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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°9368795
jeff82
Posté le 31-08-2006 à 11:39:42  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
salut à tout le monde.
 
j'ai une question plutot technique. Jécris avec word et je voulais savoir a quoi correspondait le format poche, c 'est a peu prés pour compter le nombre de page et pour comparer.
 
Pour qu'une page sous word corresponde a une page d'un livre poche il faut écrire avec quelle taille de caractére.
 
pour l'instant j'écris en 14. mais jai du mal a me rendre de la quantité.

mood
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Posté le 31-08-2006 à 11:39:42  profilanswer
 

n°9368824
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 31-08-2006 à 11:42:44  profilanswer
 

C'est tout à fait variable d'un livre à l'autre. On peut avoir dans un format poche des petites lettres comme des grandes. L'éditeur choisit la taille de la police en fonction de certains critères de conforts et de marketing qui varient à chaque fois.

n°9371615
jeff82
Posté le 31-08-2006 à 16:34:30  profilanswer
 

c'est vrai que  tout est variable.
quand vous envoyez votre texte à un éditeur, est ce qu'il y a des normes à respecter au niveau de la police et de la taille de caractère?
 

n°9371774
Ange Lunai​re
Un Ange de La Lune !
Posté le 31-08-2006 à 16:49:59  profilanswer
 

Eh bien Alisdair, je te remercie pour ta réponse, c'est très sympa à toi!


---------------
Ce sont toujours nos bons sentiments qui nous font faire de vilaines choses.
n°9371854
Chiroptere
le retour de la chauve-souris
Posté le 31-08-2006 à 16:58:22  profilanswer
 

Oui merci beaucoup, je dirais à mon copain de pas s'inquièter...

n°9374084
Alisdair
Encre noire, ami des corbeaux
Posté le 31-08-2006 à 20:47:44  profilanswer
 

Je pensais que les éditeurs voulaient une écriture pas trop grosse du genre "je cache la maigreur de mon bouquin par du 16" mais en fait ils veulent un vrai confort de lecture (ou alors ce sont tous de gros vioques bien miros).
je dirais plus que le 12, 14 donc.
 
A quand une critique sur ma nouvelle, pitiéééééé.


Message édité par Alisdair le 31-08-2006 à 20:48:43
n°9377260
Bloompott
Posté le 01-09-2006 à 09:09:57  profilanswer
 

Une réponse à ce type de post à déjà été faites dans les pages précédentes. En résumé, les éditeurs demandent une mise en page claire avec un nombre de lignes ne dépassant pas 25 par pages et une soixantaine de caractères par ligne (espaces compris). A cette mise en page, il ne faut pas oublier de mettre une marge à gauche d'au moins 4 centimètres (voire 4,5) pour les éventuelles annotations.
N'utiliser qu'une seule police (Times 14 ou Garamond 13). Pour toute les typos un peu saugrenues (titres de chapitre, etc) l'éditeur se chargera très bien tout seul de la réalisation de l'ouvrage.

n°9377293
Bloompott
Posté le 01-09-2006 à 09:19:27  profilanswer
 

A Alisdair,
 
je viens de lire ton texte. C'est pas mal du tout ! Je trouve qu'il y a un style intéressant même si parfois il est un peu lourd (le lecteur décroche dans l'alambic de certaines phrases). Mais le vocabulaire est bien choisi, les phrases sont bien construites et on sent que le texte est maîtrisé.
Je pense qu'en allégeant un peu (surtout le milieu du texte) tu gagneras en efficacité.  
Un petit exercice qui marche pas mal pour ça : compte le nombre de mots de ton texte et essaie d'en enlever 10 %. Tu verras qu'en général, on y gagne.
 
Mais en définitive, c'est quand même pas mal du tout. Je suis prêt à lire d'autres choses de toi .
 
Tchô
 
Bloom

n°9378195
Alisdair
Encre noire, ami des corbeaux
Posté le 01-09-2006 à 11:36:05  profilanswer
 

Merci, c'est vrai que la lourdeur à uen explication, c'est presque un exercice de style que je me suis imposé. Mes autres écrits sontun poil plus fantastiques ou prosaïques et l'écrit plus fluide, même si je garde des métaphores et des associations Nom-adjectifs assez peu courants.
 
Gros remerciements pour ta critique.
 
