Reprise du message précédent :
Sans compter que l'hélium devient rare...

Egaler un truc qui existe pas ?
 
XaT

 
On parle de 150km/h donc pas très rentable par rapport à l'avion ou le train. Son futur est plutôt lié au fret. Le gros problème des dirigeables est leur sensibilité au vent, dès que les conditions se détériorent ils deviennent difficiles à piloter.

à quelle vitesse? les zeppelins volaient à plus de 100 kmh, un aller-retour berlin new-york se faisait en environ 180 heures (une semaine de vol). vu la surface frontale faut pas espérer beaucoup plusse, et c'est une vitesse air, elle dépend beaucoup du vent.
on pourrait y mettre des moteurs d'avions mais le bruit et la conso deviendraient celui d'un avion sans en avoir les perfs.
 
à combien de passagers? le volume d'hélium détermine la masse pouvant être soulevée, y a pas de limite. faut compter 1 m³ de gaz par kg, et un passager avec bagages = 100 kg.
 
le transport commercial "type avion" me paraît difficile à envisager quelque soit la distance, sauf très courte : aller d'un aéroport éloigné au centre ville et l'inverse.
ce qui n'exclut pas le voyage type croisière, où se déplacer vite serait un non-sens. par contre le confort sera celui d'un avion, pas d'un paquebot de luxe, donc difficile de faire de longues étapes, je pensais à des visites touristiques d'une à deux heures.
 
c'est dans le transport industriel que le dirigeable a de l'avenir : pas de limite de poids, de forme, de volume, pas d'obstacles, pas besoin de route, la mise en place peut se faire directement, le tout pour un coût très limité puisque pas d'infrastructures ni de grosses dépenses en énergie.

Je valide pour le transport de lourdes de charges sur des distances plus ou moins longues afin d'éviter de se taper les problèmes :
- de gabarit
- de rivière gelée (expédiez des équipements de 30 tonnes en Sibérie et en Oural et vous comprendrez le challenge)
- de masse incompatibles avec les infrastructures

 
???

Issu de gisements fossiles, et lorsqu'il est relâché dans l'atmosphère il disparait dans l'espace. Niveau ressource non renouvelable ça doit être dur de trouver pire.
Et pour de nombreuses applications il n'existe aucun substitut...
 
 
Après on peut remplir le machin d'hydrogène, mais bon on sait tous les risques que ça comporte  

Mais on continue à en gaspiller dans ces conneries de ballons que les gamins perdent le jour même (au mieux) et qui tuent des oiseaux...  

Bah bientôt on maitrisera la fusion froide, on aura plein d'électricité apacher partout sur la planète et de l'hélium à ne plus savoir qu'en faire..

 
Pas vraiment. Le gaz est de toute façon extrait en même temps que le gaz naturel. On ne peut pas le stocker facilement à long terme. Par contre, 150k m3 = 1/1000ème de la production annuelle. Ca montre quand même les limites d'une production de masse.

A ma grande surprise, un aérostatier m'a raconté qu'en raison du prix de l'helium, l'hydrogene était souvent utilisé en ballon libre.
D'après lui à partir du moment ou les règles élémentaires de sécurités étaient respectées ca posait pas de problèmes.
Il trouvait ca pas plus risqué que de trimballer des bouteilles de gaz en montgolfière ou des tonnes de kerosen en avion.

C'est pas l'hydrogène qui est dangereux, c'est le mélange hydrogène-oxygène qui l'est.    
Et puis ca respecte le COP21  

Marrant que le mec qui allume son Barbecue à l'essence liquide trouve pas ca plus dangereux que de le faire avec un petit cube...

 
L'hydrogène c'est juste plus compliqué à stocker que la plupart des gaz, et ça explose plus facilement (plus large gamme de concentration) que les autres gaz inflammables. Et la flamme d'hydrogène est quasiment invisible.
Après, si ça explose, dans un cas comme dans l'autre, le résultat est le même...

Avec le temps qu'il fait je sens que les travaux à Orly vont être de top qualité

petit question a propos de A330 neo et de l'A350, quel est l'interet pour une compagnie de prendre un 330 NEO ?
 
Le prix, pour garder la compatibilité avec les A330 que la compagnie aurait déjà ?

blablabla

merci pour la réponse

Bonjour,
 
Je n'arrive pas a trouver un calculateur de distance aérien qui pourrait me permettre de comparer la distance soit en passant d'un coté du globe soit en passant par l'autre. (je ne dois pas utiliser les bons mots clés dans google)
 
Exemple :  
Comparer la distance NRT-GIG soit en passant par l'EST soit en passant par l'OUEST.
 
C'est juste pour le fun/discussion de cantine.

Ne pas oublier à la cantine que la terre est ronde et pas cylindrique.

Merci slasher, j'ai bien trouvé assez facilement la réponse par l'EST depuis NRT, mais ce que je cherche c'est par l'OUEST avec à chaque fois la distance et le site qui permet de faire ça.

