Reprise du message précédent :

C'est totalement ça.
 
@Eife c'est une grande qualité d'être consciencieux car tu fais un travail de qualité dans un temps raisonnable. Cependant cela ne demande pas de faire l'impossible. Tu ne dois pas combler la mauvaise gestion de ta hiérarchie. Ça va te tuer. Continue à rendre un travail de qualité dans le temps que tu juges nécessaire. Comme me l'avait conseillé Tillow et d'autres, quand on te donne les tâches à faire avec la deadline, fais un petit planning avec la charge de travail pour chaque tâche. Si tu vois que tu ne tiendras pas les délais, justifie le par mail à ta hiérarchie afin qu'ils s'organisent et priorisent les tâches urgentes.
Excellente idée de reprendre le sport, ça aide à décompresser.

T'as pas l'air de trop communiquer avec tes responsables
Des horaires comme ça j'en ai mangé dans une autre vie quand je faisais de l'audit. J'ai fini par rage quit du jour au lendemain  
Du coup t en arrêt là ?
 
Je sais pas je suis partagée là dessus.  
De un pour moi les managers, majordomes et barmen devraient pas avoir leur part du butin, ils sont payés plus chers que les serveurs.
De deux certains serveurs sont plus skillés (e.g. en langues étrangères) et plus accueillants que les autres.
 
Bon après tout dépend de la config de ton resto

Courage Eife.

 
Un peu en retard, mais oui. Je précise que ça dépend beaucoup des personnes en face.
 
Sur une mission précédente, je voyais tellement peu mes collègues de ma boite de presta que je me sentais plus comme un employé du client que comme un employé de ma boite de presta.
Je passe sur un interne qui ne m'adressait même pas la parole, sauf le jour où il a eu besoin de moi pour un truc ne concernant pas mon boulot. Je ne me suis pas privé de l'envoyer chier. Ce mec était une vraie caricature d'ailleurs, faudrait que je raconte tout ça un jour.
 
Sur ma mission actuelle, ça se passe bien. Ca fait 5 ans que j'y suis, je fais partie de l'équipe, mes compétences sont reconnues, mais parfois j'ai une sensation bizarre, comme si je ne faisais pas complètement partie de l'équipe. C'est difficile à expliquer.
Par exemple, les prestataires ne sont pas conviés aux réunions d'équipe. Ok, on n'a pas besoin de tout savoir mais une partie des informations nous concernent aussi. J'avais proposé qu'on assiste au moins à une partie, on m'a dit non.
Autre exemple, il y a des teambuildings organisés de temps en temps (laser game, resto...) pour les internes. Nous ne sommes pas conviés. L'ancien manager nous y invitait, notre part étant prise en charge par la boite de presta. Le manager suivant n'a pas continué alors qu'on lui en avait parlé.
Enfin, le dernier manager de l'équipe (oui, on a pas mal changé de manager en 5 ans ) a retenu mon prénom au bout de 6 mois. C'est pourtant un prénom tout ce qu'il y a de plus classique.
 
C'est pas mal de petites choses en fait. Prises séparément c'est rien, mais quand on additionne...
 
C'est une blague récurrente avec le reste de l'équipe. "Je ne suis pas une personne, je suis un numéro de commande."

alors, le mail à la hiérarchie, quand ton chef (enfin, tes, parce que j'en ai 2, qui communiquent pas entre eux, il parait que c'est à moi de le faire....) est ton patron (en fait, à 10 dans la boite, j'ai 3 patrons, un historique et 2 autres depuis un peu plus d'un an...), c'est moyennement bien perçu

quand à la liste des taches, de toute façon, y'a JAMAIS le temps.
pas plus tard que la semaine dernière, mon chef m'a justement fait un planning (qu'il m'a griffoné à la main, ça, j'en reviens pas ) dans lequel j'avais 4 jours à passer sur un dossier et 2 jours sur un autre.... dans la semaine de 5 jours.
sans compter que bien évidemment, j'ai d'autres dossier sur le feu pour lesquels j'ai forcément du temps à passer pour le suivi... et que je suis censé également encadrer une jeune débutante...

