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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°9692323
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 11-10-2006 à 15:51:17  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

keskiya a écrit :

Pour Amibe_RNard:  
 
Pour ce genre de choses, tu fais bien de l'écrire, même si perso je pense que c'est à chacun son tyle: le "est à déconseiller" est de trop pour moi... certains arrivent beaucoup mieux à écrire à la première personne...
 


 
Je suis d'accord avec Keskiya pour ce qui est du "à déconseiller", toutefois il est important d'essayer les deux personnes pour qqn qui écrit habituellement à la première, et surtout les débutants dans l'écriture. Pourquoi? Car c'est une autre manière de mettre en forme une histoire et que les procédés pour faire parvenir une information sont plus nombreux, parce que aussi, au "je" rien ne nous oblige à croire celui qui raconte contrairement au "il". Il est plus facile d'écrire au "il" mais dans certains cas le "je" est mieux adapté mais ça je l'ai déjà dit dans un autre post.

mood
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Posté le 11-10-2006 à 15:51:17  profilanswer
 

n°9692446
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 11-10-2006 à 16:07:42  profilanswer
 

Tu donnes des réponses justes (même si elles sont longues) et cibles les problèmes généraux ou les plus flagrants et je t'approuve dans bien des cas. Toutefois, tu en fais parfois trop. Je rejoins un peu Keskiya mais on n'est pas obligé de répondre à toutes les quest tout de suite. Et certaines n'ont pas à avoir de réponses comme:
 

Amibe_R Nard a écrit :


>An 2501 après J.-Christ.
>Planète Teti-4, système solaire Abigael, colonie minière "dionysos".
 
Pourquoi Abigael ?
Pourquoi dionysos ?
 
>5h21 du matin, le réveil sonne, me sortant d'un rêve embrumé procuré par le ouyski >du coin.
 
Pourquoi 5h21, et pas 5h20 ?
 
 


 
Les réponses des deux premières, c'est le contexte qu'a choisi l'auteur pour son histoire. Après tout, Tolkien n'explique pas dans ses livres pourquoi la Terre du Milieu? Rowling pourquoi un monde de sorciers? c'est le choix de l'auteur, si je veux parler des fourmis je parle des fourmis et je n'ai pas besoin de m'expliquer. C'est le genre de quest qu'on peut juste poser par curiosité dans un interview.  
Pour la troisième, je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'y répondre. Franchement on s'en fiche. Je pense plutôt que ça alourdirait le texte ce genre d'infos. Mais il est certain que l'auteur doit se poser plein de quest, il n'a pas besoin de répondre à toutes (comme le 5h21), c'est simplement pour s'assurer que le texte suit une logique. Mais peut-être que c'est ce que tu voulais dire Amibe R Nard. Par contre pour les 2 premières si on y répond pas, ça n'empêchera pas au texte d'avoir une logique.

n°9692451
darkfrost
Posté le 11-10-2006 à 16:08:56  profilanswer
 

Bonjour à tous !! J'envisage de plus en plus sérieusement à me mettre à écrire :) !  
 
En bon débutant que je suis, je n'ai pas trop su où commencer...alors j'ai décidé de me tester ! Pour cela, j'ai découpé l'écriture en deux parties : le style d'écriture et le scénario. N'étant pas forcément très inspiré, j'ai décidé de travailler le style d'écriture en m'attachant tout d'abord au récit. Après un bref rappel de grammaire et de tout ce qui est lié au récit, j'ai choisi un lieu, un personnage, une action et une fin de scène et j'ai commencé à écrire.  
 
J'ai terminé le premier jet de ma scène et je suis en train de faire les corrections avec tous les conseils que je peux trouver par ci par la et notamment ici :) ! Donc dès que j'obtiens quelque chose qui me satisfait, je vous le met pour recevoir les critiques, identifier mes défauts et me permettre de les corriger dans l'écriture d'une deuxième scène.
 
En attendant, je donne mes quelques impressions sur le texte d'Eowyn ci-dessus :  
 

Citation :

Croyant entendre une mélodie je commence à danser sous les étoiles.


 
Après lecture complète, le terme croyant me dérange. Sa sonorité ne va pas avec le rythme du texte, il fait trop lourd. De plus ça enleve un peu le mystere de ton texte, avec ça le lecteur sait d'emblée que la mélodie n'existe pas. Pourquoi ne pas laisser le doute planer ?  
 

Citation :

Les lois de la physique se mettent en veille pour un moment merveilleux de valse avec les éléments et l’espace.


 
Cette phrase choque par sa longueur. Est-ce fait expres ? "La physique se met en veille pour une valse..." choquerait beaucoup moins dans les tirades de ton texte.
 

Citation :

Les animaux se cachent, les astres cessent leurs danses, les pierres reprennent leurs formes initiales.


 
Le "initiales" allourdi et ne cadre pas avec les deux premieres propositions, je pense qu'il vaudrait mieux le supprimer ;) !
 

Citation :

Les vêtements trempés, les cheveux dégoulinant sur mon tee-shirt, je continue de danser.


Le tee-shirt choque aussi. Il ne cadre pas avec la nature qui englobe ton texte du début à la fin. Tu identifies ton personnage par "l'adolescente" juste après, alors je ne pense pas que le "sur mon tee-shirt" soit nécessaire ici ;) !
 
Voila ce qui m'a "dérangé" dans ce texte, mais sinon il est  :love: !

n°9692563
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 11-10-2006 à 16:19:54  profilanswer
 

Merci darkfrost pour tes critiques qui sont très justes en fait je dois l'avouer. Et bien sûr bienvenu.
Sinon, moi c'est Arwen et non pas Eowyn bien que j'adore également ce personnage.  
Je vais faire les modif qui s'imposent.
Sinon si tu as aimé ce texte, j'en ai fait d'autre que j'ai posté, ils sont un peu plus long mais je les trouve mieux (enfin ce n'est qu'un avis personnel). Et je serais contente que tu les critiques si tu veux bien évidemment.  
Pour l' Amibe R Nard, je remarque que tu es très juste dans tes critiques (je sais je l'ai déjà dit). Est-ce que tu as lu une de mes nouvelles ? Si oui j'aimerais bien savoir ce que tu en penses? Sinon c'est pas grave, il y a de plus en plus de membres sur ce topic et on ne peut pas tout lire et aider tout le monde. Donc je comprendrais.
Sinon pour tes écrits darkfrost, tu dis vaguement ce que tu as commencé à faire. Alors écris-tu une histoire, des nouvelles? Les deux?

n°9692728
Alisdair
Encre noire, ami des corbeaux
Posté le 11-10-2006 à 16:38:03  profilanswer
 

Pour un débutant, tu as une analyse très pointue darkfrost.
Par contre la phrase "les lois d ela physiques" ne me gêne pas.
 
Quand le texte alterne phrases longues et brèves, ça passe généralement bien.


Message édité par Alisdair le 11-10-2006 à 16:40:55
n°9692783
darkfrost
Posté le 11-10-2006 à 16:44:02  profilanswer
 

Arghll, désolé, Arwen, Eowyn, toujours eu du mal à dissocier ces deux personnages :) !
 
Je vais relire tes précédentes nouvelles pour voir si il y a des choses qui me dérange en tant que lecteur, notamment du point de vue vocabulaire. Je ne suis pas encore assez entrainé pour des critiques globales des textes comme vous le faites, mais juste dire ce qui me saute aux yeux, ça devrait pas poser de soucis.
 
Concernant ce que j'écris (pour l'instant), c'est totalement dénué de scénario. En fait mon premier exercice consiste à imaginer un lieu (avec l'atmosphere qui va avec) et un personnage. Ensuite je donne une action à ce personnage dans ce lieu, et je choisi une sortie pour ma scène. Je défini ensuite mon point de vue, les idées que je veux faire ressortir de la scène, et puis je l'écris.
 
L'objectif est de me faire découvrir l'écriture et assimiler petit à petit certaines techniques. De voir également de combien de mots j'ai besoin pour réussir mes objectifs. Et aussi quelles sont les passages pour lesquels j'ai plus de facilité. J'ai choisi de commencer par le récit, et je dois avouer que la description du personnage me pose bien des problèmes...
 
Mais dès que j'obtiens quelque chose qui me satisfait pour un premier exercice, je le poste promis ;) !

n°9693370
alexandra2​141
Posté le 11-10-2006 à 17:54:31  profilanswer
 

Darfrost, je dois bien avouer que ton approche de l'écriture me plaît beaucoup. Peu de gens qui "décident d'écrire" ne s'attardent sur ce genre d'exercice pourtant fort importants!!!
Personnellement, je n'ai pas forcément mis en pratique ce que tu décris de la façon dont tu le fais, mais tout simplement en écrivant des histoires. Au fur et à mesure, mon vocabulaire c'est étendu (grâce à la lecture aussi), j'ai su déjouer les "pièges" de l'écriture, et mon style n'en est que meilleur! Bien entendu, je suis loin de la perfection...
 
Sinon, pour ce qui concerne la desciption d'un personnage, il est inutile de faire "long". Pour cerner un personnage dans un roman, il suffit de donner quelques caractéristiques physiques et en profiter pour donner quelques traits de caractères (dans le cas de l'écriture à la troisième personne, cet exercice est facilité car laisse beaucoup plus de liberté!)N'hésites pas, également, à donner quelques renseignements sur l'ambiance autour du personnage (son métier par exemple) ni même à amener, dans la description, un élément utile à la suite de ton histoire...
 
Exemples:
"Elisa était une jeune adolescente au regard timide. Toutefois, il émanait d'elle un charisme incroyable qui lui valait une importante cote de popularité au sein de son collège. Ses longs cheveux ondulés aux reflets  d'or tombaient sauvagement sur ses épaules frêles. Sa peau claire mettaient en valeur ses yeux myosotis, et sa bouche fine et délicate se faisait l'écrin de magnifiques petites dents blanc perle. Pour son âge, Elisa était précoce, et ses formes parfaitement proportionnées ne gâchaient en rien son allure générale."
 
Voilà pour une beauté incarnée! Passons à moins joli:
 
"Le visage de monsieur Flaubert accusait les années par les rides profondes qui striaient son visage pâle. Sa petite taille, son ventre bedonnant serré dans ses éternels gilets de velours vert, son regard inexpressif et ses sourcils épais n'inspiraient de la sympathie pour personne. Bien connu pour ses incessantes remontrances auprès des enfants de l'immeuble qui jouaient au-dessous de sa fenêtre, pour ses nombreuses pétitions contre tel ou tel locataire mais aussi pour ses actes de vandalisme pas aussi anonymes qu'il l'aurait souhaité envers ses voisins, il n'était pas ce que l'on pourrait qualifier d'engageant. Cela dit, son statut de militaire retraité suffisait à le faire craindre de tous."
 
Voilà. Ces deux exemples sont traités avec un vocabulaire dit "bateau" afin que tu puisse constater qu'il n'est pas nécessaire, lorsque l'on débute, de connaître le dictionnaire par coeur pour arriver à quelque chose de correct!!!!
 
Bonne chance dans tes essais! ;-)

n°9693409
keskiya
I'm lost...
Posté le 11-10-2006 à 17:59:23  profilanswer
 

Citation :

Citation :

5h21 du matin, le réveil sonne, me sortant d'un rêve embrumé procuré par le ouyski >du coin.
 
Pourquoi 5h21, et pas 5h20 ?


[...]
je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'y répondre. Franchement on s'en fiche. Je pense plutôt que ça alourdirait le texte ce genre d'infos. Mais il est certain que l'auteur doit se poser plein de quest, il n'a pas besoin de répondre à toutes (comme le 5h21), c'est simplement pour s'assurer que le texte suit une logique


 
je suis d'accord avec toi Arwen. Dans mes fics, il m'est déjà arrivé d'écrire onze heure trente six, et pas onze heure trente. Pourquoi? Pour que ça fasse plus réél, c'est tout. C'est vrai quoi, il n'est pas toujours vingt, vingt-cinq, ou trente! Il y a des chiffres entre, et ils sont là pour qu'on les utilise (et c'est là qu'on voit que je suis en S...mdr)!!!
 
concernant darkfrost: c'est quel genre que tu écris?

n°9693442
keskiya
I'm lost...
Posté le 11-10-2006 à 18:03:16  profilanswer
 

Citation :

Darfrost, je dois bien avouer que ton approche de l'écriture me plaît beaucoup. Peu de gens qui "décident d'écrire" ne s'attardent sur ce genre d'exercice pourtant fort importants!!!
Personnellement, je n'ai pas forcément mis en pratique ce que tu décris de la façon dont tu le fais, mais tout simplement en écrivant des histoires. Au fur et à mesure, mon vocabulaire c'est étendu (grâce à la lecture aussi), j'ai su déjouer les "pièges" de l'écriture, et mon style n'en est que meilleur! Bien entendu, je suis loin de la perfection...


lol, moi non plus je n'ai jamais fait ce genre de choses. J'ai toujours aimé lire, et de là est venu l'amour de l'écriture... et de là également mon vocabulaire s'est élargit.  
Quant à "je suis loin de la perfection", je crois que je le suis aussi... enfin, non, j'en suis sûre!!!

n°9693470
darkfrost
Posté le 11-10-2006 à 18:05:42  profilanswer
 

Encore quelques impressions (ce ne sont que des impressions, ça ne veut pas dire que ça nécessite correction) :
 

Citation :

Ils abritent un royaume de lumière où poissons et hippocampes y dansent sans cesse.


 
L'hippocampe c'est précis, par contre le poisson c'est vague. Ca fait une sensation étrange.
 

Citation :

Un paquebot fend les vagues, immense, royal. Sa carrure impressionnante n’était pourtant rien dans cette immense étendue d’eau.


 
Premiere impression : Répétition du immense, pourquoi ne pas prendre un terme qui suggère l'infini pour l'étendue d'eau. L'eau est présente à perte de vue. Elle est donc encore plus qu'immense, comme si elle n'avait pas de limites.
 
Correction après avoir lu la suite : Tu dis par la suite "Le paysage s'étend à l'infini devant elle". Je pense donc que ta deuxieme phrase sur la carrure du bateau n'apporte rien. Et au lieu de dire "Le paysage", tu pourrais peut être faire une métaphore sur cette mer. Un paysage ça fait plus penser aux arbres, à la nature.
 
 

Citation :

Elle reconnaît ceux qui avaient toujours été ses amis. Poissons et tortues, dauphins et requins.


 
La je ne peux pas te l'expliquer, mais le passage en gras me perturbe. L'antonymie entre le dauphin et le requin peut être...y'a quelque chose qui me gêne.  
 

Citation :

Elle continue son chemin, remonte la pente, escalade des rochers, traverse des cours d’eau... Les loups hurlent au clair de lune, les chouettes se réveillent, les chauves-souris virevoltent dans tous les sens.  


 
A mon avis, "traverse des cours d'eau" et "escalade des rochers" doivent être inversés. Les cours d'eau sont plus bas qu'un rocher. Or dans la phrase d'après, tu parles des loups, des chouettes, des chauves-souris, que des animaux qui tendent à se trouver vers le haut si tu vois ce que je veux dire. On imagine bien le loup hurler au bord d'une roche plate...
 

Citation :

Une caverne se dessine derrière les arbres au milieu des rochers où les secrets du passé y sont bien gardés. La fillette curieuse, s’en approche. De la mousse pousse sur les pierres à l’entrée de la grotte. La roche s’effrite par endroit. La petite fille s’y aventure.


 
Petite répétition du rocher qui apparait quelques lignes plut tôt, plus le mot roche. A voir.
 

Citation :

Stalactites et stalagmites s’emmêlent en une superbe architecture.


Je serais curieux de savoir, c'est voulu le choix de mettre les stalactites avant les stalagmites ? Question d'harmonie avec l'action de s'emmeler et de former quelque chose de superbe, j'aurais mis ce qui vient du sol et qui monte avant ce qui vient du plafond et qui descend.  
 

Citation :

Elle se libère enfin de l’emprise de la pesanteur et s’envole en des pirouettes artistiques, frôlant la terre, frôlant les mers.


Une fois l'eau, une fois l'air, deux fois la terre (la pesanteur fait référence à la terre). Pas de rappel au feu, par choix ? Je ne sais pas, il faudrait peut être retravailler la phrase pour n'avoir qu'une référence à l'eau, à la terre et à l'air pour rester harmonieux, et éventuellement voir ce que ça donne avec les autres phrases si tu rajoute une référence au feu (pas forcément nécessaire vu l'univers de ta nouvelle).
 
