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Abattre des avions russes dans le ciel de l'OTAN nous ferait paraître


 
8.5 %
   11 votes
1.  Faibles : nous sommes plus forts que les Russes, nous devons simplement les éconduire en les escortant dehors
 
 
76.2 %
 99 votes
2.  Forts : du point de vue russe, qui ne comprend que la force, la Turquie a descendu un avion russe dans le ciel de l'OTAN en 2015
 
 
15.4 %
 20 votes
3.  Obi Wan nuke Palpoutine
 

Total : 140 votes (10 votes blancs)
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Auteur Sujet :

Guerre en Ukraine - Rafale en vue /!\ FP

n°65103377
Jpegasus
Winking at the Moon
Posté le 04-02-2022 à 00:00:02  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

GreatSaiyaman a écrit :

On en est ou au niveau des chaines d'approvisionnement ?
Car c'est bien jolie d'aligner les unités aux sol et aérienne mais si on a pas la logistique derrière pour soutenir un conflit qui durera au minimum plusieurs semaines, les militaires russes vont vite se retrouver à sec.
Cela sera ça qui déterminera si les hostilités sont imminente.

C'est le déploiement de ces unités logistiques qui fait dire que le Kremlin semble bien être sérieux (avec les unités médicales, de DCA de théâtre, et de commandement, communication et guerre électronique de niveau stratégique)

 

L'armée russe de terre russe a d'ailleurs un fonctionnement logistique assez différents des formations occidentales équivalentes, à la fois bien plus gourmand du fait d'avoir presque trois fois plus de bataillons d'artillerie et de DCA au niveau brigade tout en ayant leur brigades de soutien logistiques seulement bien plus haut au niveau armée au lieu du niveau divisionnaire. Ca a donné lieu il y a quelques années à de savants calculs comme quoi l'armée russe n'avait pas assez de camions et qu'il lui faudrait mobiliser des engins civils pour une offensive soutenue.
Ensuite ces calculs comptaient (censément) dans le cas où la Russie envahirait un pays de l'OTAN, hors l'Ukraine en tant qu'ancienne république soviétique a un défaut, ses rails ont le même écartement que le réseau russe, et l'armée russe s'est fait une spécialité de la logistique ferroviaire.

Message cité 3 fois
Message édité par Jpegasus le 04-02-2022 à 00:01:13

---------------
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Posté le 04-02-2022 à 00:00:02  profilanswer
 

n°65103384
maouuu
Cherche caresses/croquettes
Posté le 04-02-2022 à 00:04:46  profilanswer
 

Toujours un plaisir tes analyses :jap:

n°65103392
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 04-02-2022 à 00:09:41  profilanswer
 

Jpegasus a écrit :

Bon, il ne manque plus que les unités d'aviation mais tout le monde devrait être en place d'ici le 10 février.
 
Pour le casus belli on semble commencer doucement avec un "drone ukrainien" qui a violé l'espace aérien biélorusse.
Les US contre-attaquent préventivement en avertissant publiquement que l'on va avoir recrudescence de "provocations" bidons voires montées de toute pièces dans les prochains jours/semaines (intéressant changement de stratégie US d’utilisation du renseignement depuis 2014 d'ailleurs).
 
Il faut voir si les LST passent le Bosphore (préavis de 8 jours) mais tout semble s'organiser pour la fin du mois.


 [:shurik_tt_bis]


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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
n°65103394
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 04-02-2022 à 00:11:51  profilanswer
 

Jpegasus a écrit :

C'est pour la propagande interne et pour les 3 couillons esprits critiques occidentaux qui s'humilieront à soutenir le truc le temps nécessaire.
Le MH17 en pire quoi...


En France, il y aura déjà au moins plus de 3 candidats à la présidentielle dans le lot [:dileste3:3]  [:lepenmarine:4]  [:rodrigue du tertre]  [:bobibob333:9]  [:lpenac:4]  [:id289645:5]  
 
Quoique le dernier, faudrait qu'il ait ses signatures cette fois [:siddhartha:6]


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n°65103396
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 04-02-2022 à 00:13:29  profilanswer
 

scOulOu a écrit :


Un casus belli a le mérite de permettre d'articuler un discours international de justification d'une attaque. A part p-e Trump personne ne fait l'hélicobite à l'ONU façon "je suis le plus fort, je fais ce que je veux", même quand tlm sait que c'est le cas. Ca permet aussi aux alliés ou à ceux qui n'ont pas envie de se mouiller de se contenter d'appeler au calme, sans devoir prendre parti.


C'est quand même ce que fait Poutine depuis des années quand même.
 
Il fait ce qu'il veut tout en passant son temps à rappeler qu'il a plein d'armes nucléaires dont il est prêt à se servir.


