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Auteur Sujet :

Carl Jung - Psychologie analytique, une alternative à Freud ?

n°40710340
sanogyl
Nouvelle formule blancheur
Posté le 14-01-2015 à 23:59:53  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Merci pour les recos!
 
Je suis tombé par hasard (ou pas :whistle: ) sur le livre "L'Alchimiste" de Paulo Coehlo dans la bibliothèque d'une amie que j'ai du coup emprunté. Je n'ai pas fini mais j'y vois beaucoup de similarités avec les thème abordés par Philippe Guillemant. Je me trompe où les thèmes abordés sont similaires? :o
 
edit: je viens de finir de le lire, mouais pas trouvé ça terrible. Je vais me remettre dans du Jung, du vrai, du balaize [:le zombie:3]


Message édité par sanogyl le 15-01-2015 à 15:28:46

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Tirons notre courage de notre désespoir même - Sénèque
mood
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Posté le 14-01-2015 à 23:59:53  profilanswer
 

n°40764893
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 20-01-2015 à 09:20:48  profilanswer
 

http://carl-gustav-jung.blogspot.f [...] ung-1.html

 

« On peut dire que dans le domaine psychologique le concept de libido a la même signification que celui d’énergie dans le domaine de la physique depuis Robert Mayer » Jung

 

Cette phrase, extraite de Les métamorphoses de l’âme et ses symboles, définit clairement la libido selon Jung, très distincte de l’acception sexuelle de Freud. Il est bon de noter que Freud lui-même, dans ses essais plus tardifs sur la théorie sexuelle, reconnaîtra que la libido peut être contenue dans des forces instinctives (pulsions) autres que sexuelles.

 

Unité d’intensité psychique
La libido représente l’intensité du processus psychique, sa valeur psychologique en quelque sorte. Toutefois il ne s’agit pas d’une valeur attribuée d’ordre moral, esthétique ou intellectuel; la valeur psychique correspond à la force déterminante du processus.

 

Psychodynamisme indifférenciée
Ce terme abscons définit la vie de l’âme selon Jung. Comme la précédente définition de la libido l’évoque, Jung postule l’existence d’une énergie vitale psychique en constant mouvement ET, selon le premier principe de la thermodynamique de Mayer, en conservation de quantité. Pour faire simple, la libido obéit à un flux naturel, à l’instar de la circulation sanguine dans le corps, afin de nourrir la psyché. Elle circule à la fois dans l’inconscient et la conscience mais, répondant au principe de conservation, ce qui est apporté à l’un est déduit de l’autre…

 

Le cours de la libido n’est pas linéaire; Jung a décelé que la dynamique psychoénergétique est « oscillatoire ».

 

Les cycles régression/progression
« Si la libido reste fixée au royaume merveilleux du monde intérieur, alors l’homme est devenu une ombre pour le monde d’en haut, il est comme mort ou gravement malade. Mais si la libido réussit à se libérer et à remonter vers le monde d’en haut, alors se produit un miracle: le voyage aux enfers a été pour elle une fontaine de jouvence et de la mort apparente surgit une nouvelle fécondité » Jung

 

Prenons le cas d’école d’un individu à l’évolution psychique optimale :
•La libido s’investit dans la conscience qui va alors se distinguer des contenus de l’inconscient, , c’est la phase de progression. Mais le processus épuise cette énergie et des symptômes de désunion de l’individu apparaissent,
•En fait, la libido a changé de route et plongé dans l’inconscient qui retrouve alors une possibilité d’action, qui peut de nouveau exercer une influence grandissante sur la conscience. C’est la phase de régression, la fameuse descente en enfer mentionnée par Jung.

 

Il y a un mouvement régressif qui puise dans l’énergie indifférenciée et fait gagner en force vive en diminuant la différenciation et le mouvement progressif qui augmente la capacité discriminative mais fait perdre de la force. La conjonction du mouvement permet donc une différenciation grâce à la force extraite de l’indifférenciation.

 

La force du symbole
La naissance du symbole arrête la régression de la libido dans l’inconscient. La régression devient progression, le refoulement, flux. Ainsi est brisée la puissance attractive de la profondeur première.

 

Le salut, c’est donc le symbole  qui peut comprendre et unir en soi conscient et inconscient.


Message édité par elmo86 le 20-01-2015 à 09:21:30

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http://carl-gustav-jung.blogspot.com/    https://www.facebook.com/Ordre-Mart [...] 890782347/  
n°40811122
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 23-01-2015 à 22:41:06  profilanswer
 

Une fois n'est pas coutume, un essai fort intéressant sur la relation Freud/Jung...et comme je déroge au coutumier, je le présente par sa conclusion.
 
A lire donc (pour les courageux motivés).
 
http://www.cairn.info/revue-topiqu [...] ge-139.htm

Citation :

En voyant en Jung son successeur, Freud était incapable de le voir autrement qu’un jumeau, un clone psychique. Il est incontestable que Freud avait ressenti un amour très vif pour Jung, mais il était fondé sur un narcissisme libidinal qui demandait à Jung d’être un même. Ceci signifiait que Jung ne devait pas dévier des principes de base de la psychanalyse qui, à cette époque, était en rapport alors avec l’auto-analyse de Freud et avec pour résultat le complexe d’Œdipe. Freud cherchait en Jung un « camarade d’âme », un jumeau avec qui il n’y eut aucune séparation, aucune différence, et donc aucune révision de la psychanalyse !
 