Si, justement, je l'ai toujours fait.
mais quand tu te prends plusieurs fois un "nan mais je m'en fou que ça rentre pas dans le planing, c'est pas mon problème", bah y'a un moment, tu cherches plus à dialoguer, vu que tu parles dans le vide...

accessoirement, y'en a pas mal d'autres qui sont passés par là avant moi...

sinon, non, je suis pas en arrêt, je veux pas leur faire ce cadeau pour le moment...
ma crainte, c'est justement que j'arrive au point où je sente que je DOIS m'arrêter... parce que je pense que je pourrais pas reprendre derrière.

bon, vous vous doutez bien, je cherche ailleurs

merci Daphné

 
Bon courage   . Tu es dans un secteur qui recrute peu ? Pourquoi est-ce que tu ne recherches pas un new job?
 

 
Fin. J'ai claque ma dem la semaine derniere    
Pas pour la charge de travail qui a ete reduite mais parce que jestime que les bons ne sont pas recompenses et les mauvais pas punis.  
+ le senior management qui communique pas et ne prends pas de decisions. Je dois montrer ma desaprobation    
Tout le monde est etonne   , les chefs me demandent pouquoi je pars et ce quils peuvent faire pour me garder    
Comment dire    
Je suis decu de cette fin.  Good guys never win  
C'est parti pour la recherche de taf  

 
Ha ouais, quand même. Pas mal le coup de faire rentrer 6 jours de boulot dans une semaine de 5    
Plus le "je me fous du planning, tu te démmerdes"...  
 
Fais attention à toi. C'est tout à ton honneur de vouloir bien bosser, mais attention à ne pas te ruiner la santé pour un boulot. Je suis passé par là, et je sais que c'est facile à dire mais plus compliqué à faire (saleté de conscience professionnelle ).
 
Et bon courage  

 
je me suis enfin mis. Mais je suis dans un boulot qui a énormément de lien avec les collectivités publiques, et comme elles dépensent pas en ce moment, ça se tend...
 

 
merci
pour la conscience professionnelle, j'ai la sensation qu'elle est forcée de partir là, sans quoi je deviens maso ><

Là franchement ça ne donne plus envie de bosser pour ton client. Toutes cettes accumulations de petites choses qui peuvent paraitre anodines mais en fait non. Sympa la blague. Je la ressortirais.
J'ai posé cette question parce qu'un événement a fait débordé le vase. Depuis lundi, mon client a changé de prestataire pour le restaurant d'entreprise. Il y a eu un changement de cartes de cantine. Évidemment tous les internes ont reçu leur nouvelle carte ainsi que les gens travaillant dans d'autres entreprises extérieures à l'immeuble. Les prestataires ont été oubliés. J'en ai parlé à ma hiérarchie qui s'en fiche royalement. Quand je pense que je leur ai permis de ne pas perdre des clients et voilà le remerciement. Je ne sais pas comment tout bazarder. Quand j'y pense j'ai envie de ne rien faire au boulot.
 

Bon ok j'ai compris. Il ne reste plus qu'à partir. En attendant Et si tu peux octroi toi un jour de congés par ci par là.
 
Personne n'est épargné : Une inquiétante série de suicides à La Poste alarme des experts

Quand vous êtes sur un projet depuis 10 mois qui débute avec une charge à 0,5 et qui est à plus de 2 maintenant,
Que vous cravachez comme un chien pendant que le collègue à 1 mètre devant vous dors / YouTube ou joue à clash royale  et pars à 16:00
 
Vous faites quoi ?
 
Bien sûr je suis presta, ma hiérarchie en a rien à foutre malgré les alertes (sur le retard / risque) remontées depuis des mois...
 
Aujourd'hui je suis en retard pour le boulot et jm'en ballec je suis toujours au lit.  
Ras le bol.
 
J'hésite entre allumer le collègue ou ma hiérarchie.
Ou les deux...
Trop bon trop con.
 
(Ah oui bonjour quand même )

On le répète beaucoup sur ce topic, mais une des bases pour ne pas péter un câble au boulot, c'est de ne pas accepter une charge de travail impossible.
Il faut communiquer en amont, prévenir que ça ne tiendra pas dans les plannings et si la hiérarchie n'en tient pas compte, il faut mettre sa conscience pro dans sa poche et laisser le projet prendre du retard.
Ça ne sert à rien de tirer la sonnette d'alarme et d'absorber la surcharge de boulot, le chef va penser (et il n'aura pas tort) que vous chouinez mais qu'au fond la charge de boulot n'est pas si importante, puisque les choses sont faites à temps. Et vous vous faites un burn out pendant ce temps-là.
Ce qui ne peut pas être fait ne doit pas être fait. C'est à la hiérarchie de trouver des solutions, soit augmenter les effectifs, soit baisser la charge, soit revoir le planning.

