United Nations (United States) (AFP) - Britain will present a draft resolution to the UN Security Council demanding an immediate ceasefire in Yemen following the deadly air strike on a funeral ceremony, the British ambassador said Friday.

Saudi Arabia is prepared to agree to a ceasefire in Yemen if the Iran-allied Al Houthis agree, Saudi Foreign Minister Adel Al Jubeir said on Monday, adding that he was sceptical about efforts for peace after previous ceasefire attempts had failed.
 
The United States and Britain, which have both supported the Saudi-led campaign, called on Sunday for an immediate and unconditional ceasefire between Al Houthis and the Saudi-backed, internationally recognised government.
 
“We would like to see a ceasefire yesterday,” Al Jubeir told reporters in London. “Everybody wants a ceasefire in Yemen, nobody more so than the kingdom of Saudi Arabia and the coalition members.” He accused the Al Houthis of reneging on previous deals.
 
“So yes, we come at this with a lot of cynicism. But we are prepared, the Yemeni government is prepared, to agree to a cessation of hostilities if the Al Houthis agree to it. The coalition countries will respect the desire of the Yemeni government,” Al Jubeir said.
 
British Foreign Secretary Boris Johnson, together with US Secretary of State John Kerry, met Al Jubeir and officials from the UAE on Sunday and said the conflict in Yemen was causing increasing international concern.

Aden — L’ONU et Washington font comme si un cessez-le-feu était en vigueur au Yémen mais, dans les faits, les combats et les raids aériens se sont intensifiés depuis le début de cette trêve jeudi.

Le vibrant appel lancé par le médiateur de l’ONU, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, pour un prolongement de la trêve de 72 heures, qui a expiré samedi à minuit, n’a pas été entendu.
 
La situation s’est détériorée davantage dimanche avec une série de frappes aériennes contre les rebelles chiites Houthis dans la capitale Sanaa et d’autres régions du pays où les belligérants ont fait état de centaines de « violations » du cessez-le-feu.

Elle était en partie destinée à soulager la population civile, qui paie un lourd tribut à un conflit qui a fait depuis mars 2015 plus de 6900 morts, 35 000 blessés et trois millions de déplacés, selon l’ONU.

Les pressions internationales exercées notamment par les États-Unis n’ont pas remis sur les rails jusqu’ici les pourparlers de paix, en panne depuis l’échec début août de plus de trois mois de négociations à Koweït sous l’égide de l’ONU.
 
Dès l’entrée en vigueur de la trêve, Washington a fait comme si aucune alternative n’était possible. Dans les heures qui ont suivi le début du cessez-le-feu, le secrétaire d’État américain John Kerry n’a pas hésité à interrompre son homologue saoudien Adel al-Jubeir qui était à ses côtés et qui dénonçait déjà « 150 violations ». M. Kerry a affirmé que le cessez-le-feu « restait en vigueur ».

SANAA, YEMEN (4:50 P.M.) - The Houthi forces, alongside the Yemeni Republican Guard, launched a powerful assault inside Saudi Arabia's Najran Region on Tuesday, targeting the strategic Al-Alib Military Base near the provincial capital.
 
Catching the Saudi Army off-guard, the Houthi forces and their allies stormed the Al-Alib Base on Tuesday, seizing the entire military installation after a fierce battle.

Selon une source diplomatique, les chefs d'état-major d'Arabie saoudite et du Qatar ont saisi leur homologue algérien pour une participation à une force d'interposition au Yémen. En 2015, Alger avait refusé d'envoyer ses troupes dans une coalition arabe

« L’Arabie saoudite voudrait arrêter la guerre et mettre en place une force d’interposition issue de différents pays ayant la confiance de Riyad et de Doha, poursuit le diplomate. Alger a répondu qu’elle allait étudier cette proposition mais pour l’instant, la tendance lourde est au refus. »
 
En effet, la doctrine politique et militaire de l’Algérie, inflexible sur les principes de souveraineté et de non-ingérence l’empêche de prendre part à toute intervention militaire dans un pays tiers.
 
En mars 2015, Alger avait déjà refusé de participer à une force arabe commune au Yémen. « L’Algérie n’autorisera aucune participation de ses troupes armées à des opérations militaires en dehors de ses frontières, mais pourrait toutefois apporter un soutien en logistique au delà de ses frontières sans pour autant impliquer ses troupes armées », avait déclaré à l’époque le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra.

Soixante personnes, en majorité des détenus, ont été tués dans l'ouest du Yémen dans des raids aériens attribués à la coalition arabe sous commandement saoudien, contre des bâtiments des services de sécurité contrôlés par les rebelles houthis, selon un nouveau bilan dimanche.
 
