Reprise du message précédent :
'tain ce soir c'était la soirée...
Comme quoi il faut toujours être "aware" comme dirait notre bon vieux JCVD...
Un gars sorti de nulle part dans une soirée concert rockabilly avec que des mecs détendus, un stéréotype du lascar cherche la merde et finit par balancer un coup de sac plastique (sauf que le sac contenait une boule de pétanque).
J'ai pas compris pourquoi le videur l'a pas atomisé/immobilisé jusqu'à l'arrivée des flics. Bon après le videur c'est un nounours...
Le mec est repassé 2x... perso entre temps je suis repassé à la maison chercher ma lampe torche (bon outil, ça éblouit, et je risque "pas trop" de finir en taule si je m'en sers en self def)...
Bref, le mec n'est pas revenu et c'est tant mieux.
 
Et après la fermeture de la sale, mini-embrouille, je vois un type qui en suit un autre en l'insultant, je vois la mégère avec l'autre qui l'encourage en mode "oh oui vas-y" mon cerveau a fait tilt, j'ai sprinté sur l'autre, et j'ai bien fait, pile au moment où je l'ai intercepté il avait déplié son papillon...
Heureusement que j'avais parlé avec lui 5 minutes avant, j'ai pu tout de suite canaliser son attention sur moi et marcher un peu avec lui dans le sens opposé, mais sa mégère l'encourageait VRAIMENT pour qu'il plante le type....
 
Bref, bonne soirée, perso j'ai pas trop subi de stress, à part quand le connard à la boule de pétanque s'est approché d'un gars qui le regardait pas je l'ai prévenu de surveiller ses arrières, j'ai vraiment eu peur pour lui surtout que le mec n'était pas du tout au courant de la situation...

Drapal.
 
Pas encore tout lu. Petit conseil que je partage : être sur ses gardes partout, tout-le-temps, avec tout-le-monde.
 
Se méfier autant des approches louches que des approches amicales. Le dernier homicide dont j'ai entendu parler, la victime s'est faite aborder par un jeune sans aucune agressivité, qui disait se sentir seul et vouloir parler à quelqu'un. Ils ont discuté un peu. A un moment, la victime s'est tournée et s'est faite poignarder. L'agresseur était en fait un déséquilibré mental. Bas Rutten rappellerait de ne jamais quitter des yeux.
 
C'est rassurant d'être proche de chez soi, dans un environnement connu, ou dans un quartier tranquille. C'est un piège car on a tendance à baisser sa garde.
 
Rester mobile. Si on doit attendre longtemps, mieux vaut se déplacer quitte à faire une boucle en marchant qu'attendre sur place. C'est le risque de se faire repérer.
 
Rester à proximité des grands axes. Eviter les parcs de nuit, il y a une mauvaise visibilité de loin due à la végétation et au faible éclairage, c'est un coup à tomber sur des junkies ou un groupe de mecs qui zonent...

tarzan proot ma maison est carrement dans un gros parc municipal
apres pour le déséquilibré, helas y a rien a faire, quand c'est totalement imprevisible comme ça.. tu a un liens de la presse sur cette sordide affaire ?

Franck Ropers sur l'attaque d'Annecy et la prévention des agressions: https://www.youtube.com/live/tNKKkfypCQY

Pour les twittos: utilisez le mot-dièse #SafeDansLaRue, trop souvent oublié

Texte sur le harcèlement de rue : https://leblogdepaysansavoyard.word [...] -des-ravis
La meilleure réaction AMHA, pour éviter de mettre les pieds dans on sait pas quoi, est de ne répondre à rien (sauf question directe genre "où se trouve telle rue" ), de ne pas s'arrêter (si on répond, le faire en continuant à marcher), bref de faire comme si les solliciteurs n'existaient pas.

Pour les démarcheurs au téléphone: leur demander ce qu'ils veulent  et raccrocher s'ils répondent à côté.