S’il avait été possible à Jung de ne pas dévier du chemin psychanalytique tracé par le père patriarche, Freud aurait pu à son tour identifier à ce héros son idéal du moi. Il aurait pu se laisser aller dans les bras de son « camarade d’âme », faisant ainsi de Jung à son tour, un père sur lequel il pourrait s’adosser. Nous savons qu’en fin de compte, bien tristement pourrait-on dire, que c’est sa fille Anna, identifiée à l’œuvre du père, à ses paroles mêmes, à sa bouche qui s’occupera de lui au cours de sa dernière maladie. Elle poursuivra, à Londres, la lutte héroïque contre les révisions kleiniennes.
 
De son côté, Jung aurait cherché chez Freud la validation par un père très respecté, le respect qu’il n’avait jamais ressenti en tant que fils.
 
Alors de cette rencontre entre Freud et Jung, inachevée sinon manquée, passionnante et créatrice le temps de sa durée, mais brouillée et troublée par d’énormes dynamiques inconscientes, qu’allons-nous faire, nous autres leurs héritiers ? Je crois que c’est à nous, en tant que génération suivante, d’en tirer les richesses qui sont certainement là dans la mesure où nous aurons le courage de les exploiter en explorant notre histoire commune. Espérons que cette fois-ci notre rencontre sera beaucoup plus durable et donc beaucoup plus fructueuse.


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n°40816054
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 24-01-2015 à 18:48:08  profilanswer
 

Nouvelle contribution de l'ami Bernard Long, Le Mercure (symbolique)
 
http://www.jung-reve-alchimie.fr/c [...] e-mercure/
 


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n°40817678
Profil sup​primé
Posté le 24-01-2015 à 22:28:41  answer
 

Bonsoir
a) qu'appelle-t'on par" double contrainte"(double bind)?
 
b) Sinon Wilhelm Reich a-t'il déjà rencontré Jung?

n°40819958
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 25-01-2015 à 11:52:59  profilanswer
 


Peux tu me donner le contexte où tu as lu cette expression ?
 
 
Non, pour mille raisons mais principalement géographique ;)
 
La vie de Reich est un véritable roman, qui finit mal certes, mais sa pensée a largement survécu...


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n°40820292
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Posté le 25-01-2015 à 12:43:23  answer
 

Merci.
Dans un livre de Nazare-Aga sur les "manipulateurs"

n°40821258
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 25-01-2015 à 14:48:07  profilanswer
 


Je ne peux pas t'aider.
Il s'agit peut être de deux contraintes contradictoires, entraînant la confusion.


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n°40823285
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Posté le 25-01-2015 à 19:06:39  answer
 
n°40835905
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 26-01-2015 à 18:02:16  profilanswer
 

Dans toutes bonnes libraires, le 18 février 2015.
 
http://i38.servimg.com/u/f38/17/20/88/21/intro_10.jpg
 

Citation :

En 1925, alors en pleine rédaction de son Livre Rouge, Carl Gustav Jung présente une série de séminaires en anglais au cours desquels il parle pour la première fois en public de son attirance pour le spiritisme dans sa jeunesse et les expériences qu’il en eut, sa rencontre avec Freud, la genèse de sa psychologie et sa propre expérimentation de ce qu’il a appelé sa «confrontation avec l’inconscient», décrivant en détail nombre de ses rêves et fantasmes ayant joué pour lui un rôle déterminant. Il expose ensuite ses idées générales sur la typologie psychologique et les archétypes de l’inconscient collectif, s’appuyant sur des cas d’analyse et diverses discussions portant sur l’art contemporain. Il aborde notamment les éléments contrasexuels de la personnalité, l’anima et l'animus, dont il discute avec les participants aux séminaires à partir d’analyses psychologiques de romans populaires. Les notes de ce séminaire constituent le seul écrit biographique de Jung publié à ce jour et rendent compte de manière claire et pertinente du développement de ses travaux et réflexions. Cette édition révisée est enrichie de notes additionnelles, d’une introduction de Sonu Shamdasani, éminent spécialiste de l’histoire de la psychologie et de Jung dont il fut notamment l’éditeur du célèbre Livre Rouge.


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Posté le 26-01-2015 à 18:02:16  profilanswer
 

n°40836077
Profil sup​primé
Posté le 26-01-2015 à 18:20:22  answer
 

Ne serait-ce pas celui-ci le livre pour bien débuter ?

n°40837162
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 26-01-2015 à 20:01:26  profilanswer
 


Je te le dirais fin février ;)
Les séminaires et correspondances sont en général nettement plus abordables et didactiques...pas seulement chez Jung d'ailleurs.
 

psychoreve a écrit :

Livre rouge élaboré et non rédigé - puisque ne faisant pas seulement appel à la rédaction - entre 1914 et 1930.


Pas faux...mais l'ouvrage a une énorme part de rédaction, il n'y a qu'à voir la calligraphie gothique et les illustrations.


