Reprise du message précédent :
Je pense essayer de changer de centre, j'ai appris que mon psy était encore étudiant et spécialisé dans l'addiction aux jeux video... Pourtant ça se passait bien, mais pas un seul rdv avant fin août...
 
J'étais mieux à voir une infirmière toutes les semaines quand j'habitais dans le sud.
 
Pour les post-cures, beaucoup en profite pour se faire des vacances à l'oeil, je pense à val pyrène par exemple pour laquelle il y a des mois et des mois d'attente...

Bordel trompé de navigateur
 
Je sais pas, dans ma ville en tout cas j'ai été pris très au sérieux. Bon j'ai le cannabis pour moi qui reste une conso quotidienne et qui justifie une prise en charge.

Aller trop bourré au CSAPA c'est pas top non plus, on peut te dire de revenir plus tard avec les idées un peu plus claires.  
 
Perso moi j'ai pas eu besoin d'en rajouter au contraire    mais sinon quand tu parles de pensées/comportements suicidaires on te pose toujours un peu les mêmes questions, "comment/quand?" etc, entre autres plus ça apparaît comme un projet construit que tu rumines depuis déjà quelques temps plus on va te considérer comme étant susceptible de passer à l'acte dans un futur proche, et là tu vas être pris en charge très rapidement. Mais bon après c'est pas le genre d'attitude qui se simule très bien je pense. De toute façon généralement quand tu commences à songer à aller consulter c'est que t'es bien en situation de détresse, ya pas tant besoin d'en rajouter que d'exposer cette détresse comme il faut et honnêtement.  
 
J'ai pas débarqué bourré en pleurant, après une petite discussion avec l'infirmière quand elle m'a demandé si j'avais des pensées suicidaires j'ai répondu très calmement avec le sourire "oh bah oui un peu tous les jours là  " et je lui ai dit comment je comptais faire, ben quand j'ai pu voir la psychiatre 4 jours après j'étais admis à l'hosto  

 
 
Moi après deux tentatives de suicides foireuses, j'ai dit un truc du genre "je savais pas y faire, je débutes dans les TS". En souriant

Excusez-moi, je mets les pieds dans le plat...
Il ne faut pas aller bourré au rdv mais il faut leur fait comprendre que si tu en sors sans projet, tu crèves...
Or... ils ont un projet à jouer et ils peuvent peut-être miser sur toi.
 
Il ne faut pas jouer les smartass suicidaire devant le médecin, il faut jouer celui qui n'a plus le choix...
Par ricochets, le médecin n'aura plus le choix et ça peut éventuellement déclencher plein de choses.
 
Je lis les derniers arrivants et je ne comprend pas leur process.
Certains ne boivent pas tant que ça, d'autres sont obligés de boire leur(s) bouteille(s) au quotidien...
Vous voulez en venir où ?
Vous cherchez quoi ici ?

 
C'est ce que j'ai ressenti en fait, si on fait la démarche c'est déjà qu'il y a un besoin. Et puis c'est chronophage quand même, j'en suis à 6 ou 7 rdv déjà et toujours pas un addicto. Mais au fur et à mesure ils constituent un dossier (j'ai vu psys et infirmière) le plus précis possible.
 
Si la situation est urgente ça peut aller beaucoup plus vite à priori.

Bah si...
Il faut en rajouter une couche pour que le personnel médical considère que c'est urgent.
C'est la bonne façon de procéder...
 
Je sais que c'est moche mais c'est comme ça

Sinon j'ai une question :

Je vois l'addicto jeudi, je sais pas trop à quoi m'attendre. Concrètement, quelles solutions va-t'il m'apporter ? Ou va-t'il me renvoyer vers un psychiatre ? (il ressort que je bois plus par anxiété que par dépendance... n'importe quelle substance "apaisante" fait l'affaire et l'anxiété pourrait venir du cannabis. Sauf que je fumais pas quand j'ai commencé à boire mais bon).

De toute façon c'est vraiment pas le moment d'aller en CSAPA avec l'interdiction de la codéine, c'est une véritable déferlante à priori

 
 
Pas étonnant ceci dit, loi débile

Alors déjà, c'est confus...
Si t'es apte et que tu te vends comme tel, il sera ravie d'aller dans ton sens

Je suis loin d'être apte jeudi l'infirmière me demande "vous avez décidé de boire ce weekend ?"
 
Moi : "Non, à part 2/3 verres au resto ce soir je suis chez moi donc ça ira"
 
55U sur 3 jours  

Je n'ai jamais vu de psychiatre dans un CSAPA, au mieux des médecins spécialisés en addicto. Si le centre est grand (plusieurs médecins) et que tu ne le sens pas, demande à changer auprès de ton infirmière "référente" ; faut pas hésiter, c'est ce qu'on m'a rabaché ; sauf que là o`u je suis, y'a qu'un médecin et 2 psy...