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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
n°65103398
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 04-02-2022 à 00:15:09  profilanswer
 

Jpegasus a écrit :

C'est le déploiement de ces unités logistiques qui fait dire que le Kremlin semble bien être sérieux (avec les unités médicales, de DCA de théâtre, et de commandement, communication et guerre électronique de niveau stratégique)
 
L'armée russe de terre russe a d'ailleurs un fonctionnement logistique assez différents des formations occidentales équivalentes, à la fois bien plus gourmand du fait d'avoir presque trois fois plus de bataillons d'artillerie et de DCA au niveau brigade tout en ayant leur brigades de soutien logistiques seulement bien plus haut au niveau armée au lieu du niveau divisionnaire. Ca a donné lieu il y a quelques années à de savants calculs comme quoi l'armée russe n'avait pas assez de camions et qu'il lui faudrait mobiliser des engins civils pour une offensive soutenue.
Ensuite ces calculs comptaient (censément) dans le cas où la Russie envahirait un pays de l'OTAN, hors l'Ukraine en tant qu'ancienne république soviétique a un défaut, ses rails ont le même écartement que le réseau russe, et l'armée russe s'est fait une spécialité de la logistique ferroviaire.


Il suffit de bombarder les lignes de chemins en fer en Ukraine avant que les russes arrivent [:michel_cymerde:7]
 
Bon ok, ça règle pas l'approvisionnement des troupes par le Donbass à moins de le bombarder aussi, après tout, c'est toujours l'Ukraine [:jean_tivax:7]

Message cité 1 fois
Message édité par Ernestor le 04-02-2022 à 00:16:06

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n°65103452
philosorap​tor
Is he still wrong ?
Posté le 04-02-2022 à 00:58:03  profilanswer
 

Ernestor a écrit :


C'est quand même ce que fait Poutine depuis des années quand même.
 
Il fait ce qu'il veut tout en passant son temps à rappeler qu'il a plein d'armes nucléaires dont il est prêt à se servir.


Mais non voyons Poutine est un honnête homme modeste et au grand coeur tellement fragile qu'il est obligé de restaurer l'ex empire soviétique pour pouvoir dormir la nuit
 [:7eleven:2]  

n°65103508
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 04-02-2022 à 01:57:58  profilanswer
 

Et à propos de l'ONU, on ne compte plus le nombre de vetos russes pour faire foirer des enquêtes d'attaques au gaz en Syrie par exemple.


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n°65103511
Anonymouse
Posté le 04-02-2022 à 02:04:55  profilanswer
 

Ernestor a écrit :

Et à propos de l'ONU, on ne compte plus le nombre de vetos russes pour faire foirer des enquêtes d'attaques au gaz en Syrie par exemple.


 
Y'a aussi la vidéo des Russes entrain de décapiter un déserteur de l'armée d'Assad. On est ou de l'enquête ?
 

Citation :

Les images de 2017 montraient des combattants frapper un homme au sol à coups de masse et de pied. Les bourreaux parlaient et plaisantaient certes en russe, sans accent, mais aucun élément ne permettait de les identifier, aucun visage n’apparaissait face à la caméra.
 
Au cours du mois de novembre, trois autres vidéos de la même scène ont été mises en ligne, permettant à Novaïa Gazeta de poursuivre son enquête. On y voit les hommes tenter laborieusement, tout en continuant à plaisanter, de couper la tête de la victime avec un couteau. Un autre essaie, en donnant des coups avec le tranchant d’une pelle, de lui couper les bras. « Maniaques », ironise l’un des combattants, quand l’autre conseille : « Laissez-lui les jambes, on va le pendre par les jambes. » La dernière séquence montre la victime accrochée par les pieds, sans tête ni bras, aspergée d’essence et finalement en flammes, sans que cessent les plaisanteries sur le « barbecue » en préparation.


 
https://www.lemonde.fr/internationa [...] _3210.html
 
Je vois pas bien la différence avec Daesh.  [:jean-guitou]


Message édité par Anonymouse le 04-02-2022 à 02:06:04
n°65103517
jkn3cht
Posté le 04-02-2022 à 02:15:39  profilanswer
 

Enfin espérons que cette crise aura au moins le mérite de recentrer le débat public sur de vieilles priorités géopolitiques, moins tendances ces 20 dernières années que les hystéries de droite ou de gauche sur l'islamisme ou le réchauffement climatique mais avec des conséquences autrement plus directes pour l'Europe... À ce titre on devrait pas non plus trop être serein sur ce qui se passe depuis un an en Afrique avec la présence de Wagner, m'est avis que les russes sont pas dans ces coins là uniquement pour leur amour du prochain, et qu'ils hésiteront pas à y créer de quoi alimenter une nouvelle crise migratoire pour faire pression sur l'UE... Faut espérer aussi que le Niger tombera pas non plus dans le chaos, ça serait ennuyeux pour notre filière nucléaire...  
Five African Countries. Six Coups. Why Now?

mood
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Posté le 04-02-2022 à 02:15:39  profilanswer
 

n°65103773
Esiuol
Posté le 04-02-2022 à 08:00:10  profilanswer
 

Crise en Ukraine : Emmanuel Macron se rendra à Moscou lundi et à Kiev mardi
 

Citation :

Le président français s'était entretenu par téléphone avec son homologue russe, Vladimir Poutine, jeudi.
 
