allemagne et bordeaux??? il dit qu'il voit pas le rapport...peut être aux bordelais de confirmer...alors on va être très très gentil et essayer de dresser juste un panorama exhaustif des "spécialités" des écoles précitées (ami(e)s de ces écoles hors la mienne merci de compléter ou de corriger si je me plante)
- EDHEC :
Points forts : l’EDHEC est l’une des rares écoles françaises bénéficiant d’une reconnaissance internationale de son expertise (en finance), notamment à Londres. Elle développe également
sa recherche de manière véritablement originale. Les travaux des enseignants en la matière doivent non seulement obtenir une validation académique, à travers leur publication dans les revues internationales, mais aussi être directement utiles aux entreprises : ce que l’école désigne sous le nom de Research for Business.
Dès son entrée à l’EDHEC, chaque étudiant rejoint, avec 11 de ses camarades, une learning team, destinée à développer ses compétences managériales. Il est assuré d’acquérir un excellent niveau en anglais, d’autant plus s’il a opté pour la filière intercontinentale, qui impose une expérience académique sur trois continents différents. Quant à la filière apprentissage européen, mise en place cette année à Paris dans la précipitation, elle est néanmoins très prometteuse. Enfin, l’obligation pour tous les diplômés de « cotiser à vie » pour l’association des anciens est certainement un moyen efficace de renforcer un réseau déjà très performant…
Points faibles : sa deuxième implantation à Nice a toujours du mal à convaincre les élèves de prépa, très attachés à l’image lilloise de l’EDHEC.
EM LYON
Points forts : l’EM Lyon fait preuve d’un dynamisme décuplé depuis l’entrée en vigueur de son plan de développement, en 2003. Objectif avoué : figurer dans le top 12 des Business Schools européennes à l’horizon 2010. Ce qui lui semble à portée de main depuis qu’elle figure dans le classement du « Financial Times »… même si ce n’est pas encore à la place où elle le souhaiterait, notamment par rapport à ses concurrentes françaises. L’EM Lyon se distingue par son expertise en finance d’entreprise et entrepreneuriat. Elle est ainsi très appréciée pour ses prestations concernant la formation continue. Quant aux élèves de la grande école, ils s’engagent dans un programme qui s’étend sur trois à cinq ans, suivant leurs choix de formation. Tous effectuent une première mission en entreprise à l’étranger en fin de première année, ce qui leur permet d’améliorer leur niveau en langue et de prouver leur débrouillardise. Depuis cette année, la pratique du développement personnel, à travers des activités sportives ou artistiques, ainsi que la participation au dispositif professionnalisant du service carrières sont obligatoires et notés.
Points faibles : l’approche académique de l’international est une faiblesse (très relative !) de l’EM Lyon, qu’elle compte combler définitivement à la rentrée 2007 grâce à la mise en place d’un European Master in Management, triple diplôme commun à l’Aston Business School (Grande-Bretagne), la Munich School of Management (Allemagne) et elle-même.
audencia
Points forts : Audencia a conquis les élèves de prépa, et c’est là sa première richesse. Son recrutement soigné, élitiste (pas d’admission parallèle en première année, comme les très grandes !) fait de cet établissement l’archétype et le défenseur de la « grande école » à la française.
Tout le cursus d’Audencia est construit en conséquence. Il laisse une place importante à la formation académique et intellectuelle, à la culture générale, pour faire une transition en douceur après la classe préparatoire, et impose l’apprentissage de trois langues vivantes. Le campus, l’un des plus beaux en France, est doté de moyens high-tech, d’un intranet sophistiqué et d’une salle de marché bien équipée. L’école nantaise est enfin l’une des plus avancées en matière de pédagogie. Elle avait mis au point avant bien d’autres un dispositif d’accompagnement personnalisé, à travers le « portfolio des compétences ».
Elle est cette année l’une des trois écoles françaises à avoir reçu le label officiel de la Communauté européenne pour son « supplément au diplôme », document joint au diplôme de l’école précisant le parcours de l’étudiant. Aujourd’hui, Audencia consolide ses relations avec les entreprises. Ainsi, l’année césure (baptisée « année d’internat professionnel ») est désormais une parenthèse obligatoire pour tous les étudiants d’Audencia.
Points faibles : Audencia a réussi à exister parmi des Business Schools européennes autrement plus importantes qu’elle par leurs effectifs, leurs moyens ou l’éventail de leurs programmes (elle est l’une des huit écoles françaises accréditées Equis, AACSB et AMBA). Afin de s’appuyer à l’avenir sur un groupe présentant une taille critique comparable à ses puissantes rivales, Audencia n’a d’autre choix que d’intensifier son développement. Ce qu’elle a entrepris cette année en s’associant à d’autres écoles nantaises, l’École atlantique du commerce et Sciences com’.