 
Je reconnais dans le texte la totalité des embrouilles que j'ai vu ou que j'ai subi à une époque
Il n'y a pas trente-six solutions en fait: les bonnes personnes doivent apprendre à se battre. ça n'a rien de difficile, il suffit de remplacer un sport lambda par un sport de combat, en 2-3 ans de pratique assidue les personnes vont déjà passer du chiot appeuré et chétif qu'on écrase sous sa tong, au petit clebs énergique qui peut vite chiquer une burne même s'il prend un coup de pied derrière, cela se sent chez les embrouilleurs et ils les sortent de leur sélection de victimes potentielles. Plus il y aura de "combattants" dans les personnes de nature pacifique, plus il deviendra risqué pour les embrouilleurs de passer à l'acte avec du monde autour.

Pire conseil à mon avis Pas la partie faire un sport de combat et prendre de l'assurance mais après il faut toujours essayer au maximum de ne pas passer à l'affrontement car tu ne sais pas qui t'as en face et surtout ce qu'il a dans la poche.

Quand c'est possible, la fuite est toujours la meilleure solution.

 
A aucun moment je n'ai conseillé de combattre  
Si tu ne peux pas soutenir un affrontement, ça se sent et inconsciemment l'embrouilleur te sélectionne comme victime "sans risque", donc l'affrontement viendra à toi plus souvent qu'il ne devrait. Bien sûr une fois que ça démarre le mieux à faire est de s'en extraire, malheureusement ça n'est pas toujours possible, et tu remarqueras dans le texte (si tu l'as lu) que l'embrouille ne démarre pas toujours par quelque chose de clairement identifiable, c'est pour cela que beaucoup de gens s'y font prendre.

De ton message on comprend clairement que tu veux de la castagne plutôt que de la fuite, donc mauvais conseil, je confirme .

Apparemment tu ne comprends rien à mes propos, pourtant je fais l'effort de développer ma pensée et de l'exprimer avec nuance.
"Apprends à te battre et tu n'auras jamais plus à le faire", est-ce plus clair quand ça tient en quinze mots ?

Je ne suis pas d'accord avec ça. La rue n'est pas la salle ou le ring. Tu vas peut-être même obtenir l'effet inverse avec des gens qui avec quelques années de boxe vont se sentir en confiance pour engager le combat et se retrouver dans un contexte qu'ils ne maîtrisent pas du tout.

Faire du sport de combat/self, c'est très bien mais ça ne doit servir que si tu n'as vraiment pas le choix. Et je suis d'accord que ça peut donner une assurance de façade qui pourra éloigner certains problèmes (mais pas tous).

 
C'est bien ce que j'explique à mes élèves, surtout à ceux qui ont 2-3 ans de pratique (= trop de confiance par rapport à leur niveau réel), dans la rue n'importe quoi peut mal tourner, il n'y a beaucoup d'inconnues et de surprises, pas d'arbitre, pas de fair-play, pas de justice, donc méfiance et prudence dans tous les cas, même quand on est sûr d'avoir un niveau largement supérieur.
Avoir la capacité de se battre si nécessaire, donne justement le choix de ne pas le faire, car cela apporte une serrenité et une confiance que les autres ressentent, ce qui permet d'établir le rapport de force nécessaire à discuter avec quelqu'un qui ne le voudrait pas normalement: on parle de dialoguer avec une faune qui a grandit dans la violence et dont la seule façon de communiquer est de paraitre fort (car dans leur petit monde une attitude faible est l'assurance de se faire piétiner voir humilier par tous les autres: phénomène complètement naturel en fait, un vrai docu animalier).
La relative habitude des interactions conflictuelles renforce la capacité à rester zen et alerte quand elles se produisent, ça n'a pas de prix le jour où la confrontation n'a pas été choisie ... mais sincèrement ça n'arrive plus car les aggresseurs excluent de leur sélection les personnes visiblement fortes et celles sur lesquelles ils ont un doute, ils ont bien assez de choix parmi ceux qui baissent les yeux.
 
On peut raser les murs toute sa vie, faire le pari qu'on aura jamais à se confronter aux mauvaises personnes pour s'extraire d'une situation subie ou défendre un proche, et par la même entretenir le sentiment d'impunité des mauvaises personnes.
On peut prendre une part de responsabilité dans la lutte collective contre les incivilités et mauvaises actions, tout en restant prudent dans les situations où l'on choisit de mettre les pieds.