 
----
Réécrivant dpeuis moins de 6 mois, j'ai apssé beaucoup de temps à organiser mon futur pavé et noter des idées de nouvelles donc je n'ai pas grand chose d'autre à part de la poésie. Sinon j'ai une nouvelle faite pour ma 1ère année de Fac. Style un peu haché (phrases de même longueur) et sujet historique, si ça branchequelques uns, mais bon c'est pas au niveau de celle-ci.


Message édité par Alisdair le 01-09-2006 à 11:44:02
n°9394563
asmomo
Posté le 03-09-2006 à 04:21:20  profilanswer
 

Pour répondre à l'auteur du topic, mon conseil serait de lire. J'imagine mal un écrivain n'ayant pas lu quelques centaines de bouquins, n'ayant pas la lecture comme passion (sauf exception). Et là vu l'orthographe, j'ai comme un doute :p


---------------
New Technology is the name we give to stuff that doesn't work yet. Douglas Adams
mood
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Posté le 03-09-2006 à 04:21:20  profilanswer
 

n°9394994
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 03-09-2006 à 10:37:34  profilanswer
 

c'est sûr c'est le seul vrai conseil (qu'on ne peut contredire) pour quelqu'un qui cherche à écrire un livre. Mais généralement l'envie d'écrire vient du fait d'avoir lu pas mal de livres. Quelqu'un qui n'aime pas lire n'aura à mon avis pas envie d'écrire.

n°9395032
laster92
Non aux pseudos à numéro !
Posté le 03-09-2006 à 10:50:28  profilanswer
 

Moi j'ai lu Blondin341, alors je donne mon avis.
 
Je pense que tes phrases sont beaucoup trop hachées. Tu mets des mots comme ça, tout seul, sans rien à côté, et sans rien pour les introduire. En ce moment, beaucoup de jeunes écrivains font ça, parce que c'est la mode, parce que c'est stylé, parce que ça donne en apparence un ton serieux et dramatique, voire même mystique.  
Mais non ! Il faut te forcer, essayer de construire des phrases longues sans trop de lourdeur. C'est comme ça que tu arriveras à faire surgir l'émotion - par petit trait et coups de pinceau. Et non pas à grands coups de marteau solennels. Les clichés de style pourrisent l'écriture, invente toi même ton propre langage !
Bon je sais je suis un peu dur, mais ça m'énerve à force de voir toujours la même forme dans les récits, les mêmes automatismes.
 
Libérez vous narrativemment !

n°9395234
Alisdair
Encre noire, ami des corbeaux
Posté le 03-09-2006 à 11:37:58  profilanswer
 

Une phrase plus que minimale d'un seul mot de temps en temps peut être serviable stylistiquement comme un effet de surprise.
 
Mais j'avoue qu'une juxtaposition de plusieurs devient lourd. Du genre "j'ai un bon procédé stylistique,je le mets partout".

n°9417574
corsicaper​sempre
Posté le 05-09-2006 à 19:36:59  profilanswer
 

Certains ici seront heureux. Je viendrai moins souvent. J'ai entamé le travail d'écriture qui était en gestation en moi depuis longtemps. Après une heure et demie de discussion avec un éditeur, je m'y suis finalement mis. C'est le pire des boulots qui se puisse exister, écrire. Faites tout, n'importe où, mais pas ça...

n°9422928
laster92
Non aux pseudos à numéro !
Posté le 06-09-2006 à 07:36:09  profilanswer
 

Huuumm!!!!!!! Ca sent le dépressif à plein nez !

n°9423302
corsicaper​sempre
Posté le 06-09-2006 à 09:40:57  profilanswer
 

Oui, mon ami. Toute création ne se fait que dans la douleur. Appaelle cela de la dépression ou ce que tu veux, mais oui, pour créer, il faut une faille.

n°9424601
Baptiste R
Posté le 06-09-2006 à 12:08:26  profilanswer
 

"Le véritable grand écrivain n'a nulle envie d'écrire : sa volonté, c'est de faire du monde le lieu où il puisse vivre en paix ses imaginations. Le premier mot tout frémissant qu'il jette sur le papier, c'est le cri de l'ange blessé : souffrance."
Henry Miller.

n°9426661
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 06-09-2006 à 16:10:37  profilanswer
 