Pour le collège qui n'en branle pas une, à la limite, c'est pas vraiment ton problème.
Il faut bien cloisonner ton boulot du sien pour qu'il ressorte que le retard pris est de sa faute.
Moi je parlerais avec le collègue pour lui dire qu'il met le projet dans la merde. Si ça ne le fait pas réagir, je demanderais à bosser sur des tâches distinctes. Si le boulot est un genre de pot commun (du genre gérer les plantages et développer en parallèle), je m'assurerais de pouvoir prouver que je suis full tout le temps, et que ce qui a débordé n'est pas de mon fait.

Yes bonne approche Tillow mais apparemment le nouveau responsable d'équipe et mon collègue s'entendent bien, du coup je me suis pris des "et toi tu fais quoi?"
Alors que dès que collègue à un souci (à une fréquence bien trop élevée à la vue de son salaire supposé) je suis derrière son clavier pendant qu'il joue de la flûte sur la conf call.

Sans compter qu'il fait partie des quelques presta qu'on sous-traite (ça coûte un rein et ne rapporte rien) et qu'ils ont des difficultés pour changer des droits chmod sur un fichier...

Pendant ce temps, pour ta pomme, y'a 2% annuel et estime-toi heureux.

J'hésite entre les prévenir une dernière fois très clairement / sèchement ou laisser couler le bordel en mode

J'oubliais, le premier termine sa journée à 14:30 l'autre vers 16:00

Globalement +1, à quoi j'ajouterais que le pilotage du projet n'est pas de ta responsabilité (sauf si t'es CP évidemment...), c'est au client de se rendre compte que son projet part en cacahuète.
 
A toi de remonter tout un faisceau d'indices tendant à montrer :
- que tu fais comme tu peux
- que les internes en branlent pas une
 
Encore une fois, il faut être factuel = dire que telle tâche a coûté X jours, et telle autre tâche Y jours.  
Le réflexe naturel de ton chef va être de demander des chiffres à ton collègue, et là :
- Soit il se fait allumer direct (peu probable car il va vouloir noyer le poisson)
- Soit il se réveille (pour mieux se rendormir à la prochaine alerte => recommencer ce process à chaque répétition jusqu'à ce que le chef soit saoulé)
- Soit il fait le mort, et dans ce cas il faut en rajouter une couche (si possible de façon informelle genre à la pause café)
 
Partez du principe que les faits, si ils sont vérifiables, ne mentent pas.

Et j'ajoute que s'il y a copinage manifeste entre le collègue et le chef, c'est quand même mal barré pour toi.
Il va falloir être extrêmement scrupuleux niveau relevés d'activité pour bien montrer que toi tu bosses au maximum de tes capacités. Si les faits ne suffisent pas, ils vont vraiment te mener la vie dure.

Tillow je serai à leur place je ne m'y risquerai pas.
Quite à y laisser des plumes, ils y laisserons les dents

Et laisse le collègue se démerder, faut pas déconner, si en plus tu dois corriger ses conneries...
Dis poliment que tu n'as pas le temps.

Vous êtes d'un zen inégalable, je n'ai pas (plus) cet atout

On a l'avantage de voir la situation de l'extérieur. Je te rassure, en situation je ne suis pas si calme
Mais je pense quand même qu'il faut essayer de dépassionner les relations de travail. Ça met un stress monstre, tout le monde se braque et au final ça ne règle rien.
Rester extrêmement factuel aide beaucoup à calmer les choses.
Et c'est une grande nerveuse qui te le dit !

Il faut une vraie mentalité de mercenaire.

Mais qu'est ce que c'est une mentalité de mercenaire? Je parle du "vrai" mercenaire, celui qui est payé à risquer sa peau.

Vous croyez qu'un mercenaire qui se jete au milieu du combat va faire long feu?

