Reprise du message précédent :
+1, si déjà ça sent pas bon avant l'embauche, ça sera pas mieux après... je l'ai déjà vécu.
Surtout que ce genre de situation, ça à tendance à plomber fortement les choses par la suite, donc si tu veux garder encore un peu d'amour propre et assez d'énergie et de motivation pour un job qui te conviendra mieux, oublie ce job-là.
 
Si tu veux mettre des sous de côté, y a sans doute d'autres jobs "alimentaires" qui te rapporteront autant sans la prise de tête qui va avec.

 

 
Ca a le mérite d'être clair.
Je ne peux cependant pas me permettre de prendre un job alimentaire déconnecté de mon projet pro, sinon bonjour la difficulté à y revenir.
Raison pour laquelle j'ai postulé à de l'opérationnel (commerce sédentaire), mais d'où je me fais bouler illico…

Ouais je comprends pas le souhait de devenir propriétaire à tout prix alors qu'on a pas encore une situation pro stable.
 
Par contre, je comprends bien l'angoisse de ne pas avoir "d'épargne de secours" au cas où ...

 
 
Je comprends ta démarche et je suis d'accord avec toi sur le fait de prendre un job même pas très bien payé mais qui reste dans ton domaine.
 
Après, il est vrai que vu ta situation actuelle (jeune et célibataire) ta priorité ne devrait pas être de te constituer un apport pour un achat immo mais plutôt une vraie bonne expérience professionnelle.
Le topic Immo pourrait t'aider mais avec un marché français sur-évalué et le fait que tu ne sais pas ce que tu feras pendant les 5 prochaines années (lieu d'habitation, femme, enfants...), rien ne presse. Et surtout ne pense pas que rester en location quelques années, c'est de l'argent jeté par les fenêtre, il y a plein de simulateurs qui pourront t'aider à calculer.
 
 
J'ai pu voir ton CV avant que les liens soient actualisés et je ne suis pas surpris que tu n'obtiennes aucune réponse pour les poste de chef de produit/commerciaux. La présentation de ton CV est très orienté informatique et base de données et pour les recruteurs, les termes "informaticien" et "commercial" sont antinomiques. C'est triste mais il reçoivent tellement de candidatures qu'ils ne vont pas perdre de temps à savoir si une fibre commerciale se cache derrière ton profil.
 
 
 
 

Tu cherches à te tuer pour leur faire plaisir?

Très honnêtement, la seule réaction que tu auras en face c'est "trop bonne, trop conne celle-là "

Sans compter que le milieu pro, c'est pas comme à l'école quand t'as fini un devoir tu peux souffler C'est sans fond, c'est le tonneau des Danaïdes: tu peux réellement y engloutir et jeter toute ta vie sans toucher le fond et sans même un petit "plouf" audible Sauf peut-être le petit bruit que tu feras dans ta baignoire... Il suffit d'un chef qui rajoutes du taf au fur et à mesure.

Tu n'as absolument rien à y gagner a essayer de te mettre des pressions et objectifs de la sorte dans le seul objectif de partir.

Sur la question des horaires, je rejoins les autres : ne cherche même pas à argumenter avec ton boss. Quels que soient tes horaires habituels (et les inhabituels quand tu fais de grosses journées et que tu fais beaucouuuuup plus), y a vraiment de gros nazis de l'heure d'arrivée. Même dans des activités où c'est pas fondamental.

