Reprise du message précédent :
 
 
Pas mal    
 
C'est des études en combien de temps pour le diplôme de kiné ?

3  

Ah ben on est embarqués dans le même genre de plan alors, sauf que toi à la fin tu seras payé  
 
Bonne chance  

Ha, je vais remonter le topic alors pour t'éviter un résumé    
Bon courage  

Bon ça y est    
Pfiou ce virage. J'aurais pas d'études de maths derrière moi, je dirais que c'est un virage à 360°    
Bon, j'ai pas trouvé ton âge, mais je te vois plus jeune que moi  
Pour le parcours, je me suis bien marré, j'ai des similitudes    
Par contre je dirais que mon erreur a peut-être été de me rebeller trop tôt. J'ai dit merde à mes parents et à mes profs de term en partant en fac de medecine avec mon meilleur pote de l'époque. Ca s'est décidé sur un coup de tête un matin de term, c'est marrant je m'en souviens très bien. Une prof nous a parlé d'orientation, en décembre, dossiers à remplir toussa, en 10 minutes on a décidé "de faire medecine parce que medecin ça paye bien et que la fac c'est pas dur"    
Le drame familial, entretien avec la prof de math et tout le toutim (j'avais 17/18 en maths/phys/bio).
Crash en 1 an et demi en fac de medecine, déprime de trois mois, 10kg de prise de poids, je n'ouvrais plus mon appart à personne.    
J'ai enchainé avec la fac de math (on se raccroche à ce qu'on a   ), un DESS en 6 ans (grosse flemme en licence), chômage, concours de la FP parce qu'il faut manger, j'en ai eu un sur les acquis, je suis rentré.  
 
Comme tu l'as dit dans un post à un gars qui "préférait s'épanouir dans sa vie extra-professionnelle", il y a un moment ça ne suffit plus. Et ce gars-là ne doit pas être si malheureux, parce que se faire chier au boulot ça déteint quand même sur la vie à côté, et quand tu déprimes pas simple d'être facile à vivre au quotidien avec sa femme et ses gosses. Certains y arrivent, moi pas.
 
Après niveau finances, c'est clair que c'est pas simple...8k€ par année de formation, 4k€ de train par an, 1k€ de pass navigo, 4k€ de logement par an, ça douille...et passé un certain âge, tu n'as plus le droit à rien...si, j'ai une carte étudiant, je gagne 1,50€ sur le ciné au coin de la rue    

 
Chapeau ! Pour avoir fait quelques séances de kiné récemment je me suis demandé si c'est un métier qui pourrait me plaire . Au contact des gens dans le soin, etc.. déjà ça me changerait bien de l'informatique.
 
Par contre tu peux expliquer tes démarches, comment ça se passe ? C'est des etudes un peu longues, tu finances ça comment ?
 
edit : oups tu en parles juste au dessus. Tu finances tout de ta poche ?? Mais t'as le chomage au moins, ou équivalent ?

J'ai des économies, la maison en province est un héritage de ma femme qui est enseignante donc pas de crédit, et un train de vie qui n'a jamais été élevé... Mes économies devraient couvrir école logement et transport sur les trois ans, a peine. Mais a priori pas de credit, ce qui est le cas des jeunes dont les parents n'ont pas les moyens.
Faire des économies c'est pas forcément crever sur un tas d'or, ça peut permettre de reprendre a zéro. Avec un compte a sec je ne me serais jamais lance dans l'histoire...
Kine c'est pas forcément une vocation non plus mais a priori au vu des premières semaines et l'entrée dans la pratique, ça s'annonce bien

chapeau prostaff !  
c'est quoi qui a été le déclencheur pour toi ? c'est un truc que tu pensais depuis un certains temps, ou tu as improvisé?