Voila sinon c'est encore  :love: ! Et parmi les impressions ci dessus, aucune ne m'a vraiment sauté aux yeux, peut être la toute première, le reste c'est surtout une appréciation personnelle :) !

mood
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Posté le 11-10-2006 à 18:05:42  profilanswer
 

n°9693582
darkfrost
Posté le 11-10-2006 à 18:19:00  profilanswer
 

@alexandra : merci pour tes conseils, je m'entrainerai à la description des personnages et je posterai ça aussi :) ! Ce sera peut être mon prochain exercice tiens !
 
@keskiya : j'ai toujours aimé lire aussi :) ! Mais je ne suis pas très doué en matière d'inspiration :'( !  Mais bon on verra ça plus tard.  
 
Pour l'instant j'ai pas d'objectif de genre précis, quelques vagues idées tout au plus, mais je n'y ai pas encore réfléchi. J'attend de voir ce que je suis capable de faire, avant de choisir le genre ;) ! Sinon coté lecture je suis plus orienté littérature de jeunesse, science-fiction, fantasy et polar.

n°9694758
darkfrost
Posté le 11-10-2006 à 20:39:52  profilanswer
 

Bon...voila, j'ai retouché ce que j'avais déjà écrit, et je pense m'attaquer à une autre scène, en laissant mûrir celle ci une semaine de plus avant d'y retoucher...j'ai atteint mon premier objectif qui était d'écrire quelque chose  :D !  
 
Les vagues glaciales s'abattaient violemment. Les dernières feuilles brunies étaient arrachées sans vergogne de leurs branches dénudées. La lune, effrayée par ce vacarme, s'était depuis longtemps réfugiée derrière les sinistres nuages. Les quelques rongeurs qui, par présomption ou par ignorance, n’avaient pas jugé nécessaire de s’abriter du déluge mouraient de froid. Quand à ceux qui s’étaient réfugiés dans les multiples fissures des murs de la bâtisse, la montée des eaux les faisait douter de leur décision. Au milieu de ce funeste tableau se griffonnait la vieille gare de Kingston. Sur ces quais délabrés, un chat miaulait mélancoliquement, son oreille gauche sectionnée marquant les vestiges d'un duel morbide. La rincée attentait à son pelage dégarni et le froid lui prenait les os. Ces deux yeux horrifiés semblaient défier la poubelle se dressant devant lui. Close, le fracas des gouttes martelant son couvercle terrifiait les deux rejetons miteux de l’animal, malheureux survivants d’une portée décimée.
 
A l’autre bout du quai, ignorant cette misérable scène, la silhouette d’un homme s’esquissait dans un épais manteau de brouillard. Adossé à un réverbère crasseux les mains en croix il semblait être mort. Son imper sans couleur camouflait son visage. Seuls ses yeux à demi-fermés étaient visibles, enfouis entre deux grosses paupières, résumant à elles seules la lassitude de toute une vie. D’une vie ou le bonheur ne serait qu’un mot parmi d’autres. Frissonnant et maudissant les trombes d’eau enragées, il pensait.
 
Quelle idée saugrenue d’être venu dans ce pays, bien des années auparavant ! Pourquoi n’avait-il pas réfléchi ne serait-ce qu’un instant ? Le cœur l’avait emporté sur la raison. D’une part, il y avait Paris. Les luxueuses vitrines du boulevard Haussmann, les balades en cheval sur le champ de Mars ou encore l’Arc de Triomphe, rappelant le conquérant Napoléon. Oui, la belle Paris, capitale des Français, brillant de milles feux dès la tombée de la nuit. De l’autre part, l’Angleterre. Ces campagnes humides et son temps bougon. Oh, le choix lui avait pourtant paru noble à l’époque, il en convient. S’enfuir de la maison de Mère, où une flopée de domestiques armés d’instruments de torture aurait sacrifié sa vie pour satisfaire les besoins du fils de Madame. Refuser les affaires flamboyantes de Père, célèbre industriel et heureux propriétaire d’une orgueilleuse usine de textile. Non, à l’époque, fier de ses vingt-et-un ans, il avait préféré l’aventure. Franchir la Manche pour rejoindre la belle inconnue rencontrée secrètement. Plus besoin de se shampooiner pour recevoir Mme De La Roque à l’heure du thé. Plus besoin de s’endimancher pour faire bonne impression au célèbre fabricant de boutons lors des soirées mondaines. Hélas, triple hélas, les années passèrent et la belle s’envola.  
 
Le tonnerre déchira les cieux. Les yeux de l’homme s’ouvrirent subitement. Son cœur battait à tout rompre. Un bruit lointain. Il pivota la tête. Deux yeux fantomatiques s’ébauchèrent. La croqueuse de charbon faisait son entrée dans la gare de Kingston, indifférente aux pluies torrentielles. Le chat, lui, vaincu par les ténèbres, avait abandonné le combat.

n°9695517
Amibe_R Na​rd
Posté le 11-10-2006 à 21:49:02  profilanswer
 

Arwen Etoile du Soir a écrit :

Citation :

[...] Un des délégués de ma classe va bientôt se connecter et je pourrais savoir la décision du conseil de classe pour ce dernier trimestre de première S.  
[...] « Ting ! », Nasar vient de se connecter.  
 
Le délégué s'appelle donc Nasar. C'est le cas ?  
Je n'ai pas cette impression. J'ai plutôt l'impression que Nasar est un pote, mais qu'il n'est pas le délégué.


 
et plus loin
 
 Dis donc Nanard tu t'embrouilles. lol  pour le Nanard of course. Par contre tu t'embrouilles vraiment. Parce qu'au début tu dis que tu as plutôt l'impression que Nasar est un pote et pas un délégué, et après tu dis que tel que c'est écrit tu as l'impression que c'est Nasar le délégué. Au final on sait pas ce que tu crois, mais ça traduit bien le fait qu'ici il y a confusion.


 
En réalité, j'ai bien compris que pour Sincap, Nasar n'est pas le délégué. D'où ma suggestion d'un autre prénom au début pour sortir du problème :-))  
 
Mais pour un lecteur qui n'a pas ma faculté de lecture. Pour quelqu'un qui lit le texte en partant du vide total. Il y aura confusion certaine.
 
Aucun problème pour le Nanard.
Ils ne sont pas nombreux ceux qui comprennent le jeu de mots  ;-)))
   l'Amibe_R Nard
 
 

n°9696619
Amibe_R Na​rd
Posté le 11-10-2006 à 23:28:14  profilanswer
 

Rebonsoir
 
>Tu donnes des réponses justes (même si elles sont longues) et cibles les >problèmes généraux ou les plus flagrants et je t'approuve dans bien des cas. >Toutefois, tu en fais parfois trop. Je rejoins un peu Keskiya mais on n'est pas obligé >de répondre à toutes les quest tout de suite. Et certaines n'ont pas à avoir de >réponses
 
 
Trop.
Oui, on peut le croire.
 
Cependant, je n'ai pas dit que l'auteur devait y répondre dans le texte lui-même.
Le fait de connaître les réponses, permet de sélectionner celles que l'on va garder, en sachant parfaitement où l'on va.  :-)
Cela permet aussi de glisser "le" mot juste qui en dit bien plus long.
 
 
En SF, chaque détail compte, parce que les puristes sont là. Et si tu te trompes dans une description physique (l'explosion d'une nova, par exemple), les astrophysiciens sortent de l'histoire et balancent ton livre aux orties (c'est plus que dommage lorsqu'ils sont critiques dans les rares revues de SF existantes en français)
 
C'est moins vrai hors du monde de la SF.
 
 
>Les réponses des deux premières, c'est le contexte qu'a choisi l'auteur pour son >histoire. Après tout, Tolkien n'explique pas dans ses livres pourquoi la Terre du >Milieu?  
 
Connais-tu le Silmarillon ?
C'est toute la genèse de la Terre du Milieu.
 
Savais-tu que Tolkien a créé plusieurs langues elfiques ?
http://perso.orange.fr/tolkien.mor [...] olkien.htm
 
Que le début du Seigneur des anneaux est une étude détaillée du monde Hobbit (c'est bien pourquoi certains n'arrivent pas à passer ce cap... dommage qu'ils n'aient pas commencé par Bilbo le Hobbit)
 
Bref, un énorme travail de création du monde avant d'écrire ou en écrivant en même temps des histoires.
 
Les meilleurs auteurs SF utilisent cette méthode : développer un monde très cohérent, et ensuite, seulement ensuite, écrire leur histoire.
 
Parce que la connaissance de ton monde imaginaire te permet de parler juste. En tant qu'auteur tu connais déjà toutes les réponses, et cela se voit dans le texte. Chaque détail n'est pas là pour faire beau ou surprenant, c'est justifié, logique.
 
Hors SF et Fantasy, on peut s'en passer, parce que les auteurs décrivent notre monde
 
>Rowling pourquoi un monde de sorciers? c'est le choix de l'auteur, si je veux parler >des fourmis je parle des fourmis et je n'ai pas besoin de m'expliquer. C'est le genre >de quest qu'on peut juste poser par curiosité dans un interview.  
 
 
Eh bien non.  :-)))
 
Le choix de l'auteur ne vient pas du hasard. Un choix n'est jamais hasardeux.
Si Werber a utilisé des fourmis plutôt que des puces, c'est qu'il y a un monde organisé chez les fourmis, réglé comme du papier à musique, et qu'il est possible d'effectuer des rapprochements entre notre monde et celui des fourmis.
 
Même si le hasard intervient au début, dans la création du texte, ensuite il s'agit de conforter et renforcer la véracité de ce que tu dis.
Parce qu'à la moindre incohérence, le lecteur renâcle (il suffit de voir le blocage de certains sur les fautes d'orthographe), c'est la tache qui détruit le tableau.
 
Et quand tu mets un lecteur devant une petite tache, son cerveau cherche automatiquement la suivante... le juge critique est réveillé, et il est très difficile de lui faire lâcher prise.
 
 
>Pour la troisième, je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'y répondre. Franchement on >s'en fiche. Je pense plutôt que ça alourdirait le texte ce genre d'infos. Mais il est >certain que l'auteur doit se poser plein de quest, il n'a pas besoin de répondre à >toutes (comme le 5h21), c'est simplement pour s'assurer que le texte suit une >logique. Mais peut-être que c'est ce que tu voulais dire Amibe R Nard. Par contre >pour les 2 premières si on y répond pas, ça n'empêchera pas au texte d'avoir une >logique.[/quotemsg]
 
Tout à fait d'accord pour les deux premières. Les noms ont peu d'importance.
D'abord, parce qu'ils ne sont pas répétés (donc peu important), ensuite parce qu'ils n'ont pas de sens.
 
Par contre, si à la place de Dionysos, il y avait eu : Pénitence... on gagnait en explication sur l'état de la planète, sur sa fonction réelle de prison.
Mais Pénitence n'est pas pénitencier. Faire pénitence dans la religion, c'est laver ses péchés. Pour des néo-mormons, il se trouve donc une logique à cette planète.
Le Héros peut la critiquer, vouloir fuir sa pénitence, elle reste néanmoins avec un sens profond. Et le monde est creusé. Ce n'est pas Barbitruc, Bonbonne 15.  
C'est un nom réfléchi.
 
Le monde n'est pas en toc. Il prend de l'épaisseur.
 
Pour les 5h21, on touche là un autre problème.
 
C'est ce que j'appellerai une perche.
On peut ou non utiliser une perche.
 
Le fait de la répéter deux fois semble indiquer une information importante.
Donc le lecteur est en attente de quelque chose.
 
Quand je dis pourquoi 5h21 et pas 5h20, ou pas 7h15. C'est que je vois ce qui peut être créé pour justifier ce 5h21.
A la fin, le héros pourrait consulter sa montre et y lire 5h22.
En décollant, en quittant la planète, c'est comme si on disait inconsciemment au lecteur : le héros se réveille. Il est sorti de son vrai cauchemar.
 
De nouveau : Pourquoi 5h21 ?
Ça signifie aussi pour moi : est-ce que c'est tôt ? Tard ? (en SF, le temps dépend de beaucoup de chose. Quel temps mesure-t-on dans un vaisseau spatial à mille années lumières de la Terre ?) Quel sens cela a-t-il ?
 
Un amateur de SF attend autre chose.
En tant que lecteur, j'attends aussi autre chose.  
Si j'ai l'habitude de me lever à cette heure-là... ben, cette information ne me fait rien. Pour moi, c'est normal, non ?
Si j'ai l'habitude de me lever à 10h00, là, on peut se dire whaow, c'est tôt.
 
Mais comme le personnage ne dit pas grand chose à ce sujet juste qu'il sort d'un rêve dû au whisky, on ne sait rien.
 
Est-il fatigué, en colère, dépité... on a du mal à le déterminer.
Est-ce son heure de réveil normale ? Là encore, on peut se poser la question à cause du foutu matériel de seconde zone.
 
>5h21 du matin, le réveil sonne, me sortant d´un rêve embrumé procuré par le ouyski >du coin.
>
>5h21 ? foutu champ magnétique et foutu matériel de seconde zone. 2 ans à trimer >dans ce coin à se faire réveiller à n´importe quel moment par un matériel merdique >sur une planète de même type.
 
Quand on ne connaît rien d'un monde, chaque élément est important.
Pour renforcer l'anormalité du 5h21 ?, il faudrait montrer l'état du personnage.
 
>5h21 ? Mais c'est pas vrai ! Saloperie !!! Une heure de sucrée.  
> Foutu champ magnétique et foutu matériel de seconde zone. 2  
>ans à trimer dans ce coin à se faire réveiller à n´importe quel moment par un  
>matériel merdique sur une planète de même type.
 
Parce qu'en une heure, on a du mal à pouvoir se rendormir après avoir été bien réveillé.
Là, le 5h21 prend du sens, et on peut comprendre la colère du personnage.
Personne n'aime perdre une heure de sommeil, surtout après une cuite.
 
 
Voilà ce que, moi, je vois dans ce début de texte.
D'où mes pourquoi ?  :-)))
 
 
D'où l'idée que j'en demande trop.
Ce qui est normal pour celui qui ne voit pas comme moi.  
 
Le pourquoi, c'est surtout l'occasion de se mettre à la place du lecteur qui se demande "pourquoi l'auteur écrit-il ça".
 
L'exemple du couteau, que j'ai suggéré pour le texte de Sincap, relève du même principe. Un couteau, posé à côté d'une souris, alors que le personnage attend une réponse... c'est une question de vie ou de mort. L'information attendue est donc très importante, peut-être va-t-elle causer la mort du personnage.  
Le lecteur ne sait pas, il suppose.
L'auteur peut en jouer, et dire à la fin - s'il ne se sert pas du couteau autrement - que le héros ouvre ses lettres avec ce couteau. C'est un clin d'oeil !
 
L'écriture, c'est aussi ce jeu avec le lecteur : je vais te faire croire ça, je t'amène à penser ça (qu'un tel est le coupable) et hop, révélation, ce n'est pas lui ! Et hop, ce n'est pas ça !  (l'exemple que j'ai lu dans un livre d'écriture de roman policier : l'auteur insiste lourdement au début sur un revolver dans un placard, montre son héros vérifiant qu'il peut l'attraper facilement pour se défendre... et quand le moment fatidique arrive, le méchant vient pour le tuer... Plus de revolver !!!
Méchante surprise.
A la fin, on apprend que sa femme a jeté l'arme à la poubelle, parce qu'elle déteste les armes à feu, ce qui était indiqué, en toute innocence à sa façon de mépriser les films violents et de fermer la télé à chaque fois qu'il en passait un.
 
 
Le problème, c'est qu'un débutant voit rarement ce qu'il amorce... et le lecteur est déçu à la fin. Parce ce que 95 % des pourquoi n'ont pas trouvé leurs réponses, le lecteur est déçu.
C'est un peu comme si dans un roman policier, on ne vous donnait pas la solution, pire on vous coupe les derniers chapitres.
 
Avec le ciseau du pourquoi, on peut réécrire de manière solide. Obtenir un texte logique et cohérent.
 
 
Je n'ai pas dit que la réécriture était facile.
Beaucoup peuvent aligner un premier jet, et se croire arrivés.
Et hop, on envoie à un éditeur après quelques révisions (je l'ai fait  ;-)) )
 
Mais l'écriture c'est 1% d'inspiration (de premier jet) 99 % de transpiration (réécriture)
 
Bien sûr vous pouvez écrire comme Marie Darrieusecq (Truisme), en une seule fois. Seulement elle met 5 minutes à écrire chaque phrase.  :-)))
 
Que cela ne vous décourage pas.
L'écriture c'est aussi beaucoup d'apprentissage.
 
