuve d'un poil d'honnêteté avant de lancer des débâts qui puent le parti-pris. On te voit venir à des kilomètres et ça plombe totalement ta crédibilité.
 
Pour recentrer le sujet de départ, la désobéissance est un sport national en France en cas de mécontentement. Ca s'appelle "le droit de grève" notamment. Il y a régulièrement de la désobéissance dans ce pays, ça n'est à mon sens jamais sans raison. Après, que les raisons des profs te paraissent trop légères, c'est ta seule appréciation.
On attend toujours par contre que tu nous exposes par le menu les raisons qui motivent les profs désobéissants.... pourquoi ne le fais tu pas? Parce que là tu cherches l'assentiment des gens sans exposer le problème dans les détails, je trouve ça malhonnête.
 
C'est un peu comme si je faisais signer à tous les voisins une pétition contre untel sans leur expliquer ce que je lui reproche dans le détail et sans chercher à comprendre pourquoi il agit de la sorte. C'est pas comme ça que ça marche...


Message édité par serina le 31-08-2009 à 12:48:45
n°19686830
Ibo_Simon
Posté le 31-08-2009 à 11:36:52  profilanswer
 

Citation :

Les enseignants «désobéisseurs» organisent une université d’été aujourd’hui et demain à Montpellier. Loin de plier devant les sanctions - retenues de salaire, baisse d’échelon -, ces professeurs des écoles, qui refusent d’appliquer certaines réformes jugées nuisibles, vont élaborer une Charte de la résistance pédagogique. Paroles de «résistants».
 
Alain Refalo, 45 ans, instituteur à Colomiers (Haute-Garonne), 1 800 euros mensuels
 
«Je suis un objecteur de conscience pédagogique. Mon passage à la désobéissance est dû aux réformes de Xavier Darcos. Elles favorisent la compétition au détriment de la coopération. A cela se sont ajoutés le mépris et l’absence d’écoute du ministre. «Le professeur n’est pas un simple exécutant» : c’est écrit dans les programmes. C’est pour ça que je suis enseignant. Je suis rentré en résistance à la rentrée 2008 en remplaçant les deux heures d’aide personnalisée par un atelier de théâtre collectif, tout en mettant en place des dispositifs de soutien sur le temps obligatoire. Je l’ai fait savoir à mon inspecteur. Etre "désobéisseur", c’est afficher et assumer sa résistance. C’est une démarche loyale et responsable. Les rencontres de Montpellier permettront de structurer un réseau essentiellement présent sur le Net. Les enseignants qui signeront sur Internet la charte que nous allons rédiger pourront afficher leurs positions avec moins de risques.»
 
Dominique Larièpe, 49 ans, enseignante à Gergy (Saône-et-Loire), 2 200 euros mensuels
 
«Je suis chargée de l’aide éducative dans un Réseau d’aide spécialisée aux élèves en difficulté (Rased) sur un secteur de 24 écoles (2 000 élèves) en zone rurale. Il est impossible de répondre à toutes les demandes ! Je suis entrée en résistance pédagogique en juin 2008 lors de la modification de la semaine scolaire et de l’instauration de l’aide personnalisée. C’est une aberration de stigmatiser des enfants en difficulté et de leur rajouter de l’enseignement en dehors des heures de classe. Le 17 février 2009, devant l’inspectrice et les élus de mon secteur, j’ai lu une lettre adressée à l’inspecteur d’académie où j’expliquais mon refus de collaborer au démantèlement de l’Education nationale. Un silence de plomb a suivi mes mots. Ils étaient sidérés : la petite instit d’ordinaire si soumise avait osé. Moi je pouvais enfin me regarder dans la glace. Fini de cautionner des dispositifs incohérents au regard des besoins et des rythmes chronobiologiques des enfants. Je viens à ces universités d’été pour réfléchir aux actions et aux projets à mener. Ce mouvement est une force de propositions et d’alternatives.»
 