C'est quoi pour toi, "par l'ouest" ?  
Passer juste de l'autre côté du pôle ? dans ce cas tu fais NRT - pôle Nord + GIG + pôle Nord
Suivre l'équateur ?  

Bah autant la réponse au problème mathématique "distance la plus courte entre deux points à la surface d'une sphère" c'est évident, autant "chemin le plus court passant par l'autre côté de la sphère" j'ai du mal à le définir.

Bah au lieu de partir en direction de l'océan pacifique partir en direction de l'océan indien.
 
C'est une discussion de cantine c'est par forcément très intelligent.  

si par l'ouest tu veux dire par l'asie et l'afrique https://fr.distance.to/Narita/Rio-De-Janeiro
Distance: 18.542,81 km pour le plus court

Ah ça, j'ai une fois eu un collègue qui affirmait que les vols en direction de l'ouest allait plus vite que vers l'est car ça profitait de la rotation de la terre en sens inverse
 

Tu ajoutes un point intermediaire  
https://i.gyazo.com/fa3a9986e79fb3a [...] af2599.png
 
Fais ça dans google maps et tu vas mieux comprendre le problème, pourquoi on passe d'un côté et ce qu'il se passe si on tente de passer de l'autre côté

 
Il faut savoir le degré de latitude L.
 
Ensuite :  
 
2 * pi * (cos(L) * 6378 km) - distance du vol le plus court = distance "par l'autre côté"
 

 
Ex
 
Paris New York 5'630 km  
Latitude 40deg approximatif donc circonférence à cet endroit = 30'698 km  
L'autre coté = 25060 km env

 
Sinon c'est quand qu'il est annoncé l'A350-1100 ?    
Et le 800 qui décolle pas en terme de vente risque pas de sauter ?

Ajoute un point intermédiaire, genre CDG

Merci pour vos réponses, je vais pouvoir retourner à mes discussions de cantine le cœur léger
 

Sinon tu utilises la règle dans Google Earth...

 
Fais-toi pas chier : http://www.fai.org/distance_calculation/

Un 737-700 de la Royal Air Maroc qui a eu chaud au derrière :
 
https://www.youtube.com/watch?v=Kle80KB_s3I
 
 
Le fil de discussion associé sur a.net :
 
http://www.airliners.net/forum/vie [...] &t=1341417

 
 
On imagine la même scène sur une piste de Ryanair dans le trou du cul de l'Europe  

Il s'est passé quoi ? Il a fait sa rotation trop tôt ? Qu'est-ce qui se passe dans la tête du pilote à cet instant ? Quelle est la marche à suivre dans un tel cas ?  
Les passagers ont du avoir un léger stress !

La marche a suivre est celle qu'on voit sur la video

pas sûr qu'il n'ait pas touché du cul lors du "re-posé"...
il y a toujours un gros risque d'avoir trop d'angle et que le cul touche du fait de l'écrasement de la suspension.
voir http://avherald.com/h?article=460db38a&opt=0

rotation a trop basse vitesse, pas assez de portance. probablement un mauvais calcul des vitesses (ou du centrage), sinon un vent de dos imprévu, ou un problème de sous-puissance, ou une mauvaise lecture de la vitesse, pour ce qui me vient là.
 
la bonne chose à faire si tout a l'air en ordre c'est de baisser le nez et se reposer doucement pour prendre de la vitesse. les pilotes semblent l'avoir compris très vite.
si quelque chose cloche et que la piste n'est pas trop courte c'est de s'arrêter tranquillement et voir au calme ce qui n'allait pas.  
si elle est trop courte c'est de mettre gaz et volets à fond, serrer les fesses et croiser les doigts, et tirer sur le manche juste avant d'arriver dans l'herbe...  
au pire, si il est vraiment certain que l'avion ne décollera jamais, genre les deux moteurs éteints, c'est freins à fond et tant pis pour les lampes en bout de piste, pas le choix... mais normalement ça n'arrive pas, même sur un seul moteur l'avion doit décoller.
 
les passagers ne se sont probablement aperçus de rien, les plus observateurs ont pu remarquer le rebond, mais si l'avion ne tape pas il n'y a pas de raison de s'en soucier.

Merci !    
 
Tu dis mettre les gaz et volets à fond; ça met combien de temps pour que les volets soient complètement sortis ?
Sinon, une réflexion perso : dans ce genre de situations, je pense que 99.5% des gens paniqueraient et feraient nawak; comment font les pilotes pour rester sereins et n'avoir à l'esprit que ce qui est strictement nécessaire à ce moment précis, alors qu'il doit y avoir une tonne d'infos qui partent dans tous les sens dans leur cerveau ?
 
Autre question : en cas de tailstrike, est-ce qu'on s'en rend compte de l'intérieur de l'avion ? Si oui, est-ce un motif de retour à la case départ immédiat ?