Emmanuel Macron se pose en médiateur de la crise ukrainienne. Le président de la République se rendra lundi à Moscou et mardi à Kiev, a annoncé vendredi 4 février l'Elysée. Le chef d'Etat s'était entretenu jeudi, tour à tour, avec son homologue russe Vladimir Poutine, puis avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
 
Les Occidentaux accusent Moscou depuis fin 2021 d'avoir massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières de l'Ukraine en vue d'une potentielle invasion, ce qui a entraîné l'une des pires crises russo-occidentales depuis la guerre froide.

n°65103835
Jpegasus
Winking at the Moon
Posté le 04-02-2022 à 08:19:35  profilanswer
 

Jpegasus a écrit :

C'est pour la propagande interne et pour les 3 couillons esprits critiques occidentaux qui s'humilieront à soutenir le truc le temps nécessaire.
Le MH17 en pire quoi...

Il y a également un autre point qui m'a été soufflé (et je m'en veux de ne pas l'avoir vu tout de suite) et qui a été renforcé par la (non-)réaction de Psaki aux questions des journalistes.  
Le troisième public visé, et in fine peut-être le plus important, est les pays "neutres", au sens cherchant à tout prix un moyen de ne pas avoir à prendre position. En créant une incertitude "plausible" (ahem..), une pseudo-provocation ukrainienne permet à ces pays de s'en tirer sans avoir à s'engager.
A contrario la divulgation par les Américains du plan empêchera ces pays de pouvoir facilement se réfugier derrière une ambiguïté de façade. Washington essaye de leur couper des options afin de créer une coalition diplomatique la plus large possible.


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n°65103995
mober
Mécréant Notoire
Posté le 04-02-2022 à 08:47:13  profilanswer
 

Esiuol a écrit :

Crise en Ukraine : Emmanuel Macron se rendra à Moscou lundi et à Kiev mardi
 

Citation :

Le président français s'était entretenu par téléphone avec son homologue russe, Vladimir Poutine, jeudi.
 
Emmanuel Macron se pose en médiateur de la crise ukrainienne. Le président de la République se rendra lundi à Moscou et mardi à Kiev, a annoncé vendredi 4 février l'Elysée. Le chef d'Etat s'était entretenu jeudi, tour à tour, avec son homologue russe Vladimir Poutine, puis avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
 
Les Occidentaux accusent Moscou depuis fin 2021 d'avoir massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières de l'Ukraine en vue d'une potentielle invasion, ce qui a entraîné l'une des pires crises russo-occidentales depuis la guerre froide.



 
Est-ce vraiment prudent d'aller à Moscou ?
 
Certains y ont laissé leur peau (Christophe de Margerie)

n°65104079
markesz
Destination danger
Posté le 04-02-2022 à 08:58:01  profilanswer
 

mober a écrit :


 
Est-ce vraiment prudent d'aller à Moscou ?
 
Certains y ont laissé leur peau (Christophe de Margerie)


 
Pour assurer sa réélection c'est que le risque est nul. ;)  


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Le mur est bien là! Il y aura de la casse partout.
n°65104378
scOulOu
Born Under Saturn
Posté le 04-02-2022 à 09:38:52  profilanswer
 

Ernestor a écrit :


C'est quand même ce que fait Poutine depuis des années quand même.
 
Il fait ce qu'il veut tout en passant son temps à rappeler qu'il a plein d'armes nucléaires dont il est prêt à se servir.


Non mais sérieusement, j'ai pourtant pas l'impression d'écrire en chinois...

scOulOu a écrit :


Un casus belli a le mérite de permettre d'articuler un discours international de justification d'une attaque. A part p-e Trump personne ne fait l'hélicobite à l'ONU façon "je suis le plus fort, je fais ce que je veux", même quand tlm sait que c'est le cas. Ca permet aussi aux alliés ou à ceux qui n'ont pas envie de se mouiller de se contenter d'appeler au calme, sans devoir prendre parti.


 
En d'autres termes, ça permet de sauver les apparences, même si personne n'est nupe. C'est un des principes de base de la diplomatie internationale.
 

Jpegasus a écrit :

Le troisième public visé, et in fine peut-être le plus important, est les pays "neutres", au sens cherchant à tout prix un moyen de ne pas avoir à prendre position. En créant une incertitude "plausible" (ahem..), une pseudo-provocation ukrainienne permet à ces pays de s'en tirer sans avoir à s'engager.
A contrario la divulgation par les Américains du plan empêchera ces pays de pouvoir facilement se réfugier derrière une ambiguïté de façade. Washington essaye de leur couper des options afin de créer une coalition diplomatique la plus large possible.


Ah ben voilà, merci bien :jap:


Message édité par scOulOu le 04-02-2022 à 10:00:41
n°65104502
bibiwood
In Google We Trust
Posté le 04-02-2022 à 09:53:14  profilanswer
 

Esiuol a écrit :

Crise en Ukraine : Emmanuel Macron se rendra à Moscou lundi et à Kiev mardi

 
Citation :

Le président français s'était entretenu par téléphone avec son homologue russe, Vladimir Poutine, jeudi.

 

Emmanuel Macron se pose en médiateur de la crise ukrainienne. Le président de la République se rendra lundi à Moscou et mardi à Kiev, a annoncé vendredi 4 février l'Elysée. Le chef d'Etat s'était entretenu jeudi, tour à tour, avec son homologue russe Vladimir Poutine, puis avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

 

Les Occidentaux accusent Moscou depuis fin 2021 d'avoir massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières de l'Ukraine en vue d'une potentielle invasion, ce qui a entraîné l'une des pires crises russo-occidentales depuis la guerre froide.