Isabelle Huchard, 47 ans, directrice d’école à Saint-Christol (Hérault), 2 200 euros mensuels
 
«En 2008, j’ai refusé l’installation du fichier "base élèves". Il recensait des données nominatives (nationalité, profession des parents, étapes de la scolarité) connectées à un fichier national d’une durée de vie de trente-cinq ans. C’est contraire à la charte des droits de l’enfant de l’ONU signée par la France. Je l’ai annoncé en conseil d’école aux parents d’élèves. Ces derniers ont transmis un courrier à l’inspecteur d’académie demandant que je ne remplisse pas ces données. Sa réaction a été violente. Il m’a été reproché d’inciter les parents à se mettre hors-la-loi. C’est la raison pour laquelle l’administration veut me retirer mon statut de directrice demain à Montpellier. Les évaluations en CE1 et CM2 sont aussi en contradiction avec le respect du droit des enfants. Je ne veux pas casser l’école publique. J’ai envie que les parents d’élèves et les citoyens travaillent avec nous pour la transformer. Elle n’appartient pas aux enseignants, ni aux parents, ni au ministre.»
 
Bastien Cazals, 33 ans, directeur et professeur des écoles à Saint-Jean-de-Védas (Hérault), 1 750 euros mensuels
 
«Depuis mon entrée en 2002 dans l’enseignement, j’ai vu une accumulation de réformes dont la cohérence m’est apparue insupportable à la rentrée 2008. Outre la logique budgétaire, l’Etat français renonce progressivement à l’éducation de pans entiers de notre population enfantine (les enfants handicapés et en difficultés scolaires, la petite enfance). Il s’apprête à consacrer l’inégalité des écoles sur le territoire et à organiser leur mise en concurrence : la suppression de la carte scolaire, la publication des résultats aux évaluations nationales et le financement public de l’enseignement privé constituent un cocktail redoutable d’armes de destruction massive de notre école publique. Après avoir songé à démissionner, j’ai écrit à Nicolas Sarkozy le 25 novembre 2008. La publication de ce texte a déclenché des sanctions administratives. Aujourd’hui, nous voulons provoquer un grand débat public dans lequel les organisations syndicales et politiques s’impliquent, un premier pas vers des Etats généraux de l’Education.»


 
http://www.liberation.fr/education [...] che-loyale
 
Deux profs désobéisseurs privés de leur fonction de directeur
 
Les fonctions de directeur d’école ont été retirées à deux enseignants de l’Hérault qui avaient notamment refusé de remplir le fichier base élèves à la fin de l’année scolaire 2008-2009.

 
 

Citation :

Les fonctions de directeur d’école ont été retirées à deux enseignants de l’Hérault qui avaient notamment refusé de remplir le fichier base élèves à la fin de l’année scolaire 2008-2009.
 
«Les emplois de directeurs ont été retirés» à Bastien Cazals, directeur d’une école à Saint-Jean-de-Védas, et Isabelle Huchard, directrice d’une école à Saint-Christol, a indiqué l’Inspection académique, à l’issue d’une réunion de la Commission académique paritaire départementale.
«Toutefois, les deux enseignants ne sont pas mutés», a-t-elle ajouté.
 
«Je ne suis pas surpris par cette décision», a commenté Bastien Cazals auprès de l’AFP, se disant «persuadé que la décision était prise depuis le début de l’été». «Pour seule réponse aux problématiques que nous soulevons, c’est la sanction», a-t-il déploré.
 
Pendant plusieurs mois au cours de l’année scolaire écoulée, un bras de fer a opposé l’Inspection académique à Bastien Cazals, qui s’était élevé fin 2008, dans une lettre au président Nicolas Sarkozy, contre les réformes engagées dans l’Education nationale et qui a signé un petit ouvrage intitulé «Je suis prof et je désobéis».
 
Son refus de mettre en oeuvre l’aide personnalisée aux élèves telle que prévue dans les textes lui a valu des retenues sur salaires, de 12 jours et de 24 jours.
 
Le tribunal administratif de Montpellier a suspendu en juillet celle de 24 jours, mais le ministère de l’Education nationale a engagé un pourvoi devant le Conseil d’Etat, selon le «Réseau des enseignants du primaire en résistance» qui a tenu son université d’été mercredi et jeudi à Montpellier.
 
(Source AFP)


 
Vite, vite la Justice a tranchée, on pourvoit en cassation et on met en application les sanctions condamnées.

n°19686942
serina
Posté le 31-08-2009 à 11:43:50  profilanswer
 

Intéressant article... et je ne suis pas surprise.
 