Reste toujours dans les clous du règlement intérieur mais garde aussi en tête e certains aspects du code du travail. Typiquement, j'ai déjà eu un souci du même type que le tien : j'avais recalé mes horaires au carat près, et je sentais bien que ça les emmerdait de ne plus avoir de point d'accroche.
Et le seul jour où j'ai tardé un matin, au lieu de venir me voir "à la cool" pour comprendre (ou au lieu de me laisser tranquille tout simplement), j'ai eu droit à un "non mais là c'est plus possible hein, 15 minutes je veux bien, mais là il est 10h30 quand même. "

Ils se sont pris simplement un "ok, c'est noté. Jean-Mouloud avait besoin du dossier DANIEL RANU pour ce matin en urgence. J'ai dû travailler jusqu'à 4h du matin, la prochaine fois j'arriverai à 15h pour respecter le délai légal entre deux journées. Allez, je vous laisse, je dois y retourner, je suis arrivée suffisamment tard ce matin. "
Ils ont bafouillé deux mots, se sont excusés, ont tiré les oreilles de Jean-Mouloud (qui n'avait évidement rien dit au sujet de ce qu'il m'avait demandé de faire un loucedé) et n'ont plus jamais reparlé de mes horaires.

Le tout est de ne pas faire d'excès de zèle, et quand tu tires sur les horaires (et que ça se répercute sur le lendemain), fais-le bien savoir (mails, à l'oral, en poster s'il faut)

 
 
 
Perso je trouve que c'est pas déconnant ( bon, en même temps, j'ai fait pareil ).
 
Le problème c'est que si tu place dès le départ ta fin de vingtaine / début de trentaine comme " le moment où je créé ma carrière ", très vite ça impacte le reste.
 
Je veux trouver le boulot parfait -> Y a plus de boulot spécialisé en RP qu'en province -> Je déménage -> J'ai un plus gros salaire ( et encore... ) mais plus de frais ( loyer, court de la vie, etc, etc ) -> ??? -> Ca fait quelques années que je me suis persuadé que 800€ c'était le tarif pour 20m² sans fenêtres, j'ai plus le courage/l'energie de tout recommencer, et puis maintenant j'ai pris mes marques dans la boites, autant rester là, et même si j'ai rien pu mettre de coté ces dernières années je vais quand même faire un pret que j'aurai fini de rembourser a 60 ans.
 
C'est plus simple de changer de carrière a 35 ans ( de toute façon faut pas se leurrer, aujourd'hui avant cet age les postes qui sont accessibles sont généralement a chier ) que de changer de cadre de vie.

Non mais voilà, le truc c'est que c'est même pas fondamental mon heure d'arrivée dans mon boulot quoi
 
De toute façon là c'est bon, je suis moins fatiguée, je reviens à 8h tous les matins depuis lundi.

Bin si je pars maintenant, ils vont se dire "tant mieux de toute façon, elle était inefficace". Alors que si je pars en ayant atteint un certain objectif, je pense provoquer une réaction de type "oh noes "  
 
Et pis c'est aussi pour ma propre satisfaction personnelle
 

Ne perds jamais de vue ton propre bien-être à vouloir qu'on reconnaisse la qualité de ton travail. Perso je me suis arraché la tête avec un connard sur un projet compliqué parce que je voulais bien faire et qu'on le reconnaisse, au final ça a été le cas, mais j'ai tellement eu une vie de merde pendant huit mois que si c'était à refaire, je tableflipperais très rapidement.

+1
 
Et surtout Pomme, c'est dur à accepter, mais vraiment le "oh noes " ne viendra même pas forcément... Il y a des services, des managers, qui ne vont pas estimer certains salariés à leur performance réelle.  
Mais plutôt sur de l'affect ou des choses tellement incompréhensibles, que dans certains cas, ça ne sert vraiment à rien de s'échiner pour prouver aux autres ce que tu vaux.
 
Fais ce que tu veux faire pour toi-même, mais ne te laisse pas bouffer par le syndrome de l'enfant qui n'est jamais assez bon pour ses parents et qui fait tout pour leur prouver (en vain) qu'ils ont tort.

Le monde du travail

Clairement, y a de fortes chances qu'ils n'aient pas la réaction escomptée malheureusement, au mieux ils répartiront tes tâches entre tes collègues en attendant d'embaucher quelqu'un, au pire vu que t'auras bien débroussaillé le truc, ils verront que tes ex collègues s'en sortent bien (en bossant comme des malades mais ça hin, au bout d'un moment les gens tendent le bâton pour se faire battre) et ne te remplaceront même pas

There there    
 
Je sais que c'est dur, mais c'est malheureusement tellement fréquent...