 
Disons que socialement je suis un ours des cavernes. Du moins au départ. Je ne vais pas vers les autres, mais une fois le contact établi, ça se passe généralement très bien. Donc, nous avons déjà un handicapé social. Ensuite, je n'ai jamais eu d'affinité particulière avec un secteur d'activité précis, tout m'intéresse, même si je suis quand même un scientifique. A partir de là, tu te retrouves un type qui a passé beaucoup de temps sur les bancs de fac, au fond, sans ambition particulière, et qui s'en est sorti avec un bac+5 parce qu'il y avait certaines capacités, mais une fois laché dans la jungle de la vraie vie, s'est retrouvé complètement paumé, sans but particulier, motivé à se bouger comme un bernic à marée basse...
D'où la fonction publique, qui m'a quand même donné à manger pendant quelques années; et puis c'est un milieu où, même si tu bosses, tu peux encore rester derrière ton bureau, à attendre que ça passe...
 
Et puis il y les gosses qui arrivent, tu te rends compte que tu reproduis un schema familial, tu penses à ton père qui avait aussi des capacités et s'est fait chier toute sa vie à pointer dans la FP également, et il y a un moment où, avec 15 ans de retard, je me suis auto-donné un coup de pied au cul, social et professionnel. Pour moi c'est assez hard, physiquement je morfle pas mal en ce moment avec le stress, le changement, etc...mais si dans 3 ans mes gosses voient leur père épanoui rentré du boulot après 10h de taff plutôt physique, c'est que j'aurai gagné  

A 33 ans j'ai tout claqué professionnellement (enfin un CDI) pour une reprise d'étude, et pas évident avec un crédit immo (surtout quand on a le salaire le + élevé) et 2 gamins.
Petit CDD derrière pour bénéficier du dispositif décrit ci-dessous.

Il y a moins contraignant financièrement que la solution pour laquelle tu as opté Prostaff (mais chapeau à toi):
L'AREF (Allocation d'aide au retour à l'emploi formation).

L'idée est, lorsqu'on est au chômage, de pourvoir reprendre des étude en tant que stagiaire de la formation continue (-surtout pas étudiant-toutes les universités le permettent maintenant) afin de bénéficier de l'AREF.

Durant la durée de votre reprise d'étude, et pour 3 ans maxi, il est possible de bénéficier des allocations chômage dans le cadre d'une reconversion.

Pour ceux que ça intéresse (et il y en a : + de 177k vues), j'avais décrit la démarche à suivre sur un forum:
http://forums.france-hardware.com/ [...] tudes.html
A un moment je parle de cohérence du projet: si vous êtes très persuasif, vous pouvez passer à la case suivante.

Franchement là, pour celui qui veux se reconvertir mais ne le fait pas, il n'y a aucune excuse quand à l'aspect financier de la chose.

merci pour ces précieuses infos !

je ne sais pas quoi faire, je n ai plus l envie en informatique

je sors d un an de chômage suite a un souci de sante. A la base j ai une formation de littéraire, puis un BTS IG. J ai été technicien au smic, puis admin pour un peu plus, puis RSI a 42k. Et la je recherche des postes d admin, mais pas trop de réussite pour l instant. J ai très envie de reprendre des études d info, voire changer complètement de métier. Je ne sais pas trop, je sais juste que l informatique ne m attire plus du tout apres 7 ans de carriere j aurais 36 ans cette année...

ALors je vous rejoins pour vous faire part de mon expérience
 
Ingé (DBA puis responsable de formation sur un progiciel BI) j'en ai eu ras le bol vers l'âge de 34-35 ans. J'étais alors mariée (je le suis toujours et au même gars ) avec deux enfants et j'avais dans mon entourage des personnes avec autisme qui m'ont conduite à m'intéresser de près à la neuropsychologie, aux habiletés sociales, à la psychologie comportementaliste etc...
 
Vu le taux de chômage chez les psy, et celui chez les orthophonistes, il m'a semblé plus opportun de me choisir la deuxième voie.
 
A 36 ans, profitant du congé mater pour ma petite dernière (née en janvier 2006) j'ai préparé et passé du premier coup \o/ le concours de l'école de Paris.
 
