Reprise du message précédent :

 
Parce que le prix de la mission G3 s'apprécie en fonction de la spécificité du projet, tu peut pas dire appliquer un ratio de x% sur ton lot et te dire "ça sera un peu près ça le prix de ma G3".
 
Par contre tu peut comparer empiriquement sur des affaires similaires.

Tu veux qu'on fasse quoi ? Qu'on la chiffre à la place des entreprises qui ne veulent pas le faire ?
On ne peut pas faire mieux que te proposer une alternative (G4 pour ma part).

 
C'est bien ce genre de truc que je cherche

nan ça répond

On fait surtout de la G2 après le grosoeuvriste se demerde

Pareil

Voire des G12

Allez c'est vendredi
J'organise des journées thématiques pour mes collègues conducteurs d'opération ou techniciens de maintenance de bâtiment. Ca représente grosso modo une quarantaine de personnes qui représentent le maitre d'ouvrage dans ma collectivité. J'aime bien varier les lieux et faire découvrir les nouveaux bâtiments récemment construits. Du coup, j'ai choisi une grosse construction récente, neuve. J'ai demandé à l'archi de venir 1h présenter rapidement l'ouvrage et faire une petite visite rapide des trucs atypiques.
Réponse de la secrétaire : l'archi sera ravi de venir rencontrer le président, d'ailleurs sera-t-il présent ?  
Moi : Non, c'est une journée technique, mais vous aurez tous les techniciens du bâtiment de la collectivité, blabla, temps d'échange blabla  
Pas de réponse  
Première relance  
Deuxième relance    
Réponse : ce sera le fils de l'archi qui sera là, mais l'archi sera bien entendu présent à l'inauguration  
Le fils de l'archi, donc, qui se balade en short dans les chantiers

 
Ah mais c'est le resto que j'aimais bien ! C'est toi ? !!!

Bon je cherche un archi, tu descendrais pas sur Antibes pour un projet de PD2POV par hasard ?

 
Oui c'est nous.
Nous travaillons sur ce projet depuis Octobre 2010

Trop loin pour nous.
En plus je me méfie des entreprises dans le sud

 
Et par hasard, y a pas eu besoin de synthèse là-dedans ?          
 
 
nb : je cherche du boulot la présentement.

T'avais contacté le deuxième de ma liste ? Si non et si tu compte le faire, dis le moi, je te dirais de la part de qui le faire

@ Campedel : nous pas, mes prix à la con de l'an passé font qu'on a un carnet de commande qui explose, espérons que la prime sera à la hauteur (j'ai des doutes )

Moi aussi !
 

 
Non, je suis encore en phase de recherche de terrain. Mais quand je l'aurai je le ferai. Mais bon, les terrains se font tellement rares qu'on commence à visiter des maisons à retaper.

 
Vu qu'on gère les chantiers d’habitude et surtout en réhab. On se force à faire la synthèse nous même pour éviter toutes les merde sur chantiers par oublies des BET (ou de nous..) en phase conception.  
Faire de la réhab et pas faire ca c'est chaud et irresponsable ...

 
   
 
Ca c'est une mentalité d'archi à l'ancienne que j'aime.

 
Je suis en train d'en faire quelques milliers de m² de réhab (laboratoires de la fac de médecine).  
 
Sans aucune humilité aucune , bah je crois pouvoir dire que les archis (Sextant) se félicitent plutôt de m'avoir dans l'équipe.    
 
Avoir un homme capable de modifier des plans fluides tout en proposant des solutions architecturales dans la résolution des problèmes non détectés au DCE, ça n'a pas de prix.  

 
Aussi compétent soit un BE, il n'a pas la connaissance intime du projet qu'a l'archi....

Et l'archi n'a pas la connaissance intime des réseaux et ne sais pas ce qu'il peut demander ou non comme modification.

Je suis celui qui, après qu'un étage soit passé dans ma synthèse, connait le mieux le projet en terme de volumétrie. Dans 9/10 des fois, mieux que l'archi lui même.

Dernier exemple en date : dans une tour de bureaux neuve, 2 escaliers Chambord => j'ai expliqué à l'architecte que les désenfumages sommitaux de ses escaliers étaient faux et impossibles à construire tel que dessinés sur ses plans. Une paille, avec les 2 conduits qui passaient à travers le local technique en attique, les murs béton qu'il fallait rajouter, les 2 portes sur le dernier palier qui étaient impossibles, etc.

Désolé si ça fait vantard, mais c'est la réalité.  

Et pourtant, ce sont des projets de plusieurs dizaines de millions d'euros, dessinés en super maquette 3D de la mort qui tue.  

Je veut bien te croire, à partir du moment ou l'archi externalise un savoir-faire, il a tendance a s'en désintéresser, et petit à petit, on assiste a une érosion de son champs de compétence.

Seulement il ne faut pas inverser la causalité. Le fait qu'il existe dysfonctionnement (ponctuel ou généralisé) dans les pratiques de certains architectes ne signifie pas que, dans la définition du métier, les prérogatives changent.

