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Très peu d'élus
On recense environ 700 astrophysiciens en France. Le nombre de places offertes est faible : une vingtaine de jeunes chercheurs sont recrutés chaque année dans la discipline. Ils se répartissent de façon assez égale entre les trois voies possibles : le corps des astronomes, le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et le corps des enseignants-chercheurs de l'enseignement supérieur. Sciences et capacités rédactionnelles
Il faut avoir rédigé une thèse et avoir publié plusieurs articles pour espérer être retenu. Le CNRS embauche sept à huit astrophysiciens chaque année. Les observatoires et les centres de recherche en recrutent jusqu'à une dizaine. Un nombre relativement important de jeunes rejoignent le secteur privé, dans d'autres domaines de compétence : informatique, télédétection, électronique... À multifacettes
Plusieurs fonctions peuvent être occupées : professeur des universités, astrophysicien adjoint ou maître de conférences, chargé de recherche, puis évolution vers le poste de directeur de recherche (ce qui implique de manager une équipe de chercheurs et de synthétiser leurs travaux). Salaire du débutant
Un astrophysicien adjoint ou maître de conférences : 1900 euros. Un chargé de recherche du CNRS : 1950 euros.
Les formations spécialisées en astrophysique commencent au niveau master. On peut citer, par exemple, les masters recherche sciences, technologies, santé, mention physique fondamentale et appliquée, spécialité astronomie, astrophysique à Orsay; celui de sciences et technologies, mention physique, spécialité astrophysique, plasmas, corpuscules à Bordeaux; le master recherche sciences, technologies, santé, mention physique et ingénierie, spécialité astrophysique et milieux dilués à Grenoble 1, ou encore astronomie et astrophysique de l'Observatoire de Paris... Le doctorat se prépare en 3 ans à l'université après un master recherche.Aucune école d'ingénieurs ne prépare exclusivement au métier d'astrophysicien.
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