Et quelques outils. Le ciseau du pourquoi en est un.
 L'Amibe_R Nard

n°9698570
keskiya
I'm lost...
Posté le 12-10-2006 à 12:26:53  profilanswer
 

5minutes à écrire chaque phrase? Wahou... je préfère encore écrire et puis relire cinquante mille fois!!!!!
 
pour ce qui est du synopsis, c'est clair que quand on est dans la sf et qu'on créé un monde, il faut bien réfléchir avant de se lancer, à plein de détails qui seront importants.  
J'ai passé les dix derniers mois à réfléchir à ce genre de choses, et je connais pas mal le monde que j'ai créé, mais je suis encore loin d'en voir le bout. Mais j'écris en même temps, parce que sinon je sais que je laisserais tomber: l'écriture est pour moi un plaisir, et même si je veux que mon histoire tienne debout, je sais que si je passe trop de temps à réfléchir sur quelque chose, je vais finir par abandonner... peut-être même pas longtemps avant la fin!!!
 
Sinon j'aime bien ton idée pour le "5h21", ça prend un peu plus de sens quand tu explique ainsi ce que tu pense... c'est vrai que 5h21 au début, 5h22 à la fin... tu te dis qu'il s'en passe des choses en une minute...^_^ et vu sous cet angle là ça peut paraître important. Mais il y a aussi des infos anodines dans els livres, sinon ça ne serait pas des phrases qu'on lirait mais un ensemble de tirets avec toutes les idées de l'auteur...^^

n°9708348
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 13-10-2006 à 19:14:03  profilanswer
 

[quotemsg=9696619,453,475135]
 
Cependant, je n'ai pas dit que l'auteur devait y répondre dans le texte lui-même.

Citation :


 
Dans ce cas-là je suis d'accord avec toi. Mais j'avais l'impression que tu disais que l'auteur devait mettre la réponse dans le texte et non pas dans un coin de sa tête ou ailleurs.
 
 

>Les réponses des deux premières, c'est le contexte qu'a choisi l'auteur pour son >histoire. Après tout, Tolkien n'explique pas dans ses livres pourquoi la Terre du >Milieu?  
 
Connais-tu le Silmarillon ?
C'est toute la genèse de la Terre du Milieu.
 
Savais-tu que Tolkien a créé plusieurs langues elfiques ?
http://perso.orange.fr/tolkien.mor [...] olkien.htm
 
Que le début du Seigneur des anneaux est une étude détaillée du monde Hobbit (c'est bien pourquoi certains n'arrivent pas à passer ce cap... dommage qu'ils n'aient pas commencé par Bilbo le Hobbit)
 
Bref, un énorme travail de création du monde avant d'écrire ou en écrivant en même temps des histoires.

Citation :


 
Je n'avais pas vu tes questions sous cet angle. Dans ce cas tu ne voulais pas dire pourquoi Dyonisos? mais quoi est-ce? quelle est son histoire? Sinon je suis tout à fait d'accord pour ce qui est de bien crée son monde en faire un monde réel, bâtie sur une histoire solide avec une logique etc.
 

Parce que la connaissance de ton monde imaginaire te permet de parler juste. En tant qu'auteur tu connais déjà toutes les réponses, et cela se voit dans le texte. Chaque détail n'est pas là pour faire beau ou surprenant, c'est justifié, logique.

Citation :


 
Oui il est indispensable que l'auteur connaissse toute les réponses. Et y répondent! Sinon ça nous laisse sur notre fin et c'est l'une des différences d'une histoire réussie et d'une histoire pas réussie.
 

C'est le genre >de quest qu'on peut juste poser par curiosité dans un interview.  
 
 
Eh bien non.  :-)))
 
Le choix de l'auteur ne vient pas du hasard. Un choix n'est jamais hasardeux.

Citation :


 
Ah bon?  
 

Même si le hasard intervient au début, dans la création du texte, ensuite il s'agit de conforter et renforcer la véracité de ce que tu dis.

Citation :


 
Ah je préfère. Je ne sais pas si les choix ne sont jamais hasardeux mais je pourrais difficilement expliquer pourquoi j'ai choisi d'écrire mon histoire sur la planète Eino et pas sur la planète Shiwirubunga.
 

Parce qu'à la moindre incohérence, le lecteur renâcle (il suffit de voir le blocage de certains sur les fautes d'orthographe), c'est la tache qui détruit le tableau.

Citation :


 
 Entièrement d'accord
 

Le monde n'est pas en toc. Il prend de l'épaisseur.

Citation :


 
 
Il DOIT prendre de l'épaisseur. Même si cette une tâche très longue et qu'on a plutôt envie de se mettre à écrire tout de suite. Mais il est ABSOLUMENT nécessaire de construire son monde et dans les moindres détails même  ce qui n'a rien à voir avec l'histoire en quest.
 

Mais l'écriture c'est 1% d'inspiration (de premier jet) 99 % de transpiration (réécriture)[quote]
 
Ca promet de prendre du temps.

n°9708356
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 13-10-2006 à 19:15:03  profilanswer
 

Excusez moi j'ai du faire une fausse manoeuvre, ce qui est en citation c'est moi qui l'ai écrit

n°9708461
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 13-10-2006 à 19:27:26  profilanswer
 

darkfrost a écrit :

Encore quelques impressions (ce ne sont que des impressions, ça ne veut pas dire que ça nécessite correction) :
 


 
En effet cette fois-ci je ne suis pas d'accord sur tout. N'empêche que tes remarques peuvent être incroyablement justes et pertinentes. Encore une fois je te remercie.
Merci pour les remarques sur les répétitions.
Je ne suis pas d'accord par exemple avec "dauphins et requins". Un requin n'est pas forcément les dents de la mer, certains sont à la limite du pacifisme (à la limite car il faut quand même qu'ils se nourissent). Et ils ne mesurent pas forcément 4 m de long. Dans l'état d'esprit de le nouvelle, je ne pense pas que ces requins fassent peur.
Pareil pour "poissons et hippocampes" je ne suis pas tout à fait d'accord. Je ne me vois pas préciser une certaines espèces. Ou peut-être devrais-je trouver autre chose bien à part come les tortues, les dauphins ou les hippocampes mais je ne vois pas encore quoi.
Pour le reste c'est juste. Et merci de m'en faire les remarques car je n'aurais jamais trouvée ça, le déplacement du regard et tout... Mais ça m'apprend qqc. Je vais y faire attention dorénavant.
Encore merci
Je vais lire la nouvelle que tu as posté et faire des remarques si j'en trouve.

n°9709917
Amibe_R Na​rd
Posté le 13-10-2006 à 22:19:05  profilanswer
 

Arwen Etoile du Soir a écrit :

J'ai encore écrit une autre nouvelle, un autre soir. J'aimerais avoir vos avis comme d'hab si ça ne vous dérange pas.
[...]


 
Arwen Etoi le du soir
 
Tu m'as demandé une critique.
Je ne fais jamais de critique  ;-)))
 
Juste des commentaires.
C'est l'auteur qui choisit ce qui l'intéresse, pose le reste dans un coin.
 
A chacun de réfléchir à ce qui est dit.
Voir dans les mots de l'autre, dans son miroir, permet un retour sur soi.
De voir autrement son texte. De le retravailler peut-être.
 
Je remonte vers ton texte le plus proche.
 
>Je me demande si ce serait pas un peu barbant toutes les énumérations que je fais.  
>Merci à ceux qui prendraient le temps de lire ma nouvelle et de donner leur avi
 
D'abord, d'autres te l'ont dit : ton texte oscille entre le je et le il.
 
Question : pourquoi ?  :-)))
 
Deuxième question : pourquoi as-tu besoin de cette oscillation ? (En est-il vraiment besoin ? Que veux-tu signifier par là ?)
 
Premier jet avec Je
Première réécriture avec Elle ?
 
Qu'est-ce que ça donnerait ?
Un petit coup de copier-coller pour garder le texte original, et on tente le coup
 
>J’inspire un air de montagne, les yeux fermés. Croyant entendre une mélodie je >commence à danser sous les étoiles. Mes pieds nus frôlent l’herbe. Levant les bras au >ciel comme pour m’offrir à lui, ou tout simplement, laisser mon corps s’exprimer.  
 
Elle inspire un air de montagne, les yeux fermés. Croyant entendre une mélodie, elle commence à danser sous les étoiles. Ses pieds nus frôlent l’herbe. Levant les bras au ciel comme pour s’offrir à lui, ou tout simplement, laisser son corps s’exprimer.  
 
 
En inversant les termes de la première phrase
Les yeux fermés, elle inspire un air de montagne.
 
Pourquoi ?
Parce que les yeux fermés, signifie au lecteur qu'il n'a pas à imaginer le décor. On va lui parler autrement. On va lui parler avec des sensations. Exit la vue dans cette phrase.
 
Première phrase correcte ?
Un lieu et un personnage dans une situation tendue ?
Montagne, elle... inspire.
Ce n'est pas vraiment tendu, mais c'est en mouvement.
 
On pourrait pousser le bouchon et tendre l'histoire.
Les yeux fermés, au bord du précipice, elle inspire un air de montagne.
 
Mais ce serait pousser le bouchon. Un mouvement est une situation tendue.
 
La mort du personnage, la mise en danger du personnage est un moyen commode de mettre le lecteur en état d'attente, en état de vouloir anticiper la suite du récit.
Commode et un peu facile, je le reconnais  :-)
 
 
 
Restons simple pour commencer : Les yeux fermés, elle inspire un air de montagne.
 
Croyant entendre une mélodie, elle commence à danser sous les étoiles.
 
Problème ici du "croyant" que Darkfrost a souligné.
Problème du participe présent hi-han, problème de la sonorité.
 
Sous la mélodie des étoiles, elle commence à danser.
Sous l'harmonie des étoiles, elle commence à danser.
 
De plus, là, pour danser, il faut être debout.
Si le lecteur imagine le personnage assis, (comme moi ;-) ), il est obligé de casser son image pour la reconstruire. Pas fameux.
Donc,  
 
- Les yeux fermés, debout, elle inspire un air de montagne.
 
On est un peu plus tendu. Debout, ça veut dire qu'il est possible de tomber.
 
- Sous la mélodie des étoiles, elle commence à danser.
 
Pourquoi elle se met à danser ?  (eh oui, je cisaille à coups de pourquoi ;-)) )
 
- Bercée par la mélodie des étoiles, elle commence à danser.
 
Bon, cela n'explique pas pourquoi elle commence soudain à danser.
 
 
- Bercée par la mélodie des étoiles, elle commence doucement à danser.
 
Bercée, c'est doux... le mouvement en appelle un autre.
Elle peut donc danser.
 
> Ses pieds nus frôlent l’herbe.
 
- Tournant sur elle-même, ses pieds nus frôlent l’herbe.
 
Pourquoi frôler ?
Frôler suppose qu'elle ne touche pas le sol, qu'elle vole.
Possible ? Pas possible ?
 
Essayons avec un autre mot moins antigravité.
 
- Tournant sur elle-même, ses pieds nus effleurent l’herbe.
- Elle tourne sur elle-même, ses pieds nus effleurent l’herbe.
 
 
Levant les bras au ciel comme pour s’offrir à lui, ou tout simplement, laisser son corps s’exprimer.
 
Pourquoi lève-t-elle les bras au ciel ?
Problème du levant hi-han
 
Poussée par le tourbillon de son corps, elle lève les bras au ciel et s'offre à lui, son corps a soif d'expression.
 
Pas terrible "expression", finalement.
 
Poussée par le tourbillon de son corps, elle lève les bras au ciel et s'offre à lui, son corps a soif de sensation.
 
Avec l'apparition de corps, s'offre à lui est un peu ambigu   (elle s'offre au corps ou au ciel), on rajoute une répétition de corps. Donc il faut transformer la phrase, changer un des deux "corps"
 
Poussée par le tourbillon de son âme, elle lève les bras au ciel et s'offre à lui, son corps a soif de sensations.
 
Ce qui nous donne en reprenant le paragraphe :
 
Les yeux fermés, debout, elle inspire un air de montagne.  
Bercée par la mélodie des étoiles, elle commence doucement à danser. Tournant sur elle-même, ses pieds nus effleurent l’herbe. Poussée par le tourbillon de son âme, elle lève les bras au ciel et s'offre à lui, son corps a soif de sensations.
 
Cela ne suffit pas. En effet, il s'agit d'une énumération.
Et on sait qu'une énumération est faible lorsqu'il est possible de changer l'ordre des phrases, sans que le sens ou l'image en soit radicalement changé.
 
1) Les yeux fermés, debout, elle inspire un air de montagne.  
2) Bercée par la mélodie des étoiles, elle commence doucement à danser.  
3) Tournant sur elle-même, ses pieds nus effleurent l’herbe.  
4) Poussée par le tourbillon de son âme, elle lève les bras au ciel et s'offre à lui, son corps a soif de sensations.
 
4) Poussée par le tourbillon de son âme, elle lève les bras au ciel et s'offre à lui, son corps a soif de sensations.
3) Tournant sur elle-même, ses pieds nus effleurent l’herbe.  
2) Bercée par la mélodie des étoiles, elle commence doucement à danser.  
1) Les yeux fermés, debout, elle inspire un air de montagne.  
 
1) Les yeux fermés, debout, elle inspire un air de montagne.  
3) Tournant sur elle-même, ses pieds nus effleurent l’herbe.  
4) Poussée par le tourbillon de son âme, elle lève les bras au ciel et s'offre à lui, son corps a soif de sensations.
2) Bercée par la mélodie des étoiles, elle commence doucement à danser.  
 
4) Poussée par le tourbillon de son âme, elle lève les bras au ciel et s'offre à lui, son corps a soif de sensations.  
2) Bercée par la mélodie des étoiles, elle commence doucement à danser.  
3) Tournant sur elle-même, ses pieds nus effleurent l’herbe.  
1) Les yeux fermés, debout, elle inspire un air de montagne.  
 
1) Les yeux fermés, debout, elle inspire un air de montagne.  
4) Poussée par le tourbillon de son âme, elle lève les bras au ciel et s'offre à lui, son corps a soif de sensations.  
2) Bercée par la mélodie des étoiles, elle commence doucement à danser.  
3) Tournant sur elle-même, ses pieds nus effleurent l’herbe.  
 
 
Bref, une énumération pas forcément terrible, puisqu'elle peut être chahutée
 
 
Les yeux fermés, debout, elle inspire un air de montagne.  
Bercée par la mélodie des étoiles et la caresse des cimes, elle commence à danser. Elle tourne sur elle-même, ses pieds nus effleurent l’herbe. Poussée par le tourbillon de son âme, elle lève les bras au ciel et s'offre à lui, son corps a soif de sensations.
 
Comme arrive la suite avec le son (le personnage va chanter), on peut remplacer le corps par voix pour lier le tout.
Surtout que corps est ambigu, celui de "elle" ou celui du ciel.
 
Un retour au je ?
Les yeux fermés, debout, j'inspire un air de montagne.  
Bercée par la mélodie des étoiles et la caresse des cimes, je commence à danser. Je tourne sur moi-même, mes pieds nus effleurent l’herbe. Poussée par le tourbillon de mon âme, je lève les bras au ciel et m'offre à lui, affamée de sensations (affamée de vibrations).
 
Les yeux fermés, debout, j'inspire l'air pur de la montagne.  
Bercée par le violon des étoiles, la caresse des cimes, je commence à danser. Le vent m'entraîne, mes pieds nus effleurent l’herbe. Poussée par le tourbillon de mon âme, je lève les bras au ciel et m'offre à lui. Affamée de sa bouche, je l'embrasse de mon chant.
 
 
Les yeux fermés, debout, j'inspire l'air pur de la montagne.  
Bercée par le violon des étoiles, la caresse des cimes, je sens monter en moi le tourment de la danse. Le vent m'entraîne soudain dans sa valse, mes pieds nus effleurent l’herbe. Poussée par le tourbillon de mon âme, je lève les bras au ciel et m'offre à lui. Affamée de sa bouche, je l'embrase de mon chant.
 
Peut-on revenir au texte initial ? (pas sûr !  :-)) )
Les yeux fermés, j'inspire l'air pur de la montagne.  
Bercée par le violon des étoiles, la caresse des cimes, je sens monter en moi le frisson de la danse. Le vent m'entraîne soudain dans sa valse, mes pieds nus effleurent l’herbe humide. Poussée par le tourbillon de mon âme, je lève les bras au ciel et m'offre à lui. Affamée de sa bouche, je l'embrase de mon chant.
 
Les yeux fermés, j'inspire l'air pur de la montagne.  
Bercée par le violon des étoiles, la caresse des cimes, je sens monter en moi le frisson de la danse. Doux zéphyr, le vent m'entraîne soudain dans sa valse, mes pieds nus effleurent l’herbe humide. Poussée par le tourbillon de mon âme, je lève les bras au ciel et m'offre à lui. Affamée de sa bouche, je l'embrase de mon chant.
 