 

Poutine qui crée une crise de toute pièce dans le style de la Corée du Nord, pour de la politique interne et essayer de rappeler que son pays à une once d'importance sur la scène internationale, et nos dirigeants en quête de réélection ou pour étouffer les scandales qui sautent à pied joint dedans.
On est un peu mal barré en Europe quand même, en comparaison avec nos dirigeants, Poutine on à l'impression qu'il joue aux 4D chess.

n°65104610
Esiuol
Posté le 04-02-2022 à 10:05:11  profilanswer
 

Et si Poutine avait déjà perdu la partie en Ukraine ?
 

Citation :

En massant ses troupes à l’appui d’exigences vis-à-vis de l’Ukraine, le Président russe a provoqué l’inverse de ce qu’il escomptait : un front occidental uni et un réengagement des États-Unis en Europe. Peut-il encore déclencher une guerre au coût élevé ?
 
Vladimir Poutine a-t-il perdu la partie qu’il a engagée ?  
 
C’est peut-être audacieux comme formulation, alors que plus de 100 000 soldats russes restent massés aux frontières de l’Ukraine, et que la rhétorique de Moscou ne faiblit pas. Mais après deux mois de tensions, plusieurs éléments permettent de penser que Vladimir Poutine n’atteindra pas ses objectifs, et que le coût d’une éventuelle invasion de l’Ukraine ne cesse de grimper.
 
Ce n’est pas la première fois que la Russie masse des troupes à la frontière ukrainienne ; mais c’est la première fois qu’elle fait des demandes précises. Ces exigences, à prendre ou à laisser selon le chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov, visaient non seulement à empêcher l’Ukraine d’adhérer à l’Otan, mais surtout à faire revenir l’histoire à 1997, avant l’adhésion des pays d’Europe centrale et orientale à l’Alliance militaire dirigée par les États-Unis.
 
Cet oukaze russe a provoqué une cacophonie diplomatique, mais à l’arrivée, les Occidentaux présentent un front uni, même s’il y a des nuances, derrière la défense de la souveraineté ukrainienne. Le seul pays de l’Otan à avoir divergé, c’est la Hongrie de Viktor Orban, qui vient de signer un accord gazier à un tarif préférentiel avec Moscou. Ca laissera des trâces.
 
Cela ne suffit pas à dire que Poutine a perdu, mais le forcing du Président russe a eu plusieurs conséquences qui ne peuvent pas lui faire plaisir. La première est d’avoir réengagé les États-Unis en Europe alors qu’ils étaient focalisés sur leur rivalité avec la Chine.  
 
L’administration Biden a tiré les leçons des reproches européens, notamment lors de la chute de Kaboul l’été dernier, et de l’affaire des sous-marins australiens avec la France ; il a, de l’avis général, joué le jeu avec ses alliés. Washington a également annoncé l’envoi de nouvelles troupes en Europe, et promis des sanctions sévères.
 
Même Emmanuel Macron, qui estimait il y a deux ans que l’Otan était en état de « mort cérébrale », s’inscrit dans ce cadre pour envoyer des soldats français en Roumanie, au bord de la mer Noire ; et mène ses initiatives diplomatiques, y compris avec Poutine, en transparence avec ses alliés. Le président russe n’aura pas réussi à diviser les Occidentaux.
 
Poutine n’a pas pour autant dit son dernier mot, et bien malin celui qui peut dire ce qu’il y a dans la tête du Président russe. Mais plusieurs facteurs militent contre l’imminence d’une offensive de grande ampleur contre l’Ukraine, ce qui n’empêche pas d’autres tactiques de déstabilisation dans cette « guerre hybride ».
 
D’abord le coût économique et même militaire d’une telle opération qui ne serait pas négligeable pour la Russie, même si cette approche est sans doute trop rationnelle pour Poutine qui décide seul.
 
Ensuite, la Chine, soutien indispensable de la Russie, n’a pas intérêt à une guerre en Europe qui déstabiliserait son économie exportatrice, les deux pays n’ont pas ici les mêmes intérêts. Poutine, présent à Pékin aujourd’hui pour l’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver, devrait recevoir un soutien politique qui n’a pas nécessairement valeur de feu vert.
 
Reste donc à offrir à Poutine une porte de sortie, pour « sauver la face » comme disent les Chinois. C’est peut-être ce que permet le « format Normandie » sur l’Ukraine relancé par la France la semaine dernière. C’est un espoir fragile, mais la diplomatie n’a pas dit son dernier mot.

n°65105213
fredo3
Posté le 04-02-2022 à 11:09:41  profilanswer
 

Esiuol a écrit :

Crise en Ukraine : Emmanuel Macron se rendra à Moscou lundi et à Kiev mardi

 
Citation :

Le président français s'était entretenu par téléphone avec son homologue russe, Vladimir Poutine, jeudi.