A laster92, même si la critique ne m'était pas adressée je crois qu'elle va bien me servir alors merci. Enfin, sauf que, même si je suis jeune auteur, je ne fais pas ça parce que c'est la mode (je le savais pas) mais chais pas trop en fait, p'têt pour faire stylé. Et p'têt aussi parce que ça donne en apparence un ton dramatique et mystique. En fait, comme je crois l'avoir déjà mis, j'ai associé ce style de phrase à des personnages. Mais je me demande si je devrais pas changer ça maintenant. En tout cas même si t'es très direct, ça fait comprendre qu'il vaut mieux pas faire ça alors merci quand même.

n°9428306
corsicaper​sempre
Posté le 06-09-2006 à 18:59:29  profilanswer
 

Baptiste R a écrit :

"Le véritable grand écrivain n'a nulle envie d'écrire : sa volonté, c'est de faire du monde le lieu où il puisse vivre en paix ses imaginations. Le premier mot tout frémissant qu'il jette sur le papier, c'est le cri de l'ange blessé : souffrance."
Henry Miller.


 
:jap:
 
Le post de l'impétrant était inutilement blessant. Par là, on voit bien qu'il ne comprend rien au processus de création.

n°9428423
Alisdair
Encre noire, ami des corbeaux
Posté le 06-09-2006 à 19:12:51  profilanswer
 

Si tu discutes avec l'éditeur c'est déja un 1er contact.

n°9428444
corsicaper​sempre
Posté le 06-09-2006 à 19:15:05  profilanswer
 

Oh, mais ce n'est pas nouer des contact qui est difficile, c'est d'écrire.

n°9433747
laster92
Non aux pseudos à numéro !
Posté le 07-09-2006 à 07:57:24  profilanswer
 

Je crois qu'il y en a qui se prenne un peu trop au sérieux ici... Parce que déclarer en gros que "écrire ça tue", sans avoir même commencer la première ligne, c'est fort de roquefort. Je sais, il y a l'influence d'Hemingway, de Rimbaud, des grands maudits, cette tradition dans la littérature, mais tu pourrais faire preuve d'un peu de modestie car pour l'instant, tu n'as rien réalisé. C'est un peu dépassé le concept de poète maudit...
 
 

corsicapersempre a écrit :

:jap:
 
Le post de l'impétrant était inutilement blessant. Par là, on voit bien qu'il ne comprend rien au processus de création.


 
 
 
 :lol:  
 
Quelle ton hautain !!
J'ai l'impression que tu sais tout sur tout, alors j'attends tes prochaines oeuvres en librairie !!

n°9434828
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 07-09-2006 à 11:49:26  profilanswer
 

La création se fait dans la douleur. C'est une idée très répandue. Il faut bien s'entendre : la douleur est constitutive du processus d'écriture tout comme elle l'est de l'accouchement d'un enfant. Mais jamais préalable. La souffrance amoindrie, rend moins fort, plus sensible, donne l'expérience certes, mais n'a guère la vertu édifiante qu'on lui attribue souvent.

n°9435047
Alisdair
Encre noire, ami des corbeaux
Posté le 07-09-2006 à 12:14:31  profilanswer
 

La douleur c'est aussi ce qui te fait tirer des enseignement et te fait aimer ton livre une fois réalisé. Rine de ce qui est fait dans la facilité n'est plus apprécié qu'une création difficile. Après résumer écrire à la souffrance, c'est que ce n'est pas fait pour vous. Il y a de vrais moments de bonheur également et un peu de fierté.

n°9436305
Bloompott
Posté le 07-09-2006 à 14:31:01  profilanswer
 

Mais est-ce qu'on va arrêter de faire l'amalgame entre écriture et douleur sur ce forum ? J'ai quand même l'impression que beaucoup se prennent pour des auteurs maudits. Jusqu'à présent, les auteurs maudits ne sont qualifiés ainsi qu'une fois accomplies leur oeuvre et leur vie.
Quand je lis : "Ecrire, c'est difficile, écrire, ça fait mal, écrire ceci ou écrire cela" j'ai envie de dire : "Eh bien, faites de la peinture, vendez des pizzas ou taillez des cure-dents si vous trouvez que l'acte d'écrire est si difficile".
Je tiens à faire remarquer que pour quelques auteurs maudits, une flopée d'autres vivaient pépères et heureux.  
Sur tout ce qui a été dit depuis quelques posts, je n'adhère qu'à l'idée de faille qui permet d'écrire (encore que... tout dépend de ce que l'on écrit). Et puis, tout le monde dans sa vie connaît des joies et des peines. Alors, s'il vous plaît, avant de vous considérer comme un écrivain poursuivi par la haine, finissez votre bouquin et laissez les autres juger.