Mon père me disait déjà à l'époque où il enseignait qu'il y avait de sérieux décalages entre les orientations demandées par les hiérarchies et l'aspect pratique sur le terrain.  :sweat:  

n°19687090
chrissud
Posté le 31-08-2009 à 11:52:21  profilanswer
 

boboeing a écrit :


 
C'est comme si tu le disais que  
- les ministres du commerce sont pour la plupart des commerçants
- les ministres de la pèche sont pour la plupart des pécheurs
et bien sur !
- les ministres du travail sont pour la plupart des travailleurs....


 
 
 
Oh là !
 
Xavier Barcos, professeur
Luc Ferry, professeur
François Bayrou, enseignant
 
même si claude allègre n'est pas professeur, il est le fils d'un couple d'enseignant.
 
Il est vrai que je pensais que la liste était bien plus importante

n°19687148
chrissud
Posté le 31-08-2009 à 11:55:24  profilanswer
 

Ibo_Simon a écrit :

Citation :

Les enseignants «désobéisseurs» organisent une université d’été aujourd’hui et demain à Montpellier. Loin de plier devant les sanctions - retenues de salaire, baisse d’échelon -, ces professeurs des écoles, qui refusent d’appliquer certaines réformes jugées nuisibles, vont élaborer une Charte de la résistance pédagogique. Paroles de «résistants».
 
Alain Refalo, 45 ans, instituteur à Colomiers (Haute-Garonne), 1 800 euros mensuels
 
«Je suis un objecteur de conscience pédagogique. Mon passage à la désobéissance est dû aux réformes de Xavier Darcos. Elles favorisent la compétition au détriment de la coopération. A cela se sont ajoutés le mépris et l’absence d’écoute du ministre. «Le professeur n’est pas un simple exécutant» : c’est écrit dans les programmes. C’est pour ça que je suis enseignant. Je suis rentré en résistance à la rentrée 2008 en remplaçant les deux heures d’aide personnalisée par un atelier de théâtre collectif, tout en mettant en place des dispositifs de soutien sur le temps obligatoire. Je l’ai fait savoir à mon inspecteur. Etre "désobéisseur", c’est afficher et assumer sa résistance. C’est une démarche loyale et responsable. Les rencontres de Montpellier permettront de structurer un réseau essentiellement présent sur le Net. Les enseignants qui signeront sur Internet la charte que nous allons rédiger pourront afficher leurs positions avec moins de risques.»
 
Dominique Larièpe, 49 ans, enseignante à Gergy (Saône-et-Loire), 2 200 euros mensuels
 
«Je suis chargée de l’aide éducative dans un Réseau d’aide spécialisée aux élèves en difficulté (Rased) sur un secteur de 24 écoles (2 000 élèves) en zone rurale. Il est impossible de répondre à toutes les demandes ! Je suis entrée en résistance pédagogique en juin 2008 lors de la modification de la semaine scolaire et de l’instauration de l’aide personnalisée. C’est une aberration de stigmatiser des enfants en difficulté et de leur rajouter de l’enseignement en dehors des heures de classe. Le 17 février 2009, devant l’inspectrice et les élus de mon secteur, j’ai lu une lettre adressée à l’inspecteur d’académie où j’expliquais mon refus de collaborer au démantèlement de l’Education nationale. Un silence de plomb a suivi mes mots. Ils étaient sidérés : la petite instit d’ordinaire si soumise avait osé. Moi je pouvais enfin me regarder dans la glace. Fini de cautionner des dispositifs incohérents au regard des besoins et des rythmes chronobiologiques des enfants. Je viens à ces universités d’été pour réfléchir aux actions et aux projets à mener. Ce mouvement est une force de propositions et d’alternatives.»
 
