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Auteur Sujet :

LFI [NFP] 6e République, écosocialisme, paix - Free Palestine

n°41663013
mIRROR
Chevreuillobolchévik
Posté le 14-04-2015 à 22:07:18  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

radio comptoir a écrit :

 

Putain la vache c'est chaud de déformer autant les propos d'un autre  [:didier frogba:5]
Tu pourrais faire au moins semblant de lire mes posts.


non non, c'est bien toi qui ne fais aucun effort
ta vision c'est un axe :
dictature - gloubi-boulga - démocratie
tu ne crois pas que ces deux extrêmes existent de façon pure, mais pour toi tous les régimes se trouvent sur cet axe (le gloubi-boulga). nous on t'explique que c'est un peu plus compliqué

Message cité 1 fois
Message édité par mIRROR le 14-04-2015 à 22:07:49

---------------
« The enemy is the gramophone mind, whether or not one agrees with the record that is being played at the moment. » — George Orwell
mood
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Posté le 14-04-2015 à 22:07:18  profilanswer
 

n°41663058
mIRROR
Chevreuillobolchévik
Posté le 14-04-2015 à 22:10:34  profilanswer
 


un multi d'azety non ? :D


---------------
« The enemy is the gramophone mind, whether or not one agrees with the record that is being played at the moment. » — George Orwell
n°41663154
Modération
Posté le 14-04-2015 à 22:16:07  answer
 


 
On va se calmer hein.

n°41663229
Profil sup​primé
Posté le 14-04-2015 à 22:21:04  answer
 

Modération a écrit :


 
On va se calmer hein.


 
 :??:  
 

n°41663485
radio comp​toir
Interdisons les TT !
Posté le 14-04-2015 à 22:38:29  profilanswer
 

mIRROR a écrit :


dictature - gloubi-boulga - démocratie


Tu appelles blougi boulga ce que j'appelle nuance. Les tours de passe passe sémantique sont parfois utiles dans l'art oratoire, en particulier pour décrédibiliser un contradicteur. Par ailleurs j'ai noté que tu utilises aussi la référence a ce blougi boulga quand ça t'arrange parfois ("la France est de moins en moins démocratique" ).
 

mIRROR a écrit :


mais pour toi tous les régimes se trouvent sur cet axe (le gloubi-boulga). nous on t'explique que c'est un peu plus compliqué


J'ai déjà répondu helicon2 sur ce point et je vais recommencer: je considère que la critique des institutions est plus complexe que le seul axe dictature - blougi-boulga - démocratie, mais que sur ce point précis, elles peuvent toutes être situées sur un axe unique, oligarchie ploutocratique comprise (jàjoute en l'espèce pour ce qui est de votre vision de la France et en simplifiant mais je pensais pas que c'était nécessaire: puisqu'il s'agit d'un système a tendance totalitaire se dotant de procédures démocratiques apparentes ayant pour but principal de cacher la confiscation du pouvoir par la classe riche).  
 
C'est mon point de vue, certainement que les choses un peu plus compliquées m'échappent, contrairement a toi qui, heureusement, porte un regard critique savant et certainement bienveillant pour les mecs comme moi qui s'en remettront donc a ton intelligence supérieure.
 
Ceci dit je vous remercie de prendre la peine d'expliquer au lumpenproletariat en quoi les chose peuvent parfois être un peu trop compliquées a comprendre pour lui au regard de sa simplicité d'esprit. J'espère ne pas vous causer trop de peine inutile.

Message cité 3 fois
Message édité par radio comptoir le 14-04-2015 à 23:01:35
n°41663709
yannick
Posté le 14-04-2015 à 23:01:06  profilanswer
 

Lolo_hfr a écrit :


Toxik, si Tsipras est prêt à se montrer fort vis à vis des européens et à leur déplaire, et si faire défaut et sortir de l'euro est la bonne solution, alors qu'attend-il pour le faire ?