n°9436352
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 07-09-2006 à 14:34:53  profilanswer
 

Ouais, te laisse pas faire bloom, c'est des enfoirées de moribonds valétudinaires et souffreteux, comme tu dis, qu'ils aillent vendre des pizzas

n°9436792
Baptiste R
Posté le 07-09-2006 à 15:18:05  profilanswer
 

Je suis admiratif du flair psychologique qu'ont certains pour détecter le poseur et le pédant et de leur assiduité à les remettre au pas.
A dit une chose. B accuse cette chose d'être un cliché. Mais cette chose n'est un cliché que dans l'esprit semble-t-il un peu limité de B, qui, après trois lignes de A, a déjà jugé, classé et rangé l'affaire. B ne discute pas, il plaque des stéréotypes sur A pour ensuite l'en accuser.
 
Je serais fort aise que certains se sentent visés.

Message cité 1 fois
Message édité par Baptiste R le 07-09-2006 à 15:18:52
n°9437625
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 07-09-2006 à 16:55:12  profilanswer
 

c'est le jeu de la communication "méta". "Votre point de vue se tient, mais à un niveau supérieur, vous avez tort" et ainsi, dans l'ordre, le juriste, le sociologue, le médecin et enfin le philosophie qui est méta-über au dessus du lot avec sa position de surplomb théorique.

n°9437782
asmomo
Posté le 07-09-2006 à 17:12:26  profilanswer
 

Ben ils ont raison sur un point quand même, se considérer comme auteur avant même d'avoir publié quoi que ce soit... :d


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New Technology is the name we give to stuff that doesn't work yet. Douglas Adams
n°9438083
Baptiste R
Posté le 07-09-2006 à 17:45:02  profilanswer
 

Citation :

Ben ils ont raison sur un point quand même, se considérer comme auteur avant même d'avoir publié quoi que ce soit... :d


Est auteur celui qui décide de l'être.
Patientez quelques lignes avant les accusations de démagogie vectrice de la maladie des artistes sans oeuvre.
Ma position est profondément démocratique et foncièrement élitaire : en droit, chacun doit pouvoir prétendre à un statut supérieur (devenir artiste). A priori, il n'y a aucun principe et aucune instance légitimes pour juger de cette prétention. Chacun doit pouvoir décider en son âme et conscience de passer à l'acte. Les mots importants sont : a priori et en droit. C'est une idée très simple : on ne peut distinguer le bon du mauvais quand personne n'a encore rien produit. Il y a nécessairement un moment où l'individu perturbe l'ordre, s'élève au dessus de sa condition et affirme avec orgueil "moi je suis un artiste." Qu'il avance pas à pas ou se prenne déjà pour Hugo n'y change rien : il y a un moment où il saute le pas. Tout artiste (et toute élite) est auto-proclamé. A ses risques et périls.
A mon sens, cela est valable pour tous.


Message édité par Baptiste R le 07-09-2006 à 17:51:37
n°9439039
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 07-09-2006 à 19:29:11  profilanswer
 

et si on arrêtait de s'engueuler?

n°9439211
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 07-09-2006 à 19:50:54  profilanswer
 

Je poste un passage de mon histoire à peine commencée, ça va se passer je sais pas trop où dans le milieu de l'histoire mais vous avez pas trop besoin du contexte pour comprendre. Juste quelques précisions le héros c'est Harry (je tiens à préciser que les prénoms que j'ai utilisé sont juste des noms provisoires parce que sinon ça ferait un peu trop de ressemblences avec Harry Potter) mais là il rêve ou se souvient d'un moment de son enfance. Sinon Evernell est une fleur ne poussant que dans les neiges éternelles et qui a donné son nom à une ville. et je crois que c'est tout. Alors n'hésitez pas à me faire des tonnes de critiques je les accepte toutes surtout celles qui sont négatives car ça va me faire avancer. Mais positives c'est bien aussi.Allez-y soyez francs.
 
