armageddindon |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bassem
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Bassem Braïki, connu sous le mononyme Bassem, né le 20 août 1980 à Lyon, est un influenceur, militant et ancien rappeur franco-tunisien ayant grandi et résidant à Vénissieux.
Après les attentats du 13 novembre 2015, il publie une vidéo virale appelant la communauté musulmane à s'opposer à l'État islamique. Par la suite, il s'illustre pour ses prises de position contre certains rappeurs et ses propos polémiques, notamment sur les femmes, les homosexuels et le métissage. Il est également impliqué dans plusieurs affaires judiciaires pour violences et incitation à la haine.
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« Rétablir l’ordre, dans le désordre » : comment l’influenceur Bassem fait régner la terreur en ligne :
https://www.numerama.com/politique/ [...] ligne.html
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Le 13 février 2023, le nom de Faustine est venu s’ajouter à la longue liste des victimes, lorsque la story de sa soirée est partagée par Bassem sur Telegram, aux environs de midi. Ce sont quelques secondes de la vidéo, durant lesquelles on aperçoit une fille twerker avec un drapeau du Maroc sur le dos, qui ont provoqué sa colère : « Frères et sœurs marocains, d’après nos renseignements elle s’appelle Faustine. Je sais pas qui c’est mais on va plus creuser. Veuillez me donner les informations sur Snap. Celle-là, là, la tête de ma mère elle va y passer », déclare-t-il dans des messages vocaux, avant de se rendre compte quelques heures plus tard que Faustine n’est pas la jeune fille figurant sur la vidéo, seulement celle qui l’a filmée.
Peu importe, les soldats de la Team Hlib ont insulté et menacé la jeune femme par centaines. Certains sont parvenus à dénicher d’autres vidéos de la soirée et à identifier la boîte de nuit, dont ils invitent à « bombarder » la ligne téléphonique et « envahir » la page Facebook.
Des histoires similaires à celle de Faustine, Numerama en a découvert des dizaines et des dizaines en remontant le fil du canal Telegram de Bassem durant plusieurs semaines. Malgré les signalements, les plaintes, les condamnations, l’influenceur récidive et ses comptes sont toujours actifs sur les réseaux sociaux, tandis que les victimes se murent dans le silence.
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Radio Hlib, la vitrine de Bassem
Comme dans une émission de novembre 2022, où il traite de « pute » une travailleuse en EHPAD car selon lui, « quand on veut faire une formation rapide et qu’on est une ancienne bitch, on passe par là ». Ou en avril 2023, lorsqu’il demande à une victime de harcèlement et d’agressions sexuelles ce qu’elle a fait pour en arriver là, la questionne sur sa taille et son poids et s’étonne : « Y’a rien à frotter, là. (…) Il voulait toucher quoi ?»
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Autre rituel de la radio : demander aux hommes qui appellent le standard de dire quelques mots en arabe et de situer précisément leur village au « bled », afin de s’assurer qu’ils ne chercheraient pas à se faire passer pour Maghrébins alors qu’ils sont noirs.
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Ce qu’il y a faire, c’est par exemple lancer des raids de cyberharcèlement contre des lycéennes qui portent le voile (donc mineures, dans leur grande majorité), déjà victimes d’islamophobie au quotidien. Le 2 mars 2023, l’influenceur annonce ainsi sur Telegram la création de la BAHL, la « Brigade anti-hijbé du lycée », un collectif qui vise à « afficher toutes les hijbé du lycée qui s’affichent sur TikTok, (…) maquillées comme des voitures volées, (…) qui sexualisent le hijab, qui est déjà dans un piteux état », afin de « rétablir l’ordre, et dans le désordre s’il le faut ». Une initiative saluée par le militant d’extrême droite Damien Rieu, cofondateur de Génération identitaire (aujourd’hui dissoute) et fervent soutien d’Eric Zemmour.
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Ils envahissent de manière coordonnée les lives des tiktokeuses repérées, polluent leur chat de messages de mise en garde et enregistrent le tout dans des captures vidéos ensuite diffusées sur les réseaux sociaux, sur lesquelles les visages et les pseudos sont souvent reconnaissables. On y voit parfois des jeunes filles effrayées, qui crient ou sortent du champ lorsqu’elles découvrent que leur live a été infiltré par la brigade.
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Un autre jour, il partage la vidéo d’une femme qui souffre d’une allergie aux lèvres à la suite d’une injection. Après avoir exprimé le souhait qu’elle meure « dans d’horribles souffrances », il réfléchit à la meilleure façon de se débarrasser de son corps : « la jet[er] aux hyènes », « donne[r] son corps à la science » ou bien « la coule[r] dans le béton ».