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n°40864477
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 28-01-2015 à 20:55:00  profilanswer
 

Merci pour ce choix intéressant de textes...et pour le rappel sur la diffusion télévisé de ce film.
http://carl-gustav-jung.blogspot.f [...] nberg.html

 

Un livre assez édifiant sur le sujet...
http://ecx.images-amazon.com/images/I/41GTRVQAWGL.jpg

 

Si le cas de Spielrein est vraiment complexe à démêler, il est évident que Jung n'a jamais su résister à la gente féminine et a copieusement pratiqué le sport de l'époque pour la petite noblesse, à savoir l’adultère...


Message édité par elmo86 le 28-01-2015 à 20:55:12

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n°40900529
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 01-02-2015 à 14:43:22  profilanswer
 

Suite logique à la présentation de la libido selon Jung, la dynamique progression/régression.

 

http://carl-gustav-jung.blogspot.f [...] ssion.html

 

http://www.jung-reve-alchimie.fr/r [...] nalytique/

 

Il semble important d'approfondir la notion des mouvements de cette énergie au sein de la psyché de l'individu. En effet, Jung, à l'instar de l'étude des archétypes, s'est bien moins intéressé à la nature même de la libido (concept limite dont on ne peut rien dire avec certitude) qu'à ses effets et contributions aux processus de transformation de l'homme.

 

"La systole consciente et puissante qui contracte et engendre l'individuel et la diastole qui élargit avec nostalgie et qui veut embrasser le tout"  Jung

 

Petit avant-propos qui me semble indispensable : les termes de progression et de régression désignent deux mouvements contraires qui contribuent, chacun dans leur rôle distinct, à la construction de l'individu. C'est une erreur d'y lire, comme on est tenté, un acte purement positif dans la progression et négatif dans la régression...la nature agit mais ne juge pas !

 

La progression de la libido

 

On l'assimile souvent à la notion d'adaptation. Ce besoin d'adaptation est constant dans la vie.
C'est le processus qui, lorsque l'individu est bousculé par des évènements extérieurs, va permettre d'atteindre l'attitude juste aboutissant à l'adaptation; comme nous sommes dans le domaine de la psyché, l'adaptation marquera l'équilibre entre exigence extérieure et intérieure. En d'autres termes, il y a progression lorsque l'individu parvient à s'adapter à de nouvelles sollicitations extérieures en "respectant" son harmonie intérieure (en l’occurrence, l'équilibre actuelle de la boussole psychologique des fonctions, voir ici) .

 

La progression, selon Jung, nécessite une fonction consciente dirigée. Lors d'une nouvelle exigence extérieure, il faut un arbitre pour faire le tri sur ce qui est acceptable et ne l'est pas dans la construction de l'attitude : l'acteur en cause est donc la fonction dominante interpellée...mais ce qui est banni alors tombe dans l'inconscient et entraîne avec lui une partie de la charge psychique (libido) qui va s'accumuler. Bientôt la source de libido de la progression tarit !

 

Par exemple, la situation se présente quand un homme dirigé par son intellect et bon-sens (fonction pensée) ne peut plus résoudre la situation par logique et doit puiser dans sa dimension affective nichée tout au fond jusque là.

 

La régression de la libido

 

Alors, devant l'impasse de la fonction dirigée, l'accumulation des éléments rejetés (base du refoulement), la marche de la libido devient rétrograde. L'énergie accumulée au fond de la psyché (l'inconscient) va donner vigueur et vie aux produits qui stagnaient alors car rejetés par le conscient.
Mais les choses ne sont pas si simples, car il s'agit bien de vase qui remonte à la surface, de ce que l'individu a écarté pour vivre selon les lois qu'il avait établi alors...ce que lui demande la régression est ni plus ni moins que de violer ses anciens interdits !
Le conflit intérieur qui naît alors est souvent violent et on le comprend aisément. L'énergie délivrée à ce moment à l'inconscient est suffisant pour que ses produits remontent à la surface et qu'il est toujours le dessus, le conscient étant alors exsangue...la durée de la lutte définira l'issue.
Soit l'ego lutte avec acharnement, l'homme se ferme à ses arrivées archaïques, ses fantasmes, ses peurs infantiles et la dissociation pointe son nez, avec son lot de névroses voire pire...mais si ce dernier capitule, accepte le dialogue proposé, alors ces noirceurs effrayantes deviennent autant de germe de vie, de possibilité d'une nouvelle vie intérieure, et de capacité d'adaptation complémentaire qui vont s'ajouter à celles déjà acquises...l'individu devient plus complet à lui-même !

 

En résumé, la progression augmente la capacité de discrimination mais consomme l'énergie psychique et la régression fait gagner en nouvelles forces vives et perdre en différenciation (la distinction de ce qui est conscient et ne l'est pas).
Pour paraphraser Jung, il faut donc se préparer à "descendre plusieurs fois aux enfers" .