 

Emmanuel Macron se pose en médiateur de la crise ukrainienne. Le président de la République se rendra lundi à Moscou et mardi à Kiev, a annoncé vendredi 4 février l'Elysée. Le chef d'Etat s'était entretenu jeudi, tour à tour, avec son homologue russe Vladimir Poutine, puis avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

 

Les Occidentaux accusent Moscou depuis fin 2021 d'avoir massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières de l'Ukraine en vue d'une potentielle invasion, ce qui a entraîné l'une des pires crises russo-occidentales depuis la guerre froide.



Tout ca pour de belles photos, pathétique [:emegamanu:1]...

 

Il n'a pas le charisme pour tenir tête à un Poutine.
C'est pas Jacques Chirac ou Villepin.


Message édité par fredo3 le 04-02-2022 à 11:10:17
n°65105234
scOulOu
Born Under Saturn
Posté le 04-02-2022 à 11:12:13  profilanswer
 

En l'occurrence il ne s'agit pas de lui "tenir tête" mais d'essayer de le convaincre de ne pas faire de conneries.

n°65105479
-Boup-
Posté le 04-02-2022 à 11:38:10  profilanswer
 

S'il tient le portrait de McFly et Carlito pendant les négoces y a moyen...

n°65105900
broddok27
Posté le 04-02-2022 à 12:32:40  profilanswer
 

Esiuol a écrit :

Et si Poutine avait déjà perdu la partie en Ukraine ?
 

Citation :

En massant ses troupes à l’appui d’exigences vis-à-vis de l’Ukraine, le Président russe a provoqué l’inverse de ce qu’il escomptait : un front occidental uni et un réengagement des États-Unis en Europe. Peut-il encore déclencher une guerre au coût élevé ?
 
Vladimir Poutine a-t-il perdu la partie qu’il a engagée ?  
 
C’est peut-être audacieux comme formulation, alors que plus de 100 000 soldats russes restent massés aux frontières de l’Ukraine, et que la rhétorique de Moscou ne faiblit pas. Mais après deux mois de tensions, plusieurs éléments permettent de penser que Vladimir Poutine n’atteindra pas ses objectifs, et que le coût d’une éventuelle invasion de l’Ukraine ne cesse de grimper.
 
Ce n’est pas la première fois que la Russie masse des troupes à la frontière ukrainienne ; mais c’est la première fois qu’elle fait des demandes précises. Ces exigences, à prendre ou à laisser selon le chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov, visaient non seulement à empêcher l’Ukraine d’adhérer à l’Otan, mais surtout à faire revenir l’histoire à 1997, avant l’adhésion des pays d’Europe centrale et orientale à l’Alliance militaire dirigée par les États-Unis.
 
Cet oukaze russe a provoqué une cacophonie diplomatique, mais à l’arrivée, les Occidentaux présentent un front uni, même s’il y a des nuances, derrière la défense de la souveraineté ukrainienne. Le seul pays de l’Otan à avoir divergé, c’est la Hongrie de Viktor Orban, qui vient de signer un accord gazier à un tarif préférentiel avec Moscou. Ca laissera des trâces.
 
Cela ne suffit pas à dire que Poutine a perdu, mais le forcing du Président russe a eu plusieurs conséquences qui ne peuvent pas lui faire plaisir. La première est d’avoir réengagé les États-Unis en Europe alors qu’ils étaient focalisés sur leur rivalité avec la Chine.  
 
L’administration Biden a tiré les leçons des reproches européens, notamment lors de la chute de Kaboul l’été dernier, et de l’affaire des sous-marins australiens avec la France ; il a, de l’avis général, joué le jeu avec ses alliés. Washington a également annoncé l’envoi de nouvelles troupes en Europe, et promis des sanctions sévères.
 
Même Emmanuel Macron, qui estimait il y a deux ans que l’Otan était en état de « mort cérébrale », s’inscrit dans ce cadre pour envoyer des soldats français en Roumanie, au bord de la mer Noire ; et mène ses initiatives diplomatiques, y compris avec Poutine, en transparence avec ses alliés. Le président russe n’aura pas réussi à diviser les Occidentaux.
 
Poutine n’a pas pour autant dit son dernier mot, et bien malin celui qui peut dire ce qu’il y a dans la tête du Président russe. Mais plusieurs facteurs militent contre l’imminence d’une offensive de grande ampleur contre l’Ukraine, ce qui n’empêche pas d’autres tactiques de déstabilisation dans cette « guerre hybride ».
 
D’abord le coût économique et même militaire d’une telle opération qui ne serait pas négligeable pour la Russie, même si cette approche est sans doute trop rationnelle pour Poutine qui décide seul.
 
Ensuite, la Chine, soutien indispensable de la Russie, n’a pas intérêt à une guerre en Europe qui déstabiliserait son économie exportatrice, les deux pays n’ont pas ici les mêmes intérêts. Poutine, présent à Pékin aujourd’hui pour l’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver, devrait recevoir un soutien politique qui n’a pas nécessairement valeur de feu vert.
 
Reste donc à offrir à Poutine une porte de sortie, pour « sauver la face » comme disent les Chinois. C’est peut-être ce que permet le « format Normandie » sur l’Ukraine relancé par la France la semaine dernière. C’est un espoir fragile, mais la diplomatie n’a pas dit son dernier mot.



