En tout cas sur les images, les Marseillais et les Lyonnais qui se sont foutus sur la gueule sur l'A7, ils sont bien de type caucasien    
 
 
 
Encore une fois je ne fais pas d'amalgame entre ultras et hooligans (qui en France en tout cas vont chercher à être "casuals", donc essayer de passer inaperçus), encore moins avec la délinquance issue des quartiers d'exclusion.
 
Ceci dit dans pas mal de clubs les ultras sont facilement enclins à la violence, et ne dédaignent jamais une charge, voire méprisent ceux qui s'y dérobent. Je me souviens qu'à Bordeaux dans les années 90 les Nantais étaient surnommés "lapins" pour cette raison, et que les Lyonnais et Strasbourgeois, malgré leurs clubs pourris (à l'époque), eux ne fuyaient pas les rixes entre abrutis.
 
Dès qu'on est en foule, avec les mêmes couleurs et tout, le panurgisme surgit, alcool et drogues ne faisant qu'amplifier le truc. J'ai assisté à la mise à sac d'une aire de repos par exemple
 
C'est en partie pour ça que j'ai quitté le mouvement, en partie aussi à cause de la pression politique du groupe (dans le mien on était fortement incités à adhérer au PCF par exemple...)
 
Quinze ou vingt ans plus tard, je ne sais pas si ça a changé et si les ultras français ont toujours autant cette culture de la violence, mais apparemment, oui, vu ce qui s'est passé sur l'A7.

Et bien sûr, 100% du temps, ils sont en groupe, ivres et ultraviolents.

Et bien sûr, 100% du temps, ils sont en groupe, ivres et ultraviolents.

En tout cas sur les images, les Marseillais et les Lyonnais qui se sont foutus sur la gueule sur l'A7, ils sont bien de type caucasien    
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Ouais, les choses sont plus nuancées. Si on résume le phénomène à "une poignée de brutes irrécupérables", à quoi bon discuter.
 
 
Je me souviens d'un type de mon groupe. Il s'appelait Karim, le gars très gentil, mais psychologiquement très instable, et capable de déchaînements de violence. Il se baladait toujours avec un gros morceau de câble EDF planqué dans son fut', le genre de truc qui te laisse des hématomes pendant plusieurs semaines.
 
Un jour des ultras toulousains sont surgis de nulle part et nous ont caillassés, une véritable pluie de pavés et de bouteilles. Tout le monde s'est planqué, sauf un petit garçon de six-sept ans, sur qui ces connards ont jeté un vélo. Eh bien le Karim a couru sous les pavés, jusqu'à quelques mètres de la cinquantaine de Toulousains, a pris le gamin dans ses bras et l'a amené au poste de secours.
 
C'est un milieu populaire et violent, oui, mais les gens ne sont pas en permanence cons et mauvais.

Encore heureux !

Ouf! Vous venez de prouver que l'immigration est encore une chance pour la France. Et que les beauf gaulois disparaissent au plus vite!