 
Plusieurs pistes dans l'article suivant:
 
http://russeurope.hypotheses.org/3699
 
En resume Sapir explique que les Grecs sont attaches a l'Europe il explique les raisons dans l'article. Syriza a ete elu dans un programme de maintien de l'Euro. Europe = Reve et modernite, du moins jusqu'a recement. Une rupture semble inevitable, reste a en definir les modalites et effectivement ce n'est jamais si simple. Meme si je recommande de lire l'article en entier, l'extrait suivant apporte un element de reponse possible a ta question:
 
Cette rupture cependant, le gouvernement grec veut en faire peser l’entière responsabilité sur l’Eurogroupe et l’Union européenne. Il le veut d’une part pour des raisons de politique intérieure et de morale politique. Ayant affirmé durant la campagne électorale qu’il ne voulait pas sortir de l’Euro, il doit agir en sorte d’être expulsé de cette dernière. D’où le fait qu’il ne faut pas s’attendre à des gestes de rupture de la part de la Grèce, mais à une fermeté sur les principes : il n’est pas question de renoncer aux promesse électorales et au programme sur lequel ce gouvernement a été élu. Mais, le gouvernement grec veut aussi que cette rupture soit le fait des institutions européennes pour rendre moins douloureuse la brisure du rêve européen. Le deuil de l’idée européenne, du moins dans sa forme la plus inclusive, aura certainement des conséquences. Si la responsabilité de ce deuil peut reposer sur Bruxelles et Francfort, il peut en découler un surcroît de légitimité pour le gouvernement grec.
 

Message cité 1 fois
Message édité par yannick le 14-04-2015 à 23:03:36
n°41663916
mIRROR
Chevreuillobolchévik
Posté le 14-04-2015 à 23:32:23  profilanswer
 

radio comptoir a écrit :

J'ai déjà répondu helicon2 sur ce point et je vais recommencer: je considère que la critique des institutions est plus complexe que le seul axe dictature - blougi-boulga - démocratie, mais que sur ce point précis, elles peuvent toutes être situées sur un axe unique


t'as raison je devais pas bien lire tes posts, tu me trolles depuis le début. bien ouéj [:biiij]


---------------
« The enemy is the gramophone mind, whether or not one agrees with the record that is being played at the moment. » — George Orwell
n°41664058
helicon2
Posté le 15-04-2015 à 00:05:11  profilanswer
 

Lolo_hfr a écrit :

Ces dernières décennies, la france n'est pas devenue un pays libéral, vu que ces dépenses publiques ont régulièrement augmenté pour atteindre 57% du PIB, quasi record mondial.


 
Oui, je sais. Le libéralisme et le néo-libéralisme, ce n'est pas pareil. Mais c'est vrai qu'avec des gens qui se revendiquent libéral alors que lorsqu'ils sont au pouvoir, ils appliquent une politique néo-libérale, on s'y perd.
 
A lire sur ce sujet, Christian Laval (le titre est trompeur, la première phrase en revanche, pas du tout) : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] #t37273749


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Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
n°41664066
helicon2
Posté le 15-04-2015 à 00:06:04  profilanswer
 

Lolo_hfr a écrit :


En France, il n'y a pas d'austérité, contrairement à la grèce, l'Espagne, le Portugal, etc.. qui ont connu des baisses de 5 à 20% des salaires et pensions des fonctionnaires et le licenciement d'une partie d'entre eux.


 
La France connait l'austérité. C'est simplement qu'elle est moins forte qu'en Espagne ou en Grèce (et heureusement, vu les dégâts humains que ça fait).


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Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
n°41664074
helicon2
Posté le 15-04-2015 à 00:08:05  profilanswer
 

Ibo_Simon a écrit :

ça ne se rapporte pas à toi, mais je trouve qu'il y a un vrai problème si, quand dans un sujet qu'il a lancé,  
un militant vient expliquer face à un argumentaire construit, qu'il n'a pas de réponse ou que la personne en face doive lire ce livre pour en avoir.
 
Et IRL, ce genre de situation me semble improbable, à la fois d'expliquer à son interlocuteur qu'on a lancé un sujet sans le connaitre (et qu'il a fallu que le type en face nous piège pour l'avouer) ou de dire à la personne en face "je ne sais pas mais lis ce pavé, tu trouveras la réponse".


 
Si ça peut te rassurer, des gens comme toi, IRL comme tu dis, j'en rencontre jamais. Que ce soit au boulot, dans mes amis ou en porte-à-porte, j'en ai jamais rencontré.


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Si vous voulez qu'ils s'en aillent tous, si vous voulez dégager tous les professionnels de la politique, soutenez Charlotte !
mood
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Posté le 15-04-2015 à 00:08:05  profilanswer
 

n°41665002
Profil sup​primé
Posté le 15-04-2015 à 09:19:51  answer
 

helicon2 a écrit :

 

Si ça peut te rassurer, des gens comme toi, IRL comme tu dis, j'en rencontre jamais. Que ce soit au boulot, dans mes amis ou en porte-à-porte, j'en ai jamais rencontré.