Mouais. L'argument du coût est pas convaincant ; quand tu es déterminé à entrer en guerre, tu ne te soucies plus si elle te coûtera cher ou pas. La Russie a subit de lourdes sanctions depuis 2015 et les Russes soutiennent Poutine et voit toujours l'Ukraine comme "leur" territoire frère. Donc Poutine pourra plonger économiquement encore plus son pays que les gens l'accepteront quand même.  
 
Et on présente la Hongrie comme un "détail" mais elle a un droit de veto à la Commission Europeenne. Donc elle peut bloquer à elle toute seules les initiatives de sanction par l'UE.  
 
Pour le moment, AMHA c'est bien Poutine qui est en bonne posture.

n°65106035
Gottorp
Burn, burn, yes ya gonna burn
Posté le 04-02-2022 à 12:53:22  profilanswer
 

Erdogan qui reproche à l'occident de mettre de l'huile sur le feu tout en allant à Kiev apporter des drones :D
 
Lui aussi il cherche a distraire son peuple d'une crise éco majeure.


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Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges
n°65106464
scOulOu
Born Under Saturn
Posté le 04-02-2022 à 13:47:00  profilanswer
 

Oui je pense qu'il a pris des cours de troll chez [:gamercool_02:1]

n°65106522
xanthe4975
Posté le 04-02-2022 à 13:52:00  profilanswer
 

broddok27 a écrit :


Mouais. L'argument du coût est pas convaincant ; quand tu es déterminé à entrer en guerre, tu ne te soucies plus si elle te coûtera cher ou pas. La Russie a subit de lourdes sanctions depuis 2015 et les Russes soutiennent Poutine et voit toujours l'Ukraine comme "leur" territoire frère. Donc Poutine pourra plonger économiquement encore plus son pays que les gens l'accepteront quand même.  
 
Et on présente la Hongrie comme un "détail" mais elle a un droit de veto à la Commission Europeenne. Donc elle peut bloquer à elle toute seules les initiatives de sanction par l'UE.  
 
Pour le moment, AMHA c'est bien Poutine qui est en bonne posture.


Plutôt au Conseil de l'UE affaires étrangères (ministres AE des Etats), présidé par Borrell, j'imagine, à moins que ce ne soit traité dans un sommet du conseil européen (chefs d'Etat et de gouvernements). La commission n'est pas décisionnaire.
 
Sur ces questions, la Hongrie a je pense aussi un droit de veto, mais en jouer en la circonstance la mettrait au ban de l'Europe. Un grand Etat peut se permettre ce genre de choses, pas la Hongrie.

n°65107706
hka-ta
Posté le 04-02-2022 à 15:39:24  profilanswer
 

Gottorp a écrit :

Erdogan qui reproche à l'occident de mettre de l'huile sur le feu tout en allant à Kiev apporter des drones :D
 
Lui aussi il cherche a distraire son peuple d'une crise éco majeure.


 
Il fait partie de l'Otan  [:elessar53]  
Il va AMHA se retrouver en position indélicate d'ici peu à essayer de jouer sur tout les tableaux

n°65109039
the gaston​ lagaffe
Posté le 04-02-2022 à 19:09:57  profilanswer
 

GreatSaiyaman a écrit :


A ce niveau la, je pense que le risque ne viendra pas de la Russie mais plutôt de la Chine qui pourrait profiter que tout le monde soit occupé avec l'Ukraine pour envahir Taïwan.
Mais comme Poutine va personnellement assisté à l'ouverture des jeux olympique de Pekin, il en profitera peut-être pour dire à son pote Xi Jinping de pas faire le con pendant que lui s'amusera. :o

 



 

Amha c'est plutôt xi qui dicte le jeu de Poutine que l'inverse... Puissance qui monte et puissance en déclin...


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Le topic du département de la Creuse -Viendez !
n°65109044
the gaston​ lagaffe
Posté le 04-02-2022 à 19:11:12  profilanswer
 

philosoraptor a écrit :

Scoulou vu le nombre de rattrapages au branches que tu fais ici, tu pourrais postuler au rôle de figurant pour faire les arbres dans leur film de fausse attaque
[:jvcom:3]


 [:roxelay]


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Le topic du département de la Creuse -Viendez !
n°65109122
Esiuol
Posté le 04-02-2022 à 19:25:08  profilanswer
 

https://twitter.com/francetveurope/ [...] 68609?s=21
 
Court reportage en Russie, à la frontière ukrainienne notamment.

n°65109392
Esiuol
Posté le 04-02-2022 à 20:22:31  profilanswer
 

Ukraine : la France pourrait-elle être impliquée militairement en cas d'offensive de la Russie ?
 

Citation :

"Tous les éléments sont réunis pour une intervention russe", a alerté le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, mercredi sur France 2.
 
[…]
 
"Il n'y a strictement aucune obligation pour la France d'envoyer quelque force que ce soit, à quelque endroit dans le monde", rappelle à franceinfo Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Un principe s'applique néanmoins à Paris, en tant que membre (et cofondateur) de l'Otan : l'article 5 du traité de l'Atlantique nord précise qu'une attaque armée contre un membre de l'Alliance atlantique "sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties".
 