 
Mais je me suis laissé emporter  :-)))
 
Revenons à ton texte.
 
Qu'en dire de plus.
 
D'un côté, je vois les images, cette féerie de la nature qui communie par le chant.  
De l'autre, je ne peux m'empêcher d'avoir un sentiment de banalité, de superficialité.
De rendu lointain, et pas vraiment impliqué.
 
Peut-être le style minimaliste (minimaliste = réduit au minimum) ?
Neutre.
 
Par exemple, me paraît neutre :
Comme une boule remontant jusqu’au cœur, trésor des émotions, libérant la magie et la force humaine.
 
Comme une boule, rouge, pulsant jusqu’au cœur, trésor des émotions, libérant la magie et la force humaine.
 
Comme une boule de sang roulant jusqu’au cœur, trésor des émotions, libérant la magie et la force humaine.
 
 
 
Les fleurs exposent leur grâce d’une toute autre manière. Toujours plus belles.  
 
/Là, j'ai envie de dire : quelle autre manière... qu'est-ce que la grâce d'une fleur, j'en suis presque à dire quelles fleurs ?
 
En réalité, c'est l'image que je cherche ici. Et je n'en trouve pas.
 
Le verbe exposer est-il fautif ?
Les fleurs murmurent leur grâce d’une toute autre manière. Toujours plus belles.
 
Murmurer procure-t-il plus de mouvement ?
/
 
 
Plus loin, l'orage éclate (ben pourquoi ? elle chante si faux que ça ?  ;o))) )
 
 
 
Tu dis aussi
>Je me demande si ce serait pas un peu barbant toutes les énumérations que je fais.  
>Merci à ceux qui prendraient le temps de lire ma nouvelle et de donner leur avi
 
 
Ce qui est surtout barbant ce sont les répétitions d'une même structure.
 
Exemple :
 
Les arbres s’envolent.  
Les astres décrivent d’étranges chorégraphies.  
Les habitants de la forêt la rejoignent.  
Les anges descendent des nuages par milliers.  
Les paysages défilent autour d’elle sans qu’elle ne s’en aperçoive, les yeux fermés, chantant toujours et sans cesse.
 
5 fois Les pour commencer une phrase type : sujet verbe complément
 
Or, souvent à trois fois, l'esprit humain réclame du changement.
 
Les arbres s’envolent.  
Les astres décrivent d’étranges chorégraphies.  
Chassés de leurs refuges, les habitants de la forêt la rejoignent.  
Et d'un tire-d'aile, les anges glissent des nuages par milliers.  
Les paysages défilent autour d’elle sans qu’elle ne s’en aperçoive, les yeux fermés, chantant toujours et sans cesse.
 
 
Il est vrai que j'attends, suite au début, une série de sensations (puisque le personnage ferme les yeux), et que tu es obligée de "tricher" en mettant un regard extérieur.
J'aimerais savoir ce que le personnage ressent, et ce que l'auteur tente de nous expliquer par ce texte : que devrait-on comprendre à la fin ?
Voyage astral, voyage onirique, la danse épuise-t-elle l'individu mieux qu'un somnifère ?
Ce n'est pas clair.
 
Comme cette pelouse qui apparaît en final.
On était sur de l'herbe (moi j'y étais au début), on se retrouve sur une pelouse. Entre de l'herbe et une pelouse, il y a une bonne différence.
 
 
Donc, pour moi, le texte n'est pas fini.
 
 L'Amibe_R Nard (encore bien long)

n°9713198
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 14-10-2006 à 15:02:18  profilanswer
 

Citation :


D'abord, d'autres te l'ont dit : ton texte oscille entre le je et le il.
 
Question : pourquoi ?  :-)))
 
Deuxième question : pourquoi as-tu besoin de cette oscillation ? (En est-il vraiment besoin ? Que veux-tu signifier par là ?)


 
Je crois qu'il faudrait mieux que j'écrive à la troisième personne finalement.
 

Citation :


La mort du personnage, la mise en danger du personnage est un moyen commode de mettre le lecteur en état d'attente, en état de vouloir anticiper la suite du récit.
Commode et un peu facile, je le reconnais  :-)


 
Ce n'est qu'une nouvelle et non le début d'un récit.
 
"De plus, là, pour danser, il faut être debout.
Si le lecteur imagine le personnage assis, (comme moi ;-) ), il est obligé de casser son image pour la reconstruire. Pas fameux."
 
Merci de me faire remarquer ce genre de chose je ne m'en rend pas compte.
 
"On est un peu plus tendu. Debout, ça veut dire qu'il est possible de tomber."
 
A-t-on vraiment besoin d'être tendu? Pour moi cette nouvelle est un état d'esprit. C'est comme un rêve en fait.
 

Citation :

Pourquoi elle se met à danser ?  (eh oui, je cisaille à coups de pourquoi ;-)) )


 
Oui, mais c'est bien, je ne me pose pas encore assez la question.
 

Citation :

Les yeux fermés, j'inspire l'air pur de la montagne.  
Bercée par le violon des étoiles, la caresse des cimes, je sens monter en moi le frisson de la danse. Le vent m'entraîne soudain dans sa valse, mes pieds nus effleurent l’herbe humide. Poussée par le tourbillon de mon âme, je lève les bras au ciel et m'offre à lui. Affamée de sa bouche, je l'embrase de mon chant.


 
J'aime bien ce changement et l'idée de l'herbe humide aussi. Par contre un peu moins la dernière phrase. Affamée de sa bouche me paraî bizarre.
 

Citation :

Mais je me suis laissé emporter  :-)))


 
En effet.
 

Citation :

Les fleurs exposent leur grâce d’une toute autre manière. Toujours plus belles.  
 
/Là, j'ai envie de dire : quelle autre manière... qu'est-ce que la grâce d'une fleur, j'en suis presque à dire quelles fleurs ?
 
En réalité, c'est l'image que je cherche ici. Et je n'en trouve pas.


 
Ce sont des roses. En fait.
 

Citation :

Le verbe exposer est-il fautif ?
Les fleurs murmurent leur grâce d’une toute autre manière. Toujours plus belles.


 
 :D murmure c'est mieux.  
 

Citation :

Plus loin, l'orage éclate (ben pourquoi ? elle chante si faux que ça ?  ;o))) )


 
Pourquoi pas? lol Si c'est moi qui chante, l'orage éclatera de toute évidence.
 

Citation :

Tu dis aussi
>Je me demande si ce serait pas un peu barbant toutes les énumérations que je fais.  
>Merci à ceux qui prendraient le temps de lire ma nouvelle et de donner leur avi
 
 
Ce qui est surtout barbant ce sont les répétitions d'une même structure.
 
Exemple :
 
Les arbres s’envolent.  
Les astres décrivent d’étranges chorégraphies.  
Les habitants de la forêt la rejoignent.  
Les anges descendent des nuages par milliers.  
Les paysages défilent autour d’elle sans qu’elle ne s’en aperçoive, les yeux fermés, chantant toujours et sans cesse.
 
5 fois Les pour commencer une phrase type : sujet verbe complément


 
Oui j'ai énormément de problèmes là-dessus.
 

Citation :

Or, souvent à trois fois, l'esprit humain réclame du changement.


 
J'essaierai de m'en souvenir
 

Citation :

Les arbres s’envolent.  
Les astres décrivent d’étranges chorégraphies.  
Chassés de leurs refuges, les habitants de la forêt la rejoignent.  
Et d'un tire-d'aile, les anges glissent des nuages par milliers.  
Les paysages défilent autour d’elle sans qu’elle ne s’en aperçoive, les yeux fermés, chantant toujours et sans cesse.


 
C'est vrai c'est beaucoup mieux.
 

Citation :

J'aimerais savoir ce que le personnage ressent, et ce que l'auteur tente de nous expliquer par ce texte : que devrait-on comprendre à la fin ?
Voyage astral, voyage onirique, la danse épuise-t-elle l'individu mieux qu'un somnifère ?
Ce n'est pas clair.


 
Le chant a transporté la jeune fille dans une autre dimension, le rêve.
 

Citation :

Comme cette pelouse qui apparaît en final.
On était sur de l'herbe (moi j'y étais au début), on se retrouve sur une pelouse. Entre de l'herbe et une pelouse, il y a une bonne différence.


 Ah bon? C'est différent. Oui dans un sens. Je remettrai "herbe" à la fin, car je préfère ça que pelouse.  
En tout cas merci beaucoup pour tes critiques. Ce n'était pas un de mes textes les plus franchement réussi et j'avoue ne pas l'avoir assez recorrigé mais tes remarques sont excellentes et ciblent mes principales erreurs qui reviennent souvent. Donc encore une fois merci.

n°9718263
sincap
Posté le 15-10-2006 à 14:24:13  profilanswer
 

Les amis, en exclusivité la suite et la fin du chapitre 1 : ^^
 
 
Le lendemain, mes parents allaient sortir avec les petits et mes sœurs, enfin tous quoi. Stylé, je serais tranquille et je vais pouvoir appeler Sofiane pour faire des matches de PES. Y avait Michael sur MSN. Après les weshages, il me dit :
- T’es chez toi là ?
- Ouaip.
- J’ai tes cadeaux.
- Ah ouais, « les » cadeaux ?
- Haha tu verras.
- Et toi t’es chez toi aujourd’hui ? Comme ça tu viens on casse un PES.
- Non justement je vais partir bientôt, désolé.
- Ah ok, dommage.
 
Il est venu me les offrir après avoir descendu les 3 étages qui nous séparent. C’était un jeu de play 2, et un livre sur la série Lost, lui-même il sait que je kiffe. J’étais content, c’étaient mes premiers cadeaux. Le sien je lui est offert y a 13 jours, quand c’était son anniversaire. Chaque année on fait ça, d’abord moi, après lui, on dirait du donnant-donnant. Mais c’est marrant. Une année, j’aurais bien aimé voir ce qu’il aurait fait si moi je ne lui avais pas offert. A mon avis il aurait pas fait son crevard. En plus j’arrête pas de lui dire à Michael qu’il est riche, et il me répète à chaque fois que si il était riche, il habiterait pas dans une citée pourrie du 9-3. Bah il s’est fait carotte lui-même, puisqu’il va se barrer dans un quartier tranquille près de Lyon.  
 
C’est un truc de ouf quand je vais chez lui. Ses parents et tout sont très gentils, mais y a un de ses silence mon frère. Ca me fait bizarre, presque peur. Chez moi y a toujours du bruit, au moins un de mes petits frères qui cris de pleure ou de joie. Dans son salon y a un téléviseur écran plat 16/9éme géant qui fait quatre fois notre unique télé. Celle là justement, y’en a une dans chacune de leurs chambres soit cinq au total. Après y a aussi un ordinateur dans chacune des pièces, plus un pc portable. A chaque fois j’hallucine qu’ils on en un chacun ! Moi comment j’ai galérer pour avoir juste celui qui est da ma chambre. Bref, il m’a donc offert les cadeaux puis il est reparti dans son appart où toutes les affaires sont multipliées par cinq par rapport aux nôtres.
 
L’après-midi, Sofiane avait intérêt à venir, déjà que mes parents veulent pas que j’invite des potes quand ils sont là. J’lui est ouvert la porte et il m’a dit :
- Wesh frèro !
- Wesh hraï, bien ou quoi ?
Ouais super, du verbe wesher je suppose ? C’est fou ce réflexe du wesh, mais on peut pas faire autrement. On a quand même déjà essayé avec quelque potes, d’abord la méthode cainri : « Yo man, what’s up ? », puis la méthode française : « Salut ! Ca va ? », Mais on arrive pas, ça nous va pas, ça fait pas naturelle (Par contre la méthode céfran ça marche avec les meufs).  
 
 Donc il est venu, avec sa manette heureusement. S’ensuivirent alors quelques parties de mon nouveau jeu, et quelques parties de PES 4. On parlait de mon bac de français qui approche, et de son brevet. De la coupe du monde qui approche aussi, et bien sur les histoires avec des meufs qu’il a rencontré récemment. Putain quand on était petit, il était à fond dedans les beyblades, comment il a fait pour devenir un mec qui a autant la thcatche ? Bref, après on a regardé le premier American Pie, on s’est cassé trop des barres (Ca veut dire qu’on a bien rigolé). Je kiffe ces bons moments.
 
 Lundi, j’ai reçu le cadeau de mon lycée : mon bulletin. Je m’attendais à toutes ces notes, y a que en anglais que j’ai eu la moyenne. Bon oublions ça, j’ai du boulot aujourd’hui : on va déplacer le pc. Après avoir libéré de la place dans la chambre de mes parents, je vous raconte pas la galère pour enlever toutes les affaires du bureau, et pour les remettre par la suite. Après tous les branchements et compagnie, même après avoir mis des affaires à l’ancienne place du pc, ça faisait un vide dans ma chambre. A côté du lit superposé où y a mon petit frère en bas et moi en haut, il était très bien positionné juste en face du petit canapé, mon ordinateur. Et l’armoire à côté de la porte du balcon, on dirait il est sans amis maintenant miskine. En plus c’est fini maintenant les discussions à une heure du matin. Mon père comme il doit sortir à six heure pour aller travailler, il se couche tôt, et donc je devrait éteindre tôt.
 
 Voyons le bon côté : maintenant j’ai tout l’été pour m’habituer à cette nouvelle disposition, et je serais encore plus apte à réussir la prochaine année, peu importe la classe, mais inshallah en Terminale bien sur. Juste pour ceux qui auraient pas oubliés : j’ai terminé le livre que m’a offert Michael le soir.
 
 Avec Nasar on n’arrête pas de se poser des questions autour de ces pseudo redoublements. Surtout, on sait pas si le bac de français qu’on va passer va servie à quelque chose. Alors on va aller voir la proviseur pour en avoir le cœur net. Et on allait profiter du goûter qu’a organiser notre prof de français pour clôturer l’année, qui avait lieu ce mercredi matin. On avait décidé aussi qu’on irait l’après-midi même à Noisy, afin de voir où se trouve le lycée de l’épreuve orale. Le matin donc, le goûter fut tranquille, avec quelques parties de cartes, quelques vidéos des portables qui tournaient partout et quelques fous rires. Presque tous les premières S étaient présents, c’était aussi la dernière fois de l’année où le trio infernal moi, Nasar et JM étions réunis.  
 
 On était en train de parler avec le prof, de nos trucs chelou de tests, redoublements et compagnie, et qu’on allait voir la proviseur. Il nous a alors dit : « Ah, préparez bien vos arguments, elle peut vous faire passer directement en Terminale. » Qu-Qu-Quoi ? Sérieux ? Trop stylé ! Ca veut dire que je vais pouvoir aller en Turquie pendant les vacances, et que cette incertitude de merde va enfin s’en aller ! Dès que le goûter était fini, et après avoir fait nos adieux au prof de français, on a foncé au secrétariat. « Désolé, mais Mme la proviseur est absente en ce moment, elle sera là la semaine prochaine. » Ouais, ça coïncide avec l’épreuve écrite. Mais merde ça veut dire qu’on va encore traîner la putain d’incertitude. Mais au moins, on avait enfin de l’espoir.
 
- Hé Ali, rendez-vous à 15h à la gare de Sevran Livry, ok ?
- Vas-y viens à la gare de Sevran Beaudottes, c’est même pas à 10 minutes de chez moi.
- Ouais mais moi ça fait presque 50 minutes mec.
- Bon ok à Livry alors, comme ça, ça fait 20 minutes chacun.
Oui en fait, on ne s’oriente pas par rapport aux distances, mais par rapport au temps qu’on met à pied pour aller à un endroit. Donc à 15h j’étais à la gare de Livry. Nasar me dit :
- T’as des tickets ?
- Non, la flemme de payer, viens on saute.
On savait bien qu’on pouvait se retrouver dans la merde, mais bon, on fraude pas tout le temps.
 
 Arrivé à Noisy-Le-Grand, après quelques minutes à demander aux passants, on est arrivé devant le fameux lycée de l’épreuve orale. Avec son grillage tout bleu, rien que tu vois à l’intérieur comment c’est grand, et avec les terrains de foot et de baskets, tu comprends que c’est l’une de ses écoles multi qui ressemble plus à un château, là où ça va de la sixième à la terminale. Ca commençait à devenir officielle, enfin dans nos esprits, parce que c’est officielle depuis le premier jour qu’on a passé en première S.  
 
 Quand je pense que je vais venir ici dans 15 jours, et que j’ai encore révisé aucun des 20 textes de français. Obliger que le soir je commence. Après on est resté un peu, près de la gare de Noisy, à regarder le beau paysage et les jolies nanas. Puis quand on a commencé à se faire chier, ce fut back home.
 
