Reprise du message précédent :

Etre faible, ça veut rien dire. Dis nous plutôt ce qui ne va pas

...

non Autralia, pas ... stp. Parles nous stp.

envie être seule, pas s'inquiété bisou

Coucou Autralia, ça évolue comment de ton côté ?  

slt passer quelques jours en hp histoire de trouver un autre somni pour dormir, je dormais plus, là j'ai deux somni différent je dors comme un bébé et toi ?

Ils sont sympas dans ton HP ? T'as quoi comme somni ?
Moi dû re-switcher sur du Stilnox, le noctamide faisait plus effet  
Mais du coup ça va, j'ai pas un super sommeil mais je dors un minimum (4h) donc je m'en sors

bof me suis pas trop mêlé, je connaissais déjà deux personnes, mais je garde une mauvaise expérieuse (je sais plus écrire) eu la seule chambre sans toilette ni douche ça ma refroidi.
 
zolpidem et théralène, imovane plus d'effet
 
c'est pas beaucoup 4h

Deuxième séance chez le psy aujourd'hui, j'y suis bien allé, c'est même lui qui s'est visiblement emmêlé les pinceaux sur les dates et heures de rendez-vous .

ah ah chacun son tour

 
 
Un prêté pour un rendu

ça ta aider ?

Fait chier, rdv de demain chez le psy reporté y a des semaines de merde comme ça

Au repos toi file    
 
 
*gros câlin*

   sort d'abord de cardio, le gandam psy peut encore attendre pour te voir    
 
 
et il est à quelle niveau ?rez de chaussé au moines ou en etages, t'imagine en descendant patatras

 
 
Gottorp, le plus important d'abord ! soigne ton coeur, repose toi, le psy viendra après ! bises

+1

 
Je me suis senti un peu mieux en sortant, oui.

Tu va le revoir ?

 
 
Il a intérêt !!! sinon plus de partoche

Oh bah oui maintenant que c'est lancé ! J'avoue que ce matin avant d'y aller, j'avais pas trop envie mais vu que ça s'est bien passé, je n'ai pas regretté.

Quelqu'un aurait remarqué des insomnies associées au Lamictal ?  
C'est censé jouer positivement sur le sommeil mais j'ai pas l'impression que ça aide à dormir...

insomnie et surtout cauchemars

Merci pour ta réponse Autralia
J'ai pas les cauchemars heureusement (en même temps, je rêve peu en général) mais les insomnies c'est puissance 1000
J'ai beau prendre du Theralene, de l'Imovane ou même du Xanax, pas moyen de trouver le sommeil avant très très tard, du coup je me lève en sursaut à 10h alors que je dois aller au taff, bon c'est la période de Noel, mais quand meme ça fait pas sérieux

 
 
Tant mieux, si ça peut te sortir de ton marasme actuel !

Comme je disais au psy, en fait je pense que j'ai besoin d'un déclic, mais je ne sais pas quoi

C'est son taf de t'aider à trouver ce déclic

Ouais bon pour l'instant je lance sur un truc, il m'interroge des fois sur un point, je vide mon sac et hop 43,70 euros

 
Pas chez moi, ça fait plus d'un an que j'en prends, et mon sommeil évolue toujours par cycles (comme toute ma vie...). Plusieurs mois avec 4-5h de sommeil par nuit, puis plusieurs mois avec 10-12h de sommeil... Suis fatiguée de ces cycles...

Cette nuit je regardais un épisode de Dr House, il soignait une femme qui s'automutilait et était boulimique-vomisseuse. Besoin d'une greffe de cœur, il a dû mentir au comité médical pour qu'on lui attribue un cœur.  
 
J'ai un peu de mal à comprendre ce raisonnement. Tu es suicidaire on fait tout pour t'empêcher de mourir, et le jour où tu as besoin d'une greffe on te laisse mourir parce que tu es suicidaire ???

C'est pas qu'on te laisse mourir, c'est qu'"on" privilégie la personne qui a le plus de chances de s'en tirer, donc, quelqu'un qui ne boit pas, ne fume pas, mange sain. C'est juste de la statistique (je crois).
 
J'ai édité pour le "on", je ne fais pas partie de ceux qui décident de ce genre de choses  

...