Quand il estime que le déshonneur infligé à la communauté maghrébine est trop grand, Bassem appelle explicitement à cyberharceler. « Allez, une razzia, vous allez leur insulter leurs putes de mères, toutes autant qu’elles sont, dites-leur de se prostituer si elles veulent mais qu’elles enlèvent le drapeau, ces sales crasseuses de merde », ordonne-t-il par exemple à ses followers un jour de décembre. Le « tort » de ces femmes : avoir participé à une soirée avec des chanteurs noirs, qui dansent avec des drapeaux du Maghreb.
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Le cyberharcèlement est parfois doublé de menaces d’interventions physiques. Dans au moins seize cas, selon notre recensement, des noms, des indications géographiques ou des numéros de téléphone ont été divulgués sur le canal. À trois reprises au moins, des disciples du blogueur semblent s’être rendus sur place pour menacer la personne ou obtenir des excuses filmées, ensuite publiées sur Telegram.
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L’une des déclinaisons de ce stigmate, « la beurette à khel [noir, en arabe] », repose sur l’idée que ces femmes se désintéresseraient des hommes maghrébins au profit des hommes noirs. C’est sans doute la plus grande préoccupation de Bassem, qui estime que ce métissage « tue nos cultures, tue nos valeurs et tue nos peuples ».
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L’occasion idéale d’étaler, en même temps que sa misogynie, sa négrophobie, sa deuxième obsession. « Je chie, je danse, je nique, je fais des enfants que je reconnais pas », « j’ouvre aucune boîte, j’investis pas », aime-t-il ainsi à répéter pour caricaturer les hommes noirs, qu’il nomme « fous du roi », « sacs à main », « swags », « wakandistes », « black pampers », « hayawane [animaux, en arabe] » ou encore ironiquement « norvégiens ».
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L’homosexualité, l’autre obsession de Bassem
Fréquemment visées également, les personnes LGBT+ d’origine maghrébine ont aussi droit à leurs petits noms : « iels de cité », « arc en ciel », « troisième genre » ou encore « sidaïques ».
Le graal pour Bassem : faire d’une pierre deux coups, en affichant par exemple un homme gay arabe en couple avec un homme noir. C’est ce qui est arrivé à Mehdi au printemps dernier. Le 7 avril 2023, le jeune homme se met en scène sur TikTok avec son compagnon. Dans les jours qui suivent, plusieurs personnes identifient l’influenceur en commentaire de la vidéo. « bassem ou es tu ? », écrit un internaute. « renoi / rebeu, métissage + option gay pardon tonton bassem dormait bien en ce moment », ironise un autre. La vidéo finit par atterrir sur Telegram le 19 avril, accompagnée d’un commentaire sur les dangers du métissage. Mehdi nous rapporte avoir reçu par la suite plusieurs dizaines de messages d’insultes et de menaces en privé. En juillet 2023, cette vidéo est la plus visionnée de son compte TikTok : elle cumule plus de 700 000 vues et 1670 commentaires, bien au-dessus de la moyenne de ses autres vidéos. « Le monde part en couille », « C degueulasse franchement », « Ça me donne envie de vomir », « SALE HARAMISTE MEHDI toi jamais tu sera ni musulman ni arabe », peut-on lire en commentaire.
Même s’il est habitué à l’homophobie, Mehdi confie avoir eu peur : « On se disait qu’il y avait des personnes qui pouvaient nous retrouver ou nous faire du mal dehors.»
Déjà condamné en 2020 à 8 mois de prison avec sursis pour ses propos homophobes, Bassem est visé depuis le 27 avril 2023 par une nouvelle plainte, déposée par les associations Mousse et STOP Homophobie auprès du tribunal de Lyon, pour injures et provocations publiques homophobes, des délits passibles d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende. Les propos poursuivis proviennent d’une story Snapchat postée en août 2022, dans laquelle Bassem appelle à « écras[er] ces chiens de l’enfer ». Contacté par Numerama, le parquet de Lyon indique qu’aucune enquête n’a été ouverte pour l’instant.
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Diffusion d’images pédopornographiques
Dans cette guerre numérique, les mineurs ne sont pas épargnés. Régulièrement, Bassem critique l’exposition des enfants par leurs parents sur les réseaux sociaux… en republiant sur Telegram les vidéos en question, où des fillettes se maquillent ou exécutent des chorégraphies. Il n’estime pas participer à ce phénomène qu’il dénonce, puisque « c’est sa mère la pute qui l’a affichée sur ses réseaux », lui ne fait que « prév[enir] ».