Parce qu'en plus de troller sur hfr, tu livres aussi des migraines à domicile ?  [:sad frog:5]
Doux jésus... :o

n°41665104
toxik4
Maraîcher Apple
Posté le 15-04-2015 à 09:30:04  profilanswer
 

radio comptoir a écrit :


J'ai déjà répondu helicon2 sur ce point et je vais recommencer: je considère que la critique des institutions est plus complexe que le seul axe dictature - blougi-boulga - démocratie, mais que sur ce point précis, elles peuvent toutes être situées sur un axe unique, oligarchie ploutocratique comprise (jàjoute en l'espèce pour ce qui est de votre vision de la France et en simplifiant mais je pensais pas que c'était nécessaire: puisqu'il s'agit d'un système a tendance totalitaire se dotant de procédures démocratiques apparentes ayant pour but principal de cacher la confiscation du pouvoir par la classe riche).


Alors c'est du totalitarisme inversé : le totalitarisme engage la totalité de l'être dans l'adhésion à un projet, là c'est l'engagement de la totalité de l'être dans le refus de ce projet ?
 
Ce qui fait sens, avec du recul  :whistle:
 
Je ne suis pas sûr que ta définition du totalitarisme soit la bonne. Peut être "autoritaire", mais "totalitaire" est un mot à utiliser avec délicatesse pour ne pas lui faire perdre son sens historique.
 
Le problème quand on utilise des gros mots à tort et à travers c'est qu'au bout d'un moment on finit par oublier leur référentiel et finir par tout considérer équivalent...

Message cité 1 fois
Message édité par toxik4 le 15-04-2015 à 09:32:23

---------------
Le philosophe Empedocles aurait sauté dans l'Etna pour faire croire à tout le monde qu'il avait disparu de la terre pour devenir un dieu. Les spectateurs furent déçus quand le Volcan a recraché une de ses sandales en bronze. Glorieux.
n°41666076
radio comp​toir
Interdisons les TT !
Posté le 15-04-2015 à 10:42:04  profilanswer
 

toxik4 a écrit :


Alors c'est du totalitarisme inversé : le totalitarisme engage la totalité de l'être dans l'adhésion à un projet, là c'est l'engagement de la totalité de l'être dans le refus de ce projet ?


J'ai prien compris  [:albounet]  [:albounet]  
 

toxik4 a écrit :


Je ne suis pas sûr que ta définition du totalitarisme soit la bonne. Peut être "autoritaire", mais "totalitaire" est un mot à utiliser avec délicatesse pour ne pas lui faire perdre son sens historique.


Remplace autoritaire par totalitaire. Intellectuellement on peut trouver des différences de nature entre l'autoritarisme et le totalitarisme mais empiriquement, je n'y vois que des différences d'intensité amha. Aucun régime ne peut être autoritaire au point de détruire toute forme de libre arbitre. Ca n'existe que dans les bouquins de philo ou de SF selon moi.  
 
 
Pour ce qui est du degré de totalitarisme de la société française, je précise que mon précédent post avait vocation d'essayer de montrer que l'oligarchie ploutocratique dont parlait hélicon2 pouvait être analyser à l'aune de son degré de totalitarisme (ou d'autoritarisme si tu préfères).  
 

radio comptoir a écrit :


pour ce qui est de votre vision de la France: puisqu'il s'agit d'un système a tendance totalitaire se dotant de procédures démocratiques apparentes ayant pour but principal de cacher la confiscation du pouvoir par la classe riche).  


 
Le mieux est de lui demander ce qu'il en pense et d'attendre sa réponse si ça l'intéresse car je n'ai pas la prétention de mieux savoir que lui ce qu'il pense.
 
Personnellement je suis loin de penser qu'on vit dans un pays totalitaire, ni même autoritaire (en valeur relative bien sûr).  
 
Mais encore un fois tout dépend de ton étalon. Si ta référence c'est l'idéal démocratique (d'ailleurs une définition serait bienvenu, m'est avis qu'il y en a autant que de philosophes à peu près), c'est sûr qu'on vit dans un pays qui en est loin. Si on se compare à la population mondiale, on vit à mon avis dans un pays bien moins autoritaire que la moyenne.
 