 
J'atend vos critiques avec impatience. ;)  

n°9719626
Amibe_R Na​rd
Posté le 15-10-2006 à 18:04:13  profilanswer
 

Salut Sincap
 
Alors, je note que le ton y est,  
S'adressant à un copain, le personnage raconte mieux, il centre plus l'histoire sur ce qu'il vit.
Et l'aération des paragraphes fonctionne nickel.
 
 
Tout ça permet de te lire sans problème et d'apprécier l'histoire.
 
Tu as aussi mis, d'instinct, quelques dialogues, ce qui rend le texte plus vivant.
Hop, tu as glissé une solution facile pour que le personnage obtienne ce qu'il veut, et aussitôt après un blocage, ce qui renforce la tension dans l'histoire : il peut sans doute passer en terminale avec les bons arguments, mais la proviseur n'est pas là, elle ne reviendra que durant les épreuves de français, ce qui augmente la pression sur le personnage.
 
 
Maintenant, il te reste à construire la suite du récit.
 
1/3 du récit, où il faut continuer à montrer la vie du personnage et les difficultés qui s'accumulent
2/3 où le personnage affronte certaines difficultés, échouent sur certaines d'entre elles, ou se prend une grosse claque
3/3 où c'est la réussite totale, après un échec majeur (Exemple : Luke Skywalker qui plombe l'étoile noire... mais juste avant son coéquipier a raté son coup en suivant les indications de l'ordinateur : échec majeur.
 
A chaque portion, il faut que la pression s'accentue sur le personnage, et que tu termines chaque partie par une situation explosive.
 
1/3 : petite explosion
2/3 : moyenne explosion
3/3 : grosse explosion (on touche au but, ça passe ou ça casse)
"4/3" : en un ou deux chapitres de la troisième partie, on conclut après la scène d'explosion maximale (le climax), toutes les questions doivent se résoudre (l'exemple du couteau angoissant du début, trouverait sa place ici, et le personnage ouvrirait son courrier). C'est la scène du : ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. En cas d'échec, le héros pourrait dire : je reviendrai (I'll be back), en cas de victoire, c'est le moment où le rejeton du monstre disparaît dans les canalisations, où Dark Vador est touché et disparaît dans l'espace... avant la remise des décorations au héros.
Le "4/3" est un moment où le monde revient à la normale. Où la pression retombe.
 
Que le héros ait, ou non, gagné.
 
Le climax c'est le moment ultime de la révélation (dans une enquête, c'est le moment où l'enquêteur explique à tout le monde qui est le coupable, et que le policier l'arrête)
 
(Note : si tu construis une trilogie, trois tomes, il est possible de couper en plein climax pour augmenter l'envie de lire les tomes suivants)
 
 
Pour corriger les fautes d'orthographes et de grammaire, j'ai un truc qui marche bien.
 
On prend la phrase, on remplace le sujet par nous et on mets le temps de la phrase au futur
 
Exemple : dans ton texte
Le sien je lui est offert  
 
Le sien, nous lui aurons offert,  
d'où le sien, je lui ai offert.
 
 
Ça dépanne aussi dans les cas ambigus entre conditionnel et futur.
 
Je le lui aurai/aurais (?) donné demain.
 
Nous le lui aurions donné demain.  (parce qu'avec nous, la terminaison s'entend. Le système du nous marche aussi très bien pour différencier le passé simple de l'imparfait)
 
 
La transformation des phrases au futur te permettra d'éliminer d'autres petites erreurs dans ton texte.
 
Il s'agit d'un petit exercice intellectuel, chiant au début, et puis il devient automatique.
Ça permet de dégager 99% des cas ambigus.
 
Continue à écrire.
 L'Amibe_R Nard
 
 

n°9720368
sincap
Posté le 15-10-2006 à 19:29:43  profilanswer
 

Merci beaucoup!!  :)

n°9720386
Amibe_R Na​rd
Posté le 15-10-2006 à 19:31:50  profilanswer
 

Bonjour Arwen Etoi le du soir
 
Pas grand chose à redire sur tes textes, juste des points de détails
 
 
> Sinon Evernell est une fleur ne poussant que dans les neiges éternelles et qui a donné son nom à une ville. et je crois que c'est tout. Alors n'hésitez pas à me faire des tonnes de critiques je les accepte toutes surtout celles qui sont négatives car ça va me faire avancer. Mais positives c'est bien aussi.Allez-y soyez francs.  
 
Je vois que tu as déjà intégré le problème des noms et de leurs significations. Combinaison de deux termes anglais et français.
 
 
Toujours pas de critique, juste des commentaires. :-)
Chacun fait ce qu'il veut d'un commentaire.
 
 
>« Chut, du calme. Arrête de rire, tu vas nous faire repérer. »  
 
/donc une situation tendue, pas de problème ici pour un début d'histoire
/
 
Harry se plaqua bêtement la main contre la bouche et retint sa respiration. James avait raison, s’il continuait à faire autant de bruit, leur père se réveillerait et ... quelle excuse trouveraient-ils alors pour expliquer le fait qu’ils aient mit leurs chaussures au beau milieu de la nuit ?  
 
 
/supprime le fait
mis leurs
/
 
>Ils descendirent à pas de loup l’escalier de bois qui menait à la cuisine. Quelques marches se mirent à grincer, mais rien d’alertant. Du moins, l’espéraient-ils. Ils entendirent un toussotement puis le couinement des ressorts d’un lit. Les deux frères se figèrent, Harry ouvrait des yeux ronds comme des billes. Et si il les avait entendus  
 
/et s'il   (si il = s'il)
/
? Peut-être ne dormait-il pas encore. Peut-être que... Peut-être que quoi ? S’il les surprenait, ils passeraient un mauvais quart d’heure, c’est tout. Harry serra ses petites mains et prit une grande inspiration, c’était ainsi qu’il se redonnait du courage quand il avait peur... Et il avait souvent peur depuis que sa mère était morte il y a maintenant deux ans.  
 
/il y a (comme faire) est un mot à éliminer au maximum.
 
était morte, deux ans auparavant.
/
>James attrapa la clef suspendue à un clou planté dans le mur. Il entreprit d’ouvrir la [...]
>-- Hein !? Moi, mais non... répondit Harry d’un air qu’il voulait assuré et légèrement offensé. »  
 
 
/répondit suppose une réponse à voix haute.
siffla/souffla Harry
/
 
>James sourit, c’était tout de même son frère, il savait lorsqu’il mentait... et puis, Harry ne mentait pas très bien. « Mouai ». Il lui prit la main. Harry se sentait déjà plus rassuré. Il savait qu’il le défendrait et prétendrait que tout est sa faute si leur père les  
 
/tout était
/
surprenait.  
> Peu de temps après, ils se retrouvèrent dehors. Il faisait bon. Un léger vent bienvenu, ébouriffa leurs cheveux bruns. La peur qui avait lentement dévoré Harry  
 
/virgule en trop derrière bienvenu
/
durant leur escapade s’envola aussitôt. Il ferma les yeux  
 
/tu aimes bien fermer les yeux, non ?
coïncidence des textes sans doute.
/
 
 
et inspira profondément l’air de la montagne. Il se sentait libre. Un sourire niais se dessina sur son visage. Comme il entendait son frère s’éloigner, il se tira de ses  
 
/se tira ne vaut pas sortit
/
rêveries et le rejoignit au petit trot. A une distance relativement éloignée de la maison, ils s’allongèrent, et là, ils contemplèrent les étoiles, en silence. Quelques minutes plus tard, Harry sentit ses lèvres s’asséchées. Il ne s’était pas rendu compte  
 
/s'assécher
/
que pendant tout ce temps, il avait gardé la bouche ouverte, ébahit par la beauté  
 
/ébahi
/
 
qu’offre le ciel.  
[...]
était sans grande importance. Mais James lui, ne le voyait pas sous cet angle. Il  
 
/Mais James, (virgule) lui, (virgule)
/
pensait qu’il méritait autant d’attention qu’un adulte. James était comme ça. Il était doux, très serviable et drôle aussi... c’est ce qui faisait son charme. Harry se disait qu’il devait beaucoup plaire aux filles. Il était fier d’avoir un frère comme lui. En plus, James, lui, il n’avait jamais peur.  
 
 
/répétition de ,lui, c'est un peu de trop proche de l'autre, un peu trop répétitif.
/
> « Tu sais ce que c’est, des constellations ? » Harry fit non de la tête. Il lui expliqua [...]
> Cette nuit-là, ils n’avaient pas vu d’étoile filante, mais ils avaient passé un si bon moment ensemble que cela valait bien toutes les étoiles filantes du ciel.  
 
 
 
/Difficile à dire sur ce qu'il faut en penser.
C'est une amorce de roman, donc il peut se passer beaucoup de chose ici.
Tu nous montres la fraternité entre Harry et James, leur complicité. La mort de leur mère, la sévérité probable du père.
 
Ça ressemble à un souvenir à cause du " Cette nuit-là, ils n’avaient pas vu d’étoile filante..."
 
Tu nous aiguilles sur l'histoire d'Evernell, la reine des neiges... qui devrait donc jouer un rôle important dans l'histoire. (Question : as-tu écrit cette histoire pour toi ?)
 
Après ça, tout reste ouvert.
Sauf qu'ils vont se faire prendre par leur père, puisqu'ils dorment dehors.
 
Ou alors il pourrait s'agir d'un souvenir heureux, alors qu'Harry (devenu policier) poursuit son frère James pour l'arrêter... une sorte de volte-face du destin. (Par exemple  :-) )
/
 
 
 
Je passe à l'autre texte.
 
 
« Une bicyclette bleue roule sur les côtes de l’Atlantique, résistant à la tempête qui fait se déchaîner la mer. Les vagues se brisent sur les rochers noirs. Les mouettes  
 
/qui déchaîne la mer
/
 
s’y posent, puis repartent, fuyant l’eau puissante projetée par la force du vent... »  
 
/si la tempête est violente, les mouettes se replient dans les terres.
/
 
 Mes paupières se ferment doucement alors que mes doigts ne cessent d’écrire. Bientôt, je tomberai sur le bureau, morte de fatigue. Ou bien continuerai-je, jusqu’aux heures les plus lointaines de la nuit. Un ange viendra alors me chercher, sans parole ni musique. Il m’emmènera dans les nuages. Je visiterais les plus beaux coins du  
 
/exemple où le nous est utile
Nous visiterons, donc je visiterai
/
 
monde et de l’univers. A mon réveil, je confondrai tout ceci à un rêve. A mon réveil, j’aurai oublié. Et la vie reprendra son cour. Mais là-haut, dans le ciel, un ange me  
 
/son cours
/
surveillera, un sourire malicieux au coin des lèvres. Là-bas à l’horizon, se confondant entre nuages et océans le soleil se lèvera.  
 
/océans, (virgule)
/
 
Il poursuivra sa course illuminant les terres. Bientôt, les feuilles des arbres recouvriront le sol de leurs pétales aux couleurs des flammes d’un brasier, cachant mille trésors.  
 
/problème déjà souligné par Bloompott
en lecture à voix haute, le problème apparaît. A la vue, la phrase est longue.
 
Première solution : on supprime tout le paquet
Aux couleurs des flammes d'un brasier
 
Bientôt, les feuilles des arbres recouvriront le sol de leurs pétales, cachant mille trésors.
 
Et maintenant on cherche à reprendre l'idée
 
Bientôt, les feuilles des arbres recouvriront le sol de leurs pétales enflammés, cachant mille trésors.
 
Bientôt, les feuilles des arbres recouvriront le sol de leurs pétales enflammés (de soleil ?), cachant mille trésors.
 
 
/
 
 
 
Puis, le vent les chassera vers un autre monde. Les cristaux de neige s’échapperont du ciel et recouvriront les horreurs des hommes par un immense drap de soie blanc.  
 
/soie blanche, est plus facile à comprendre, sinon l'oeil du lecteur est obligé de repartir en arrière pour chercher le mot qui s'accorde avec blanc. Même si blanc est grammaticalement juste
/
 
Alors le soleil reviendra et les bourgeons réapparaîtront. Les fleurs des champs recouvriront le monde. La rosée du matin perlera les toiles d’araignées argentées. Après les grosses chaleurs estivales, les orages éclateront enfin en de splendides spectacles.  
 
/on t'a reproché grosses chaleurs estivales. Pas sûr que le problème soit là.
 
Que signifie "splendides spectacles" pour toi ?
Ça ne fait pas image.
/
 
 
 
[...]
second, hors du monde réel, elle écrit, condamnée. Un ange viendra la chercher, sans parole ni musique. Il règnera seulement une odeur de rose dans l’atmosphère,  
 
/régnera
/
un souffle chaud venu des étoiles.  
 Plus tard, lorsque le soleil rosira les nuages, donnant un air nouveau aux paysages de vignes et de collines, un oiseau lancera son doux chant, perché au sommet d’un arbre bordant un chemin de terre et de pierres.  
 
/là, on a ce que j'appelle une phrase à rallonges
 
Plus tard, lorsque le soleil rosira les nuages, donnant un air nouveau aux paysages de vignes et de collines,  
(déjà longue phrase)  
 
un oiseau lancera son doux chant,  
rallonge 1 : perché au sommet d’un arbre  
rallonge 2 : bordant un chemin de terre et de pierres.  
 
A noter que la rallonge 2 porte sur l'arbre et non plus sur le sujet qui est oiseau.
 
Tout ça pour éviter de construire une deuxième phrase ?  :-)
 
Plus tard, lorsque le soleil rosira les nuages, donnant un air nouveau aux paysages de vignes et de collines, un oiseau lancera son doux chant. Perché au sommet d’un arbre bordant un chemin de terre et de pierres, il... (je ne sais pas)
 
Sinon, on peut reconstruire la phrase pour éviter l'effet rallonge qui termine la phrase.
 
Plus tard, lorsque le soleil rosira les nuages, donnant un air nouveau aux paysages de vignes et de collines, perché au sommet d’un arbre bordant un chemin de terre et de pierres, un oiseau lancera son doux chant.  
 
/
 
 
 
La petite fille laissera le vent caresser son visage, emmêler ses cheveux. Elle avancera à petits pas sur le chemin tortueux vers un endroit secret, un endroit sacré où elle communique avec les arbres, la nature, avec un autre monde. Un monde en paix balayant soucis et problèmes. Une odeur de rose s’échappera d’un lieu  
 
/d'un ou de ce ?
/
mystérieux et irréel. Enfin, elle lèvera les yeux vers le ciel.  
 La petite fille se souvient ; quelques mois plus tôt, un ange est venu la chercher.  
 La nuit tombe. L’obscurité embrasse toutes choses. Elle s’enfonce dans le sous-bois  
 
/embrasse toute chose (sous-entendu chaque chose)
/
et disparaît à jamais. Personne ne la cherche, personne ne la retrouve plus,  
 
/supprime plus
/
personne ne la pleure. Elle a disparu de la Terre, et des esprits. Elle a rejoint un monde de son imagination. Un monde créé dans ses histoires.  
 
 Je continue d’écrire sans cesse, le sommeil n’est pas venu me chercher, les anges me laissent inventer seule, chez moi, dans ma chambre. La chandelle n’a plus de cire, elle vacille et s’éteint. Je ne distingue rien, mais l’écriture me découvre des facultés insoupçonnées, et continue d’écrire. Je regarde par la fenêtre, les étoiles  
 
/je continue d'écrire
/
sont si belles et si nombreuses. L’aube approche, il ne me reste plus que quelques heures pour inventer.    
 
La nuit transforme le monde. L’écriture n’est qu’une porte permettant d’accéder vers des milliers d’autres...  
 
/Même histoire que la première que j'ai lue : une fillette/adolescente dans un monde de rêve où l'orage apparaît, avec cette double distanciation un coup au moi, je, un coup en vision extérieure.
 
 L'Amibe_R Nard

n°9721643
Alisdair
Encre noire, ami des corbeaux
Posté le 15-10-2006 à 22:10:34  profilanswer
 

Avez-vous trouvé la suite de ma nouvelle plus accessible (page 11) ?
L'histoire décolle dès les lignes qui suivent cette page 3.

n°9726982
druduss
Posté le 16-10-2006 à 18:48:23  profilanswer
 

bonjour (ou bonsoir).
 
désolé de ne pas avoir posté avant mais j'étais en voyage.
merci pour toutes ces commentaires, ça m'aide beaucoup.
j'ai toujours beaucoup de peine à commencer une histoire  :sweat:  
 
je me demandais, avez-vous (tenté) lu le chapitre 2 ?  :whistle:  
il y a déjà 12 chapitres à mon histoire, j'en aurais bientôt fini de la première partie de l'histoire.
je vais sans doute réécrire une petite histoire comme celle du monstre de la caverne, je vous la posterai  ;)  
 
merci à L'Amibe_R Nard et à Arwen pour leurs intéressantes critiques  :)


Message édité par druduss le 16-10-2006 à 18:48:47
n°9730826
Amibe_R Na​rd
Posté le 17-10-2006 à 00:22:59  profilanswer
 

Salut
 
 
>Ca fait un moment que je ne suis pas repassé par ce forum.  
>Voici un début de nouvelle qui traînait dans un tiroir depuis 6 mois. Venant de m'y ré-atteler et de produire une page en plus je vous la soumets.  
>Le style est volontairement pédant et dense pour coller à l'époque.  
 