« Chut, du calme. Arrête de rire, tu vas nous faire repérer. » Harry se plaqua bêtement la main contre la bouche et retint sa respiration. James avait raison, s’il continuait à faire autant de bruit, leur père se réveillerait et ... quelle excuse trouveraient-ils alors pour expliquer le fait qu’ils aient mit leurs chaussures au beau milieu de la nuit ?
Ils descendirent à pas de loup l’escalier de bois qui menait à la cuisine. Quelques marches se mirent à grincer, mais rien d’alertant. Du moins, l’espéraient-ils. Ils entendirent un toussotement puis le couinement des ressorts d’un lit. Les deux frères se figèrent, Harry ouvrait des yeux ronds comme des billes. Et si il les avait entendus ? Peut-être ne dormait-il pas encore. Peut-être que... Peut-être que quoi ? S’il les surprenait, ils passeraient un mauvais quart d’heure, c’est tout. Harry serra ses petites mains et prit une grande inspiration, c’était ainsi qu’il se redonnait du courage quand il avait peur... Et il avait souvent peur depuis que sa mère était morte il y a maintenant deux ans.  
James attrapa la clef suspendue à un clou planté dans le mur. Il entreprit d’ouvrir la porte mais Harry l’interrompit.
« -- ...
-- C’est bien toi qui voulais voir les étoiles, non ? chuchota son frère.
-- Ben oui... mais... on aurait pu les voir par la fenêtre au lieu de...
-- Mais non ce serait pas drôle. Et puis allongés dans l’herbe, c’est génial !
-- ...
-- Quoi ? Tu as peur?
-- Hein !? Moi, mais non... répondit Harry d’un air qu’il voulait assuré et légèrement offensé. »
James sourit, c’était tout de même son frère, il savait lorsqu’il mentait... et puis, Harry ne mentait pas très bien. « Mouai ». Il lui prit la main. Harry se sentait déjà plus rassuré. Il savait qu’il le défendrait et prétendrait que tout est sa faute si leur père les surprenait.
 Peu de temps après, ils se retrouvèrent dehors. Il faisait bon. Un léger vent bienvenu, ébouriffa leurs cheveux bruns. La peur qui avait lentement dévoré Harry durant leur escapade s’envola aussitôt. Il ferma les yeux et inspira profondément l’air de la montagne. Il se sentait libre. Un sourire niais se dessina sur son visage. Comme il entendait son frère s’éloigner, il se tira de ses rêveries et le rejoignit au petit trot. A une distance relativement éloignée de la maison, ils s’allongèrent, et là, ils contemplèrent les étoiles, en silence. Quelques minutes plus tard, Harry sentit ses lèvres s’asséchées. Il ne s’était pas rendu compte que pendant tout ce temps, il avait gardé la bouche ouverte, ébahit par la beauté qu’offre le ciel.
« -- James, j’ai un secret à te dire.
-- Quoi donc ?
-- Je... j’ai jamais vu d’étoile filante. »
James le regarda en souriant. Ses yeux brillaient même dans l’obscurité. « Je t’en montrerai une. Je te le promets. » Quelqu’un d’autre se serait moqué de Harry. Quelqu’un d’autre l’aurait ignoré. Ce n’était qu’un enfant après tout. Ce qu’il disait était sans grande importance. Mais James lui, ne le voyait pas sous cet angle. Il pensait qu’il méritait autant d’attention qu’un adulte. James était comme ça. Il était doux, très serviable et drôle aussi... c’est ce qui faisait son charme. Harry se disait qu’il devait beaucoup plaire aux filles. Il était fier d’avoir un frère comme lui. En plus, James, lui, il n’avait jamais peur.
 « Tu sais ce que c’est, des constellations ? » Harry fit non de la tête. Il lui expliqua alors que c’était des étoiles qui formaient des dessins dans le ciel. Il lui montra le Poisson et la Taupe, les plus faciles à reconnaître, ainsi que l’Evernell et le Forgeron. Et puis, il lui raconta l’histoire d’Evernell, la reine des neiges. Lorsqu’il eût fini son histoire, il lui apprit que leur mère la leur racontait souvent les soirs d’été. Harry avait beau se creuser la tête, il ne se rappelait pas avoir déjà entendu leur mère raconter cette histoire. Il était trop petit à l’époque pour s’en souvenir.
 Ils restèrent allongés dans l’herbe pendant un long moment encore avant de sombrer dans le sommeil.
 Cette nuit-là, ils n’avaient pas vu d’étoile filante, mais ils avaient passé un si bon moment ensemble que cela valait bien toutes les étoiles filantes du ciel.
 