Pas à une contradiction près, il relaie aussi des images d’écolières harcelées, qui se font frapper ou sont sommées de se déshabiller, contribuant à amplifier le harcèlement qu’elles subissent alors qu’il dit vouloir lutter contre.
Dans le lot, au moins deux vidéos, que nous avons pu consulter, pourraient relever de la pédopornographie. La première, postée le 7 avril 2023 et supprimée quelques jours plus tard, s’apparente à une scène de viol sur un mineur. Dans la seconde, diffusée le 6 juin 2023, une adolescente se déshabille devant la caméra à la demande de ses harceleurs. Son corps dénudé, caché de façon très approximative par des gribouillis, est en partie visible. Elle est effacée au bout de quelques minutes.
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Parfois, ces affaires vont au-delà du cyberharcèlement. En 2016, la diffusion de photos et de l’adresse de deux jumeaux que le blogueur accusait à tort d’être des pédophiles avait conduit à l’agression de l’un d’entre eux, qui avait écopé de six jours d’ITT. Le blogueur avait alors été mis en examen.
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Cette même année, il était condamné à un an de prison dont 6 mois avec sursis pour violences en réunion sur une personne handicapée, et l’année suivante à 1 000 euros d’amende pour provocation par voie électronique et menaces envers les supporters de l’Olympique lyonnais.
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Bassem Braiki : « On va refaire une Ilan Halimi, appelez-moi Youssouf Fofana » :
https://fr.timesofisrael.com/bassem [...] uf-fofana/
Vénissieux : le blogueur Bassem à nouveau condamné par la justice :
https://www.lyoncapitale.fr/Justice [...] la-justice
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Le "blogueur" vénissian Bassem a été arrêté pour plusieurs faits de violence volontaire et de propos à caractère antisémites.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bassem#Autres_affaires
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Il est également mis en examen pour violences sur de faux pédophiles, tandis que l'ancienne gendarme Seaade Besbiss a porté plainte à son égard pour menaces de mort21,22,23,24.
Il est condamné en mars 2016 à cinq mois de prison ferme sans mandat de dépôt pour outrages et menaces à l'encontre d'un policier25,26,27. En janvier 2017, il est condamné à 1000 euros d'amende pour menaces à l'encontre des Bad Gones. Il fait appel28.
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Venissieux : le blogueur au verbe haut condamné à de la prison ferme
https://france3-regions.francetvinf [...] 44116.html
lyon - justice. Le blogueur de Vénissieux condamné
https://www.leprogres.fr/lyon/2016/ [...] damne-vdrx
INFO 20 MINUTES. Le blogueur de Vénissieux, qui avait publié une vidéo poignante après les attentats de Paris, à nouveau interpellé
https://www.20minutes.fr/lyon/18777 [...] interpelle
Bassem Braiki, le blogueur aux deux visages
https://www.lemonde.fr/societe/arti [...] _3224.html
Vénissieux: un blogueur audacieux mais pourtant contestable ...
https://france3-regions.francetvinf [...] 59547.html
"Chronic 2 Bass" visé par une plainte pour "menaces de mort" sur une ex-égérie de la gendarmerie | TF1 INFO
https://www.tf1info.fr/justice-fait [...] 14525.html
Lyon : le blogueur «anti-daech» mis en examen pour incitation à la violence sur de faux pédophiles - Le Parisien
https://www.leparisien.fr/faits-div [...] 365886.php
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basse [...] bie_(2020)
Citation :
En août 2018, il est visé par des plaintes pour incitation au meurtre et à la haine après avoir affirmé dans une vidéo : « Les homosexuels, il faut vous soigner. (...) Tu prends un Efferalgan, tu mélanges avec du cyanure puis ça va vous soigner, je pense que c’est ça. Faut éradiquer ce phénomène »
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En avril 2023, il est visé par une autre plainte pour homophobie pour avoir appelé à « écras[er] ces chiens de l'enfer »
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Basse [...] sme_(2023)
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Bassem est depuis des années accusé de racisme en raison de ses propos où il affirme son hostilité au métissage, il estime que les membres de chaque communauté (Maghrébins, Blancs et Noirs) doivent être en couple, se marier ou faire des enfants entre eux, ce qui lui vaut des accusations de racisme, dont il se défend en déclarant, notamment, qu'il refusera que plus tard sa fille se marie avec un homme qui ne sera pas d'origine maghrébine comme lui
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(topic Reconquête, 18 juin 2024) "Des années à dire que que le problème c’est les arabes pour finir par se faire dépouiller par une blondasse." - Abonisyah
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