Juger en situation de guerre civile
Les cours de justice Taleban en Afghanistan (2001-2013)

I write from the Panjshir Valley today, ready to follow in my father’s footsteps, with mujahideen fighters who are prepared to once again take on the Taliban. We have stores of ammunition and arms that we have patiently collected since my father’s time, because we knew this day might come.
 
We also have the weapons carried by the Afghans who, over the past 72 hours, have responded to my appeal to join the resistance in Panjshir. We have soldiers from the Afghan regular army who were disgusted by the surrender of their commanders and are now making their way to the hills of Panjshir with their equipment. Former members of the Afghan Special Forces have also joined our struggle.
 
But that is not enough. If Taliban warlords launch an assault, they will of course face staunch resistance from us. The flag of the National Resistance Front will fly over every position that they attempt to take, as the National United Front flag flew 20 years ago. Yet we know that our military forces and logistics will not be sufficient. They will be rapidly depleted unless our friends in the West can find a way to supply us without delay.

The United States and its allies have left the battlefield, but America can still be a “great arsenal of democracy,” as Franklin D. Roosevelt said when coming to the aid of the beleaguered British before the U.S. entry into World War II.
 
To that end, I entreat Afghanistan’s friends in the West to intercede for us in Washington and in New York, with Congress and with the Biden administration. Intercede for us in London, where I completed my studies, and in Paris, where my father’s memory was honored this spring by the naming of a pathway for him in the Champs-Élysées gardens.
 
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The Taliban is not a problem for the Afghan people alone. Under Taliban control, Afghanistan will without doubt become ground zero of radical Islamist terrorism; plots against democracies will be hatched here once again.
 
No matter what happens, my mujahideen fighters and I will defend Panjshir as the last bastion of Afghan freedom. Our morale is intact. We know from experience what awaits us.
 
But we need more weapons, more ammunition and more supplies.
 
America and its democratic allies do not just have the fight against terrorism in common with Afghans. We now have a long history made up of shared ideals and struggles. There is still much that you can do to aid the cause of freedom. You are our only remaining hope.

Par Le Parisien avec AFP  
Le 18 août 2021 à 22h28
 
Le Raid, unité d’intervention d’élite de la police nationale, n’a « pas eu d’autres choix » que de « négocier » avec les talibans pour exfiltrer les Français et les Afghans réfugiés à l’ambassade de France de Kaboul, a expliqué ce mercredi son patron Jean-Baptiste Dulion. « Je suis extrêmement soulagé car c’était une opération périlleuse dans un environnement très hostile et incertain », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à RTL.
 
Seuls « onze gars » du Raid, appuyés par les forces spéciales de l’armée française, « ont accompagné près de 350 personnes sur cinq kilomètres qui nous ont paru extrêmement longs », a-t-il souligné, confessant avoir « croisé les doigts » pour que l’opération dans la capitale afghane n’échoue pas.
 
Auparavant, « il y a eu deux niveaux de négociations. Au plus haut niveau, via l’ambassadeur de France, et nous sur le terrain, en constante recherche d’un responsable qui puisse nous aider et favoriser l’exfiltration, on ne pouvait rien faire sans eux », les talibans, a expliqué le commissaire.
 
L’itinéraire entre l’ambassade et l’aéroport a été « monté » avec un membre de l’autorité talibane, « quelqu’un avec qui on pouvait discuter et qui avait un vrai pouvoir », a poursuivi Dulion, qui a suivi les opérations depuis le siège du Raid à Bièvres (Essonne).

Des milliers d’Afghans tentaient toujours désespérément de pénétrer dans l’enceinte de l’aéroport international de Kaboul le jeudi 19 août. À l’extérieur, les talibans, qui ont “intensifié” leur recherche de personnes ayant travaillé avec les Occidentaux, cherchent à maîtriser la foule.
Afghans et étrangers luttaient toujours, le jeudi 19 août, pour franchir les points de contrôle des talibans et atteindre l’aéroport de Kaboul, rapporte le Wall Street Journal.
 
Le quotidien note que le fonctionnement de l’aéroport s’est amélioré par rapport au chaos qui y a régné après l’entrée des talibans dans Kaboul, le dimanche 15 août. Mais comme on peut le voir dans la vidéo du Daily Telegraph ci-dessous, des milliers d’Afghans continuent d’encercler l’aéroport. Ils tentent “désespérément” d’y entrer, alors que nombre d’entre eux “n’ont pas les documents requis pour être autorisés à embarquer dans un avion”, indique le Wall Street Journal.
 