Isabelle Huchard, 47 ans, directrice d’école à Saint-Christol (Hérault), 2 200 euros mensuels
 
«En 2008, j’ai refusé l’installation du fichier "base élèves". Il recensait des données nominatives (nationalité, profession des parents, étapes de la scolarité) connectées à un fichier national d’une durée de vie de trente-cinq ans. C’est contraire à la charte des droits de l’enfant de l’ONU signée par la France. Je l’ai annoncé en conseil d’école aux parents d’élèves. Ces derniers ont transmis un courrier à l’inspecteur d’académie demandant que je ne remplisse pas ces données. Sa réaction a été violente. Il m’a été reproché d’inciter les parents à se mettre hors-la-loi. C’est la raison pour laquelle l’administration veut me retirer mon statut de directrice demain à Montpellier. Les évaluations en CE1 et CM2 sont aussi en contradiction avec le respect du droit des enfants. Je ne veux pas casser l’école publique. J’ai envie que les parents d’élèves et les citoyens travaillent avec nous pour la transformer. Elle n’appartient pas aux enseignants, ni aux parents, ni au ministre.»
 
Bastien Cazals, 33 ans, directeur et professeur des écoles à Saint-Jean-de-Védas (Hérault), 1 750 euros mensuels
 
«Depuis mon entrée en 2002 dans l’enseignement, j’ai vu une accumulation de réformes dont la cohérence m’est apparue insupportable à la rentrée 2008. Outre la logique budgétaire, l’Etat français renonce progressivement à l’éducation de pans entiers de notre population enfantine (les enfants handicapés et en difficultés scolaires, la petite enfance). Il s’apprête à consacrer l’inégalité des écoles sur le territoire et à organiser leur mise en concurrence : la suppression de la carte scolaire, la publication des résultats aux évaluations nationales et le financement public de l’enseignement privé constituent un cocktail redoutable d’armes de destruction massive de notre école publique. Après avoir songé à démissionner, j’ai écrit à Nicolas Sarkozy le 25 novembre 2008. La publication de ce texte a déclenché des sanctions administratives. Aujourd’hui, nous voulons provoquer un grand débat public dans lequel les organisations syndicales et politiques s’impliquent, un premier pas vers des Etats généraux de l’Education.»


 
http://www.liberation.fr/education [...] che-loyale
 
Deux profs désobéisseurs privés de leur fonction de directeur
 
Les fonctions de directeur d’école ont été retirées à deux enseignants de l’Hérault qui avaient notamment refusé de remplir le fichier base élèves à la fin de l’année scolaire 2008-2009.

 
 

Citation :

Les fonctions de directeur d’école ont été retirées à deux enseignants de l’Hérault qui avaient notamment refusé de remplir le fichier base élèves à la fin de l’année scolaire 2008-2009.
 
«Les emplois de directeurs ont été retirés» à Bastien Cazals, directeur d’une école à Saint-Jean-de-Védas, et Isabelle Huchard, directrice d’une école à Saint-Christol, a indiqué l’Inspection académique, à l’issue d’une réunion de la Commission académique paritaire départementale.
«Toutefois, les deux enseignants ne sont pas mutés», a-t-elle ajouté.
 
«Je ne suis pas surpris par cette décision», a commenté Bastien Cazals auprès de l’AFP, se disant «persuadé que la décision était prise depuis le début de l’été». «Pour seule réponse aux problématiques que nous soulevons, c’est la sanction», a-t-il déploré.
 
Pendant plusieurs mois au cours de l’année scolaire écoulée, un bras de fer a opposé l’Inspection académique à Bastien Cazals, qui s’était élevé fin 2008, dans une lettre au président Nicolas Sarkozy, contre les réformes engagées dans l’Education nationale et qui a signé un petit ouvrage intitulé «Je suis prof et je désobéis».
 
Son refus de mettre en oeuvre l’aide personnalisée aux élèves telle que prévue dans les textes lui a valu des retenues sur salaires, de 12 jours et de 24 jours.
 
Le tribunal administratif de Montpellier a suspendu en juillet celle de 24 jours, mais le ministère de l’Education nationale a engagé un pourvoi devant le Conseil d’Etat, selon le «Réseau des enseignants du primaire en résistance» qui a tenu son université d’été mercredi et jeudi à Montpellier.
 
(Source AFP)


 
Vite, vite la Justice a tranchée, on pourvoit en cassation et on met en application les sanctions condamnées.


 
En même temps ce n'est pas une affaire criminel, qui nécessite  une longue enquête.
Rien empêche qu'un tribunal est tranché en quelques mois.
 