Message édité par elmo86 le 05-02-2015 à 19:18:06

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n°40920856
Profil sup​primé
Posté le 03-02-2015 à 06:20:05  answer
 

a)Quelqu'un de vierge sexuellement, jusqu'à un âge tardif voit-il sa psychologie" atrophiée"?
 
b) qu'est-ce que l'inconscient? Dirige-t'il nos pensées et nos actions?
http://www.persee.fr/web/revues/ho [...] 150_453573
 
c) La langage structure-t'il la pensée et la psychologie de quelqu'un?

n°40929403
psychoreve
L'ouverture résout tout.
Posté le 03-02-2015 à 18:51:39  profilanswer
 

elmo86 a écrit :

Pour Jung[...] l'image qu'il aimait employer de la graine qui porte la tulipe ou le chêne en devenir...

La tulipe n'est couramment pas portée par une graine mais un bulbe ou oignon puisque la tulipe est une plante vivace bulbeuse , le chêne, quant à lui, l'est par un gland.  


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http://interprétationdesrêves.fr  http://psychoreve-psychoreve.blogspot.com/ Le devoir a une étrange ressemblance avec le bonheur d'autrui. Hugo Victor
n°40931980
Profil sup​primé
Posté le 03-02-2015 à 22:41:39  answer
 

Bonsoir
le langage comme modelant la pensée voire la psychologie d'un individu, c'est la thèse de Lacan? ou pas?

n°40952913
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 05-02-2015 à 16:58:49  profilanswer
 


 
 
 
ça appelle vraiment une réponse toutes ses questions ou c'est pour lancer un échange ?
 

psychoreve a écrit :

La tulipe n'est couramment pas portée par une graine mais un bulbe ou oignon puisque la tulipe est une plante vivace bulbeuse , le chêne, quant à lui, l'est par un gland.  


Passionnant !
Et faux.
Le fait est que toutes les plantes, à l'exception des plantes vasculaires sans graines, c-a-d principalement les plantes à spores, poussent à partir de graines, issues de fruit. Le fruit du chêne est le gland et à toutes les bulbeuses produisent des graines, sans exception...
Faut réviser les cours de collège.


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n°40953573
psychoreve
L'ouverture résout tout.
Posté le 05-02-2015 à 17:44:08  profilanswer
 

psychoreve a écrit :

n'est couramment pas portée par une graine



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n°40954464
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 05-02-2015 à 19:16:00  profilanswer
 
n°40956138
Profil sup​primé
Posté le 05-02-2015 à 21:47:36  answer
 

@elmo.afin de ne pas polluer le topic, peux-tu me donner quelques éléments de réponse en MP?
 
En gros l'article de Jorion semble dire, si j'ai bien compris, que le libre-arbitre n'existe pas...Ce qui m'a un eu étonné
 
svp merci

n°40978536
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 08-02-2015 à 15:24:39  profilanswer
 

http://www.jung-reve-alchimie.fr/r [...] ga/#modèle
 
Modèle de la psyché jungienne
 
Que sous entendait Jung quand il parlait de “psyché globale” ? Un univers dont il ignorait les limites mais dont il avait tenté, de la surface aux profondeurs les plus abyssales, de déterminer les pôles et de nommer certaines stratifications. Il s’était aussi appliqué à rechercher la nature des “énergies directrices” et de l’organisation de cette psyché dont il ne pouvait “scientifiquement” observer le fonctionnement qu’à travers le prisme déformant d’une conscience, à la fois observateur et observée.
 
Notre propos n’est pas de rendre compte de l’ensemble des résultats de cette exploration mais de proposer une sorte de guide de la “totalité psychique” telle que la concevait Jung.
 
***
 
Nature et psyché
 
Pour comprendre le modèle de la psyché jungienne (1) il faut se pénétrer de l’idée qu’elle s’enracine dans l’ordre biologique et que, pour Jung, toute organisation est “calquée sur la vie éternelle de l’espèce” ce qui explique qu’il puisse écrire dans Les racines de la conscience :
 

Citation :

“La psyché n’est en aucune manière un chaos fait d’arbitraire et de hasard, mais une réalité objective qui est accessible à l’exploration au moyen des méthodes des sciences naturelles.” (2)


 
Il a, en effet, toujours privilégié le domaine des sciences de la nature, choix qui peut s’expliquer par son éloignement des études et la “passion de la solitude” à une période difficile de son enfance :
 

Citation :

“La nature me semblait pleine de merveilles dans lesquelles je voulais me plonger. Chaque pierre, chaque plante, tout me semblait indescriptible. A cette époque, je me suis plongé dans la nature, je me suis glissé dans son essence, loin de tout monde humain.” (3)


 
Plus tard, après les “approfondissements systématiques” de certains problèmes philosophiques pendant son adolescence, approfondissements qui rendent quelque peu suspect son manque d’intérêt affirmé, à l’âge adulte, pour la philosophie,( je crois, que cela était une espèce de « refoulement », comme ce fut le cas pour la poésie alors que quand on lit les Sept Sermons aux Morts on sent l’étoffe d’un vrai poète) il chercha vainement une “psychologie qui eut considéré l’homme comme une totalité”, corps et esprit, et trouva son chemin de Damas quand il rencontra la psychiatrie car :
 

Citation :