 
Voilà, j'ai pas trop retravaillée ce passage mais je voulais déjà avoir votre avis.

n°9441700
Alisdair
Encre noire, ami des corbeaux
Posté le 08-09-2006 à 00:15:21  profilanswer
 

En tout cas l'aphorisme écrire  = difficile n'est ni faux ni un lieu commun. Qu'ets-ce qui est facile professionnellement ?  
Faut pas croire que la vie c'est merveilleux . On peu aimer ce qu'on fait mais avoir du mal certains jours, ça s'appelle la rélaité.

n°9442810
corsicaper​sempre
Posté le 08-09-2006 à 03:50:32  profilanswer
 

Bon, je crois que j'ai été mal compris. Je ne me sens pas "écrivain". Ce sont les autres qui vous donnent ce statut si particulier. Je n'ai aucune prétention particulière, mais quand des gens aussi importants que P_hilippe T_esson ou G_uy B_irenbaum insistent à ce point pour que je me lance réellement, je me dis que peut-être, il y a la possibilité que l'écriture soit la meilleure de mes thérapies (car je ne me fais aucune illusion sur le fait que c'est en fait un outil pour tenter de transformer mon mal-être en quelque chose de positif.) Je ne me considèrerai jamais comme untel ou untel, parce qu'il existe, et je l'ai dit à ces personnes, des écrivains, eux, qui me semblent en dehors de toute galaxie atteignable par le commun des mortels dont je suis. Mais peut-être, au moins tenterais-je de faire valoir que les souffrances que j'ai subies sont universelles, elles ne sont pas tombées sur un seul homme, moi, mais bien d'autres en ont été victimes et se sont enfermés, ont vécu bien pire que moi. Je ne suis pas seul, et pas le plus mal loti, par-dessus le marché, avec en plus cet outil extraordinaire que sont les mots.
 
Cependant, je tiens à réïtérer certaines de mes affirmations quant au processus de création, quel qu'il soit. Il y a une faille en chacun de nous, plus grande chez certains. Ou on choisit de l'ignorer et elle vous saute à la figure à un moment ou à un autre, ou on chosiit soudain de l'affronter, qui chez un psychiatre, qui avec l'alcool, qui par la création. Je ne dis pas que le moteur unique du créateur se situe dans la souffrance, je dis qu'elle est constitutive du processus, un des nombreux paramètres. Car il faut aussi que d'autres aient envie de vous lire. Et là, ce n'est pas forcément évident...
 
Je vais tenter, avec tout ce que cela comporte comme risque, comme incompréhension (et j'en ai la preuve incidemment ici) et je verrai bien. Je n'ai pas la grosse tête, ce serait même bien plutôt le contraire. c'est pour gagner un peu d'estime de moi que je vais écrire. Pour moi, avant tout, autrui restant l'aboutissement du processus.

n°9442818
corsicaper​sempre
Posté le 08-09-2006 à 03:52:48  profilanswer
 

asmomo a écrit :

Ben ils ont raison sur un point quand même, se considérer comme auteur avant même d'avoir publié quoi que ce soit... :d


 
Il se trouve que j'ai déjà publié, mais je me sous-estime tellement que je ne me suis jamais considéré comme "auteur", "écrivain", "créateur", etc. Voilà tout :jap:

n°9442835
corsicaper​sempre
Posté le 08-09-2006 à 03:58:03  profilanswer
 

laster92 a écrit :

J'ai l'impression que tu sais tout sur tout, alors j'attends tes prochaines oeuvres en librairie !!


 
Je ne sais rien ou si peu que je viens ici en parler. Si j'étais "hautain", je ne discuterais avec personne, resterais dans ma bulle et dirais à certains d'aller se faire foutre. Ce qu'à D.ieu ne plaise, je ne ferai jamais parce qu'il y a ici des gens qui ont infiniment plus de talents que moi (Bollareck, par exemple.) et qui me placent dans la situation de l'admirateur plutôt que celle du dédaigneux. Le début de ton message rpiuve s'il en était besoin que toi aussi, tu as le talent d'écrire. Mis au seervice de l'attaque, c'est un peu dommage, mais enfin, les polémistes sont une tradition bien française qu'il faut garder pour que le monde des idées ne meure pas :jap:

n°9443134
Bloompott
Posté le 08-09-2006 à 08:37:31  profilanswer
 

Baptiste R a écrit :

Je suis admiratif du flair psychologique qu'ont certains pour détecter le poseur et le pédant et de leur assiduité à les remettre au pas.
A dit une chose. B accuse cette chose d'être un cliché. Mais cette chose n'est un cliché que dans l'esprit semble-t-il un peu limité de B, qui, après trois lignes de A, a déjà jugé, classé et rangé l'affaire. B ne discute pas, il plaque des stéréotypes sur A pour ensuite l'en accuser.
 