EM BORDEAUX
Points forts : l’ESC Bordeaux est une valeur sûre aux yeux des candidats, quelles que soient les circonstances et les baisses de forme qu’ont pu connaître les grandes écoles. Les élèves y trouvent une approche pragmatique du management, avec, entre autres, un dispositif de développement personnel intitulé Itinéraires, reposant sur quatre axes : développement du leadership, affirmation de soi, maîtrise de la communication interpersonnelle, élaboration d’un projet professionnel.
Des séminaires permettent d’aborder de manière concrète les usages professionnels, par exemple sur la manière de s’adresser à des clients lors d’un repas d’affaires. L’école bordelaise s’est fait une spécialité, depuis déjà longtemps, de l’enseignement d’un business « raisonné », avant d’être l’un des trois établissements français (avec l’ESSEC et l’INSEAD) sélectionnés par l’ONU (Organisation des Nations unies) pour travailler sur le thème de la responsabilité globale. Le développement de son côté international est plus qualitatif que quantitatif. Elle est en effet l’une des ESC qui accueillent le plus de professeurs « visitants », venus d’institutions étrangères, notamment dans le cadre d’échanges sur la recherche. Mais depuis la rentrée 2006, le séjour à l’étranger est obligatoire. L’ESC Bordeaux se fixe de nouveaux objectifs pour les années à venir.
Points faibles : l’école avait grand besoin de ces nouvelles ambitions. Car après avoir été innovante pendant des décennies, elle semblait quelque peu s’être assoupie sur ses lauriers. Son campus, à l’écart du centre-ville, a lui aussi pris un petit coup de vieux. Un déménagement de l’école vers le centre-ville est à l’ordre du jour… depuis déjà un certain temps.
ESC ROUEN
Points forts : les partenaires internationaux, nombreux, renommés et fidèles, constituent l’atout majeur de l’ESC Rouen. D’ailleurs, 80 % de ses étudiants profitent d’un échange académique, au demeurant très bien préparé en amont puisque les élèves choisissent leurs cours (et les crédits qui vont avec) parmi une liste préétablie.
La solidité et le sérieux de ce réseau de partenaires internationaux ont ainsi permis à l’école de monter les « parcours européens », cursus réservés aux étudiants ayant choisi l’orientation finance ou marketing : ces derniers partent deux semestres dans deux universités européennes de leur choix. Autres gages de sérieux : la place prépondérante de la finance dans le programme et les équivalences de l’expertise comptable accessibles à tous. Toutefois, l’année de césure est appelée à disparaître, car soupçonnée de casser le rythme instauré par le LMD. En bonne école du réseau Ecricome, l’ESC Rouen fournit également des prestations matérielles de qualité à ses étudiants (notamment une salle de marché bien équipée), mais aussi un réseau des anciens apprécié des recruteurs.
Points faibles : malgré une réorganisation du cursus l’an dernier, l’ESC Rouen mise beaucoup sur ses acquis de longue date – au demeurant excellents !
RMS
Points forts : les partenaires internationaux, nombreux, renommés et fidèles, constituent l’atout majeur de l’ESC Rouen. D’ailleurs, 80 % de ses étudiants profitent d’un échange académique, au demeurant très bien préparé en amont puisque les élèves choisissent leurs cours (et les crédits qui vont avec) parmi une liste préétablie.
La solidité et le sérieux de ce réseau de partenaires internationaux ont ainsi permis à l’école de monter les « parcours européens », cursus réservés aux étudiants ayant choisi l’orientation finance ou marketing : ces derniers partent deux semestres dans deux universités européennes de leur choix. Autres gages de sérieux : la place prépondérante de la finance dans le programme et les équivalences de l’expertise comptable accessibles à tous. Toutefois, l’année de césure est appelée à disparaître, car soupçonnée de casser le rythme instauré par le LMD. En bonne école du réseau Ecricome, l’ESC Rouen fournit également des prestations matérielles de qualité à ses étudiants (notamment une salle de marché bien équipée), mais aussi un réseau des anciens apprécié des recruteurs.
Points faibles : malgré une réorganisation du cursus l’an dernier, l’ESC Rouen mise beaucoup sur ses acquis de longue date – au demeurant excellents !
source //www.letudiant.fr/etudes/ecole-de-commerce/palmares-des-esc--les-ecoles-de-a-a-z