Reprise du message précédent :
 
Tu peux avoir un but commercial et être utile en même temps.
 
Les types qui travaillent sur les énergies propres par exemple, je les trouve plutôt utile à la société. Après, je suis d'accord ça reste des exceptions.

va dans des structures plus petites.

Oui bien sur...mais visiblement la logique "commerciale" ne lui plaît pas...si il veut un endroit ou les gens éteignent la lumière et sont fringués "cool" c'est pas dans une grosse multinational qu'il va le trouver...même dans le DD

Oui ca va être dur en effet, j'irai dans le sens de Zuid. Les petites structures pourraient peut être convenir.
 
En tout cas s'il trouve une grosse boite ou on peut bosser en tongue et chemise hawaïenne, je suis preneur. Les boites de la Sillicon Valley ne comptent pas   .

Bonjour,

renseignes toi sur ENEA consulting, c'est une boîte d'expertise pour l'énergie, environnement, ... en relation étroite avec des ONG et industrie. Sa grande particularité qui fait qu'elle ne ressemble à aucune autre entreprise, c'est que deux mois par an, tu pars faire de l'"humanitaire" (développement d'un projet dans un pays du tiers monde, notamment accès à l'énergie) tout en gardant ton salaire plein qui est payé par ENEA.
L'avantage est de pouvoir donner un sens à ton métier qui ne résume pas à traiter des affaires avec des grandes entreprises avides de fric (très cliché mais bon c'est pour caricaturer), mais bien d'aider les pays qui en ont le plus besoin directement (par les 2 mois sur le terrain) et indirectement (par les ONG). Et tout ceci en restant largement bénéficiaire financièrement.

Il me semble que c'est ce qu'il te faut.

j'ai eu un peu le meme constat du monde de l'entreprise.
l'ingenieur n'a malheureusement plus la meme aura qu'il a pu avoir par le passe. c'est souvent un super technicien, avec peu de place a la reflexion, prise de resp. etc..
 
aujourd'hui, c'est le capital qui est au centre de l'entreprise et plus les hommes. tout un debat chez FT
 
un homme a dit : "I'm Starting With The Man In The Mirror. I'm Asking Him To Change His Ways. And No Message Could Have Been Any Clearer. If You Wanna Make The World A Better Place,  Take A Look At Yourself, And Then Make A Change"    
 
la societe est comme elle est. n'attends peut etre pas trop des gens, et prends des initiatives.
 
une fois j'ai rencontre un mec qu'avait fait sciences po, il bossait ds un pitit village en asie du sud est, ou il construisait une ecole.
 
sinon, t'en fais pas, le jour ou tu deviendras manager, que t'auras des responsabilites, un gros salaire, un joli bureau et tout et tout, tu traiteras les petits ingenieurs fraichement diplomes de la meme facon que t'as l'impression d'etre traite aujourd'hui ;-)
(putain quel projet relou...faut qu'on prenne un JD bien naif qui rechignera pas...ou on peut filer ca a un stagiaire aussi, ca coutera pas cher)

ce troll pablo

 
Qu'il essaie les maisons closes en Allemagne

Je suis diplomé, motivé et tout mais c'est le système qui m'a plaqué.

 
Triste constat. D'un côté les institutions privées qui ne cherchent qu'a "faire des produits qui se vendent" et d'un autre côté les ONG qui tentent de réparer les dégâts, dégâts écologiques mais également humanitaires et sociales.
C'est le système dans son intégralité qui devrait nous faire converger vers une meilleur qualité de vie et pas seulement les ONG. La nécessité de mettre en place des ONG à caractère humanitaire ou environnemental est hélas révélatrice de l'échec de nos institutions à créer un monde meilleur (j'entends meilleur pour tous, pas seulement pour le monde occidental).
 

 
J'en conclus que la valeur ajouté du labeur des autres "types" est plutôt inutile à la société (pour ne pas dire néfaste)   ... Ben c'est triste. Il serai peut-être temps d'arrêter de produire des choses inutiles...
 
 
 

 
Mais clairement.
 
Et c'est d'autant plus pervers que ces ONG permettent au système de subsister, et en deviennent même dépendantes...
 

 
Le jour ou tu verra ça, dans une cité, fait moi signe...
 

 
(Photo prise en 1993 au Sud Soudan par le photographe sud-africain Kevin Carter, prix Pulitzer en 1994)
 
Perso je ne crois pas que cela soit facile de partir à l'autre bout du monde pour faire du volontariat. C'est tout à son honneur.
 