“En elle seule pouvaient confluer les deux fleuves de mon intérêt et se creuser leur lit en un parcours commun. Là était le champ commun de l’expérience des données biologiques et des données spirituelles que j’avais jusqu’alors cherché en vain. C’était enfin le lieu où la rencontre de la nature et de l’esprit devenait réalité … C’est le sentiment d’une “nature dédoublée”, qui me porta comme une vague magique …” (4)


 
Ce cheminement en compagnie de la Nature dura jusqu’à la fin de sa vie. Même quand il se plaignait du “rétrécissement” et de la limitation de la vieillesse il disait, dans ce qui ressemblait à un soupir :
 

Citation :

“Et pourtant, il est tant de choses qui m’emplissent : les plantes, les animaux, les nuages, le jour et la nuit et l’éternel dans l’homme. Plus je suis devenu incertain au sujet de moi-même, plus a crû en moi un sentiment de parenté avec les choses.”  (5)


 
Ce besoin, qui, chez Jung, est presque un “ressenti”, de construire un modèle de la psyché inspiré par la vision d’une Nature se déployant vers la conscience s’exprime ainsi :
 

Citation :

“En égard à la structure du corps, il serait surprenant que la psyché fût le seul phénomène biologique à ne pas révéler des traces évidentes de l’histoire de son développement, et il est également vraisemblable que ces signes sont précisément dans le plus étroit rapport avec le fondement instinctif.” (6)


 
A partir d’une racine unique, à la manière d’un spectre lumineux (7), de l’instinct à l’esprit, s’étend un mode de fonctionnement semblable à celui du corps humain, et ceci “suivant les principes biologiques de l’adaptation, de l’homéostase (ou équilibre) et du développement”(8). Adaptation au milieu et à ses transformations, homéostase ou principe d’auto-régulation permettant la conservation de l’identité grâce à un rééquilibrage compensatoire des agressions envers cette identité, et enfin, développement engendré par l’incessant processus de transformation dû aux apports extérieurs. ( il faudra revenir là dessus …)
 
Une “pulsion”, semblable à celle qui fait circuler le sang à travers le corps, à partir du coeur, propulse un ”courant psychique” issu de la “poussée” du monde instinctuel. A cette énergie Freud avait donné le nom de “libido”, terme que Jung a repris en supprimant son acception purement sexuelle. En effet, tout en conservant l’importance de l’énergie sexuelle dans la libido, il a déterminé deux pôles entre lesquels il existe une différence de potentiel : le pôle sexuel, ou plus exactement le pôle instinctuel,  et le pôle de l’”esprit”. C’est la tension entre ces pôles qui est à l’origine d’intensités, ou de valeurs d’ordre psychologique, qu’il appelle l’”énergie psychique”. Les contenus et la mesure de cette énergie sont absolument indéterminés ; seule l’expérience peut en mesurer les effets au niveau des sentiments et des affects. (Vous trouverez un complément sur le sujet chez Jean BISSUR , Voir ici. )
 
La détermination des pôles instinct-esprit nous conduit à penser qu’il manque un repère très utile pour comprendre les propositions de Jung au sujet de la psyché humaine : qu’entend-t-il par “esprit” ?
 
Un chapitre consacré à la définition du terme esprit (Geist ) se trouve dans les Essais sur la symbolique de l’esprit. Mais c’est Marie-Louise von Franz, la plus intime collaboratrice de Jung, qui nous donne le résumé (9) le plus “simple” de ce que, pour lui, signifiait l’esprit :
 
“L’esprit, déclare Jung en résumé, signifie donc originellement un complexe fonctionnel vécu au stade primitif comme une présence invisible, comme un souffle. Quand survient un phénomène psychique ressenti comme appartenant à notre être propre, nous l’appelons notre propre esprit. Si par contre le phénomène psychique paraît nous être étranger, c’est à nos yeux un autre “esprit” que l’on peut considérer en définitive comme un aspect non encore intégré de l’inconscient. Cet aspect spirituel de l’inconscient possède une énergie propre ; il engendre, indépendamment des excitations sensorielles externes des images et des idées spontanées dans l’espace intérieur et les ordonne d’une manière pleine de sens. ”
 
Dans le champ de vision intérieur il y a des pensées, des sentiments, des réactions, impliquant des jugements de valeur qui, comme les impulsions physiques du pôle instinctuel opposé, sont souvent assez analogues chez beaucoup d’hommes. Il suffit pour s’en persuader de lire les contes, poèmes d’amour ou épopées des différents peuples qui présentent de nombreuses similitudes. “Le dynamisme qui engendre ce genre de phénomènes psychiques est ce que Jung entend par “esprit”(10).” C’est cet “esprit” que nous reverrons à l’oeuvre comme principe d’un mouvement de la psyché dans la production des rêves.
 
Étant entendu que les fondations du lieu “psyché totale” que nous allons explorer sont de nature biologique et qu’une “énergie psychique” donne vie à tout le réseau nous allons essayer de regarder ce qui d’abord se présente à nous au niveau le plus visible, c’est à dire la conscience.
 
(1)La description la plus en accord avec nos présupposés est celle d’Anthony Stevens, dont l’ouvrage Jung l’oeuvre vie a contribué à fortifier notre pensée sur l’importance des fondements biologiques de la psyché chez Jung.
 
(2) p. 563.
 