Pwet a raison, c'est vraiment vouloir se faire du mal que d'attendre de la reconnaissance pour son travail, elle vient parfois, mais pas souvent, et fonctionner comme ça c'est se mettre à la merci de gens qui jouent sans scrupules sur les sentiments pour abuser des autres.
Contente-toi de ta propre satisfaction à bien faire ton boulot, ça ça ne te trahira jamais.

Voilà, et il faut parfois se faire violence soi-même pour ne pas avoir des objectifs personnels trop fous. Parce que bien souvent quand c'est comme ça, c'est parce qu'on est encore dans un schéma où on veut prouver à son boss qu'on vaut le coup.

Et puis, je ne sais pas à quel point de ras le bol tu en es, mais dis-toi que l'herbe ne sera pas forcément plus verte ailleurs. Si tu n'es pas dans une situation de harcèlement, ou de pression externe impossible à gérer, alors pose-toi un peu pour faire le point.
Et surtout, si t'as pas la force en ce moment, alors n'essaie pas de mener deux combats de front : sur-performer dans ton taf actuel, et en même temps, te trouver un autre taf.

A ta place, j'arrêterais de m'échiner : je travaillerais correctement, mais sans faire de zèle. En arrivant pile à l'heure, et en ne traînant pas le soir. En ne me mettant pas moi-même des objectifs impossibles (comme rattraper les erreurs et retards d'autres personnes). En pensant de temps en temps à me faire mousser (même si je déteste ça). En n'hésitant pas à recadrer si on exige trop de moi (même si c'est dur de ne pas relever des challenge /titille la fibre du bon élève).

Et une fois que tu auras atteint un rythme de croisière, je pense que ça se sentira sur ton bien-être et ton niveau de stress. Et ça aide à avoir du discernement sur ce qu'on recherche pour l'après.

 
En tous cas, c'est ce que j'ai fait et que des collègues ont fait aussi, et régler les choses étapes par étape, ça aide vraiment à ne plus se laisser bouffer.

C'est impossible. J'ai pas de collègues au sens strict (quelqu'un qui fait la même chose que moi), juste une assistante et une collègue qui est sur un autre territoire.  
 
Bah sinon je peux aussi partir en laissant en l'état et ça les foutra dans la merde

Ben t'as bien le taf de ta collègue partie dans un autre service en attendant qu'elle soit remplacée

Ah non je ne cherche pas de taff maintenant, ce sera plutôt au printemps. J'ai des choses perso à régler en attendant.
Sinon mon boulot m'emmerde, c'est la raison principale pour laquelle je veux changer (et si tu rajoutes ça aux collègues que je peux pas piffrer et au chefaillon bah...)
 

 
+1 d'autant que tu as des managers qui ne sortiront jamais un "tu as bien travaillé" mais qui regarderont seulement ce que tu n'as pas bien fait et qui d'ailleurs trouveront toujours qq chose à dire.

Mon ancienne boîte, la chef de service s'est barrée en mode renversage de table, ils ont mis plus d'un an à se décider à  la remplacer, et encore pas pour l'ensemble des tâches dont elle avait la charge.

Ok, alors raison de plus pour lever le pied.
 
Si ton boss n'est pas du genre à reconnaître tes efforts, que ces efforts t'emmerdent, et qu'EN PLUS, tu n'aimes pas te faire mousser, alors STOOOP.
 
Sans déconner hein. Pense à ta vie perso avant, tu ne te vois pas faire carrière, y a aucun enjeu à trop donner.

J'ai eu quelques dossiers parce que c'était la fin de l'année (cloture de fin d'année) et des choses ne pouvaient pas attendre (délai pour le contentieux) mais elle a été remplacée depuis.  
 