Et je n'aime pas trop les cases "oligarchie ploutocratique" ou autre, pour ma part je suis bien incapable de résumer l'analyse du fonctionnement d'une institution en deux mots.
 

toxik4 a écrit :


Le problème quand on utilise des gros mots à tort et à travers c'est qu'au bout d'un moment on finit par oublier leur référentiel et finir par tout considérer équivalent...


 
Complètement d'accord avec toi, encore une fois j'essayais de traduire les propos d'hélicon2, que je ne partagent pas.

Message cité 1 fois
Message édité par radio comptoir le 15-04-2015 à 10:45:07
n°41666088
radio comp​toir
Interdisons les TT !
Posté le 15-04-2015 à 10:42:48  profilanswer
 

comment on fait pour supprimer un message?

Message cité 1 fois
Message édité par radio comptoir le 15-04-2015 à 10:43:36
n°41666225
teepodavig​non
Posté le 15-04-2015 à 10:53:23  profilanswer
 

radio comptoir a écrit :

comment on fait pour supprimer un message?

ctrl+alt+suppr deux fois   [:neostranger:1]


---------------
Laurent est mon fils.
n°41666899
MetalKing7​5
Deviens qui tu es !
Posté le 15-04-2015 à 11:31:56  profilanswer
 


 
 
Je n'ai aucun problème avec le concept "grand homme", j'y adhère juste assez peu. Et pourtant beaucoup de grands philosophes ont contribué à me faire devenir ce que je suis.
 
Je dis juste que ces "grands hommes" du capital ne sont rien sans les autres, sans ceux qui travaillent, créent et s'investissent avec eux. J'ai donné des exemples très concrets (dessins de meubles, marketing, organisation des magasins...) qui expliquent matériellement le succès.
Remarquez que je n'enlève rien à leur "grandeur" puisque je reconnais, évidemment, qu'il soit un "acteur prépondérant de son entreprise".
 
Je ramène juste leur rôle à ce qu'il est quand votre discours, les mots utilisés, leur rend plus important que ne sont ces "grands hommes" dans le réel.
 
BourneAgainstShell, je te rejoins sur le fait qu'on a pas forcément envie de trop s'investir dans la vie de son entreprise. Encore que sur les grands axes, ça me parait nettement plus pertinent. Faut-il délocaliser en Inde après avoir hyper silotée l'organisation (le cas de ma boîte) ? Là je pense que j'aurais mon mot à dire. Pour le reste, ce qui me concerne moins, m'intéresse moins, il y a des cadres plus ou moins dirigeants qui s'en chargent. ;)


---------------
"Il faut imaginer Sisyphe heureux", Camus
n°41667442
Profil sup​primé
Posté le 15-04-2015 à 12:07:34  answer
 

MetalKing75 a écrit :


Je n'ai aucun problème avec le concept "grand homme", j'y adhère juste assez peu. Et pourtant beaucoup de grands philosophes ont contribué à me faire devenir ce que je suis.
 
Je dis juste que ces "grands hommes" du capital ne sont rien sans les autres, sans ceux qui travaillent, créent et s'investissent avec eux. J'ai donné des exemples très concrets (dessins de meubles, marketing, organisation des magasins...) qui expliquent matériellement le succès.
Remarquez que je n'enlève rien à leur "grandeur" puisque je reconnais, évidemment, qu'il soit un "acteur prépondérant de son entreprise".
 
Je ramène juste leur rôle à ce qu'il est quand votre discours, les mots utilisés, leur rend plus important que ne sont ces "grands hommes" dans le réel.
 
BourneAgainstShell, je te rejoins sur le fait qu'on a pas forcément envie de trop s'investir dans la vie de son entreprise. Encore que sur les grands axes, ça me parait nettement plus pertinent. Faut-il délocaliser en Inde après avoir hyper silotée l'organisation (le cas de ma boîte) ? Là je pense que j'aurais mon mot à dire. Pour le reste, ce qui me concerne moins, m'intéresse moins, il y a des cadres plus ou moins dirigeants qui s'en chargent. ;)


Hello,
 
Ya deux approches possibles sur l'exemple de la delocalisation. La premiere, technique.
Il faut environ cinq annees pour former un comptable. Est ce quun developpeur ou quelquun hors milieu a les moyens de comprendre un bilan, des comptes previsionnels ou un ebitda? Personnellement, je ne pense pas.
Donner la possibilite de s'exprimer a des individus qui ne maitrisent pas tout, je ne vois aucune valeur ajoutee la dedans. (quand on voit la catastrophe intellectuelle que sont les diatribes d'Helicon2 sur les sujets economiques :o )
 