(3) Ma vie, p. 52.
 
(4) Ma vie, p. 134, 135.
 
(5)Ma vie, p. 408.
 
(6)Les racines de la conscience, p.522.
 
(7)Cf. Les racines de la conscience, p. 535.
 
(8) A. Stevens p. 45.
 
(9)in C.G.Jung, son mythe en notre temps, p. 98 à 1O1.
 
(10)p ; 101, C.G.Jung, son mythe en notre temps.


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http://carl-gustav-jung.blogspot.com/    https://www.facebook.com/Ordre-Mart [...] 890782347/  
n°41002617
deadpool
Posté le 10-02-2015 à 14:19:15  profilanswer
 


Je ne vois pas trop ce que ça aurait de surprenant.
Je vais pas faire l'affront de ramener des neurosciences ici (même s'il s'agit de "neurophilosophie" pour être exact) mais en l'état actuel de nos connaissances, tout porte à émettre de grosses réserves sur le concept de libre-arbitre (qui serait, sans doute, très très très limité dans les faits).


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n°41004742
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 10-02-2015 à 16:42:41  profilanswer
 

deadpool a écrit :


Je ne vois pas trop ce que ça aurait de surprenant.
Je vais pas faire l'affront de ramener des neurosciences ici (même s'il s'agit de "neurophilosophie" pour être exact) mais en l'état actuel de nos connaissances, tout porte à émettre de grosses réserves sur le concept de libre-arbitre (qui serait, sans doute, très très très limité dans les faits).


Sans doute sans le vouloir, tu tapes finalement dans le thème de mon dernier article...tu ne commets pas d'affront en apportant des idées. Jung s'est beaucoup appuyé sur la biologie de son époque.

 

Une question alors :
Mais qui aurait la main sur le volant en ce cas ?

 

Site intéressant :
http://www.jung-neuroscience.com/

Message cité 1 fois
Message édité par elmo86 le 10-02-2015 à 17:09:17

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http://carl-gustav-jung.blogspot.com/    https://www.facebook.com/Ordre-Mart [...] 890782347/  
n°41005426
deadpool
Posté le 10-02-2015 à 17:35:01  profilanswer
 

elmo86 a écrit :

Une question alors :
Mais qui aurait la main sur le volant en ce cas ?


 
Nous.
Je n'ai pas lu ton article (je postais du boulot et j'ai juste vu la phrase que je cite, sur le libre arbitre).
Disons que la théorie la plus répandue à l'heure actuelle est que nous sommes en grande partie déterminés (par tout un ensemble de facteurs externes et internes) et que nous possédons une légère marge manoeuvre dans nos choix (des "degrés de liberté" ).


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n°41006663
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 10-02-2015 à 19:42:55  profilanswer
 

deadpool a écrit :

 

Nous.
Je n'ai pas lu ton article (je postais du boulot et j'ai juste vu la phrase que je cite, sur le libre arbitre).
Disons que la théorie la plus répandue à l'heure actuelle est que nous sommes en grande partie déterminés (par tout un ensemble de facteurs externes et internes) et que nous possédons une légère marge manoeuvre dans nos choix (des "degrés de liberté" ).


Par nous, j'imagine que tu évoques la part maîtrisée et consciente chez nous...
Le dynamisme et l'emprise (sans compter la définition) des facteurs internes m'intéresserait beaucoup, puisque tu semble pencher dans le domaine.
Légère ou grande, une part de manoeuvre définit un libre arbitre final...un peu démenti (en apparence) par les recherches de feu Benjamin LIBET mentionné dans l'article de jupiter39...

 

ps : il n'y a pas de malice dans ma réponse, je préfère préciser.

Message cité 1 fois
Message édité par elmo86 le 10-02-2015 à 19:43:42

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http://carl-gustav-jung.blogspot.com/    https://www.facebook.com/Ordre-Mart [...] 890782347/  
n°41006778
deadpool
Posté le 10-02-2015 à 19:55:48  profilanswer
 

elmo86 a écrit :


Par nous, j'imagine que tu évoques la part maîtrisée et consciente chez nous...


 
Non. Nous. Part consciente et part non accessible à la conscience.
 

Citation :

Légère ou grande, une part de manoeuvre définit un libre arbitre final...


 
Pas vraiment non. Le libre arbitre, c'est de pouvoir faire un choix sans contrainte qu'elle soit interne ou externe. Et ça, ça n'arrive sans doute jamais ou presque.  
Enfin, je dis ça, il y a sans doute autant de définitions du libre arbitre que de personnes qui utilisent ce mot.  


---------------

n°41007143
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 10-02-2015 à 20:28:53  profilanswer
 

Ben, soit nous sommes au bout de la chaîne, soit nous n'y sommes pas...soit nous disposons d'un libre arbitre, soit non. Je ne vois pas de position intermédiaire.


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http://carl-gustav-jung.blogspot.com/    https://www.facebook.com/Ordre-Mart [...] 890782347/  
n°41009479
Profil sup​primé
Posté le 11-02-2015 à 00:56:37  answer
 

deadpool a écrit :


Je ne vois pas trop ce que ça aurait de surprenant.
Je vais pas faire l'affront de ramener des neurosciences ici (même s'il s'agit de "neurophilosophie" pour être exact) mais en l'état actuel de nos connaissances, tout porte à émettre de grosses réserves sur le concept de libre-arbitre (qui serait, sans doute, très très très limité dans les faits).