De plus c'est bien la preuve que les professeurs des écoles ont des recours possible
plutôt que de menacer de s'en prendre aux élèves en difficultés donc aux plus faibles pour des raisons individualisme qui concerne que sa propre personne.

Message cité 1 fois
Message édité par chrissud le 31-08-2009 à 11:58:50
n°19687180
Ibo_Simon
Posté le 31-08-2009 à 11:57:32  profilanswer
 

chrissud a écrit :


 
 
 
Oh là !
 
Xavier Barcos, professeur
Luc Ferry, professeur
François Bayrou, enseignant
 
même si claude allègre n'est pas professeur, il est le fils d'un couple d'enseignant.
 
Il est vrai que je pensais que la liste était bien plus importante


 
Et comme par hasard, tu oublies Chatel, De Robbien, Fillon, Lang.
Tu nous dis que les ministres de l'EN sont des enseignants en majorité, tu en oublies plus de la moitié sur la dernière décennie.
Pratique n'empêche.


Message édité par Ibo_Simon le 31-08-2009 à 12:01:12
n°19687229
Ibo_Simon
Posté le 31-08-2009 à 12:00:43  profilanswer
 

chrissud a écrit :


 
En même temps ce n'est pas une affaire criminel, qui nécessite  une longue enquête.
Rien empêche qu'un tribunal est tranché en quelques mois.


 
En même temps quand un tribunal juge une sanction illégale, on évite de se pourvoir en cassation d'un côté et de sanctionner d'une seconde façon de l'autre, là ça fait vraiment décision acharnement politique.

n°19687230
boboeing
respect respect
Posté le 31-08-2009 à 12:00:45  profilanswer
 

Luc Ferry :
# Professeur agrégé de philosophie (1975-1982) (affecté à l'école normale d'Arras de 1977 à 1979 ; en détachement au CNRS comme attaché de recherche de 1980 à 1982 ; chargé de cours à l'université de Reims, puis à l'École normale supérieure, aux universités de Paris X et de Paris I)
# Docteur d'État en science politique (1981)
# Professeur des universités (concours d'agrégation de science politique 1982) :

 
    * Institut d'études politiques de Lyon (1982-1988)
    * Université de Caen (1989-1996)
    * université Paris VII-Denis-Diderot (depuis 1996)
 
Xavier Darcos :
en 1981, il enseigne en classe de première supérieure au lycée Michel-Montaigne à Bordeaux de 1982 à 1987, puis est nommé professeur de chaire supérieure en première supérieure au lycée Louis-le-Grand à Paris jusqu'en 1992[4].
 
Il devient, en 1992, inspecteur général de l’Éducation nationale
.
 
François Bayrou :
Bachelier en 1968, il poursuit des études dans une classe préparatoire littéraire (hypokhâgne et khâgne) et à l'Université Bordeaux III. Il obtient l'agrégation de lettres classiques à 23 ans. Son père étant mort accidentellement, il aide sa mère à gérer l'exploitation, tout en enseignant.
 
Et combien de ces trois ministres a enseigné en Zone d'Education Prioritaire (là ou il y a semble-t-il le plus de problèmes)? Combien d'heures ont-ils passé dans une classe de 30 élèves en CP, CE1, CE2....?
 
Tu connais les lycées soulignés? (fais une petite recherche sur internet!).... Il doit pas avoir souvent vu la tronche d'un élève en difficulté le Darcos!

Message cité 1 fois
Message édité par boboeing le 31-08-2009 à 12:09:45
n°19687255
dam57
Posté le 31-08-2009 à 12:02:45  profilanswer
 

chrissud a écrit :


 
 
 
Oh là !
 
Xavier Barcos, professeur
Luc Ferry, professeur
François Bayrou, enseignant
 
même si claude allègre n'est pas professeur, il est le fils d'un couple d'enseignant.
 
Il est vrai que je pensais que la liste était bien plus importante


 
 
J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de choses que tu "penses" sans vraiment être au courant.
Tu as ouvert ce sujet juste pour le plaisir de troller? Tu t'ennuies?
 
