super_newbie_pro A ta dispoition frère geek :P | Le 15 Décembre 2010 :
Le salaire minimum légal concerne environ 2,3 millions de Français, soit environ un salarié sur dix. Depuis la dernière hausse au 1er janvier 2010, le salaire minimum s'élève à 8,86 euros de l'heure, soit 1.343,77 euros bruts mensuels (1.056 euros nets environ) pour 35 heures hebdomadaires. La revalorisation attendue (+1,6%) porterait le Smic net à environ 1.073 euros.
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Le 15 Décembre 2009 :
Citation :
Le Smic sera revalorisé de 0,5% au 1er janvier, passant de 8,82 euros par heure à 8,86 euros, en l'absence de coup de pouce supplémentaire décidé par le gouvernement et « en application du minimum légal et des règles d'arrondi », a indiqué mardi l'entourage du ministre du Travail.
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Le 23 Juin 2009 :
Comme il l'avait annoncé, le gouvernement n'a pas donné de 'coup de pouce' au salaire minimum et l'augmente de 1,3 % au 1er juillet, soit 11 centimes d'euros de plus pour un smic brut horaire à 8,82 euros (6,93 euros net) et 16,5 euros par mois pour un smic mensuel brut de 1 337,7 euros (1 051 euros). Les syndicats ont dénoncé cette hausse 'historiquement faible', selon les mots de FO. Laurence Laigo (CFDT) a indiqué que le gouvernement aurait pu aller 'jusqu'à 2,3 %'. Maryse Dumas (CGT) a dénoncé l'attitude du gouvernement qui 'ne demande toujours rien au Medef pour encadrer les salaires des hauts dirigeants et qui fait peser le poids de la crise sur les salariés les plus fragiles'. Pour le ministre du travail, Brice Hortefeux, 'la question du pouvoir d'achat est centrale pour l'ensemble des salariés et non uniquement pour les 14 % de salariés rémunérés au smic'. Environ 3,4 millions de salariés sont payés au smic dont 2,2 millions dans le privé.
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Le 23 Juin 2008 :
AFP - Le Smic sera revalorisé de 0,9% au 1er juillet 2008 à 8,71 euros de l'heure pour tenir compte de l'inflation et en l'absence de coup de pouce décidé par le gouvernement, a annoncé le ministre du Travail Xavier Bertrand aux partenaires sociaux, selon ses propos cités par la CGT.
Le ministre a fait cette annonce à la Commission nationale de la négociation collective (CNNC) réunie rue de Grenelle.
Le Smic a déjà été revalorisé par anticipation le 1er mai de 8,44 euros à 8,63 euros bruts de l'heure en raison de la flambée des prix.
La loi impose une hausse automatique du salaire des ouvriers et des employés les moins bien payés lorsque l'inflation dépasse 2% en cours d'année.
Il n'y avait pas eu de hausse anticipée depuis 1996.
La hausse du Smic au 1er juillet, qui concerne environ 2,5 millions de personnes, dont 900.000 à temps partiel, est calculée chaque année à partir de l'évolution de plusieurs paramètres économiques.
Elle est égale à l'inflation de l'année passée, plus la moitié du pouvoir d'achat du salaire horaire ouvrier (SHBO).
"Le 1er juillet, les Smicards auront 8 centimes d'augmentation. Il n'y aura pas de coup de pouce, cette décision du gouvernement est scandaleuse, car cela n'a jamais été aussi nécessaire que cette année", a commenté Maryse Dumas (CGT) devant la presse au sortir de la réunion.
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29 Avril 2008
PARIS (AFP) - Le Smic passe à 8,63 euros brut de l'heure, soit près de 1.308 euros brut par mois, à partir de jeudi prochain 1er mai, en raison du niveau de l'inflation, aux termes d'un arrêté paru mardi au Journal Officiel.
Le Smic horaire, qui était jusqu'à présent à 8,44 euros brut, "est majoré de 2,3%" au 1er mai 2008, pour s'établir à 8,63 euros brut, "compte tenu du niveau de l'indice mensuel des prix à la consommation", précise l'arrêté.
Le Smic mensuel brut (à temps plein) passera donc de 1.279 euros mensuels à près de 1.308 euros brut. En net, en fonction des cotisations, il se situe entre 1.000 et 1.030 euros.
Plus de deux millions de salariés les moins payés, soit un salarié sur dix en France, sont concernés par cette hausse, qui intervient, aux termes de la législation, sans attendre la revalorisation habituelle du 1er juillet.
D'habitude, la hausse du Smic attend le 1er juillet, mais si l'indice d'inflation de référence atteint ou dépasse le cap de 2%, une revalorisation équivalente intervient au début du mois suivant la publication de cet indice.
Le gouvernement envisage une réforme des modalités de fixation du salaire minimum, avec notamment l'idée de créer une "commission indépendante d'experts (...) qui émettrait des recommandations sur les évolutions souhaitables du salaire minimum sur la base d'une analyse approfondie".
Il envisage aussi d'avancer au 1er janvier la date de revalorisation annuelle du Smic, mais il reste en revanche évasif sur ce que deviendrait le mécanisme automatique de double indexation actuel (basé sur l'inflation et sur l'évolution du pouvoir d'achat du salaire horaire de base ouvrier).
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Ancien topic :
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Au 1er Juillet 2007 le smic va augmenter de +2%.
Soixante-dix centimes, même pas une baguette de pain par jour, le gouvernement ayant décidé de ne pas accorder de "coup de pouce" supplémentaire à la hausse automatique du salaire minimum.
Le SMIC ne bénéficiera donc que d'une hausse automatique calculée sur la base de la progression de l'indice des prix et du salaire ouvrier, soit 2% selon le calcul établi par "Les Echos" de jeudi.
