Il est très tard pour répondre, mais ça servira peut-être à d'autres.
Les entretiens :
- français : pourquoi le BFA ? expliquer son parcours + éventuellement plus ou moins vaguement son projet
- anglais : un texte à lire, une 10aine de minutes, puis entretien d'une dizaine de minutes : on parle du texte, on répond à des questions, une ou deux phrases à traduire + qq questions du style "de quelle fac venez vous ? pourquoi le BFA ?"
Bref, faut se préparer, mais dans l'ensemble les entretiens ne sont pas si décisifs que ça. Tant qu'on ne foire pas grave, les notes font le plus gros du boulot. Donc faut avoir un bon dossier.
Fringues : faut être bien habillé. Le costume n'est pas de rigueur forcément, mais je pense que pour les mecs, c'est un plus. Pour les filles : bien habillées, éventuellement tailleur pourquoi pas.
Faut pas qu'ils aient l'impression qu'on débarque à l'arrache, c'est tout.
Autre info utile sur le BFA ? Le directeur nous charge l'emploi du temps à outrance sans que ce soit forcément utile. J'ai perso l'impression que la masse de cours compte souvent plus que la qualité des cours ou que ceux qui apportent.
Venant d'une autre fac, le BFA a constitué une déception pour moi. Je pense que les profs de ma fac moins réputée étaient pédagogiquement bien plus compétents, même s'ils ne sont pas des Dieux vivants multi thésards. Dans le BFA, il y a des profs qui sont très bien (Biessy, Gresse, Michalon, Odonkor et j'en oublie : ils te font progresser, et tu te souviens de leur cours). Malheureusement, il y a également des profs qui ont une bonne réputation "théorique" mais qui sont mauvais pédagogiquement. Je dirais même que pour certains, c'est de l'irrespect envers les étudiants.
Les risques d'un magistère : trois ans avec les mêmes personnes, donc il peut y avoir des mésententes. Cela dit dans notre promo, on n'a pas de gros souci. Certains qui s'apprécient plus ou moins, c'est tout.
Gros pb du Magistère, qui va sérieusement finir par ébranler sa crédibilité : le directeur semble parfois trop éloigné de la réalité.
Stages de 3-4 mois en deuxième année => les étudiants font du 6 mois pour avoir des stages intéressants et sont obligés de rater des cours.
Il est aussi bien trop changeant, et trop distant par rapport aux étudiants : quand je suis entrée, l'alternance venait d'être mise en place. En 3è année, si on ne faisait pas un semestre à l'étranger, on pouvait faire un DEA ou DESS en parallèle.
Ma première année : il décide de mettre des quotas sur les départs à l'étranger : seuls les meilleurs partent. Puis il décide de ne plus permettre de faire un semestre à l'étranger en troisième année : il faut le faire en plus du BFA. Il décide de mettre une année de césure (facultative). Il décide de rendre la troisième année obligatoire pour tous dans sa totalité : impossible de faire un autre Master en parallèle, obligation de faire la troisième année même pour ceux qui sont à l'étranger (donc un an à l'étranger du coup). Et tout ça en très peu de temps.
Actuellement, les règles du jeu changent tous les jours, et les étudiants sont à la merci de ces règles. On entre en première année pour un diplôme, et on se retrouve en deuxième année à faire quelque chose qui a un fonctionnement bien différent.
La troisième année : actuellement, le directeur veut qu'on fasse un stage de 6 mois. Je trouve ça très bien. Le pb c'est qu'il persévère à nous mettre une grosse quantité de cours. La question que je me pose est : comment va t-il réussi à blinder notre emploi du temps pour mettre en un an : 2 semestres + 6 mois de stage.
Je trouve ça vraiment dommage. La quantité ne fait pas la qualité, il faudra le comprendre un jour.
Comme le dit un des profs du BFA (Biessy) : ce qui compte, ce n'est pas le diplome, mais la formation. Et les connaissances, il faut les capitaliser, c'est ça qui compte.
Le BFA, ce serait à refaire, je le referais. Mais c'est uniquement pour le diplome, pour rien d'autre. Quant à la capitalisation des connaissances : je me rappelle de tous mes cours de DEUG, mais même pas de mes cours de ce premier semestre et encore moins des cours de l'an dernier. La quantité de cours excessive oblige à un bachotage et à un travail qu'on ne peut pas approfondir en dehors des cours. Je trouve ça bien triste.
Remarque ; je fais partie des gens amers de la promo. J'ai toutefois essayé de donner ici un point de vue le plus objectif possible, sans accuser les gens. J'ai juste essayé de rester objective.
Beaucoup de gens sont satisfaits du BFA, et je pense qu'une fois que j'aurais obtenu ce fichu bout de papier et que j'en serai débarrassée, je serai bien contente de m'être pourri 3 ans, car c'est une formation reconnue.
Ah, j'oubliais front33 :
- cours le samedi : oui en première et deuxième année, je dirais pour 6 samedis dans l'année à priori. C'est assez rare. Y'a juste en deuxième année qu'un prof ne donne ses cours que le samedi. Certains ne sont jamais venu et n'ont pas échoué pour autant.
- comment se passent les cours, mystère comme je l'ai dit : 2 semestres blindés à mort + 6 mois de stage à priori
- à priori plus d'alternance (mais qui sait, ça va peut-être revenir, ça change tout le temps..) mais plutôt stage long (12 mois ou 2 fois 6 mois) pendant l'année de césure.