La première année, j'ai pris un congé parental à 50% : 50% ingé, 50% étudiante et 3 enfants (dont un bébé) à la maison ... assez proche de l'enfer question organisation
Je me suis fait licencier à la fin de la première année, car pour mon entreprise, organiser mon taf à 50% c'était aussi compliqué que pour moi de l'assumer.
Les deuxième et troisième année d'études ont été prises en charge au titre de la formation continue, mais pas la quatrième (seuls 2 ans sont pris en charge, sauf si c'est un métier sur la liste préfectorale des métiers "en tension" ). Pour la quatrième année, prêt étudiant ... que je rembourse encore et notre épargne.
 
Je me suis installée en libéral, en région parisienne d'abord où ça s'est  très bien passé.  
Puis mon mari a été muté à Nantes, j'ai transmis mon cabinet en ile de France et j'essaie d'en monter un ici.
 
C'est difficile financièrement, mais j'ai la chance d'avoir un mari qui gagne très bien sa vie, ce qui nous permet de faire face aux aléas du libéral.  
En passant d'ingé à ortho, j'ai perdu 50% de mon revenu (de 4000€ net à 2000€ net quand je bossais à plein temps, en ce moment je suis encore en déficit sur mon nouveau cabinet)
 
Mais j'ai gagné 100% de joie de vivre et de bosser, et on referait pareil si c'était à refaire.
 
"On", parce que ce genre de projet se mène en couple (quand couple il y a) compte tenu des tensions que cela peut engendrer - les partiels qui empêchent de partir en vacances, les soirées/WE à bosser pour la fac' plutôt que de passer du temps à deux, le pas-de-sou-pas-possible, les stages à perpète dont on revient rincé etc...
 
Voilou : c'est possible, c'est difficile, mais si on a vraiment la pêche c'est jouable et ça vaut franchement le coup de partir bosser autrement que les talons en avant

 
Admirable    

Je n'étais pas seule, non plus. Mon mari gérait des milliards de trucs quand je finissais tard, mes parents et ma bonne maman nous relayaient y compris parfois le WE et on avait une nounou en or massif.
 
Mais c'était tendu du string
 
Je me souviens que je marchais au BIP. J'avais des alarmes successives qui organisaient ma vie :
lever 5h55, tétée 6h, toilette 6h30, lever des enfants 7h, go fac ou boulot selon le jour 7h30 pendant que mon mari s'occupaient des gamins.... cours ou taf, à 12h30 :alarme repas-révision (je mangeais en révisant les cours des jours précédents et en faisant mes fiches de cours), reprise à 13h30.. etc...  
Même le WE c'était ça
 
Avec mon mari, on pensait que les VRAIS vacances c'étaient quand rien ne sonnait.

 
+1 merci, je ne connaissais pas ce système, intéressant tout ça.
 
pour ma part j'ai changé de boite, et un peu aussi de casquette. Ca me permet déjà de temporiser un peu car l'ambiance est plus zen, mon travail un peu différent (même si ça reste de l'info).  
 
Mais je garde quand même l'idée de faire autre chose de ma vie que rester assis toute la journée en silence. Globalement, l'info manque de folie.
 
J'avais pensé à ébéniste, mais le marché du travail est ultra galère après m'être renseigné. Donc je continue de réfléchir à autre chose .. Voili voila mon post n'apporte pas grand chose, si ce n'est de dire que l'environnement de travail joue quand même beaucoup : donc si vous vous faites chier au boulot, avant d'être sûr de vouloir tout plaquer, ça peut être pas mal de changer de boite (et/ou de poste) aussi et de voir si ça conforte dans l'idée ou pas.
 
impressionnants vos témoignages sinon.

Comme je le disais, il n'y a aucun obstacle administratif ou financier pour une reconversion.
On a la chance en France de pouvoir se permettre cela... rare sont les lieux ou c'est possible aussi facilement.

Il reste, à mon avis, 2 freins.

1- La peur de l'inconnue: quitter son confort pour recommencer (mais pas à zéro, l'expérience acquise est toujours "valorisable" )
Quand je parle de confort, il s'agit d'un état dans lequel on a des repères (même si on s'éclate pas).

2- Savoir quoi faire.
Il est vrai que passé un certain âge, on a peur de se tromper de voie en se disant qu'on aura pas une nouvelle chance.