Pour infos, http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 4388_1.htm en 2005 le smic avait augmenté de 5% puis 3% en 2006.
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Mais alors une question émerge... Comment le gouvernement veut-il faire pour augmenter le pouvoir d'achat des français ? Avec les heures supp ?
Pour une augmentation de la TVA de 5 points, voir à partir de là : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 1883_5.htm
Citation :
Fillon envisage jusqu'à 5 points de hausse de TVA Le 13/06/2007 à 18h00, par Hugo Lattard , LExpansion.com
Le premier ministre a été contraint de dévoiler ses projets sur la TVA sociale. Mardi soir, il a évoqué une hausse pouvant aller jusqu'à 5 points, à compter de 2009. La gauche appelle à voter "contre la TVA à 24,6%". François Fillon a été contraint de sortir du bois. Invité de France 2 mardi soir, il n’a pas écarté une hausse de la TVA à compter de 2009 pour financer la protection sociale. Ajoutant que « l’ordre de grandeur pourrait être de 5 points ». Depuis quelques jours, la gauche a trouvé avec la TVA sociale son angle d’attaque privilégié contre le gouvernement. Dimanche soir, pressé par les questions de Laurent Fabius sur les plateaux de télévision, le ministre de l’économie Jean-Louis Borloo a été contraint de vendre la mèche, concédant que le gouvernement allait « regarder l’ensemble des sujets, y compris la TVA ».
Malgré ses contorsions, il n’était désormais plus possible au gouvernement d’avancer masqué. Pourtant, le projet de Nicolas Sarkozy de recourir à une TVA sociale pour alléger le coût du travail en France n’a rien d’un secret. Il a abondamment alimenté la campagne présidentielle. Mais le gouvernement aurait aimé se dispenser de l’évoquer en pleine campagne des législatives. L’annonce de cette mesure, supportée par tous les ménages, est d’autant moins heureuse qu’elle fait suite au plan d’allègements fiscaux promis pour cet été. Dont la gauche a largement critiqué le caractère favorable au haut de la pyramide sociale. [...]
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Citation :
Par Isabelle CORTES et Claudine RENAUD
PARIS (AFP) - Le gouvernement a officiellement confirmé lundi (25 Juin 2007) la revalorisation du Smic au strict minimum légal, soit 2,1%, sans coup de pouce, ce qui a mécontenté les syndicats, déjà méfiants face à la proposition de Nicolas Sarkozy de réfléchir aux mécanismes de cette hausse annuelle.
Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a annoncé aux partenaires sociaux que le Smic horaire augmenterait de 2,1% au 1er juillet, à 8,44 euros bruts, soit 1.279 euros mensuels. En euros nets, il dépasserait légèrement la barre des 1.000 euros.
La hausse du Smic concerne environ 2,5 millions de personnes (environ 17% des salariés du privé contre 11% en 1997), dont un million à temps partiel. Elle est calculée à partir de l'évolution de plusieurs paramètres économiques (évolution de l'inflation sur l'année passée, plus la moitié de la hausse du pouvoir d'achat du salaire horaire ouvrier).
Nicolas Sarkozy avait réaffirmé mercredi qu'"il n'y aura pas de coup de pouce au Smic parce qu'il aurait un effet négatif sur l'emploi des moins qualifiés, et parce qu'à force d'augmenter le Smic plus rapidement que les autres salaires, on a provoqué la smicardisation de la société française".
La présidente du Medef, Laurence Parisot, avait aussi jugé que "ces coups de pouce (...) étaient destructeurs d'emploi", plaidant pour "considérer le Smic sur une base annuelle, et non plus mensuelle". La revalorisation annoncée lundi, a souligné M. Bertrand, "permet une augmentation du pouvoir d'achat" pour les smicards, mais la hausse du pouvoir d'achat "repose aussi sur la défiscalisation et la détaxation des heures supplémentaires".
Insuffisant, rétorquent les syndicats et le PS, qui soulignent les difficultés croissantes de certains salariés.
"Le gouvernement, dont les décisions ne satisfont que le patronat, a tort de sous-estimer les urgences sociales", a jugé Maryse Dumas (CGT), selon laquelle la hausse représente "même pas une baguette de pain par jour".
Pour Laurence Laigo (CFDT), "les salariés ne comprennent pas qu'il n'y ait pas de coup de pouce au Smic alors qu'on développe encore les allègements de charges pour les employeurs".
"Nous sommes très déçus. Le gouvernement est fixé sur +travailler plus pour gagner plus+, or le salarié n'est pas maître de ses heures supplémentaires", a déploré Michèle Biaggi (FO).
C'est "un très mauvais signal envoyé à l'ensemble du monde du travail, car les négociations salariales dans l'année à venir s'en trouveront mécaniquement altérées", a déploré le Parti socialiste (PS) dans un communiqué.
Plusieurs syndicats réclament aussi que les exonérations de cotisations sociales soient conditionnées par des négociations salariales dans les entreprises, une "possibilité" évoquée par M. Sarkozy à laquelle le Medef est opposé.
Quant à la création à la rentrée d'"une commission de sages" chargée de donner son avis sur la revalorisation du Smic, annoncée par le chef de l'Etat, elle fait craindre à certains syndicats une remise en cause de la revalorisation automatique et du caractère interprofessionnel du Smic.
Les modalités de mise en place de cette commission seront au coeur de l'une des conférences sociales de la rentrée, a indiqué M. Bertrand.
La CGT a réaffirmé son "total désaccord" avec cette commission, tandis que la CFTC a suggéré une "structure tripartite (Etat, syndicats, patronat) qui déterminerait s’il y a lieu de donner un coup de pouce".
La CGPME propose qu'une commission composée de partenaires sociaux et de parlementaires réfléchisse à "une nouvelle base de calcul".
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