L'aspect moral : Pourquoi ne pas delocaliser en Inde ? Techniquement ce sont des gens comme nous qui recherchent un travail contre un salaire.  
Ils ne sont pas inferieurs et meritent tout autant d'etre considere pour le poste... Je suis d'accord que cest douloureux pour nous mais je fais pas trop de differences entre un francais et un indien en terme de competence.
Pourquoi nous francais serions plus legitimes a pretendre a un poste ? Parcequ'on serait ne sur le bon territoire au bon moment ? J'ai un peu du mal a l'accepter... La je reconnais que mon cote liberal bat son plein.
S'ils sont meilleurs que nous, a mon sens ils meritent leurs places. La question du salaire est superflu dans le sens ou in fine, le modele va s'ajuster de lui meme a savoir que les indiens vont demander une augmentation de salaire suffisanment importante pour que la delocalisation soit ininteressante.

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 15-04-2015 à 12:08:43
n°41667469
fiscalisat​or
tu dois rompre
Posté le 15-04-2015 à 12:10:25  profilanswer
 

Avoir grandi dans un pays, c'est aussi en connaître les institutions.
 
Moi en tant que Fr ça me serait dur d'aller bosser en Inde ; je sauras pas qui corrompre.
En France je sais à peu près :o
 
/oui résumé très rapide de la problématique du réseau au sens large et de la connaissance d'un domaine.
/personne n'est irremplaçable mais parfois on regrette les gens quand même :o

n°41667531
toxik4
Maraîcher Apple
Posté le 15-04-2015 à 12:17:52  profilanswer
 

radio comptoir a écrit :


J'ai prien compris  [:albounet]  [:albounet]  


Oui c'est parce que tu ne saisis pas fondamentalement le concept de totalitarisme et tu lui donnes un sens commun qui est "une dictature mais en pire". La définition que je t'ai donnée n'a strictement rien à voir avec l'autoritarisme ; parce qu'on parle de deux choses différentes.
 
L'objet du totalitarisme est d'engager la totalité de l'âme dans la réalisation d'un projet.  
 
Illustration : Hitler veut le Reich. Mais le Reich ne se fait pas tout seul. C'est là ou le totalitarisme joue sa carte : Pour avoir le Reich, Hitler a besoin d'enrôler des millions de personnes. Et pour contrôler ces personnes, la terreur ne suffit pas : il faut contrôler leur désir pour que le désir du peuple aille dans le sens du désir d'Hitler. D’où la propagande, d’où les jeunesses hitlériennes, d'où le culte de la personnalité. Il faut que l'âme s'engage non par terreur, mais par adhésion au projet, et que l'être se reconnaisse en totalité et sans réticence dans son projet.
 
de wikipédia :  

Citation :

L'expression "totalitarisme" vient du fait qu'il ne s'agit pas seulement de contrôler l'activité des personnes, comme le ferait une dictature classique. Le régime totalitaire va au-delà en tentant de s'immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté.


 
Tout ceci n'a pas grand chose à voir avec l'autoritarisme. C'est bien pire en quelque sorte, puisque cette doctrine impose ni plus ni moins de remodeler l'homme pour créer l'Homme Nouveau.  
 
Ca ne veut pas dire que le totalitarisme réussit son projet d'enrôlement total, évidemment et heureusement qu'il y avait une résistance aux projets des régimes totalitaires. Mais il utilise tous les moyens à disposition pour parvenir à cet objectif. Donc pour moi non, le totalitarisme n'a rien de relatif. C'est une volonté d'enrôlement absolu et total.


Message édité par toxik4 le 15-04-2015 à 12:24:32

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Le philosophe Empedocles aurait sauté dans l'Etna pour faire croire à tout le monde qu'il avait disparu de la terre pour devenir un dieu. Les spectateurs furent déçus quand le Volcan a recraché une de ses sandales en bronze. Glorieux.
n°41667641
Ibo_Simon
Posté le 15-04-2015 à 12:32:32  profilanswer
 

helicon2 a écrit :


 
Si ça peut te rassurer, des gens comme toi, IRL comme tu dis, j'en rencontre jamais. Que ce soit au boulot, dans mes amis ou en porte-à-porte, j'en ai jamais rencontré.