 
Bonjour
éventuellement peux-tu me donner des liens en mp(nous n'avons pas de libre-arbitre..)?
 
merci

n°41009953
psychoreve
L'ouverture résout tout.
Posté le 11-02-2015 à 08:10:21  profilanswer
 

elmo86 a écrit :

Ben, soit nous sommes au bout de la chaîne, soit nous n'y sommes pas...soit nous disposons d'un libre arbitre, soit non. Je ne vois pas de position intermédiaire.


En ce qui concerne le traitement de cette question, certains, ici-même, sur les forums HFR, sont moins lapidaires  et un riche débat a lieu et se perpétue. En effet, pratiquement 69800 lectures pour 2485 réponses, tel est le bilan à ce jour de : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 3037_1.htm d'autres topics de moindre importance existent également.


---------------
http://interprétationdesrêves.fr  http://psychoreve-psychoreve.blogspot.com/ Le devoir a une étrange ressemblance avec le bonheur d'autrui. Hugo Victor
n°41020757
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 11-02-2015 à 21:55:33  profilanswer
 

Psychorêve,

 

Tu ne distingues pas la philosophie (même de comptoir) de la psychologie ?

 

Ici, c'est un topic cadré par un thème, la psychologie de Jung, il est vrai que ça permet moins de gloser à son aise en fonction de l'air du temps...

Message cité 1 fois
Message édité par elmo86 le 11-02-2015 à 21:58:11

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http://carl-gustav-jung.blogspot.com/    https://www.facebook.com/Ordre-Mart [...] 890782347/  
n°41020961
Profil sup​primé
Posté le 11-02-2015 à 22:18:22  answer
 

Bon, il faut déjà que j'approfondisse l'article de Jorion...(je viens de l'imprimer)

n°41022508
psychoreve
L'ouverture résout tout.
Posté le 12-02-2015 à 04:22:00  profilanswer
 

elmo86 a écrit :

Psychorêve,
 
Tu ne distingues pas la philosophie (même de comptoir) de la psychologie ?
 
Ici, c'est un topic cadré par un thème, la psychologie de Jung, il est vrai que ça permet moins de gloser à son aise en fonction de l'air du temps...

Je suppose que cet avis est, aussi, partagé par tous ici ; mais tu as raison, j'ai du mal à segmenter notre rapport au monde ainsi que tu parviens à le faire. Je crains cependant que ce genre d'exclusivité amène à être restrictif avec les dangers que cela comporte et dont j'ai pu mesurer les effets.


---------------
http://interprétationdesrêves.fr  http://psychoreve-psychoreve.blogspot.com/ Le devoir a une étrange ressemblance avec le bonheur d'autrui. Hugo Victor
n°41026728
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 12-02-2015 à 14:07:53  profilanswer
 

Rien compris à ta phrase mais ce n'est pas très grave.


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http://carl-gustav-jung.blogspot.com/    https://www.facebook.com/Ordre-Mart [...] 890782347/  
n°41026950
psychoreve
L'ouverture résout tout.
Posté le 12-02-2015 à 14:24:43  profilanswer
 

Moi non plus d'ailleurs.


---------------
http://interprétationdesrêves.fr  http://psychoreve-psychoreve.blogspot.com/ Le devoir a une étrange ressemblance avec le bonheur d'autrui. Hugo Victor
n°41027403
deadpool
Posté le 12-02-2015 à 14:55:04  profilanswer
 

elmo86 a écrit :

Ben, soit nous sommes au bout de la chaîne, soit nous n'y sommes pas...soit nous disposons d'un libre arbitre, soit non. Je ne vois pas de position intermédiaire.


Pas d'accord avec ça. Que nous ayons la possibilité de faire certains choix (ou d'inhiber consciemment des choix inappropriés) ne veut pas nécessairement dire que nous avons un libre arbitre. Ce n'est pas juste faire un choix, le libre arbitre. C'est le faire en dehors de toute contrainte.
Mais tu ne me contredis pas , je pense personnellement que nous n'avons pas de libre-arbitre, tout au plus les degrés de liberté que j'évoquais plus haut.

 


Je galère un peu à l'afficher sur ma connexion bien pourrie là mais j'ai remis la main sur une présentation pdf qui est assez exhaustive sur le sujet.
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/pop/pop_pres/upop2013_5%20-%20pour%20pdf.pdf
J'en profite pour recommander l'intégralité du site "Le cerveau à tous les niveaux" de l'université McGill qui est vraiment une référence.

 

Edit : j'oubliais, le pdf en question est un support de conférence/cours, donc il est accompagné normalement d'un habillage oral qui précise le tout. Mais il y a les notions principales, les noms des auteurs, je crois même les références de la plupart des études donc ça permet de trouver ce qu'on veut.

Message cité 1 fois
Message édité par deadpool le 12-02-2015 à 14:57:17

---------------

n°41029228
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 12-02-2015 à 17:05:57  profilanswer
 

psychoreve a écrit :

Moi non plus d'ailleurs.