Ça va ?

non pas vraiment

Raconte nous

Courage

Que se passe-t-il ?

ouhouh est tu là ? est tu la femme invisible ? ou à eclipse

Les jours de fêtes sont pour les autres .
Étant schizo paranoide,  ça va être la joie de faire comme tout le monde alors que je hais deviner les pensées des autres.
Plus qu'à se forcer.

coup mou ça va passer, merci

pour ma part je suis un ancien suicidaire et un suicidant, puisque j'ai raté mon "tombé de rideau"... et j'en suis là pour vous en parler
 
je commence par le début :
 
- enfant difficile, j'ai perdu mon père très jeune
- ma mère s'est remariée quelques temps plus tard et je ne l'ai jamais accepté
- je n'ai jamais eu de tendresse ou d'affection venant d'elle, bien au contraire
- j'ai été coupé de ma famille paternelle pendant très longtemps
- j'ai grandi une misère incroyable, du genre "aller à l'école habillé comme un sapin, et les chaussures trouées"
- j'étais toujours la tête de turc de la classe
- j'ai un élève moyen, mais toujours avec un comportement malgré que mes profs m'incitaient à exploiter au maximum mes capacités
- j'ai été mal conseillé sur mon orientation scolaire, grâce à mon beau-père Thénardier ( cf: Les misérables)
- j'ai quitté l'école avant de passer mon bac, car j'étais devenu un "charge" pour mes parents
- j'ai fais des jobs alimentaires sans lendemain
- j'ai rencontré une gonzesse "folle amoureuse" qui m'a fait un bébé tout seule
- très jeune, j'avais mon propre appartement pour y loger ma propre dedans
- je suis tombé en surendettement à cause d'une voiture acheté à crédit, qui m'a ruiné à tous les niveaux
- j'ai repris mes études, passer mon bac et fait une formation dans le médical
 
ma vie repartant sur des roulettes, je suis me dis "génial ! je suis enfin débarrassé de cette malédiction ! je vais enfin me débarrasser de mes dettes !"    
 
grave erreur... à la sortie de mon diplôme, j'ai tout perdu, femme, enfant et appartement...
 
la raison ?
 
- tension familiale avec la belle-famille avec qui ne je me suis jamais entendu
- tension familiale avec ma propre famille
- etc
 
résultat :
 
- je me suis retrouvé dans un appartement lugubre et insalubre
- la mère de mon enfant a tout fait pour que tu puisse pas le revoir
 
pour conjurer le sort, j'ai bossé, bossé et encore bossé  
 
étant célibataire, je faisais le joli-coeur avec une moyenne de 15 partenaires en 3 ans mais ce n'est qu'un détail
 
mais revenant à nos moutons, comment j'en suis arrivé au passage à l'acte ?  
 
je broyais du noir... mes dettes, mon environnement très précaires, l'épuisement physique et psychologique, j'ai fais un burn-out...
 
je suis resté pendant une semaine sans bouger de mon lit. J'avais des médocs puissants (chourés dans les services où je bossais)
 
bref, je passe les détails... en fête de fin d'année j'ai fais le "saut de l'ange"
 
je me suis réveillé deux semaines plus tard d'un coma...
 
j'ai tout de suite repris le travail. je prenais soin de mes patients, sans prendre soin de moi
 
je draguais les meufs de mon milieu, en faisant des folies à droite, à gauche... mais je le faisais sans intérêts à long terme...
 
mais il y a un an, je me suis totalement "bloqué", j'ai buggé !!!
 
au final, je suis devenu "mou du genou" alors je suis quelqu'un d'initialement très actif
 
je n'ai plus d'inspiration ou de créativité ou d'envie particulière
 
rien ne me dégoute, mais rien ne m'intéresse non plus ( ni l'argent, ni les meufs, ni vouloir faire une nouvelle famille)
 
"je suis là mais je ne suis là"
 
ma voix est faible quand je parle, je n'ai plus d'humour, je n'ai pas faim
 
je suis dans un trou noir, au delà de la dépression, de la mélancolie au sens propre
 
comme si je me complaisais à être dans ma torpeur la plus du côté obscur...
 
je n'ai plus d'idées suicidaires, je m'en suis sorti par moi-même sans utiliser de médicaments, de psy ou tomber dans l'alcool
 
mais je me suis bloquée... je ne me sens pas "vide", mais je me sens "vidé"  
 
je n'ai plus de rage, de colère, je n'ai pas la force ou la volonté de pleurer  
 
comme si j'étais devenu insensible à tout
 
je ne sais pas quand je vais revenir à mon état normal, c'est ça le souci de ma vie en ce moment