 
ça ne se rapporte pas à moi en particulier.
Si tu es incapable dans l'atmosphère aseptisé d'un forum de tenir une discussion avec quelqu'un, au motif qu'il soit patron/d'une autre idéologie politique/plus compétent que toi dans un domaine/porté sur le milieu politique/expérimenté dans un domaine, il est normal de s'interroger quant à tes réactions IRL dans des situations équivalentes.

n°41667675
teepodavig​non
Posté le 15-04-2015 à 12:36:25  profilanswer
 

S'il est question de morale, le lien économie-social doit être pris en compte, or l'impact est mauvais là où l'emploi disparaît sans pouvoir être retrouvé. De plus, ce n'est pas au nom de la liberté que se fait la délocalisation, mais au nom de la rentabilité. Elle qui se base justement sur le fait que les travailleurs indiens ne sont pas comme les travailleurs français dans leur pays : ils n'ont pas du tout les même prétention. On pourrait invoquer une vertu réellement morale si 1) la délocalisation irait vers un pays moins cher mais avec un droit du travail respectueux  2) l'entreprise dans le pays peu respectueux aurait des pratiques respectueuses.
En absence de cela, l'invocation de la liberté rime avec la liberté de faire le mal (à ceux qui seront en difficulté et à ceux à qui qu'on prétend donner un emploi sans regarder leur condition).

 

Pour moi c'est retourner complètement l'idée de progrès lié à la liberté car c'est aller vers celui s'enchainera le plus à son travail. Quel est le sens d'invoquer la liberté s'il s'agit comme dans le textile, de construire des lieux où ceux qui travaillent sont enfermé à l'intérieur avec la porte de leur local cadenassé ? Pour moi cet agissement ne tien pas d'une philosophie de la liberté, mais d'un détournement d'une valeur noble pour un profit personnel.

Message cité 2 fois
Message édité par teepodavignon le 15-04-2015 à 14:57:06

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Laurent est mon fils.
n°41667738
DREAListe
Trifouillons tes zones humides
Posté le 15-04-2015 à 12:45:02  profilanswer
 

Y manque des mots ou y en a en trop [:drealiste:3]


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« Citoyens, aux burnes ! Votez Sticule. »
n°41667853
Profil sup​primé
Posté le 15-04-2015 à 12:55:47  answer
 

teepodavignon a écrit :

S'il est question de morale, le lien économie-conséquence social doit être pris en compte, et l'impact est mauvais là où l'emploi disparaît sans pouvoir être retrouvé. Et aussi, ce n'est pas à non de la liberté que se fait la délocalisation, mais au nom de la rentabilité qui se base justement sur le fait que les travailleurs indiens ne sont pas comme les travailleurs français dans leur pays (humainement oui)  : ils n'ont pas du tout les même prétention. On pourrait invoquer une vertu réellement morale si 1) la délocalisation irait vers un pays moins cher mais avec un droit du travail respectueux  2) l'entreprise dans le pays peu respectueux aurait des pratiques respectueuses.
En absence de cela, l'invocation de la liberté rime avec la liberté de faire le mal (à ceux qui seront en difficulté et à ceux à qui qu'on prétend donner un emploi sans regarder leur condition).
 
Pour moi c'est retourner complètement l'idée de progrès lié à la liberté car c'est aller vers celui s'enchainera le plus à son travail. Quel est le sens d'invoquer la liberté s'il s'agit comme dans le textile, de construire des lieux où ceux qui travaillent sont enfermé à l'intérieur avec la porte de leur local cadenassé ? Pour moi cet agissement ne tien pas d'une philosophie de la liberté, mais d'un détournement d'une valeur noble pour un profit personnel.


 
Je nai pas compris toutes les phrases de ton post mais dans lensemble :
 
La rentabilite conduit TOUTES les actions de lentreprise. Cest le but dune entreprise, etre rentable. Il ny aucune vertu a proposer un emploi. Un emploi ce nest pas une qualite, cest un fait. On propose un emploi ou on en propose pas.
Il nexiste pas a ma connaissance demplois-au-nom-de-la-liberte. Ou alors je ne vois pas trop de quoi tu parles. Une entreprise indienne qui recrute des salaries le fait aussi au nom de la rentabilite et non pas de la liberte. DU coup cest aussi condamnable ? Je ne comprends plus...
 