Pour le 1er point, c'est de l'ordre du psychologique.
Si vous n'en avez pas la force, faites vous accompagner.
Lors de ma dernière reconversion, j'ai fait appel à du coaching.
Attention, pas les charlatans du net, un vrai: directeur d'exploitation dans une grosse boite, 30 ans de carrière, un diplôme de psy et affilier à une asso reconnue.

Pour le 2ème point, il faut savoir que le droit à l'erreur existe et qu'il n'y a rien de grave: j'ai changé 4 fois d'orientation pro en 15 ans (j'avoue que c'était plus facile avant d'avoir les enfants... moins de stress, mais j'ai quand même changé 2 fois depuis qu'ils sont nés) et pour mon dernier emploi salarié j'étais directeur d'un service.
Donc l'erreur n'est pas sanctionnée professionnellement, il faut au contraire la valoriser.
Mais si vous ne savez vraiment pas vers quoi aller, et je l'ai répété X fois ici: faites un bilan de compétences.
Vous aurez ainsi de bonnes pistes de reconversion.

Je suis plus vieux que toi et j'ai changé il y a peu (à mon compte dans un autre domaine). Donc tu vois, c'est possible.

Si l'info ne t'attire plus, mieux vaut ne pas insister: tu vas t'infliger une vie que tu détesteras dans 5 à 10 ans.
Tu es au chômage, va voir ton conseillé et explique lui que tu souhaites faire un bilan de compétences car tu ne supportes plus ton domaine.
A partir des résultats tu auras une meilleures vues sur tes affinités professionnelles.
Ensuite tu pourras retourner voir ton conseillé et demander une reconversion via une formation comme expliquée ci dessus.

Un petit conseil qui vaut ce qu'il vaut: il ne faut pas subir, personne ne te prendra la main pour te plaindre et t'aider.
Il faut prendre les devants avec tout l'attirail administratif/légal que tu as à disposition.
Tu en as déjà 2: la prise en charge de ton bilan et de ta future reprise.

 
il me semble que pour faire un bilan de compétences, il faut au moins un an d'ancienneté dans la boite. Sans compter que ça met potentiellement "au placard" de faire ce genre de démarche, si on décide de ne rien faire après, car il faut faire la demande à l'employeur.
 
sinon +1 avec le reste

 
Si les métiers du bois t'intéresse, il y a menuisier ou charpentier.  
Et suivant les régions, je peux t'assurer qu'ils ont du taf par dessus la tête.
 
Pour changer ma porte d'entrée et mes fenêtres... 3 mois de retard, il était débordé.
Et quand je vois tous les chantiers de rénovation et construction dans mon village, je t'assure qu'ils ne manquent pas de boulot.
Mais je suis en Rhône Alpes (les Savoies): beaucoup de constructions bois, en plus ça revient à la mode à fond.

Il y a possibilité de le faire sans que ta boite soit eu courant. Justement pour éviter ce genre de désagrément.
Il faut se renseigner auprès des organismes en question.
 
Après en tant que salarié, ça vaut surement le cout de payer ça de sa poche si pas possible autrement.
En général, il est possible de négocier avec les organismes de formation quand tu le fais avec tes propres deniers (je l'ai fait une fois), alors pourquoi pas là?

 
Un peu la même ici (tranche d'âge + salaire le plus élevé + crédit immo) mais j'ai pas de gosses   /childfree
 
Bon et j'ai pas un statut de stagiaire de la formation continue (mais seulement d'étudiant) donc peau de zob circoncis pour la thune. Je m'inquiéterai quand y en aura plus, en attendant je préfère ne pas bosser et me consacrer à 100% à mes nouvelles études. Ce qui est facilité, je m'en rends compte, par le fait que je n'ai jamais eu une vie sociale trépidante

Ca fait déjà au moins 1 à 2 ans que j'essaie de changer, en vain. Et pourtant je suis pas exigeant. J'ai un profil de merde...

 
salut, j'ai tenté en quittant mon entreprise via une rupture conventionnelle mais Pôle Emploi bloquait tout donc j'ai dû poursuivre dans ce que je faisais avant.
 