Quand je vois que sur mon poste, ils ont attendu 6 mois afin de trouver une remplaçante (moi) et que rien n'a été fait entre temps ...

C'est compliqué. J'ai une double hiérarchie. Ma responsable hiérarchique avec qui je m'entends bien et qui valorise mes résultats mais je ne travaille pas au jour le jour avec elle et elle est dans un autre bâtiment.

Et mon responsable "fonctionnel" qui est le directeur de l'antenne de Paris et à qui je rends compte des dossiers au jour le jour, qui est beaucoup plus dans "l'affect" (et dans les horaires ).

Sinon depuis qu'on a déménagé, j'ai plus mon bureau en face du sien, il ne peut plus surveiller ma consommation de coca, c'est déjà ça

Surveiller ta conso de coca ?

Cf. mes posts quelques pages auparavant ...

Oh bordel, j'avais loupé ça
 
Bah typiquement, lui je le fous dans la catégorie des mecs incompréhensibles à tendance nazis des horaires et procédures, même insensées.

[/quotemsg]
Après, sans vouloir décider à ta place, faut pas lacher la proie pour l'ombre: tu es dans une boite connue, avec des horaires stricts mais corrects (ie pas de pression pour faire 12 h par jours y compris le WE), ce sont des vrais avantages. Et le chefaillon, il est pas unique dans ta boite, tu en trouveras d'autres ailleurs, tout aussi bas de plafond...

En fait quand je relis mes posts, je me dis que je ne suis pas dans une situation d'harcèlement. C'est simplement que je ne peux pas encadrer ce type (j'ai un seuil de tolérance très bas).
 
Mais comme tu dis, l'herbe n'est pas forcement verte ailleurs ...

Oui j'en suis tout à fait consciente. D'ailleurs je trouve que les gens se plaignent beaucoup dans cette boite alors qu'ils ne se rendent pas compte de tous les avantages qu'ils ont...

Mais je sais aussi que je n'ai aucune perspective d'évolution sur ce poste, donc ce sera soit postuler en interne, soit en externe, mais je ne peux vraiment pas rester 2 ans sur ce poste  (mon ancienne responsable me l'avait clairement dit d'ailleurs même si elle a appuyé ma candidature pour que j'obtienne enfin un CDI, je ne dois pas m'enfermer là dedans, sinon ce sera de plus en plus difficile d'en sortir).

La difficulté c'est qu a 35 ans tu as souvent des enfants en bas âge.
Et la, difficile de reprendre un nouveau poste qui va te demander un investissement tel que tu devras en négliger ta famille...

J'arrive après mais totalement d'accord avec ces messages. On veut vraiment bien faire mais l'expérience te fera comprendre que tu es rarement reconnue à ta juste valeur. Pars sans aucun regret. Tu es satisfaite de ton travail jusque là ? C'est tout ce qui compte.

Non mais je découvre le monde du travail sur une "longue" durée (enfin plusse que 6 mois) et je dois réajuster mon seuil de tolérance

Pourtant, être passé chez les oiseaux (si ma mémoire est bonne), ça aurait dû déjà te hausser le seuil

 
La difficulté c'est qu a 35 ans tu as souvent des enfants en bas âge.  
Et la, difficile de reprendre un gros poste de dépenses comme un achat immobilier qui va te demander un investissement tel que tu devras negliger les besoins de ta famille.
 
C'est un miroir magique qui peut se résumer par " Le changement, c'est pas simple. "

Bon bah nous, on va se taper un plan social avec 1/3 environ des effectifs qui va sauter.  
 
Quelqu'un a déjà connu ça ? Une méthode pour s'en sortir sans péter un plomb ? Rien de prévu avant au moins 3 mois, je vous raconte pas l'ambiance après l'annonce .

Bah moi je sauterai de joie en ce moment, de même si on me vire etc... tant que c'est pas moi qui démissionne

Ça ne dure qu'un temps cet investissement, au bénéfice d'une meilleure qualité de vie ultérieure.