 :D  
 

deadpool a écrit :


Pas d'accord avec ça. Que nous ayons la possibilité de faire certains choix (ou d'inhiber consciemment des choix inappropriés) ne veut pas nécessairement dire que nous avons un libre arbitre. Ce n'est pas juste faire un choix, le libre arbitre. C'est le faire en dehors de toute contrainte.
Mais tu ne me contredis pas , je pense personnellement que nous n'avons pas de libre-arbitre, tout au plus les degrés de liberté que j'évoquais plus haut.  


Définir le libre arbitre aurait simplifier la discussion...dans le cadre de ta définition, le libre arbitre n'existe pas (et n'a pas d'intérêt à être nommer autrement que pour la spéculation philosophique en ce cas).
 
Et alors, le thème de la volonté peut émerger en plongeant encore un peu plus ;)
 
Il n'empêche que, même dénué du libre arbitre que tu définis, il conviendrait tout de même, pour gagner en conscience et "degrés de liberté", d'identifier et de dénicher la part non visible de nos choix...la part visible nous revenant.
 


---------------
http://carl-gustav-jung.blogspot.com/    https://www.facebook.com/Ordre-Mart [...] 890782347/  
n°41032489
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 12-02-2015 à 21:52:19  profilanswer
 

Un ancien billet, pas mal dans le thème de ce moment...
 
http://carl-gustav-jung.blogspot.f [...] ce-de.html
 
Benjamin Libet,  neurologue américain, fit une découverte troublante en 1983, aboutissant à ce constat :  Notre conscience ne serait pas libre de vouloir mais de décider...autrement formulé, nos intentions émergent à l'insu de notre conscience, donc ont une origine non consciente, ou encore "inconsciente".  
 
Evidemment, sans faire de tapage médiatique, ces recherches ont des répercussions profondes sur les considérations psychologiques et philosophiques du thème du libre-arbitre...et cette évocation d'une source inconsciente de nos choix ne peut qu'inspirer le lecteur sensible à la psychologie des profondeurs. Jung, initiateur des fameux tests d'association, aurait surement applaudi et apprécié.
 
Le constat
L'expérience, ou plutôt les expériences, qui ont permis de confirmer les conclusions déroutantes sont complexes et précises, aussi je mets à disposition des lecteurs un lien en fin de billet pour l'appréhender plus en détail.
Pour faire simple, lorsque je voulais faire un mouvement, voici le processus que l'on croyait à l'oeuvre :
=> Je choisis de faire le mouvement,
=> Mon cerveau prépare les impulsions nécessaires à déclencher le mouvement,
=> Les muscles prennent le relais pour réaliser le mouvement.
 
Après de multiples essais, vérifications, expérimentations, Libet et son équipe durent se résigner et constater le processus réel en cause :
=> L'activité cérébrale précède de très peu la décision consciente (350ms, soit à peu près un tiers de seconde),
=> Le choix conscient s'accomplit,
=> Les muscles prennent le relais pour réaliser le mouvement.
 
Conclusions directes
- La conscience n'est pas à l'origine d'une décision,
- C'est un processus qui met en cause le cerveau qui détient la capacité originelle du choix (puisque c'est décelable par lui),
- La notion de libre-arbitre n'est probablement pas remis en cause puisque dans la chaîne, le positionnement de la conscience est déterminant : faire le geste ou ne pas le faire.
 
Conclusions indirectes
- Le temps de la conscience n'est pas le temps des neurones !
- La conscience a, finalement, un seul pouvoir réel : celui du veto, le refus de l'impulsion d'intention que lui envoie "la source",
- Ne peut on pas associer cette "source" avec l'inconscient, voire avec l'âme de nos traditions ? auquel cas, ces impulsions initiales ne répondraient elles pas à un besoin naturel du même ordre que l'individuation sur le plan psychique ?
- Si le libre-arbitre "survit" douloureusement (on a le choix final), la voie du déterminisme n'est pas une fatalité car nous ignorons encore (et surement pour longtemps) la source du processus...
 
Des mots des grands esprits autour du sujet
"Nous sommes une combinaison de deux entités" Sir John Eccles
"L’esprit doit être restauré dans sa position prestigieuse au-dessus de la matière." Roger Sperry
"...si les expériences en question devaient être vérifiées ce serait un jour sombre pour le matérialisme." Daniel Dennett
 
Pour aller plus loin
Un petit document complet, décrivant entre autre le protocole de l'expérience de Libet.
http://eugrafal.free.fr/Lafargue%2 [...] Psycho.pdf


---------------
http://carl-gustav-jung.blogspot.com/    https://www.facebook.com/Ordre-Mart [...] 890782347/  
n°41044495
seven11
Posté le 13-02-2015 à 21:50:07  profilanswer
 

L'imagination active!!!!

n°41045652
Profil sup​primé
Posté le 14-02-2015 à 00:08:12  answer
 

Merci;le libre-arbitre se "trouve" dans l'inconscient alors?

n°41046007
seven11
Posté le 14-02-2015 à 01:28:27  profilanswer
 

La conscience n'est qu'un rejeton de l'inconscient,notre conscience vient de la.

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