C'est très variable selon les conseillers, il y en a qui appliquent tout à la lettre et il est très difficile d'obtenir alors qqch.
 
Et je ne vous épargne atouts cadres imposé avec un prestataire ssii qui balance les Cvs des cadres sur le marché juste pour placer qqn 3 mois.
 
A+

Drapal!

 
tu fais quoi aujourd'hui Akabis ?

Je me suis lancé dans la formation à distance. (pas de cours sur l'info... ça c'est sur!)

 
ok merci, c'est de la formation en quoi ?

y a des gens ici qui ont déjà eu recours au fongecif pour financer une reconversion ?
 
ca marche comment ?

J'ai terminé mon master en septembre, suis au chômage car ça s'est pas bien terminé en alternance et le coeur n'y est plus pour plus grand chose. Un mélange de déprime à cause du chômage et de ras-le-bol de l'informatique... Je suis dans la merde.
 
A l'origine c'était juste par hobby, c'est marrant de coder un peu, d'installer des trucs, bidouiller des machins. Je suis plutôt passionné par le DIY, la bidouille et le libre mais ça aurait du être un passe-temps...

Surtout que le dev en entreprise, ce n'est en grande majorité pas du tout ca...
Tout ce qu'on te demande, c'est de pisser du code, et surtout pas d'innovations/idées nouvelles...

Ca ressemble plutôt à ce que tu peux faire comme sysadm en startup / petite boîte / labo (DIY et libre), ou bien en faisant de l'exploit (le côté débrouille). Par contre, d'une part les deux sont déconsidérés, d'autre part j'ai pas bien compris mais c'est possible que Moee râle justement qu'il ne s'est retrouvé à faire que ça (je trouve sa phrase ambiguë).

Moee c'était quoi comme type de job ton alternance ?

Sysadm et dev symfony2

Mmokay, c'est pas très glam. Du coup, tu pourrais faire de l'exploit finalement, pour voir  

Qu'est-ce que tu appelles exploit ? Car dans les définitions que je trouve c'est "maintenir de manière sûre une infrastructure, sécuriser..." ce qui est le rôle du sysadm

L'exploit système oui, mais tu as aussi l'exploit "applicative" (je pense que c'est un abus de langage dans les boîtes qui ont un gros SI). Ca consiste à récupérer les instances qui sont dans un état bizarre dans un système de commandes, à corriger des données en base et à faire des rattrapages quand un connard de codeur a fait un bug stupide (du style laisser une valeur de test en dur dans du code qu'il a mis en prod et hop tous les clients de ta boîte habitent dans la même ville ).

Mais je te le conseillais pas vraiment (sauf si la bidouille c'est ton truc, c'est pour ça que je m'interrogeais sur ta formulation) parce que c'est un job un peu pourri, très mal considéré (encore pire que les sysadm et les DBA), et que peu de gens y sont heureux et souvent même quand ils sont heureux ils ont envie de tuer quelqu'un un développeur (ou un sysadm ou un DBA ) trois fois par jour. Par contre, bizarrement, j'ai l'impression qu'on trouve facilement du boulot dans ce genre de trucs (évidemment, personne n'en veut) et selon les boîtes on peut être assez libre dans ce qu'on fait (certains diraient laissé à soi-même, mais ça a ses avantages d'avoir la paix si on panique pas quand on est tout seul devant les problèmes).

J'en ai fait pendant 1 an en mode projet/démarrage de projet: "l'exploit" s'occupe également des livraisons. Et fait ces livraisons en dehors de périodes de dévellopements/utilisation du logiciel par les utilisateurs, donc avec des horaires tout pourris. Et personne de dispo pour corriger les merdes qui apparaissent suite à la dernière livraison (merdalors, le processus compile pas/ la paie de test ne passe plus, keskizonfoutu encor'! Et on va voir dans les logs et le code ce qui a été oublié dans la livraison/foiré par le dev)

Mais c'est cool et personne ne te demandes des comptes.