"Les blessés (dans les frappes de samedi) se comptent par dizaines", a indiqué le responsable des services de santé de la province de Hodeïda. La majorité des victimes sont des opposants aux houthis ou des détenus de droit commun qui étaient emprisonnés dans deux chambrées d'un centre de détention, a précisé ce responsable sous couvert de l'anonymat. Il avait fait état auparavant de 38 morts.
 
Selon lui, plus de cent détenus étaient enfermés dans les chambrées au moment de l'attaque aérienne survenue dans la localité de Zaidia, au nord de la ville de Hodeïda. "Nous nous apprêtions à nous coucher lorsqu'une frappe nous a visé. Nous avons fui et une deuxième frappe nous a touché à nouveau, au même endroit", a déclaré un blessé à l'AFP.

Un premier bilan donné samedi soir par des sources médicales et militaires faisait état d'au moins 30 personnes tuées dans ces frappes contre des bâtiments des services de sécurité de Zaidia, une sous-préfecture de la province de Hodeïda, contrôlée par les houthis.
 
Samedi encore, au moins 17 civils sont morts dans le sud-ouest du Yémen lors de raids aériens de la coalition arabe, selon les rebelles. Les secouristes ont dégagé des corps ensevelis sous les décombres après le bombardement qui a touché un quartier résidentiel de la ville de Salou. L'agence de presse des rebelles houthis sabanews.net a fait état de quatre raids ayant touché trois immeubles résidentiels, "les détruisant complètement".

La coalition arabe n'a pas commenté ces informations, mais un responsable local loyal au gouvernement yéménite a confirmé les frappes, affirmant qu'elles avaient touché par erreur trois maisons, tuant "tous ceux qui s'y trouvaient".

Publiée en une d'un journal britannique, l'image du corps décharné de la Yéménite Saïda Ahmad Baghili, affamée, a fait le tour du monde. La photo choc est devenue le symbole d'une crise alimentaire majeure au Yémen, passée sous silence.

Selon l’Unicef, près de trois millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire immédiate, 1,5 million d’enfants souffrent de malnutrition, dont 370 000 de malnutrition dite "aiguë sévère". À ce stade, le système immunitaire de ces mineurs est si faible que le risque de les voir mourir de maladie est multiplié par 10.

. Des millions de personnes ne peuvent pas survivre sans aide extérieure", s'alarme le directeur régional de l’agence onusienne du Programme alimentaire mondiale (PAM), Muhannad Hadi. Pour le directeur du PAM au Yémen, Torben Due, "une génération entière pourrait être compromise par la faim

La Banque centrale a été transférée de Sanaa, tenue par les rebelles, vers la ville d'Aden, "capitale provisoire" du gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui vit en exil à Riyad. "[Le transfert de la Banque centrale] est la mesure la plus grave qui impacte la vie quotidienne de sept à huit millions de Yéménites. C'est le signe d'un effondrement total de l'économie", explique Mustapha Nasser, directeur du Centre des études et des informations économiques.

Comment croire que cette Yéménite n'est âgée que de 18 ans ?

3- L’#ArabieSaoudite s’appuie sur les valeurs de tolérance et de modération de l’Islam pour continuer à développer et moderniser la société.

25 November 2016
Today, Friday 25 November, WikiLeaks releases the Yemen Files. .
 
The Yemen Files are a collection of more than 500 documents from the United States embassy in Sana'a, Yemen. Comprising more than 200 emails and 300 PDFs, the collection details official documents and correspondence pertaining to the Office for Military Cooperation (OMC) located at the US embassy. The collection spans the period from 2009 until just before the war in Yemen broke out in earnest during March 2015. This time period covers both Hillary Clinton's term as Secretary of State (20092013) and the first two years of Secretary John Kerry’s tenure.
 
Julian Assange said: "The war in Yemen has produced 3.15 million internally displaced persons. Although the United States government has provided most of the bombs and is deeply involved in the conduct of the war itself reportage on the war in English is conspicuously rare."
 
Yemen is of significant strategic interest as Yemen controls a narrow choke-point to the Red Sea and the Suez Canal through which 11% of the world's petroleum passes each day. In addition, Yemen borders Saudi Arabia (to the north) and Oman (to the east) and has access to the Arabian Sea, through which another 20% of the world's petroleum passes from the Strait of Hormuz (including the oil of Saudi Arabia and Iran). Saudi Arabia seeks to control a port in Yemen to avoid the potential constriction of its oil shipments by by Iran along the Strait of Hormuz or by countries which can control its other oil shipment path along the Red Sea.
 
The Yemen Files offer documentary evidence of the US arming, training and funding of Yemeni forces in the years building up to the war. The documents reveal, among other things, procurement of many different weapon types: aircraft, vessels, vehicles, proposals for maritime border security control and Yemeni procurement of US biometric systems.
 
A US presence remained in the country until February 2015, when the US closed its embassy due to the continuing unrest between different factions in the country. The war broke out a month later.
 

Expertise HFR, bonjour!