Aucune époque n'a vu un ton pédant et dense.  :-)
 
Ou alors ces livres-là ont fini là où ils devaient finir. Aux oubliettes, plus communément appelées chiottes  :o))
 
De plus, en disant ça, tu ruines ton texte avant que le lecteur l'ait parcouru.
 
Et tu annonces que tu ne sais pas écrire à notre époque.
Ça commence plutôt mal.
 
En écriture, pas de défaitisme avant l'heure. Seul le texte parle, seul lui doit parler.
 
Style maniéré, précieux... soit. Mais chaque époque a connu ses maîtres en écriture, les autres ont disparu... Alors on s'inspire des maîtres et des autres pour apprendre ce qu'il vaut mieux éviter.  ;-))
 
>La nouvelle se voulait lovecraftisante et puis au fil du texte, a pris son indépendance pour ne retrouver que peu de l'atmosphère.  
>Merci Kipling pour cette lecture de l'Inde enchanteresse.  
>  
>  
>  
>Si je reviens en ce lieu maudit pour une dernière fois, il faut savoir que c'est par nécessité de retranscrire ces fâcheux évènements qui ont et mis fin à la grande lignée des Bowes-Shelley et ruiné les ultimes lambeaux de ma capacité à juger.
 
/Longue, très longue phrase pour commencer.
 
Voyons ce que dit le maître Lovecraft (Collection Bouquins Tome 1, ISBN 2221056841)
 
Dagon
C'est dans un état bien particulier que j'écris ces mots, puisque cette nuit je ne serai plus.
 
La cité sans nom
Dès que j'approchai la Cité sans Nom, je compris qu'elle était maudite.
 
Le molosse
Dans mes oreilles agonisantes résonne sans cesse et toujours s'agite un cauchemar composé de bruits giratoires, de claquements animaux et d'un lointain et distant aboiement, qui pourrait être celui d'un gigantesque molosse.
 
Azathoth
10 lignes. (une ébauche, puisque la nouvelle (?) ne compte pas deux pages)
 
Le Festival
J'étais loin de chez moi, et le charme de la mer orientale m'envoûtait.
 
Le descendant
J'écris couché sur ce que le docteur dit être mon lit de mort, et ma plus déception serait qu'il se soit trompé.
 
L'appel de Cthulhu
Ce qu'il y a de plus pitoyable au monde, c'est, je crois, l'incapacité de l'esprit humain à relier tout ce qu'il renferme.
 
L'étrange maison dans la brume
Chaque matin, près des falaises de Kingsport, une étrange brume mont de la mer.
 
 
Donc tu n'as pas pris le bon style.
 
Pourquoi écrire court au début.
Parce qu'un lecteur moyen lit 12 mots  (le terme technique est "empan", un empan de 12 mots)  et se souvient encore du premier. Au-delà, il a oublié ou doit s'accrocher pour comprendre, ou revenir en arrière – ce qui est le pire. Revenir en arrière te décroche de la lecture. (Cet empan est une moyenne, comme pour le découpage des chapitres en 7 lignes... ce qui signifie qu'il est possible de dépasser, de temps en temps, cette limite)
 
Donc le début doit être le plus souple possible, accrocher sans en avoir l'air.
 
Là, tu as 44 mots. C'est quatre fois la taille préconisée.
Même un intellectuel universitaire (empan moyen de 20-24 mots a du mal.)
 
Une réécriture plus légère te donnerait
 
Si je reviens en ce lieu maudit une dernière fois, il faut savoir que c'est par nécessité.
Afin de retranscrire ces fâcheux évènements qui ont, et mis fin à la grande lignée des Bowes-Shelley, et ruiné les ultimes lambeaux de ma santé mentale.
 
En utilisant la ponctuation
Si je reviens en ce lieu maudit une dernière fois, = 10 mots
il faut savoir que c'est par nécessité. = 8 mots
Afin de retranscrire ces fâcheux évènements qui ont, = 8 mots  
et mis fin à la grande lignée des Bowes-Shelley, = 10 mots  
et ruiné les ultimes lambeaux de ma santé mentale. = 9 mots
 
Ce sont donc deux longues phrases (18 et 27 mots) qui restent dans la limite du tolérable.
 
D'où l'importance de la ponctuation.
D'où l'importance de bien découper ses phrases.  :-)
 
La méthode ci-dessus peut aider à cette découpe.
 
Répéter santé mentale n'est pas gênant ici, il s'agit d'une insistance
 
Ce qui me gêne le plus dans ce début d'histoire, c'est que ton personnage revient en un lieu maudit. Les personnages de Lovecraft reviennent en général pour lutter contre l'ennemi.
/
 
 
 Santé mentale qui depuis trois mois s'effrite vers un delirium tremens des plus aigus. En ce 18 octobre, la plume hésitante et le geste fébrile, je relate la perdition des miens par un de ces hasards les plus inouïs. Un peu peu comme si l'ironie du sort avait placé sur le chemin de  
 
/peu (un seul suffit)
/
notre destin, l'objet le plus insignifiant, le plus surprenant – le plus incongru devrais-je dire – non sans une once d'humour tragique.  
 
 
/humour est mal venu pour quelqu'un qui sombre dans la folie
/
 
>Les dieux mânes incarnés dans cette immonde créature s'en sont allés, pour un court instant, daignant m'accorder tel un bourreau avant son office, le fugace répit d'une dernière introspection.  
>Je n'ai pour ainsi dire que ce bref moment pour revenir sur cette période,  
 
/15 mots
Je n'ai, pour ainsi dire, que
/
 
 
 
ne me laissant face à mes antépénultièmes heures, ni le choix de la mort, ni son modus  
 
/ antépénultièmes est un mot long lui aussi : 6 syllabes. Contre avant-dernier 4 syllabes et se comprend plus facilement.
 
Une astuce google :
define:antépénultième vous donne la définition du mot  (define:"mot" ) quand il la connaît
n'oubliez pas le : derrière define
/
 
operandi. Fleuron d'une aristocratie anglaise sur le déclin en ce siècle naissant, il ne nous appartient pas de régler par nous mêmes ce genre de détails répréhensibles. C'est donc non  
 
/nous-mêmes
je ne comprends pas ce que veut dire la phrase.
En quoi cela représente-t-il des "détails répréhensibles" ?
/
sans émotion que je rédige le testament qui je l'espère, survivra à son faible auteur.  
 
/non sans émotion = avec émotion
c'est donc avec émotion que
le testament qui, (virgule) je l'espère, (virgule) survivra
/
J'entreprends par un effort qui me semble au-dessus de toutes mes forces restantes réunies,  
 
/supprime restantes (1 mot de moins, mais il en reste encore 15 !, donc à reponctuer ou à simplifier, une virgule derrière effort)
/
d'accabler par un écrit ce fléau de notre " gens nobilitia " entière. Le trop plein d'adrénaline, me fait croire à son retour à chaque nouvelle minute qui passe. Plus la lumière du jour pénètre à travers le coton de poussière, plus l'impression que notre injuste Némesis ne me laisse espérer que pour me faire d'avantage souffrir lors de la confrontation qui me verra tomber inerte, moi Jeddediah Bowes-Shelley 6ème héritier d'un armateur du Sussex émigré à Damas.  
 
/phrase trop longue, on s'y perd.
/
Où le travail des armes blanches prisés pour les duels d'honneur et les douces soieries  
 
/pourquoi où ?
/
 
indiennes exotiquement colorées, firent sensations dans le Tout-Londres. De ces pérégrinations longues et éreintantes, mon aïeul en garda le secret le plus total sauf une expédition ratée en Amérique tropicale, région que ses contemporains ne goûtaient que très modestement et avec raison.  
>Accompagné de ce grand ami, jeune explorateur dilettante peu renseignés sur la dureté de la  
 
/ce grand ami a forcément un nom.
Accompagné de Kerry, son grand ami, jeune explorateur de bonne famille peu au fait de la dureté de la vie là-bas, il fut le seul survivant de ce périple maudit. Epuisé, à moitié mort de fin et de folie, il ramena comme seul
/
vie là-bas, il fut le seul à revenir vivant de ce périple maudit. Toutefois, il ramena comme seul témoin de ses mésaventures, un ara gris aux empennes écarlates, auquel il se lia très rapidement. On n'aurait pu y voir le signe que le vieux trisaïeul considérait son perroquet comme le dernier souvenir d'une amitié forte avec son ami, mort d'une de ces maladies que même les indiens ne connaissent pas et évitent précautionneusement.  
 
 
/Si tu dis on n'aurait pu y voir... le lecteur attend la suite, le mais qui vient en suivant.
/
>Amaigri et usé par les années, le patriarche ne nous permit jamais de penser la même chose du volatile. Était-ce ce plumage sombre dont le bout de l'empennage écarlate semblait avoir été trempé dans du sang indigène, je ne saurais-dire, mais un événement allait écourter cette gêne.  
 
/allait écourter notre gêne
quel type d'événement ?
/
>Décidé à reprendre ses affaires en Asie, il repartit seulement quelques mois après son retour, son animal avec lui. Il ne resta parmi nous que le temps de mobiliser quelques fonds – c'est dire si l'aventure sud-américaine avait été un inestimable gâchis de temps et de livres mais  
 
/précise sterling pour les livres
/
l'avait rendu vigilant – et reparti à bord d'une goélette blanche qui devait en deux mois, rallier  
 
/et repartit
/
Pashamnari et par la même occasion, faire oublier à ce pauvre vieillard, ses malheurs précédents.  
 
 
/quand tu dis "ce pauvre vieillard", on doute que ce soit vraiment l'aïeul du personnage
/
>Parti en fringuant quarantenaire, Leonius Bowes-Shelley, loin de ne plus être un de ces  
 
/tu aimes beaucoup les tournures négatives  ;-)))
/
jeunes premiers - avides jeunes hommes pleins de superbe issus du monde des affaires que l'on appelait " jeunes lions " par chez nous – feu mon grand père en était revenu érodé par le poids d'années qui semblaient avoir compté double.
 
/Là, soit tu répètes une information déjà donnée, soit il te faut rajouter que le grand-père disparaît pour 20 ans.
Dans les deux cas, il faut reprendre le texte.
 
On ne comprend pas non plus de quelles retrouvailles il s'agit.
/
 
 
 Cependant, Sir Bowes-Shelley paraissait dans ces quelques mois de retrouvailles à la demeure familiale recouvrer à mesure de force promenades et administration du domaine à cheval, une santé que l'on croyait évaporée pour de bon.p)nergie retrouvée, le patriarche de la  
 
/un " bon.p)nergie"
/
lignée la partageait avec l'exotique oiseau qui devait se jurait-il, devenir l'emblème de la Maison. Ce que mon père ne goûtait pas, mais j'y reviendrait en un temps ultérieur. En  
 
/reviendrai
Ce que mon père ne goûtait pas, mais j'y reviendrait en un temps ultérieur, si j'ai le temps.
Histoire de rappeler au lecteur que le personnage écrit sous menace de mort.
/
compagnie du gris perroquet, il passait les journées de fin d'automne à, aussi étonnant que cela puisse paraître, se documenter sur la région qui avait vu le décès de son ami, Sir Hillmore.  
 
/tiens, comme je l'ai dit dans un autre post. Le cas typique du débutant. Le nom apparaît plus tard, parce qu'il faut bien nommer à un moment ou un autre.
 
A la rigueur, ici tu pourrais t'en tirer par une pirouette
 
vu le décès de Sir Hillmore, son ami.
/
 
 
Le lecteur récipiendaire de ma lettre testamentaire pourra y voir la recherche macabre d'une  
 
/Le récipiendaire de mon testament pourra
/
raison quant à la mort de Hillmore, manie d'un vieillard rempli de désillusions. Toutefois, eu égard au respect porté à notre vénérable lignage qui n'a jamais fait défaut à la Couronne, par cet acte  
 
/cet acte, (virgule)
/
>je préfère y déceler un désarroi non maîtrise et une tentative de deuil définitive non faite  
 
/maîtrisé
pas beau ce faite (supprime non faite auparavant, et regarde si c'est mieux, si le sens n'y est pas déjà)
/
auparavant. L'ami de la famille contractant un mal si rare que ces pauvres sauvages voyaient dans cette dégénerescence, une empreinte de condamnation divine pour avoir exploré une  
 
/dégénérescence
/
forêt fluviale sacrée, chose que le peuple autochtone lui même ne s'était jamais permise. Ni [...]>Quoiqu’il en soit, ces stupides allégations preuves d'un obscurantisme depuis longtemps disparu de nos contrées ne suffiront nullement à faire revenir l'ancien de la famille ou à donner une raison à sa perte, cependant, qu’il m’arrive de me demander...  
 
 
/c'est bien compliqué ici.
On peut même dire qu'on n'y comprend pas grand chose.
Et on peut encore plus se demander l'intérêt qu'aurait un homme, sur le point de mourir, à raconter tout ça de cette façon, plutôt que de raconter l'histoire de l'expédition.
/
>Et conjure au récipiendaire de ces ultimes mémoires de prier pour le salut de l'âme des grands hommes issus des Bowes-Shelley, tout en pleurant de regrets amers pour n'avoir pas pu apporter ma contribution à cette noble entreprise que fut notre établissement en Inde ni empêcher ce destin, bien qu'il se révèle d'une implacable efficacité.  
 
 
/trop longue phrase.
/
 
>Un instant, je me retourne. Il est là. Je les entends, ces accents de méchantes promesses de souffrances propre à sa sinistre nature; mais la hâte de consigner par écrit le reste de ce pérygée, évite toute idée de fuite.
 
/ périgée  (périple ???)
/
 
 
 Fuite qui d'ailleurs n'accélèreraient qu'un peu plus le dénouement de cette tragédie.  
 
/n'accélérerait  
/
 
>Oedipe gagnerait-il à mourir avant son exil à l'antique Colone ? Mon esprit s'égare en tentant  
 
/Colonne (?)
/
une réponse – vaine de toute façon – si bien que je comprends alors que ce tintamarre était celui d'un accès subit d'hallucination désormais si récurrents. Après un instant passé à  
 
/d'hallucinations
/
reprendre un souffle hésitant et irrégulier, je m'attèle à la suite de ma narration.  
 
 
/m'attelle  
/
>Le 21 du mois clôturant la douce période de relative sensation de sécurité, Leonius comte de Bowes upon Halliford se mit à réunir les fonds d'une véritable fortune placée dans l'immobilier londonnien. Ces fonds prirent un bon moment à être récupérées suite aux ventes  
 
/récupérés
/
fastidieusement lente et lorsque l’on sait que les comptes familiaux auraient lancés une  
 
/lentes
lancé
auraient permis de lancer
mais compte n'est pas le mot juste, les ressources serait plus approprié
/
nouvelle expédition sur l’heure, cela démontre sa volonté de ne pas porter un coup à notre prestigie et notre patrimoine en cas de nouvelle déveine. La somme des expériences autour de  
 
/prestige
/
 
l’agonie de Sir Hillmore au Brésil lui avait beaucoup appris. La sagesse acquise au prix de la vie est la plus précieuse.  
>Ce 21ème jour conclua ces quelques mois de douceurs dans le havre familial bercé par la  
 
/conclua, du verbe concluer... tu n'es pas le seul à vouloir transformer conclure ;-)))
conclut
/
chute des premières feuilles de marroniers. La fortune était rassemblée et servit à l’achat d’un deux-mâts ventru et des outils nécéssaire Cette matinée où l’Ancien s’habilla en tenue de  
 
/marronniers
nécessaires (mais nécessaires à quoi ?)
/
voyage fut un rappel de la vie qui continuait malgré tout. Nous y vîmes tous le signe qu’elle [...]statut social supérieur. Ces demoiselles éclatantes de blancheur étendaient de grandes nappes claires sur de longs traiteaux pour former le banquet qu’un grec ancien n’aurait pas désavoué.  
 