A ne pas faire trop longtemps quand même. J'ai d'ailleurs démissionné pour reprendre un taf "un peu plus normal" par la suite (toujours dans l'info, mais avec une partie avant-vente)

Aujourd'hui, je fais toujours de l'info en SSII en mode projets/missions (pas de l'exploit par contre: expertise fonctionnelle/technique sur gros progiciels ERP), mais dans une île tropicale, ça change un peu.

Ah ouais je vois. Oui quand je parlais de bidouiller c'était entre autres résoudre des bugs ou mettre en place des services, mais pour soi-même, la famille ou les copains quoi. En entreprise, rien qu'en sysadm tu as envie de tuer tout le monde, surtout ceux qui ne pipent rien à l'informatique "ouais de toute façon si ça marche c'est la faute du connard qui s'y connait"

 
Perso, je trouve mon compte en me disant que je "travaille pour le client" qui est en général bien content que je lui dépanne son logiciel de compta/paie/GA/GTA/whatever de gestion, quoi. Et même de la simple "assistance utilisateur", que ce soit pour l'aider a formuler son besoin (et par ici, ce n'est pas une figure de style), ou aide aux modes opératoires, c'est déjà valorisant pour moi, de les aider a prendre en main leurs outils, les personnaliser, les paramétrer, ect, pour leur faire plaisir.
 
Comme je travaille pour les services RH, c'est aussi un peu plus féminin que l'informatique pure et dure, ça compte.
 
Bon, ya des fois, c'est un peu bizarre: exemple, je passe pour une mission de 8 jours chez un client (fonction publique cette fois): Ils me disent "on a des gros problèmes avec notre interface avec la compta, dès qu'on fait une modif tout plante, c'est une horreur, faut rendre ça maintenable!" Effectivement, l'interface datant de 12 ans, ils avaient "perdu" la doc et les specs... Et fesaient du reverse-ingienering par petits bout a chaque fois qu'il y avait une modif de compte comptable ou autre a faire.
 
Résultat, après 2 jours a faire le tour des services et des vieilles docs, je tombe sur une petite nana avec 30 ans d'ancienneté dans la boite, qui me sort de son classeur du placard des mails qu'elle avait imprimée il y a 10 ans, et des docs imprimées du même âge, qui me donnent toutes les infos sur la demi-interface entrante. Je lui plaque un gros bisou et je retourne dans mon bureau.
 
Reverse-ingiennering de l'autre demi-interface (j'ai renoncé a trouver cette doc là), etude-specs-devis plus tard, je réécrit toute l'interface (supprime 80% du code et des scripts... après étude de leurs besoins, la majorité des infos en dur dans le code n'étaient pas/plus utilisées, obsolêtes, a revoir, ect), fourni les docs a l'exploit, et reçoit les félicitations du jury.
 
Nan, des fois, l'informatique, c'est bien.

 
Dix ans  
 
Edit : et dans ces dix années j'ai pu voir tout ce qu'on fait pour rendre ce job impossible à faire BANDE DE CONNARDS §§§§§  

Bon je viens m'incruster. Actuellement au chômage après avoir été formatrice informatique et technicienne de maintenance, je cherche à me reconvertir. J'ai bien l'envie, la motivation mais alors par contre aucune idée de quoi faire. Pleins de choses me plaisent mais pas au point d'en faire mon métier. J'ai passé un bilan de compétence et en gros je suis à cheval sur trois profils différents : (hyper généraliste les profils en plus.) social, administratif, inventeur/chercheur (d'emplois actuellement ^^) donc ça m'aide pas des masses.

Je ne sais vraiment pas trop quoi faire ensuite. Est-ce qu'il y a des bilan qui iraient peut être plus loin histoire d'affiner tout ça ? Et puis après de tout façon, reste le problème du financement si ce n'est pas dans mon département. Je n'ai plus le droit à rien en terme de RSA.  

bilan de compétences = pipotron. C'est le retour de la plupart des personnes passées par là.
 
C'est bien dommage car beaucoup de gens comptent là dessus, et se retrouvent a perdre du temps, du coup. Et de l'énergie, et de la motivation dans quelque chose qui ne leur a rien apporté.
 
Mon conseil: fait le deuil de cette piste.
 
Après, quoi te proposer d'autre, ça...