Quant aux problèmes qui subsistent dans nos cités, ils ne sont que le reflet des dysfonctionnements d'un système économique et social inadapté qui creuse les écarts sociaux et exclu une partie de la population d'une société consumériste où seul prévaut la rentabilité à tous prix au détriment de tout autre idéaux. Ce que _ABC_ semble notamment dénoncer. Ce qui est, encore une fois, tout à son honneur.

 
   je croyais que c'etait un chien....mais c;est un mouton mdr

ou ca :
 

Y part pas un peu en couille ce topic ??

On recentre

Je me pose les mêmes questions...  
Moi j'ai quitté l'enseignement pour crée mon entreprise de vente de produits touristiques sur le net
Je regrette mais du coup je suis sur un autre projet
Je me pose ces questions :
Qui n'a jamais eu envie de changer de vie en cette rentrée morose...On sait déjà que l'on va devoir  travailler plus longtemps avec la réforme des retraites d'Eric Woerth.
 
La crise est là, et l'automne amorce le bout de son nez, regrettant nos vacances à Saint Tropez.
 
Ce[u][u]rtains d'entres vous ont ils franchi le pas ou connaissent des personnes qui l'ont fait ?[/u][/u]
 
Est ce que ça vous prend souvent de tout remettre en cause ? Cette envie est-elle une utopie, un passage, l'argent au fond nous fait il renoncer à nos rêves ?
 
Le succès du site internet VDM.fr, viedemerde.fr reflète aussi notre société du moment.  
 
J'attends vos témoignages : création d'entreprise, envie d'élever des lapins, de partir faire le rêve américain ?
 
Je vous laisse répondre également répondre sur mon blog j'ai vraiment envie de connaître vos r^ponses :
 
http://enfantgatee.hautetfort.com/ [...] ement.html
 

+1000 pour la création de ce topic.
 
A force de ne voir sur HFR que de l'optimisation de cursus, des rankings entre écoles, des gens capables de se projeter et de foncer tête baissée, je finissais par être un peu blasé de voir si peu de remise en cause (cette logique me rappelle un passage de swimming with sharks : they want you to play by the rules, their rules).  
 
Dans ce topic la question principale est clairement le sens comme il a été dit auparavant. Une fois le temps passé de l'élitisme ou de l'idée du "je gagne beaucoup plus qu'un smicar c'est la fête", les gens pas trop cons finissent par se poser la question.  
Pourquoi je fais ça ?  
Dois je me satisfaire du statut qu'on me donne ?  
Dois-je me satisfaire de l'intitulé de la fonction ?  
Dois je me satisfaire de mon salaire, très correct mais insuffisant pour m'arrêter de travailler ?  
Ma satisfaction ne vient elle pas principalement du fait que les gens envient ma position ? Si oui n'est ce pas un peu triste?
Est ce que finalement mon rôle se limite à être un simple rouage ++, une sorte de contremaitre des temps modernes, n'y a-t-il pas un décalage flagrant entre l'image publique du poste et le réel ?
Si je travaille c'est pour consommer et assouvir mes besoins mais est ce que ma vie a pour but principal l'assouvissement de tous mes besoins ?  
Me suis je déjà posé la question : Est ce qu'assouvir mes besoins crée mon bonheur ? assouvir mes besoins primitifs cela semble nécessaire mais du reste?
Si ce n'est pas le cas vers quoi dois-je me tourner pour trouver le bonheur ?
Peut être devrais je essayer d'être plutôt que d'avoir ?
"Se réaliser" voilà une expression qui sonne bien, comment puis je savoir par quel moyen y parvenir ?
La question à se poser avant serait : mais qui suis je au fond ? comment me réaliser si je ne sais pas qui je suis ?
Y-a-t-il des choses qui me tiennent à coeur? des choses pour lesquels je ne ferais pas de différence entre ma vie pro et ma vie privée ?
Ou alors ai-je une passion dont je pourrai en faire le métier ? Si oui est ce que je suis prêt à prendre le risque, à quitter le monde protégé des écoles d'ingé, de commerce et des postes stables qu'ils offrent pour aller vers quelque chose de plus incertain mais qui me correspond certainement davantage ?  
Au moment de prendre le risque se pose la question, suis je vraiment passionné par ça ? Ai je vraiment un intérêt particulier pour ça ou n'est-ce juste qu'une fuite en avant de mes responsabilités ne faisant ainsi que retarder mon intégration dans une entreprise ? Ou est ce que le fait que je me pose des questions sur ma prétendue lacheté d'intégrer le monde du travail n'est pas ma vraie lacheté de prendre enfin ma vie en main, de prendre des risques, de ne pas avoir peur de risquer d'arriver au final à une satisfaction permanente ?

le concept du petit nid douillet correspond au final assez bien à mon topic sur les feignants..