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Me pose les mêmes questions...c'est sûr que si je lui annonce ma conso depuis le 28 Mai il va sourire...Sauf que depuis pas de gros coup dur. Mon angoisse, mon anxiété est toujours là. S'il m'arrive un truc je sais être capable de m'enfiler une bouteille par jour pendant 3 jours ou une semaine... Je suis en vacances en septembre et bien j'ai pas hâte d'y être...Et je veux pas prendre du xanax tous les jours pendant 20 ans...
Au fait, 2U lundi midi. J'ai bien failli continuer mais je devais prendre la route à 16h...

Jusqu’ici je leur ai parlé comme j’en parle ici ouais.  
 
Pareil, pas de psychiatre mais une psy et des addictos. Je prends pas de benzo, j’ai eu du xanax 1 mois en attendant mais il n’avait que peu d’effet sur moi. Je verrais bien. Si mon moral était un peu plus en forme et que j’etais moins stressé h24 c’est sur que ça irait mieux
 
Le but est pas de faire un transfert de dépendance vers des medocs donc les benzos j’aurais tendance à éviter
 
Mais un AD je suis pas contre...

Comme qu'il a dit au-dessus.
Il y a un stade dans le processus où il faut parler aux bonnes personnes, être sûr qu'on se fait comprendre, avec ses problèmes et ses objectifs et j'avoue que ça ne fonctionne pas toujours dans le cadre des CSAPA.
Perso, je suis du genre à dormir devant la grille jusqu'à ce qu'on me reçoive, donc forcément, au final ils me collent le médecin qui est censé être efficace ou qui peut comprendre ça, genre le plus jeune et je me retrouve à lui expliquer comment ça fonctionne le cerveau et l'addiction.
Sauf que c'est lui qui pourra me prescrire une molécule qui fonctionne.
Quand le patient sait mieux que le médecin, c'est bizarre
 
Ya vraiment un un truc qui fonctionne mal dans la ligne mais au moins, il y a une ligne et des cases où se foutre pour nous qui sommes en même temps à l'ouest, en transition entre plusieurs statuts

Vu ma toubib ce matin. Elle m'a fixé un objectif de 2 verres, soit 3U pour le samedi soir et rien Dimanche mais un demi xanax à midi et un autre demi le soir. Elle a beaucoup insisté pour que je prenne une activité le soir et le WE.
 
Elle m'a demandé si je souhaitais totalement arrêter ou simplement venir à une conso raisonnable d'un verre de temps en temps.
En fait j'en sais rien.
Clairement je ne m'arrête jamais au premier verre donc je pencherais pour un arrêt total mais je suis dans le plaisir de ces 3/4 verres du Samedi soir.
Donc je sais pas...
Elle attend beaucoup de l'addicto avec qui j'ai rdv le 02/09.
Elle s'en va en Novembre et m'a proposé de continuer à discuter avec elle par skype (faut que je me renseigne sur ce truc là... ).
 
Et surtout elle insiste sur le fait de ne pas culpabiliser. (même quand je prends un demi xanax je culpabilise).

 
Garde la cette toubib  

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Achète des grands verres

Quand c'est samedi les 3/4 pintes je les bois le matin

Ce doux souvenir des réveils avec le plateau petit dej la 75 de bière artisanale au lit pour se réveiller et être apte aux repas de famille  

 
Par contre je sais pas toi, mais si je commence le matin généralement j'arrête plus de la journée. Dès que ça redescend je suis obligé d'avaler quelques gorgées.

 
 
OUAIS C4EST JOURN2E BITURE TRANQUILLOU JUSQU4A DEUX HEURE DU MAT

 
   
 
Merde ! suis démasqué...

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Il y a un certain temps, c'était comme ça.
Si je remettais du bois dans la chaudière dés le matin, c'était consommation assurée pendant toute la journée et ça auto justifie de tomber dans le 24/7.
 
C'est cool allende3 que tu sois tombé sur un toubib avec une certaine ouverture d'esprit
Par contre, qu'on te fasse encore attendre un mois et demi avant une consultation avec l'addicto, je trouve ça dingue  
Je sais que c'est les vacances mais bon...

 
Pareil, en début d'année j'ai pas pu aller au taf un lundi. Comme ils sont cools et que dans ma région ya de toute façon des jours de carence (donc la boite paye) ils demandent pas forcément d'arrêt sous 3 jours d'absence. Donc je me suis dit nickel j'ai jusqu'à mercredi pour récupérer. Et ben non...  
 
Ca a été super difficile d'expliquer au toubib que je suis venu après la gastro pour avoir un arrêt de travail
 
C'est là que j'ai commencé à vraiment avoir envie de me faire aider en fait.

Bah de toute façon, quand le processus conso non stop est enclenché, du lever au couché, tu te rends vite compte qu'il faut prendre une décision drastique, c'est pas tenable dans le temps.
 