The Independent cite notamment un militaire britannique, présent près de l’hôtel Baron, un des points d’accès à l’aéroport, qui a vu des mères “désespérées” faire passer leurs enfants par-dessus l’enceinte de sécurité :
 

 
Les talibans, qui se trouvent à l’extérieur du périmètre de l’aéroport, “tirent en l’air, frappent les gens pour maîtriser la foule et les exhortent à rentrer chez eux”, rapporte le Wall Street Journal. Le quotidien américain ajoute que l’ambassade des États-Unis a averti ses ressortissants, le mercredi 18 août, qu’elle ne pouvait pas leur garantir “un passage sûr vers l’aéroport”.
 
Selon le Daily Telegraph, les talibans, qui se sont lancés dans une “chasse à l’homme”, auraient fouillé la foule présente aux abords de l’aéroport. Le quotidien cite également un document confidentiel des Nations unies selon lequel les miliciens islamistes ont “intensifié leur recherche” de personnes “ayant travaillé avec les forces britanniques et américaines et celles de l’Otan”.
 
Les talibans “font du porte-à-porte”, indique le Telegraph, et ils menacent les personnes recherchées “de prendre en otage des membres de leur famille si elles ne se rendent pas”.

The Taliban Have Seized U.S. Military Biometrics Devices

The Taliban have seized U.S. military biometrics devices that could aid in the identification of Afghans who assisted coalition forces, current and former military officials have told The Intercept.

The devices, known as HIIDE, for Handheld Interagency Identity Detection Equipment, were seized last week during the Taliban’s offensive, according to a Joint Special Operations Command official and three former U.S. military personnel, all of whom worried that sensitive data they contain could be used by the Taliban.

But the U.S. didn’t only collect information about criminals and terrorists; the government appears to also have been collecting biometrics from Afghans assisting diplomatic efforts, in addition to those working with the military. For example, a recent job posting by a State Department contractor sought to recruit a biometric technician with experience using HIIDE and other similar equipment to help vet personnel and enroll local Afghans seeking employment at U.S. embassies and consulates.

Afghanistan : Amrullah Saleh, chef des derniers résistants aux talibans, propose de négocier sous conditions
 
L’ex-premier vice-président afghan, réfugié dans la vallée du Panchir, affirme, dans un message audio transmis au « Monde », pouvoir abandonner l’affrontement armé à condition que le peuple afghan ait « son mot à dire » quant au futur régime.

La charia, loi islamique à géométrie variable
 
Paris (AFP) - Le retour des talibans à la tête de l'Afghanistan fait craindre la réinstauration d'une version ultra-rigoriste de la charia, la loi islamique dont découlent des droits et devoirs pour les musulmans, très diversement interprétée et appliquée dans les pays qui l'invoquent.
 
https://www.nouvelobs.com/monde/202 [...] iable.html

Alors que je me promène dans Kaboul, les rues sont vides de femmes
 
Il y a quelques jours, la capitale regorgeait de femmes vaquant à leurs occupations. Maintenant, les quelques personnes qui restent marchent vite et pleines de peur.
 
Quatre jours après l'invasion rapide et inattendue de Kaboul par les talibans , les rues de la capitale afghane sont presque entièrement dépourvues de femmes.
 
Les quelques femmes qui sont dans les rues portent la traditionnelle burqa bleue, tenue islamique qui, bien que coutumière en Afghanistan , n'était pas aussi largement utilisée à Kaboul jusqu'à présent. De nombreuses femmes sont vêtues de longs vêtements noirs couramment portés au Moyen-Orient et dans les pays arabes.
 
 
https://www.theguardian.com/global- [...] y-of-women
 

Les talibans recherchaient depuis quelque temps un journaliste de la Deutsche Welle en Afghanistan. Ils ont tué l'un de ses proches et blessé un autre par balles.
 
Dans la province d'Herat, dans l’ouest du pays, les talibans ont fait du porte-à-porte pour mettre la main sur notre confrère : ils ignoraient que désormais celui-ci travaille en Allemagne.