Ainsi, "chaque membre de l'Alliance (...) prendra les mesures qu'il jugera nécessaires pour venir en aide au pays attaqué", ajoute l'organisation. Il s'agit d'"une obligation générale de solidarité", résume le politologue. Paris a toutefois tenu à s'assurer qu'elle gardait "une liberté d'appréciation totale" pour sa contribution aux opérations de l'Alliance atlantique, complète la représentation permanente de la France auprès de l'Otan.
 
En outre, l'Ukraine n'est pas membre de l'Otan. L'Alliance avait soutenu une adhésion prochaine de Kiev en 2008, à travers la Déclaration de Bucarest, mais le projet n'a pas abouti. Depuis 2020, le pays est officiellement partenaire "bénéficiant du programme 'nouvelles opportunités'" de l'organisation. Ce statut "vise à maintenir et à approfondir la coopération entre les Alliés et les partenaires ayant apporté d'importantes contributions" aux actions de l'Alliance. Kiev peut ainsi bénéficier d'"opportunités ciblées", tels qu'"un accès élargi aux programmes exercices d'interopérabilité, ainsi que le partage d'informations", précise l'Otan.
 
Un possible soutien matériel discret
 
Plusieurs membres de l'Alliance atlantique, comme les pays baltes, la Pologne ou le Royaume-Uni, ont annoncé leur volonté de "soutenir militairement" l'Ukraine face à la Russie, rappelle Le Monde. Londres a déjà envoyé des armes antichars et d'autres équipements militaires, tandis que Washington, "principal bailleur occidental de l'Ukraine sur le plan militaire", a annoncé l'envoi de 90 tonnes "d'aide létale, y compris des munitions pour la ligne de front de défense de l'Ukraine", poursuit le quotidien. Le journal précise que Bruxelles a octroyé 31 millions d'euros à Kiev dans le cadre de la Facilité européenne de paix (FEP).
 
Et Paris ? "Pour l'instant, la France a été plus mesurée que certains partenaires occidentaux en ce qui concerne son soutien direct à la défense du territoire ukrainien", souligne Bruno Tertrais. "La France estime qu'un investissement plus marqué amoindrirait ses chances de jouer un rôle important dans la désescalade de la crise", explique le spécialiste.
 
Un soutien matériel ne relèverait pas d'une "aide en tant que telle, mais de contrats de vente ou de cessions d'armements qui doivent passer par le circuit habituel de contrôle des exportations d'armement", explique encore Le Monde. La France pourrait donc étudier des demandes plus ou moins récentes de l'Ukraine, qui tente de moderniser son armée depuis 2014.
 
Un renforcement de sa présence dans la région
 
"L'appareil de défense français est déjà présent à proximité de l'Ukraine", souligne Bruno Tertrais. "La France patrouille notamment dans la région de la mer Noire, par des moyens maritimes et aériens." Paris est aussi engagé autour de l'Ukraine, dans le cadre de la Présence avancée renforcée (ePP) de l'Otan en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne. Une initiative visant à montrer "la solidarité des pays de l'Alliance, ainsi que leur détermination et leur aptitude à réagir en déclenchant une réponse alliée immédiate face à toute agression" dans la région. D'après la représentation permanente de la France auprès de l'Otan, près de 300 soldats français sont impliqués dans cette mission depuis 2017.
 
Emmanuel Macron a récemment évoqué la "disponibilité" de la France "à (s')engager sur de nouvelles missions ePP (...) en particulier en Roumanie si elles étaient décidées" au sein de l'Otan. Le pays partage un pan de sa frontière avec l'Ukraine. "Une équipe d'experts s'est rendue sur place, plusieurs scénarios sont étudiés, de la coopération militaire au déploiement d'un groupement tactique interarmées (mêlant soldats, blindés, aéronefs, etc.)", précise l'état-major au Parisien.y
 
Selon la ministre des Armées, Florence Parly, interrogée sur France Inter, "plusieurs centaines" de militaires français pourraient ainsi être déployés en Roumanie. "Ce n'est pas destiné à une quelconque escalade militaire", mais à une "réassurance dans le cadre d'une alliance défensive". "Nous sommes prêts à défendre les pays qui aujourd'hui se trouvent au plus près de cette zone de tension dont l'enjeu premier est l'Ukraine", a assuré la ministre.
 
"Le contingent français pourrait aller jusqu'à 1 000 soldats, ce qui est pour ce type de dispositif très significatif", commente Bruno Tertrais. "C'est pour la France un véritable rééquilibrage de son investissement militaire dans l'Otan", mais ce "n'est pas destiné à être un élément de défense immédiate de l'Otan dans les semaines qui viennent". Pour le chercheur, il s'agit aussi d'avoir "davantage de visibilité sur la région de la mer Noire, qui devient de plus en plus une zone de compétition entre Russie et Turquie". "Le troisième objectif, à mon sens, est de resserrer les liens de défense et de sécurité avec un vieil ami, la Roumanie", ajoute-t-il.
 