Non. Un vieux mercenaire, c'est un gars qui sait éviter tout les combats perdus Ménager ses forces dès que possible, s'entrainer, se reposer... et éviter les combats. Un mercenaire blessé, mort, hors de combat ne seras plus payé.

Vous êtes des mercenaires, on vous paye pour que vous travaillez. Mais plus vous "travaillez" au sens traditionnel, ie le travail épuisant, usant pour le corps et l'esprit, plus vous perdez en force potentielle de travail, moins vous valez aux yeux de votre employeur, jusqu’à ce que vous partez en burn-out et qu'il vous remplace pour le même prix ou moins cher. Car c'est un capitaine de mercenaires, le mec

Bref, si vous avez l'occasion de tirer au flanc, tirez au flanc.
Si vous avez l'occasion de vous formez, formez-vous.
Si vous avez l'occasion d'un projet sans risques et valorisant, prenez-le.
Si vous pouvez éviter un projet de merde, évitez-le à tout prix.

Ne vous tuez pas à la tâche, vous jouez contre vous Vous n'avez qu'un corps, qu'un cerveau, et tant qu'ils seront au top, vous vaudrez cher, même si vous en faites la moitié de ce que vous pouvez faire. Mais si vous vous usez avant l'heure... Vous avez perdu.

C'est ça, la guerre du travail

Je me suis cassée les couilles à organiser un atelier depuis 1 mois et une meuf qui doit absolument y être me dit qu'elle ne peut pas (l'événement a lieu la semaine prochaine) car elle est très enceinte et ce type d'exercice la fatigue.
Faut juste qu'elle pose son gros boule sur un siège et parle, les participants seront 6 en tout.
C'est du foutage de gueule non? Pour dire qu'elle a juste pas envie de venir ?

Le cynisme en moins, je suis assez d'accord avec cette définition.
En tant que presta, plus encore que les autres employés, on est un travail et pas une personne qui travaille.
Si vous ne prenez pas soin de vous-même, personne ne le fera.

Elle est enceinte de combien ? Ça peut être un prétexte comme ça peut ne pas être le cas. Au début de ma grossesse, j'étais tellement malade que je n'aurais jamais pu animer une réunion sans vomir / tomber dans les pommes.

Ca dépend à combien elle est et de la manière dont se passe la grossesse, t'as des moments (au début et à la fin principalement) VRAIMENT handicapant, et rester assis à se concentrer sur un sujet technique et en parler peut vraiment être fatigant... A voir si elle peut pas faire une présentation qui serait lue par quelqu'un d'autre?

Arrivé à la cogip, il couine déjà "je vais tomber malade si ça continue comme ça"

OMFG!

 
Et D.ieu inventa la conf call...    
(je dis ça parce que j'en sors d'une ^^)
 
Plus sérieusement, faire déplacer une femme enceinte, faut éviter autant que possible, surtout si des alternatives existent (conf call, visioconférence, écran partagé, etc.)

 
on est pas tous au même stade hein.
 
regarde moi, j'ai pas la sensation d'être zen là

 
Ce n'est pas si noir, j'arrive à prendre plus de recul sur mon boulot aujourd'hui qu'il y a quelques mois. Et ces reflexions se sont un peu calmées.
Je me suis déjà posé la question de savoir si je voulais continuer dans cette mission.
En points négatifs, il y a la considération bizarre à mon égard, et les impacts sur ma santé. En points positifs, il y a une meilleur ambiance ces derniers temps (depuis que j'ai changé de bureau au printemps), et surtout le projet sur lequel je suis est super intéressant (refonte totale du SI) et m'a permis de prendre des responsabilités (reste à voir comment ces nouvelles responsabilités se traduiront sur ma fiche de paie )
 
Et fais-toi plaisir avec la blague
 

 
+1

Après, il y a un autre point, c'est qu'il faut accepter de se remettre soi-même en question aussi.
Moi par exemple, je suis quelqu'un de très carré, mais je peux être perçue comme quelqu'un de vraiment psychorigide. J'ai beaucoup lâché de lest ces dernières années, mais ça a été difficile pour moi d'accepter que le boulot qu'on attendait parfois de moi n'était pas un boulot bien fait au sens ou je l'entendais moi-même.
Si mon chef est content d'un boulot que j'estime à moitié terminé, bah je termine pas.
Si je fais des préconisations qui sont celles recommandées en général dans les bonnes pratiques et qu'on ne m'écoute pas, tant pis, je préviens des éventuelles conséquences et basta.

