Bonjour, j'ai un petit problème de géotechnique que je n'arrive pas à résoudre. Voilà les données :
indice des vides e = 0.53
gamma s = 27 kN/m^3
phi' = 30°
C'=0
Je recherche gamma h (ou gamma sat).
Une idée?

on recherche le poids volumique saturé, donc e=Vw/Vs (Volume eau sur Volume solide)
Dans le cas présent, prenons une valeur unitaire pour le sol ( Vt = 1m³)
On sais que Vt = Vw + Vs (volume échantillon = volume eau + volume sol)
Hors donc :
1 = Vw + Vs  
1-Vs = Vw
On peut donc écrire
e = 0,53 = Vw / (1-Vw)
ce qui donne un Vw = 0,53/1,53 = 0,3464 m³
Donc un Vs = 0,6536
 
De là je crois que tu peux déduire le reste, le petit tour de passe-passe se situe là.
 
 
 
 

Soit dit en passant, les données d'angle de frottement et de cohésion n'ont ici pas de rapport avec la question.

D'un point de vue strictement théorique et académique, je suis d'accord avec toi Zuid. Ces valeurs n'entrent pas en ligne de compte dans les calculs formel.
Néanmoins, dans une approche plus " pratique ", je ne suis pas totalement d'accord. La valeur de cohésion indique qu'il s'agit d'un sol granulaire (sable, gravier..?). La valeur de l'angle de frottement viens nous indiquer qu'il s'agit d'un sable (au alentour de 30 degré pour un beau sable propre).
Cela permet de déduire des valeurs typiques de masse volumique, qui ne sont en réalité que des approximations, mais tout de-même.
 
À noté que l'angle de frottement est très difficile à déterminer, au degré près, dans le vrai monde. Malgré cet état de fait, il est utiliser pour déterminer les facteur de l'équation de capacité portantes de Terzaghi, Meyerhoff, etc.  
 

Bien entendu, je ne parlais que dans le cadre de l’exercice
L’angle de frottement sert tout le temps en fait, pour la poussée ou la butée, la capacité portante, les talus, les stabilités générales. Mais c’est vrai que la plupart du temps, on reste dans des estimations venant soit du savoir faire des vieux à propos des terrains classiques de la zone, soit à des rétro-analyses d’ouvrages ou de pentes.
 
N’empêche, j’ai récupéré récemment des paquets d’essais sur des moraines limoneuses, dont beaucoup d’essais de cisaillement pour déterminer l’angle de frottement, et les points sont quand même à chaque fois remarquablement alignés, donnant une valeur d’angle en laquelle on a assez confiance.

Je me suis toujours posé la question suivante concernant la moraine.
Es-ce un sable de granulométrie spécifique (% fin, % argile et silt ( ou limon en  france))?
On utilisais, sur mon chantier, ces matériaux pour construire les noyaux étanches et la couches d'adhésions dans le fond des para-fouilles pour les barrages et digues. En savez-vous un peu plus sur le sujet?
Je croyais (à tort semblerait-il) qu'il s'agit d'une argile. On m'a dit que c'était un sable ayant des caractéristiques spécifiques? Bref...simple curiosité de ma part.
 

Je connais les moraines suisses, pour ma part.
Il ne s'agit pas d'une granulométrie spécifiée. En gros, il s'agit d'une matrice formée d'argiles, de limons et de sables, en proportions très variables, et d'une part graveleuse, et souvent de boulets, allant jusqu'à de gros blocs erratiques.
Le terme moraine vient surtout du fait que c'est un dépôt fait par un glacier, ce qui fait que c'est souvent très compact (moraine de fond).

Merci pour les détails !

D’ailleurs, je viens de regarder dans une des normes suisses de relevé des sol, et voilà la définition, hyper large, qu’ils en donnent :  
Moraine : matériel transporté et déposé par un glacier. Granulométrie étendue.
(puis les précisions pour les moraines de fond, latérale ou aquatiques).

En effet, c'est assez large. Merci des précisions!