[…]

n°65109433
mlon
la frite c'est la fete
Posté le 04-02-2022 à 20:31:35  profilanswer
 

-Boup- a écrit :

S'il tient le portrait de McFly et Carlito pendant les négoces y a moyen...


Je vote pour une roulade au Kremlin , en direct sur tiktok.


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^_^
n°65110310
bulldozer_​fusion
rip Mekthoub
Posté le 04-02-2022 à 22:37:59  profilanswer
 

Jpegasus a écrit :

Bon, il ne manque plus que les unités d'aviation mais tout le monde devrait être en place d'ici le 10 février.

 

Pour le casus belli on semble commencer doucement avec un "drone ukrainien" qui a violé l'espace aérien biélorusse.
Les US contre-attaquent préventivement en avertissant publiquement que l'on va avoir recrudescence de "provocations" bidons voires montées de toute pièces dans les prochains jours/semaines (intéressant changement de stratégie US d’utilisation du renseignement depuis 2014 d'ailleurs).

 

Il faut voir si les LST passent le Bosphore (préavis de 8 jours) mais tout semble s'organiser pour la fin du mois.


Ça me dépasse
Comment on peut savoir tout ça et ne rien faire pour l'arrêter ?


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n°65110369
Moreweed
Posté le 04-02-2022 à 22:42:56  profilanswer
 

bulldozer_fusion a écrit :


Ça me dépasse
Comment on peut savoir tout ça et ne rien faire pour l'arrêter ?


Comment tu veux faire?


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Comprend pas les gens
n°65110664
bulldozer_​fusion
rip Mekthoub
Posté le 04-02-2022 à 23:34:27  profilanswer
 

Moreweed a écrit :


Comment tu veux faire?


Négocier mieux que ça
Je ne sais pas, mais faire tout pour empêcher une guerre


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n°65110690
epsiloneri​dani
Modérateur
Posté le 04-02-2022 à 23:39:22  profilanswer
 

bulldozer_fusion a écrit :


Négocier mieux que ça
Je ne sais pas, mais faire tout pour empêcher une guerre


 
Si Poutine veut bouffer la moitié de l'Ukraine, qu'est ce que tu veux négocier ?

n°65110731
bulldozer_​fusion
rip Mekthoub
Posté le 04-02-2022 à 23:48:07  profilanswer
 

epsiloneridani a écrit :

 

Si Poutine veut bouffer la moitié de l'Ukraine, qu'est ce que tu veux négocier ?


Je veux croire que cette guerre est évitable
Entre diplomatie il y a toujours moyen de s'entendre


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n°65110756
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 04-02-2022 à 23:54:28  profilanswer
 

Il y a rien à négocier. Les demandes de Poutine sont totalement irréalistes et irréalisables. En gros il demande à désarmer la moitié de l'Europe.  
 
Qui plus est, il n'y a aucune cause objective de la part de la Russie à venir menacer de déclencher une guerre comme ça.  
 
L'agressivité dans la crise actuelle est déclenchée à 100% par la Russie. Il y a rien à négocier, c'est à Poutine de se calmer tout seul dans son coin.


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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
n°65110765
chienBlanc
Posté le 04-02-2022 à 23:56:18  profilanswer
 

Et quand il va attaquer on fait quoi ?


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J'ai un million à deux : version RAP / version Rock
n°65110775
bulldozer_​fusion
rip Mekthoub
Posté le 04-02-2022 à 23:58:40  profilanswer
 

Ernestor a écrit :

Il y a rien à négocier. Les demandes de Poutine sont totalement irréalistes et irréalisables. En gros il demande à désarmer la moitié de l'Europe.

 

Qui plus est, il n'y a aucune cause objective de la part de la Russie à venir menacer de déclencher une guerre comme ça.

 

L'agressivité dans la crise actuelle est déclenchée à 100% par la Russie. Il y a rien à négocier, c'est à Poutine de se calmer tout seul dans son coin.


Si il se calme pas, le problème c'est quel en sera le prix pour les ukrainiens  ? [:bibliophage:2]


Message édité par bulldozer_fusion le 04-02-2022 à 23:59:08

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n°65110794
epsiloneri​dani
Modérateur
Posté le 05-02-2022 à 00:04:08  profilanswer
 

Ernestor a écrit :

Il y a rien à négocier. Les demandes de Poutine sont totalement irréalistes et irréalisables. En gros il demande à désarmer la moitié de l'Europe.  


 
Il faudrait être complètement crétin pour accepter cette dernière condition après ce qu'il a fait du mémorandum de Budapest. Si l'Ukraine avait gardé ses armes nucléaires dans les années 90, elle aurait toujours la Crimée et le Donbass et on ne se serait même pas posé la question d'une guerre en Ukraine.

n°65110795
epsiloneri​dani
Modérateur
Posté le 05-02-2022 à 00:04:30  profilanswer
 

chienBlanc a écrit :

Et quand il va attaquer on fait quoi ?


 
On détruit tout ce qu'on peut de leur économie probablement.

n°65110807
chienBlanc
Posté le 05-02-2022 à 00:08:41  profilanswer
 

epsiloneridani a écrit :


 
On détruit tout ce qu'on peut de leur économie probablement.


Comme pour la Crimée ?  [:junk1e:3]


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