A+

n°19687539
boboeing
respect respect
Posté le 31-08-2009 à 12:37:50  profilanswer
 

chrissud a écrit :


Même si claude allègre n'est pas professeur, il est le fils d'un couple d'enseignant.


 
Et le fils d'un couple de chômeur :pt1cable: ... ça fait un ministre de quoi? :whistle:


Message édité par boboeing le 31-08-2009 à 12:41:32
n°19687684
chrissud
Posté le 31-08-2009 à 12:53:48  profilanswer
 

dam57 a écrit :


 
 
J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de choses que tu "penses" sans vraiment être au courant.
Tu as ouvert ce sujet juste pour le plaisir de troller? Tu t'ennuies?
 
A+


 
Et donc tu détiens la vérité.

n°19687705
anthoto1
Posté le 31-08-2009 à 12:56:22  profilanswer
 

boboeing a écrit :

Luc Ferry :
# Professeur agrégé de philosophie (1975-1982) (affecté à l'école normale d'Arras de 1977 à 1979 ; en détachement au CNRS comme attaché de recherche de 1980 à 1982 ; chargé de cours à l'université de Reims, puis à l'École normale supérieure, aux universités de Paris X et de Paris I)
# Docteur d'État en science politique (1981)
# Professeur des universités (concours d'agrégation de science politique 1982) :

 
    * Institut d'études politiques de Lyon (1982-1988)
    * Université de Caen (1989-1996)
    * université Paris VII-Denis-Diderot (depuis 1996)
 
Xavier Darcos :
en 1981, il enseigne en classe de première supérieure au lycée Michel-Montaigne à Bordeaux de 1982 à 1987, puis est nommé professeur de chaire supérieure en première supérieure au lycée Louis-le-Grand à Paris jusqu'en 1992[4].
 
Il devient, en 1992, inspecteur général de l’Éducation nationale
.
 
François Bayrou :
Bachelier en 1968, il poursuit des études dans une classe préparatoire littéraire (hypokhâgne et khâgne) et à l'Université Bordeaux III. Il obtient l'agrégation de lettres classiques à 23 ans. Son père étant mort accidentellement, il aide sa mère à gérer l'exploitation, tout en enseignant.
 
Et combien de ces trois ministres a enseigné en Zone d'Education Prioritaire (là ou il y a semble-t-il le plus de problèmes)? Combien d'heures ont-ils passé dans une classe de 30 élèves en CP, CE1, CE2....?
 
Tu connais les lycées soulignés? (fais une petite recherche sur internet!).... Il doit pas avoir souvent vu la tronche d'un élève en difficulté le Darcos!


 
En même temps, on va pas installer des types à des ministères sous le seule prétexte d'une carrière minable dans des lycées pourris. Au demeurant, le discours de l'autre guignol de Refalo pue l'embrigadement syndical pédagogiste. Toute personne un peu rôdée au milieu syndical enseignant ne s'y trompera pas. Alors qu'on assimile un coup politique à un acte d'une touchante sincérité, destiné à servir les élèves et uniquement ces derniers, ça ne peut manquer de faire sourire. En même temps, de la part de zmed et d'Ibo_Simon...  :D

n°19687723
Ibo_Simon
Posté le 31-08-2009 à 12:57:59  profilanswer
 

chrissud a écrit :


 
Et donc tu détiens la vérité.


 
Vu la rigueur que tu affiches dans le fil présent, dont tu es l'auteur en plus, à ta place, je me ferais discret en parlant de détenir la vérité.

n°19687724
chrissud
Posté le 31-08-2009 à 12:58:02  profilanswer
 

Ibo_Simon a écrit :


 
En même temps quand un tribunal juge une sanction illégale, on évite de se pourvoir en cassation d'un côté et de sanctionner d'une seconde façon de l'autre, là ça fait vraiment décision acharnement politique.


 
 
étonnant, cela veut dire que les juges sont aux ordres des politiques.
Pourtant j'en ai pas eu l'impression, ils ont montré plusieurs fois leur indépendance.
 
 
Donc si ils ont obtenu gains de cause, comme quoi ils ont raison de ne pas exécuter les règles dictées par leur hiérachie, pourquoi menacent ils de s'en prendre particulièrement aux enfants les plus faibles.
 

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