Moi, en général, c'était direct en cure quand je sentais que le truc m'échappait complètement.
Quand il faut vider les restes de la veille pour être capable de se lever et d'être fonctionnel, c'est plutôt mauvais signe

C'est pour ça que j'essaye de couper court rapidement à chaque fois. Si ça dure que 2 / 3 jours j'ai pas trop trop de mal à rien boire le lundi donc ça va. Et j'essaye de rattraper la semaine en sport et bouffe saine.
 
A priori c'est bon signe que je fasse du yoyo depuis quelques mois  
 
Ahhhhh que j'aimerai retrouver ma légèreté et ma naïveté face à tout ça dommage que ce soit définitivement trop tard !

C'est sûr que c'était funky les premières bitures d'ado en bande de potes
Même la gueule de bois du lendemain avait son charme, c'était nouveau, on découvrait.
 
Je me souviens qu'à une époque, quand j'avais 18 balais, mon père (pas mal de soucis avec l'alcool dans la branche paternelle de la famille) m'avait pris entre quatre yeux et m'avait dit un truc du genre "l'alcool c'est comme un tigre en cage, plus tu entrouvres la porte, plus tu prends le risque de le laisser sortir et de te faire croquer".
Sur le moment, c'est entré par une oreille et ressorti par l'autre.
Avec le recul et après m'être fait croquer tellement de fois que je ne fais plus le compte, je commence à capter la métaphore

Ma mère a également passé des années à me mettre en garde, probablement car son père avait un soucis (je ne l'ai pas connu).  
 
Et force est de constater qu'elle avait raison

je m'souviens ma mèr' disait  
mais je n'ai pas cru ma mère  
ne traine pas dans les ruisseaux  
t'bats pas comme un sauvage  
t'amus' pas comme les oiseaux  
ell' me disait d'ètre sage
 
Et je suis aux galères...
 
 
   

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Ouais le bédo ça fait vriller au bout d'un moment. Le cerveau a pris trop cher avec ça et part en mode perrave alors qu'avant ça allait bien.
Desfois quand on est bien ça passe mieux, je trouve. C'est p'tet qu'en avançant dans les ages et avec toutes les merdes qu'on a vécu ça a tout pété  
Je me demande si après avoir guérit de tout on peut rebédave normalement Pas sur...
 
XaT

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Avec le THC, j'ai fini par mettre la clé sous la porte, je n'en consomme plus vraiment.
J'ai eu plusieurs périodes différentes, à une époque un 12 gr de mauvais marocain me faisait quelques jours à peine et je dealais à moitié pour payer ma conso, c'était bédo non stop du café au coucher
Après, vu que ça me rendait tout ramollo, j'ai arrêté et c'est là que ma conso d'alcool est montée en flèche.
Quand j'ai constaté que l'alcool ne me réussissait plus, j'ai eu tendance à me replier sur le THC mais en ne consommant que de la weed, en me disant que c'était un moindre mal, avant de réaliser que ça me foutait tout autant la tête en vrac. C'est là que j'ai définitivement enterré le concept de "drogue douce", aucune ne l'est, pas plus l'herbe que le jus de vigne
 
Par contre, quand j'ai arrêté de cloper il y a 5 ans en passant à la vape, j'ai découvert les vaporisateurs herbaux et finalement, je trouve ça pas mal. Je n'en consomme pas souvent mais, de temps en temps, à l'occasion d'une réunion entre potes, c'est sympa de sortir ta weed, ton grinder et ton dispositif.
Au lieu de faire tourner un joint, tu fais tourner ta box
C'est plus de la geekerie qu'autre chose et tu ne te mets pas la tête à l'envers mais c'est sympathique.
Bon, le nec plus ultra c'est de faire péter le volcano format familial

 
Mais bon... Drogue douce ? Non, pas vraiment en fait, même si j'ai défendu cette idée pendant longtemps comme un ado attardé

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J'me pose la question aussi. Mais dans mes souvenir, j'ai arrêté de 21 à 24 ans et pourtant j'étais déjà anxieux et je picolais. Le truc c'est que jusqu'ici je voyais pas le bédo comme un problème mais je me rends bien compte que ça amplifie le truc et que c'est un tout !  
 
Après sans ça je dors pas donc bon  
 
Nan le volcano c'est un moyen safe de consommer du canna, en vaporisant comme une cigarette electronique pour faire simple ! Le truc du seau et de la bouteille     c'était un truc d'allumé ça

 
Mon avis est que le terme drogue douce est mal perçu. En fait c'est juste que ça n'entraine pas de dépendance physique, et c'est le cas. L'année dernière j'ai du faire une pause en vacances, somnifères aidant j'ai eu aucun mal à arrêter, seule l'habitude générait un manque.
 
Et sur l'addiction psychologique on est tous tellement différents !