/tréteaux  
/
>Ainsi donc, jeunes filles, récents lauréats et feu mon arrière-grand-père entamaient un [...]
lourd et des produits non moins important dans ce genre de périple loins des plaisirs de notre bonne civilisation, quatre caisses contenant le brandy le plus raffiné. Ce chargement à bord, la  
 
/loin
/
goélette fit voile vers Pashamnari en une matinée particulièrement brumeuse pour la saison. Contingence climatique qui ne révéla sa troublante ironie que bien des années plus tard. Emmenant sur son pont, un vieil homme à qui la vie semblait vouloir redonner quelque espérance et son ara volens, le vaisseau à faible tonneaux s’éloigna du port. Jamais nous ne le revîmes.  
 
 
/bien, tu l'as constaté : il y a plusieurs zones obscures dans ton texte.
Aère les paragraphes... et montre que ton personnage est angoissé.
 
Pourquoi prend-il tout ce temps pour raconter l'expédition perdue du premier voyage, puis la disparition du ventru ?
Quel rapport avec les nouveaux étudiants et le départ du grand-père ?
 
Comment le justifier vis-à-vis du personnage ?
Pourquoi ce dernier ne dit-il pas tout simplement : mais tout cela ne peut s'expliquer sans parler du grand-père (ou un truc du même genre)
Pourquoi ne pas mettre un peu de mystère sur cet oiseau, sur son comportement étrange, sur le comportement étrange du grand-père (fatalement changé par la perte de son ami, renfermé sur lui ?)
 
 
Parce que là, j'ai l'impression d'une surabondance de mots, mots qui ne font pas beaucoup avancer l'histoire.
 
Ecris pour toi cette expédition manquée, ce qui s'y est passé. Et puis raconte-la comme aurait pu la raconter le grand-père qui a perdu son meilleur ami. Un grand-père rendu amer par la perte, par la folie (?).
Il te faut donc décrire le personnage du grand-père, celui de l'ami aussi. Leur caractère, ce qu'ils ont été chercher là-bas, dans une expédition aussi risquée. Et pourquoi ils y ont été. Pas seulement pour rapporter un perroquet quand même ?
Qu'est-ce que deux riches peuvent bien aller glaner dans ce pays, à part la mort ?
 
On ne fait rien sans rien au bout.
 
Dire que le personnage ne sait rien, ça ne marche pas, puisqu'au moment de l'écriture de son testament, il sait, il en est victime. Mais on peut s'en tirer en faisant patienter le lecteur, avec une astuce : au moment des faits, je n'en savais rien, mais par la suite toute l'horreur... ou j'allais le découvrir à mes dépends, etc.
 
 
Bonne réécriture
 L'Amibe_R Nard (encore long  :-) )

n°9732462
Alisdair
Encre noire, ami des corbeaux
Posté le 17-10-2006 à 11:16:05  profilanswer
 

Et tu annonces que tu ne sais pas écrire à notre époque.
Ça commence plutôt mal.  
-Ai-je dit ça ?  
 
Bon pour le terme précieux tu t'es auto-corrigé.
 
 
Alors je te dis un gros merci pour cette dissection minutieuse,qui a dû  mobiliser pas mal de ton temps . Je retiendrais avant tout la longueur des phrases que je voulais retravailler sans l'avoir encore fait.
 
Bon après certaines petites choses me vexe un peu je dois l'avouer,
notamment le coup du nom qui intervient plus tard.  Simple parti prix de détailler au fûr et à mesure, avec une focalisaiton de plus en plus précise. Je m'apperçois que ce texte était un peu trop ambitieux dans ce traitement pour être lisible. En réécrivant je pense que ça deviendra trop "roman de gare"^^. En écrivant de façon précieuse il est clair que le texte purgé de quelques erreurs que tu as gentiment mentionné, est devenu abscon et un brin puriste.
 
la structure n'est pas prise au hasard et je pense que si tu as zappé certains éléments c'est en partie dû à la longueur des phrases (but de l'expédition par exemple).
 
Tu te poses de mauvaise questions par contre concernant le déroulement ( quid de l'oiseau, attitude du vieux de la famille qui ne veut rien dire, "broderie" sur la descirption locale). Les quesitons sans réponses sont explicitées plus tard. Bien sûr que le personnage principal sait tout, mais il explique selon une progression (qui commence avec la page que j'ai écrit suite à ce début).
 
Si vous n'êtes pas entièrement dégoûtés de mes écrits, je vous présenterait un début de nouvelle fantastique moderne, très accessible.


Message édité par Alisdair le 17-10-2006 à 11:19:53
n°9733510
Imprevisib​le Roman
Posté le 17-10-2006 à 13:45:21  profilanswer
 

Ecrivains en herbe...
 
...venez exprmier vos talents d'écriture sur : www.imprevisibleroman.blog.lemonde.fr
 
A bientôt !!!

n°9735370
Amibe_R Na​rd
Posté le 17-10-2006 à 17:32:47  profilanswer
 

Bonjour
 
>"Et tu annonces que tu ne sais pas écrire à notre époque.
>Ça commence plutôt mal. "
>-Ai-je dit ça ?  
 
Pas dit clairement, sous-entendu par contre, oui.  :-)))
 
Si tu as besoin d'une réponse, mets tes questions à la fin de ton texte.
Jamais au début, sinon tu orientes la lecture.
C'est toute la nuisance des préfaces.
 
>Bon pour le terme précieux tu t'es auto-corrigé.
>
>
>Alors je te dis un gros merci pour cette dissection minutieuse,qui a dû  mobiliser pas mal de ton temps . Je retiendrais avant tout la longueur des phrases que je voulais retravailler sans l'avoir encore fait.
 
Maintenant, tu as un outil pour le faire.
 
 
>Bon après certaines petites choses me vexe un peu je dois l'avouer,
 
Chouette. La vexation est un coup de fouet pour l'auteur qui en veut.  :o)))
 
>notamment le coup du nom qui intervient plus tard.  Simple parti prix de détailler au fûr et à mesure, avec une focalisaiton de plus en plus précise.  
 
Là, tu ne peux pas vraiment retarder le nom. D'abord, parce que ça sent le premier jet, ensuite parce que ton personnage est sous une menace de mort imminente. Et il en perd du temps à raconter son histoire, alors qu'il devrait foncer à l'essentiel... écouter... détailler un peu cet essentiel... être surpris par un bruit, revenir à l'essentiel (puisqu'il est pressé)... se calmer, redétailler. Ce qui voudrait dire : dénoncer le coupable (celui qui va me tuer, c'est untel)... on écoute... voilà qui il est, où il a été rencontré, quand... comment ça c'est passé... pourquoi.
 
C'est un truc de journaliste pour vérifier que rien n'a été oublié
QQOQCP
Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?
 
 
>Je m'apperçois que ce texte était un peu trop ambitieux dans ce traitement pour être lisible. En réécrivant je pense que ça deviendra trop "roman de gare"^^. En écrivant de façon précieuse il est clair que le texte purgé de quelques erreurs que tu as gentiment mentionné, est devenu abscon et un brin puriste.
>
>la structure n'est pas prise au hasard et je pense que si tu as zappé certains éléments c'est en partie dû à la longueur des phrases (but de l'expédition par exemple).
 
Je viens de le relire.
Peux-tu me donner le but de la première expédition (celui de la deuxième a pour but de renflouer les finances du vieux bonhomme), mais ce premier but est visiblement la cause de tout.
 
>Tu te poses de mauvaise questions par contre concernant le déroulement ( quid de l'oiseau, attitude du vieux de la famille qui ne veut rien dire, "broderie" sur la descirption locale). Les quesitons sans réponses sont explicitées plus tard.  
 
C'est là où je peux dire : c'est trop tard.
 
Dans le début d'un texte, on a besoin d'appâter le lecteur, de lui en donner assez pour qu'il continue. L'action doit donc être simple à comprendre. Elle doit se concentrer sur le principal de ce que tu vas dire ensuite et enclencher un mécanisme.
 
Dans les histoires de Lovecraft, les personnages sombrent dans la folie. Ils ont rencontré les grands anciens à certains endroits, se sont enfuis... et sont rattrapés par les monstres. En général dans des lieux protégés et cloîtrés  (le meurtre en chambre close est un classique du polar), car ça augmenter l'horreur du lecteur, bien tranquille et cloîtré chez lui.
Ou alors il repart affronter la bête, mais écrit son histoire avant d'y aller. Et il y repart lourdement armé.
 
Là, dans ton texte, tu as créé une attente en disant que ton personnage revient sur le lieu maudit... mais tu n'expliques pas pourquoi c'est important d'y revenir (oui, toujours le pourquoi :-) ), qui plus est : pourquoi le personnage doit y revenir pour écrire ? Pourquoi dans ce lieu maudit et pas tranquillement assis dans un bunker, ou sur une plage au milieu d'un paquet de policiers  armés. (il peut y avoir tout un tas de raisons... le monstre pourrait le chasser à l'extérieur, mais avoir plus de mal dans la maison maudite, parce qu'il y existe des défenses magiques)
 
>Bien sûr que le personnage principal sait tout, mais il explique selon une progression (qui commence avec la page que j'ai écrit suite à ce début).
 
Une progression trop lente, où l'information intéressante est noyée dans les longues phrases.
Tu vas y remédier.
 
Maintenant, je peux te donner un autre truc.
Chaque histoire est racontée à quelqu'un. Ce qui justifie le ton de l'histoire. (A défaut, sans le savoir, ou en le sachant, chaque auteur écrit pour un lecteur type)
 
Donc, tu peux faire comme si ton personnage principal, au lieu d'écrire un testament, racontait son histoire à quelqu'un (ce qu'il fait d'une certaine manière), mais quelqu'un présent dans la pièce. Quelqu'un qui peut intervenir, soit par des paroles, soit par des mimiques, et qui peut noter l'état d'esprit de ton personnage.
Par la suite, en deuxième écriture, tu fais disparaître cette personne pour la rendre invisible.
 
Exemple.
 
Si je reviens en ce lieu maudit pour une dernière fois, il faut savoir que c'est par nécessité de retranscrire ces fâcheux évènements qui ont et mis fin à la grande lignée des Bowes-Shelley et ruiné les ultimes lambeaux de ma capacité à juger.  
 
Si je reviens en ce lieu maudit pour une dernière fois, "mon cher Christian", [dit-il en tremblant] il faut savoir que c'est par nécessité. Je me dois de retranscrire les fâcheux évènements qui ont, et mis fin à la grande lignée des Bowes-Shelley, et ruiné les ultimes lambeaux de ma capacité à juger. "Comprends-tu ? Sans cela tout aura été vain."
 
Tu le sais, ma santé mentale, qui depuis trois mois s'effrite vers un delirium tremens des plus aigus, n'est plus ce qu'elle était. Les médecins ont voulu m'interner, mais je me suis échappé. Ils n'ont rien compris ! Rien compris du danger qui les menaçait.
 
Etc.
 
>Si vous n'êtes pas entièrement dégoûtés de mes écrits, je vous présenterait un début de nouvelle fantastique moderne, très accessible.
 
Pourquoi dégoûtés ?
Il faut bien que tu t'entraînes.  ;-)
 
Personne ne sait écrire sans entraînement.
 
Et tu n'es pas le seul auteur que je "vexe" avec mes suggestions (après tout, c'est toi qui choisis ce que tu écris  :-), tu prends, tu laisses ce que tu veux ), pas le dernier non plus.
 
 L'Amibe_R Nard

n°9737175
Alisdair
Encre noire, ami des corbeaux
Posté le 17-10-2006 à 21:03:27  profilanswer
 

Merci encore pour ces critiques, ça aide vraiment.  Il est vrai que je ne reconnais pas mon style dans cet écrit lourd et molasson. Exercice que je me suis imposé en prenant une inspiration pour vite m'en séparer (donc déviation assez mauvaise).
Pour l'entraînement, en effet c'est un travail régulier, mais   passer pour un débutant est loin d'être agréable. Non pas que je me considère comme un grand utilisateur du verbe mais j'ai un peu de vécu.
Après l'idée d'accrocher le lecteur de suite, je suis à moitié d'accord (sans considérer ce texte que je renie^^) beaucoup d'écrits fantastiques utilisent l'incipit comme processus d'identificaiton ou de "normalisation" où l'on ne plonge dans le semi-réel que plus tard.
 
-----------
Reste que je suis tenté par l'envie de vous proposer un autre début, surement plus agréable mais qui ne me plaît qu'à moitié .

n°9738902
Amibe_R Na​rd
Posté le 17-10-2006 à 23:24:11  profilanswer
 

Alisdair a écrit :

Merci encore pour ces critiques, ça aide vraiment.  Il est vrai que je ne reconnais pas mon style dans cet écrit lourd et molasson. Exercice que je me suis imposé en prenant une inspiration pour vite m'en séparer (donc déviation assez mauvaise) .


 
en général, le début d'un texte n'est que rarement dans les premiers que l'on a écrit.
 

Alisdair a écrit :


Pour l'entraînement, en effet c'est un travail régulier, mais   passer pour un débutant est loin d'être agréable. Non pas que je me considère comme un grand utilisateur du verbe mais j'ai un peu de vécu.


 
J'ai parlé de premier jet. Pas de débutant  ;-))
 
Car rien n'empêche un auteur confirmé de lancer un premier jet pour obtenir un avis sur un texte. Surtout quand il sait que quelque chose cloche, sans pouvoir mettre le doigt dessus.
 

Alisdair a écrit :


Après l'idée d'accrocher le lecteur de suite, je suis à moitié d'accord (sans considérer ce texte que je renie^^) beaucoup d'écrits fantastiques utilisent l'incipit comme processus d'identificaiton ou de "normalisation" où l'on ne plonge dans le semi-réel que plus tard.
 
-----------
Reste que je suis tenté par l'envie de vous proposer un autre début, surement plus agréable mais qui ne me plaît qu'à moitié .


 
Du moment que c'est la bonne moitié, tout baigne.  :-))
 
Tu peux y aller, nous avons toute la page 13 de libre.
 L'Amibe_R Nard
 

n°9744204
Alisdair
Encre noire, ami des corbeaux
Posté le 18-10-2006 à 19:59:38  profilanswer
 

Aha, compris.

n°9744250
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 18-10-2006 à 20:07:12  profilanswer
 

Citation :


 
> Sinon Evernell est une fleur ne poussant que dans les neiges éternelles et qui a donné son nom à une ville. et je crois que c'est tout. Alors n'hésitez pas à me faire des tonnes de critiques je les accepte toutes surtout celles qui sont négatives car ça va me faire avancer. Mais positives c'est bien aussi.Allez-y soyez francs.  
 
Je vois que tu as déjà intégré le problème des noms et de leurs significations. Combinaison de deux termes anglais et français.


 
et plus loin
 

Citation :


C'est une amorce de roman, donc il peut se passer beaucoup de chose ici.
Tu nous montres la fraternité entre Harry et James, leur complicité. La mort de leur mère, la sévérité probable du père.
 
Ça ressemble à un souvenir à cause du " Cette nuit-là, ils n’avaient pas vu d’étoile filante..."
 
Tu nous aiguilles sur l'histoire d'Evernell, la reine des neiges... qui devrait donc jouer un rôle important dans l'histoire. (Question : as-tu écrit cette histoire pour toi ?)
 
Après ça, tout reste ouvert.
Sauf qu'ils vont se faire prendre par leur père, puisqu'ils dorment dehors.
 
Ou alors il pourrait s'agir d'un souvenir heureux, alors qu'Harry (devenu policier) poursuit son frère James pour l'arrêter... une sorte de volte-face du destin. (Par exemple  :-) )


 
Euh non pas combinaison de termes anglais et français plutôt transformation de "Eternelle". A quoi tu pensais?  Ce n'est pas un début de roman ça se passe plutôt en plein milieu. Si j'ai précisé ce qu'était Evernell c'est pour que vous compreniez, mais dans l'histoire, j'en aurai déjà parlé avant. Et, oui, c'est un souvenir, je n'ai pas précisé ce qu'il se passait après, si le père les avait surpris ou non parce qu'il se sont endormi dans l'herbe. En réalité, ils ne se feront pas prendre mais je n'ai pas trouvé utile de le préciser là, j'ai voulu insisté sur autre chose. Mais Harry, qui ne s'appellera pas Harry, n'est pas non plus un policier qui poursuit son frère.
 
 

Citation :

durant leur escapade s’envola aussitôt. Il ferma les yeux  
 
/tu aimes bien fermer les yeux, non ?
coïncidence des textes sans doute.


 
oui, j'aime bien fermé les yeux, ça permet de mieux ressentir ce qui se passe, mais le pb c'est que les mêmes idées reviennent au fil des textes.
 