Pas la peine d'aller dans les projets à x millions d'euro : tu prend n'importe quelle rehabs tordue de chez tordue à quelques centaine de millier d'euro, l'archi qui rédige son DCE détecte (et résout) des centaines d'incidences sur 12 corps d'états + l'aspect archi + la faisa reglementaire / urba + la gestion du Moa. Et ça, faut m'expliquer qui d'autre est en mesure de le faire. Mais c'est normal, c'est ça le métier d'archi.  

Je vais te laisser le bénéfice du doute sur cette affirmation

Cf mon exemple des désenfumages que je donne.  

Et vous trouvez ça normal que ce soit l'étancheur qui calcule la SUE des exutoires pour un projet de 40.000m² ???

On est en France, l'exécution et les études associées aux entreprises

J'ai un truc un peu tordu en ce moment.

Mon client possèdes 2 bâtiments séparés par un passage public (un petite rue en fait) de 16m2 et de 3 m de large.

Il a obtenu que cette rue soit déclassé du domaine public et il va en faire l'acquisition.

Le but étant de relier ses deux bâtiments (ERP cat5)

L'ancienne rue est traitée en béton désactivé quasi neuf, posé sur un hérisson compacté, bref le truc solide quoi. Entre 12 et 14 cm quand on sonde.

Je veut éviter à tout prix de faire des fouilles l'ancienne rue, car :

- Accès compliqué et exiguë
- On va défoncer un peu le domaine public en périphérie, donc réfection de désactivé tout neuf
- Les deux bâtiments ont des sous-sol donc fouille plus bas que la fondation des sous sols...

Ma propo :

- On coule un radier de 25 cm environ directement sur le désactivé existant, sachant que le 0 RDC des deux bâtiments de chaque cotés est à +36 environ par rapport à la rue, en comptant chape tradi + carrelage scellé dessus, ça met tout à niveau.
- Eventuellement, on fait quelques prises en pieds des deux murs de façades des bâtiments existant de manière à ce que le radier soit un peu porté si jamais ça veut descendre (mais je ne vois pas pourquoi ça voudrais)
-On fait un semblant de bêche antigel sur les deux limites en disquant proprement une petite tranchée dans le désactivé existant histoire de prévenir l'entrée de flotte sous le radier
- Là dessus, on part en ossature bois + toiture en étanchéité EPMD sur Kerto portés entre les deux murs des bâtiments existants.

En gros, sur le désactivé, on met le poids du radier + chape, et le poids des 2 murs en ossature bois (qui sont eux même largement ouvertes en menuiserie alu)

Qu'est-ce que ça vous inspire ?

Si j'ai bien compris, et même si je ne suis pas fan de telles surcharges (impact sur les fondations avoisinantes, tassement du sol..), ça me semble pire de vouloir solidariser le "dallage" à l'existant. Pas de problème de sismique ?

Ton collegue de chez AC m'a dit exactement la même chose , tout en reconnaissant que vu l'affectation des locaux, le risque était limité. Par contre mon grosoeuvriste (pas mal ce mot ) était bien partant.

Sinon zone 3

J'ai une étude de sol réalisé un peu plus loin dans le même quartier qui à l'air plutôt favorable : 1.2 bars dans les limons, mais pas forcement pertinent sachant qu'il existait certainement un bâtiment sur l'emprise de l'actuelle rue, rue qui a du connaître pavé puis enrobé puis désactivé, le sol à pu être remanié significativement.

Fais faire une G4

Non mais la G4 va me dire de fouiller jusqu'au niveau des fondations des sous sol et ça c'est pas souhaitable vu l'ampleur du projet.

Sinon j'ai un plan B :

- Aux 2 extrémités de ma rue, je coffre une longrine posée sur le désactivé avec des prises en pied de façade des existants, de mur à mur.
- Ces deux longrines servent de soubassement à mes murs en ossature bois et font office de rive
- Entre ces deux longrines, je balance du PU projeté directement sur le désactivé de l'ancienne rue
- Je charge en chappe tradi + carrelage scellé.

Avantage :

- C'est bien plus léger.

Désavantage :

- C'est moins rigide que le radier (mais à priori, le carrelage et sa chape sont désolidarisés par la mousse PU

Dans les deux cas je pense que le risque est limité

Et comme ça, tu te dirigerais plus vers quelle option ?

La n°1 est plus certaine au niveau du résultat, on sais que le radier sera rigide, mais ça rajoute 800kg au m2, c'est pas négligeable

La n°2 est plus bâtarde, y'a un risque de tassement différentiel, mais l'intervention est tellement légère que....

2, mais en essayant de ne pas se fixer dans l'existant

Vraiment ?

C'est des bâtiments en pierres de 3 étages avec des murs de 70 cm d'épaisseur, la surcharge de deux petites longrines sera négligeable non ? Surtout qu'elles seront quand même soutenues par le désactivé qui n'a pas l'air de vouloir bouger.

 
Avec mes collègues, on a plus l'habitude de dire "pousseurs de cailloux"  

Moi je dis mon bétonneux

C'est aussi le terme que j'utilise quand ils sont présents en réunion de chantier  

Étrangement, "pousseur de cailloux", ça passe moyen  

Je trouve ça mignon
Vous en avez d'autres pour les autres CE ?

les appellations en "eux" sont courante
le betonneux, le pierreux, le cloisonneux, le dalleux, le gaineux ect ...
sinon le plombar, l'electro le VRDiste, le casse couille l'archi