Je serais fort aise que certains se sentent visés.


 
 
Ben dis donc, entre ce message et le suivant, on a affaire ici à un pourfendeur des clichés ! Mazette ! Mon cher baptiste, promis la prochaine fois que je dirais "Les cheveux ça pousse" ou "La guerre c'est pas joli" je penserais à toi et à cette splendide démonstration que tu viens de nous faire.

n°9443149
Bloompott
Posté le 08-09-2006 à 08:44:39  profilanswer
 

A Arwen Etoile du Soir,
 
je viens de lire le passage que tu viens de poster. Est-ce que c'est le début du roman ? Parce que si oui, je trouve ça très bien. Sinon aussi d'ailleurs !!!
Mais je trouve que ça fait un début de roman pas mal pour le genre auquel tu te destines (science-fiction n'est-ce pas ?).
 
Le récit est construit, on suit les deux enfants sans difficultés. Les phrases sont cohérentes avec l'âge des héros. Dès le premier paragraphe, l'ambiance est là : chuchotis, silence émaillé de quelques bruits venant de la pièce d'à côté, ...
 
Petite remarque : Tu écris :  
 
" A une distance relativement éloignée de la maison, ils s’allongèrent, et là, ils contemplèrent les étoiles, en silence. Quelques minutes plus tard, Harry sentit ses lèvres s’asséchées. "
 
Ca me gène, car depuis le début, on suit les enfants pour aller voir les étoiles et tu nous expédie ça en une phrase. Même si tu y reviens un peu plus tard  avec les constellations (très très bien, ce passage), je pense que tu pourrais développer (en quelques phrases), un ressenti de Harry, une impression.
 
Le coup des étoiles filantes est vraiment bien.

n°9452320
elayinwir
Posté le 09-09-2006 à 09:50:56  profilanswer
 

Oui, meme chose pour moi, je trouve que ca ferait un excellent demarrage pour une action...
 
En tout cas c'est rudement bien écrit, et meme si j'ai hate de lire la suite, je vais déja te dire ce qui me géne :)
 
" A une distance relativement éloignée de la maison, ils s’allongèrent, et là, ils contemplèrent les étoiles, en silence. Quelques minutes plus tard, Harry sentit ses lèvres s’asséchées. "  
 
 
 :non:  En ce qui concerne la distance, ce n'est pas la distance qui est éloignée, mais qui est grande ou alors "Relativement loin de la maison, ils s'allongèrent"... ( c'est des suggestions ^^). Le "virgule et là virgule" me parait trop lourd aussi, mais j'avoue que par contre, ici je n'ai rien a proposer...  :pfff:
 
 
Sinon félicitations pour l'ensemble, je me suis retrouvé avec James et Harry à regarder les étoiles.... Pense aux fans une fois avoir posé tes droits !  ;)


Message édité par elayinwir le 09-09-2006 à 09:55:35
n°9454143
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 09-09-2006 à 15:46:20  profilanswer
 

Merci c'est sympa à tout les deux d'avoir répondu et fait les critiques. Je vais retravailler le texte en tenant compte de vos remarques. Et maintenant que vous le dites c'est vrai que j'ai un peu expédié le truc. Sinon ce n'est pas le début de mon histoire, en fait ça se passe plutôt en plein milieu. C'est le héros qui rêve ou qui se souvient d'un moment de son enfance. Si vous avez des noms zarbis mais qui sonnent bien à me proposer allez-y parce que je l'ai déjà dit c'est juste des noms provisoires. Et ceux qu'ont d'autres critiques allez-y. Mais encore une fois merci à vous deux.

n°9454172
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 09-09-2006 à 15:50:56  profilanswer
 

" Les phrases sont cohérentes avec l'âge des héros. "
 
C'est ce que je cherchais à faire, mais si vous trouvez des trucs qui clochent à propos de ça faites-m'en part.

mood
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