Pour le reste je suis d'accord. Sinon j'ai beaucoup rallongé le passage "expédié" comme on me l'avait fair remarqué. Au moment ils se retrouvent dehors en fait.

n°9753122
Amibe_R Na​rd
Posté le 19-10-2006 à 23:37:49  profilanswer
 


Arwen Etoile du Soir a écrit :


Euh non pas combinaison de termes anglais et français plutôt transformation de "Eternelle". A quoi tu pensais?  Ce n'est pas un début de roman ça se passe plutôt en plein milieu. Si j'ai précisé ce qu'était Evernell c'est pour que vous compreniez, mais dans l'histoire, j'en aurai déjà parlé avant. Et, oui, c'est un souvenir, je n'ai pas précisé ce qu'il se passait après, si le père les avait surpris ou non parce qu'il se sont endormi dans l'herbe. En réalité, ils ne se feront pas prendre mais je n'ai pas trouvé utile de le préciser là, j'ai voulu insisté sur autre chose. Mais Harry, qui ne s'appellera pas Harry, n'est pas non plus un policier qui poursuit son frère.
[/quote]
 
Ever = Toujours nell : Toujours éternelle
 
 
 

Citation :


oui, j'aime bien fermé les yeux, ça permet de mieux ressentir ce qui se passe, mais le pb c'est que les mêmes idées reviennent au fil des textes.
 
Pour le reste je suis d'accord. Sinon j'ai beaucoup rallongé le passage "expédié" comme on me l'avait fair remarqué. Au moment ils se retrouvent dehors en fait.




 
 
Normal que les mêmes idées reviennent au fil des textes.  
Tant qu'un auteur n'a pas conclu une image ou une histoire (tourné la page), elle lui revient encore et sans cesse.  
C'est pourquoi certains auteurs écrivent toujours la même histoire, avec une sauce améliorée ou un emballage différent. Mais c'est toujours la même histoire.
 
 L'Amibe_R Nard

n°9758618
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 20-10-2006 à 19:19:59  profilanswer
 

Pour Darfrost
Tout d'abord j'ai beaucoup aimé ton texte. On est bien transporté dans la ruelle et on voit l'homme, on sait ce qu'il ressent et tout. Enfin c'était vachement bien quoi! Et maintenant pour les remarques (comme le dit l'Amibe R Nard) et bien j'en ai pas trouvé tellement.  
 

Citation :

Les vagues glaciales s'abattaient violemment. Les dernières feuilles brunies étaient arrachées sans vergogne de leurs branches dénudées. La lune, effrayée par ce vacarme, s'était depuis longtemps réfugiée derrière les sinistres nuages. Les quelques rongeurs qui, par présomption ou par ignorance, n’avaient pas jugé nécessaire de s’abriter du déluge mouraient de froid.


 
Comme me l'avait fait remarquer l'Amibe R Nard, il y a ici répétition d'une même structure, et toujours de l'Amibe R Nard qui dit que "l'esprit humain, à trois fois, réclame du changement". Donc tu as 4 phrases sur la même structure, l'une d'elle au moins, devrait être modifiée.
 
 

Citation :

Quand à ceux qui s’étaient réfugiés dans les multiples fissures des murs de la bâtisse, la montée des eaux les faisait douter de leur décision.


 
Attention! Tu utilises "réfugiés" et quelques phrases plus haut tu dis que "la lune s'est réfugiée". Il ya répétition.
 

Citation :

La rincée attentait à son pelage dégarni et le froid lui prenait les os.


 
Je ne suis pas sûre que l'expression "pelage dégarni" soit juste. Je dis bien que je ne suis pas sûre. Un crâne dégarni (qui n'a plus ou presque plus de cheveux), mais pas une chevelure dégarnie. Tu vois ce que je veux dire?
 

Citation :

Close, le fracas des gouttes martelant son couvercle terrifiait ...


 
Je pense que le début est à revoir car ce n'est pas très fluide tout ça. Enfin c'est mon avis.
 

Citation :

La croqueuse de charbon faisait son entrée dans la gare de Kingston, indifférente aux pluies torrentielles.


 
Question: c'est qui la croqueuse de charbon?
 
Voilà, voilà, voilà. :)

n°9874193
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 05-11-2006 à 16:47:10  profilanswer
 

plus personne ne poste ici? c'est bien triste

n°9876584
Ton pere
Posté le 05-11-2006 à 21:59:49  profilanswer
 

Salut à tous, je suis un ptit nouveau très tenté par ce forum. En effet, j'ai commencé l'écriture d'un roman depuis... allez, un an a peu près, et je suis en perpétuelle quête de conseils.
 
Petite présentation pour me situer : 15 ans, adore lire, surtout l'héroïc fantasy, j'ai accumulé assez de plaisir, de connaissance et de vocabulaire pour m'être finalement lancé dans cet entreprise, qui, je l'espère, ne sera pas aussi volatile que celle de biens des adolescents (vous savez, ceux qui écrivent deux pages et puis oublient complètement leur livre).
 
Pour commencer, je vais poser une question qui parait toute bête : est-ce normal que je ne connaisse pas encore la fin de mon histoire ? Je n'ai écris que très peu de chapitres (un prologue et 2 chapitres), qui ne me servent pour le moment que de base. Est-ce normal que je préfère coucher sur papier l'univers dans lequel les personnages vont évoluer, le rendre réaliste, profond, et surtout pas superficiel, avant de commencer à écrire ?  
 
Merci d'avance de vos réponse, je posterai peut être prochainement un extrait qui situera l'action. Elle se déroule sur deux univers parallèles : le notre, et un univers fantastique (jusque là ça parait banal, mais j'ai plusieurs originalités en stocks :) )

n°9882171
mooa
Posté le 06-11-2006 à 19:10:09  profilanswer
 

Bonjour à tous et merci d'exister  :jap:  
Voilà, en ce qui me concerne j'ai l'idée d'une histoire depuis quelque temps déjà seulement impossible de coucher quoi que ce soit sur le papier. Ca me torture littéralement.  
Ca tourne et retourne dans ma tête. Ca se cogne et se heurte sans répit. Ca me ronge les entrailles mais... Rien !  
Rien se sort.  
Pourtant je ne peux rester ainsi...
J'ai la trame, les personnages se dessinent peu à peu mais comment lier tout ça ?  
Comment créer l'étincelle qui va embraser ma plume ?
 
Je désespère et j'attends vraiment de sages et précieux conseils de votre part (voire un miracle !)
Merci par avance.

n°9889840
keskiya
I'm lost...
Posté le 07-11-2006 à 18:02:45  profilanswer
 

Ayant eu des problèmes d'internet, je pensais avoir au moins trois ou quatre pages à lire à la vitesse où tout le monde postait ici... mais je vois que ce n'est pas le cas te je suis bien d'accord avec Arwen!!! Qu'est-ce que c'est triste un forum où personne ne parle, où personne ne répond aux autres...
 
bref, je vais essayer de répondre aux deux derniers messages...
 
pour Ton pere:
Il est normal que tu ais besoin de créer ton monde avant de te lancer dans l'écriture. Cela dit, je pense que tu devrais réfléchir à une histoire, à la fin de ton histoire, même si ça n'est pas indispensable -certains écrivaisn s'en sortent très bien...
Mais comme tu le dis, tu veux connaître ton monde, créer un monde qui n'est pas superficiel. Pour l'histoire, c'est la même chose: elle doit bien souvent murir dans ta tête (que tu la couches sur papier ou non) pendant quelques temps avant que tu ne te jettes sur un stylo pour écrire frénétiquement quatres phrases... (quatre bonnes phrases je veux dire...^^) Je pense qu'en connaître la fin ne serait pas mal, même si ce n'est aps forcément grave si tu ne la connaît pas vraiment. Mais ça te poserai un fil directeur et t'empêcherais de partir dans tous les sens pour ton histoire...
Une tite anecdote perso: j'avais commencé à écrire ce sur quoi je suis en ce moment à la fin de mes 14ans (environ 1an si tu préfère... un tit peu plus...). Depuis, j'ai eu l'occassion de réfléchir à ce que je voulais faire, et alors que je m'étais lancée dans la rédaction sans vraiment réfléchir, en réfléchissant un peu au thème de base, j'ai relu il y a peu ce que j'avais écrit à l'époque... laisse-moi te dire que ça n'a plus rien à voir! L'histoire elle-même a changé! Quant à ton style, il s'affine, s'améliore. Tu deviens, au fur et à mesure que tu écris, un peu plus apte à te corriger automatiquement quand tu fais des erreurs de syntaxe ou autres.  
Quand au fat que tu as plusieurs originalités en stock, je l'espère pour toi, car c'est un thème plesbicité par beaucoup d'auteurs (de jeunes auteurs notamment) et qui plait beaucoup. Par conséquent, les éditeurs peuvent très bien refuser ton roman s'il est juste un tout petit peu moins bon que le précédent qu'ils ont vu... un petit peu moins original, surtout! Parce que tu te connais, tu sais comment tu es: est-ce que ça te plairait de lire quinze mille fois la même histoire -écrite de manière différente, certes, mais... le fond reste le même!? Moi je sais que non.  Alors de originalités, il faut que tu en ais un petit paquet... surtout que toutes les idées ne vont pas forcément ensembles, que certains se contredisent, et que donc il faut en éliminer. Et là, ton champ est réduit, et tu te retrouves avec une originalité, ce qui, admettons le, n'est pas franchement fameux!!!
pour cequyi est des histoires aussi "volatile que celle de biens des adolescents (vous savez, ceux qui écrivent deux pages et puis oublient complètement leur livre" je dois dire que si ça fait un an que tu es dessus, il y peu de chances que tu te lasses après avoir écrit deux pages... et puis peut-être que le métier d'écrivain les attire (notamment pour la célébrité, j'ai lu une interview dans laquelle un chanteur disait que 'pour les jeunes, si on est pas célèbre, on est de la merde' -c'est pas les mots exacts, mais bon, ça voulait dire ça...- et je me suis apperçue que c'est vrai ce qu'il dit... il faut de tout pour faire un monde!) et les ados qui écrivent deux pages et se lassent, c'est parce qu'ils n'aiment pas forcément écrire. Ils aimeraient peut-être bien écrire comme leurs écrivaisn préférés, mais bon, eux n'aiment pas écrire! Alors je pense que si tu es là-dessus depuis un an, c'est que tu aimes écrire...
Mais juste un truc: n'abandonne pas! Tu risquerai de le regretter... même si tu dois en jamais être publié, si tu aimes écrire, fais-le pour toi... comme ça, tu pourras te dire que t'es allé jusqu'au bout... que tu n'as pas abandonné... et que tant pis si on en t'a pas édité...^^
 
 
bon, réponse à mooa maintenant...  
 
eh bien que dire? En dehors de te détresser, d'arrêter d'avoir peur de la page blanche.... (c'est ce qui bloque pas mal de monde!!!)
Tu te caklmes, et quand tu essais d'écrire, tu te mets dans un endroit où tu te sens bien, ou personne ne vient te déranger toutes les trois secondes, et puis tu te lances!
Si tu veux, tu peux aussi, pour commencer, poser toutes tes idées par écrit (ce que je pense que tu as déjà fait, non? vu qu'apparement tu as plein d'idées... ou alors je ne vois pas comment tu fais pour te souvenir de tout!!!), oublier un peu ton histoire (vu que tout sera sauvé sur des feuilels de papier ou ton ordi...) et essayer d'écrire des mini-histoires, histoire de te faire la main, de trouver ton style... et à partir de là, tu verras ça viendra!!!
Perso, je me trouve dans un état second quands j'écris... on peut m'appeler quinze fois, il faut vraiment être porhce de moi pour que j'entende... et encore, pas toujours! Je suis bien, j'en oublie le monde extérieur, et puis j'écris... C'st à des moments où j'écrivais comme ça que j'ai écris les passages que je préfère (et puis tant pis si ça ne plait pas à d'autres.. moi ça me plaît, et c'est le principal! Je ne dis pas que si un éditeur me demande de changer deux ou trois trucs je ne le ferais pa,s parce que je sais que ce que j'ai écris n'est pas parfait. Mais c'est là que J'ai pu écrire... pas le 'moi' supperficiel, mais le 'moi profond', comme on dit...)
 
voilà, j'espère vous avoir répondu, si vous avez des questions n'hésitez pô! (sur le forum ou même pas mp, y'a pas de problèmes! et puis je pense que quelques membres de ce forum vont revenir, histoire de se montrer généreux et d'aider les autres.... comme on les a aidé, ou bien comme ils m'ont aidés....^^)

n°9899180
Ton pere
Posté le 08-11-2006 à 17:59:22  profilanswer
 

Tout d'abord merci Keskiya pour ta réponse ^^  
 
Tu dis qu'il faudrait tout de même que j'essaye de trouver une histoire, et je suis d'accord. Cependant, je pense avoir déjà la base et quelques éléments pour faire progresser l'histoire. Ce que je disais, c'était que je ne savait pas ce que serait l'aboutissement, la fin de l'histoire. je vais quand même, comme tu le conseilles, essayer de m'installer un fil directeur, pour pas trop partir n'importe comment.
 

Citation :

Une tite anecdote perso: j'avais commencé à écrire ce sur quoi je suis en ce moment à la fin de mes 14ans (environ 1an si tu préfère... un tit peu plus...). Depuis, j'ai eu l'occassion de réfléchir à ce que je voulais faire, et alors que je m'étais lancée dans la rédaction sans vraiment réfléchir, en réfléchissant un peu au thème de base, j'ai relu il y a peu ce que j'avais écrit à l'époque... laisse-moi te dire que ça n'a plus rien à voir! L'histoire elle-même a changé!


 
C'est un peu comme ça que cela s'est passé moi aussi. Tout d'abord écrire ce qui me passait par la tête. Puis au fur et à mesure, j'ai littéralement changé tout le début, et donc toute la scène du livre. Pour te dire, ce qui était sensé se passer uniquement dans un autre monde se déroule désormais sur deux, et cela pour apporter de la cohérence et mêler réalité et fantastique.  
 

Citation :

Quand au fat que tu as plusieurs originalités en stock, je l'espère pour toi, car c'est un thème plesbicité par beaucoup d'auteurs (de jeunes auteurs notamment) et qui plait beaucoup. Par conséquent, les éditeurs peuvent très bien refuser ton roman s'il est juste un tout petit peu moins bon que le précédent qu'ils ont vu... un petit peu moins original, surtout! Parce que tu te connais, tu sais comment tu es: est-ce que ça te plairait de lire quinze mille fois la même histoire -écrite de manière différente, certes, mais... le fond reste le même!? Moi je sais que non.  Alors de originalités, il faut que tu en ais un petit paquet... surtout que toutes les idées ne vont pas forcément ensembles, que certains se contredisent, et que donc il faut en éliminer. Et là, ton champ est réduit, et tu te retrouves avec une originalité, ce qui, admettons le, n'est pas franchement fameux!!!


 
Oui, c'est logique que je vais éviter de parler de l'histoire de Gary Topper, jeune sorcier avec une cicatrice sur le front en forme de croissant et très habile en vol de serpillère ^^  
Ce que je veux dire par originalité, c'est bien quelquechose que je n'ai jamais vu dans un autre livre d'héroïc fantasy (mais comme je ne les ai certainemet pas tous lu, je ne peux pas vraiment être catégorique). J'établis un monde que j'essaye de rendre différent, je creuse l'histoire de ce monde ainsi que sa géographie, les coutumes, les origines des créatures, etc etc. Et ça me plait bien, le changement !  
 

Citation :

Mais juste un truc: n'abandonne pas! Tu risquerai de le regretter... même si tu dois en jamais être publié, si tu aimes écrire, fais-le pour toi... comme ça, tu pourras te dire que t'es allé jusqu'au bout... que tu n'as pas abandonné... et que tant pis si on en t'a pas édité...^^


 
Ca c'est certain ! Mais le mieux reste quand même d'être édité, et de faire un succès  :p  
 
Bon, je vais tenter de répondre à mooa :  
 
Perso, ce qui m'a vraiment enthousiasmé et poussé à écrire, c'était mon prologue. J'ai écrit un chtit prologue, dont j'étais très fier, et cela m'a incroyablement motivé. En fait, ce sera forcément une de tes réussites qui va te motiver ;)
Ou bien, griffone sur la papier quelques chtites histoires mettant en scène tes personnages et étant susceptible d'être inclue. Si tu l'a réussie bien (pour cela, il faut aussi que ce soit un passage intéressant, avec de l'action par exemple), ça pourrait te pousser à écrire la suite !  
 
 
J'aimerais bien vous soumettre mon univers, mais révéler tout ça, je ne sais pas si c'est raisonnable, plagiamment parlant :s ( non pas que je n'ais pas confiance en vous, hein)

mood
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