Oui prendre du recul c'est important. Et contente que ça va mieux.
Oui je vais en abuser de cette blague.
 

Moi j'aime bien les projets bien organisés. Mais en fait tu as des boîtes où il faut travailler à la va-vite. C'est dur à admettre donc il faut savoir se remettre en question, prendre du recul et ne pas se laisser abattre. Voir qu'on va droit dans le mur et ne rien pouvoir faire.
 
Pour les projets merdiques, quand un projet sur le papier semble chouette et qu'au final il s'avère pourri on fait quoi ? On subit ?

 
Dépends.
 
Avec le temps:
- On se fait des contacts, qui peuvent te donner des indications sur le degré de pourritude du projet.
- On peut changer de projet (quitte à se barrer)
- On peut devenir spécialiste des projets pourris C'est recherché, des gens capables d'arriver sur un projet merdique et de bosser normalement comme si de rien n'était.

J'ai pas mal discuté avec une collègue presta d'une cinquantaine d'années lors de ma dernière mission.
C'est quelqu'un de compétent, pro et c'était très agréable de bosser avec elle, surtout qu'elle a beaucoup d'expérience.
De son avis, les vrais projets intéressants et bien gérés c'est vraiment une minorité. En général tu as des projets intéressants et pas bien gérés, ou des projets pépère mais sans grand intérêt technique. Parfois aussi, tu as des projets chiants ET mal gérés
Il faut vraiment voir la finalité et la finitude de ce qu'on fait.
On ne reste pas ad vitam sur une mission donc il faut toujours garder dans un coin de la tête ce que ça apporte et ce que ça coûte.
Se projeter comme faisant partie de l'équipe des internes qui fait du long terme, c'est une erreur. On est là pour 6 mois, un an, deux... Mais on est surtout là pour faire un boulot. Ce boulot est intéressant à un instant T, c'est bien. Il devient chiant et /ou les conditions de travail se dégradent sans que je puisse y faire grand chose : il faut envisager la sortie.

Pluzun. Avec l'expérience, on sent en quelques semaines si ça va être la merde ou pas.

Généralement, soit on te demande des chiffres et des dates pour la forme et tout va bien, soit on te demande des chiffres et des dates et tout va mal (retards), soit on te demande rien et tu glandes (pas de planification / gestion)

Je parle de mon projet actuel où la partie développement était au top (bien organisée) puis le passage en production une horreur où on s'est rendue compte qu'une recette approfondie aurait été préférable.
Je ne me projète pas comme une interne. Je veux qu'au quotidien on ne fasse pas de différence.

 
Désolé, mais tu rêves...
 
Avec un presta, tu ne peux pas (mal) parler des collègues, du CE, des délégués du personnel, etc.  
Tu n'as pas le droit de te faire des ennemis non plus car ça pourrait saboter ta prestation. Dès que tu fais force de proposition, on te voit comme un commercial qui tente de vendre sa camelote.
 
Des fois, tu n'as même pas le droit de dire la vérité, parce que ça n'est pas dans les intérêts de ta SSII.
 
Je me souviens d'une mission où le début s'était très mal passé (projet au forfait externalisé, plus de 750 retours client, allant du bug critique à la faute d'orthographe), au point que ça a escaladé jusqu'au directeur d'agence versus le directeur général côté client).  
Une fois arrivé en régie pour assurer le démarrage en production, j'ai du faire des remontées à mon ancienne équipe "en sous-marin", alors que day one de mon arrivée chez le client, le boss me dit "aujourd'hui tu n'es plus [SSII], tu es [client]".  
Avec les coups de fil du CP en rentrant chez moi, pour tout expliquer de ce qui se passe en interne

Pluzun avec wainwain. Cette égalité n'existe pas et n'existera jamais.
Tu es le jardinier, pas la famille.

J'ai bien compris pour la vie de l'entreprise cliente mais je parlais pour le travail au quotidien. Je demande un truc à un collègue par mail ou de visu et il me répond assez rapidement sans tenir compte de mon statut.