Quant au respect la encore cest une notion assez vague : Je suppose que tu parles en terme du droit du travail ? Dans ce cas la je pense que mon entreprise rentre dans ta definition puisquelle propose exactement le meme nombre de conges, nombres dheures par semaine et permet aussi lacces au CE.
Quant aux employes cadenasses, oui evidement je suis contre mais pas parceque cest de la delocalisation. Pcq cest inhumain, cest tout. Mais ce nest pas vraiment lie. En tout cas BNP ou ma boite ne cadenasse pas les employes a leurs PCs.

n°41667897
toxik4
Maraîcher Apple
Posté le 15-04-2015 à 13:01:27  profilanswer
 

Ibo_Simon a écrit :

ça ne se rapporte pas à moi en particulier.
Si tu es incapable dans l'atmosphère aseptisé d'un forum de tenir une discussion avec quelqu'un, au motif qu'il soit patron/d'une autre idéologie politique/plus compétent que toi dans un domaine/porté sur le milieu politique/expérimenté dans un domaine, il est normal de s'interroger quant à tes réactions IRL dans des situations équivalentes.


Si tu tiens tant à avoir le dernier mot, on te le laisse.
 
Ça fait des pages et des pages que tu ne parles plus de contenu politique et que tu te contentes de parler des intervenants de ce topic.
 
Je suppose que tu as d'autres choses à faire de tes journées que de faire la leçon à des anonymes sur internet. Nous aussi, ça tombe bien.
 


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Le philosophe Empedocles aurait sauté dans l'Etna pour faire croire à tout le monde qu'il avait disparu de la terre pour devenir un dieu. Les spectateurs furent déçus quand le Volcan a recraché une de ses sandales en bronze. Glorieux.
n°41668324
Profil sup​primé
Posté le 15-04-2015 à 13:47:57  answer
 

teepodavignon a écrit :

S'il est question de morale, le lien économie-conséquence social doit être pris en compte, et l'impact est mauvais là où l'emploi disparaît sans pouvoir être retrouvé. Et aussi, ce n'est pas à non de la liberté que se fait la délocalisation, mais au nom de la rentabilité qui se base justement sur le fait que les travailleurs indiens ne sont pas comme les travailleurs français dans leur pays (humainement oui)  : ils n'ont pas du tout les même prétention. On pourrait invoquer une vertu réellement morale si 1) la délocalisation irait vers un pays moins cher mais avec un droit du travail respectueux  2) l'entreprise dans le pays peu respectueux aurait des pratiques respectueuses.
En absence de cela, l'invocation de la liberté rime avec la liberté de faire le mal (à ceux qui seront en difficulté et à ceux à qui qu'on prétend donner un emploi sans regarder leur condition).
 
Pour moi c'est retourner complètement l'idée de progrès lié à la liberté car c'est aller vers celui s'enchainera le plus à son travail. Quel est le sens d'invoquer la liberté s'il s'agit comme dans le textile, de construire des lieux où ceux qui travaillent sont enfermé à l'intérieur avec la porte de leur local cadenassé ? Pour moi cet agissement ne tien pas d'une philosophie de la liberté, mais d'un détournement d'une valeur noble pour un profit personnel.


 
Ça tombe bien, il se crée à peu près autant d'emplois qu'il est détruit par les délocalisations, si bien qu'on a un bilan nul. Après, les études ne disent pas si les personnes qui ont été licenciées par les délocalisations ont retrouvé du travail, ou si c'était des chômeurs qui leur pré-existaient qui ont trouvé des emplois...

n°41668330
Ciler
Posté le 15-04-2015 à 13:48:30  profilanswer
 

toxik4 a écrit :


Si tu tiens tant à avoir le dernier mot, on te le laisse.
Ça fait des pages et des pages que tu ne parles plus de contenu politique et que tu te contentes de parler des intervenants de ce topic.
Je suppose que tu as d'autres choses à faire de tes journées que de faire la leçon à des anonymes sur internet. Nous aussi, ça tombe bien.


A le dernier mot  [:yann39]  
Effectue une critique purement personnelle  [:yann39]  
Fait la leçon  [:yann39]  
 
L'ironie était volontaire ou bien tu te rends pas compte que tu fais exactement ce que tu lui reproches  [:ciler:2]


---------------
And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°41668587
radio comp​toir
Interdisons les TT !
Posté le 15-04-2015 à 14:08:06  profilanswer
 

[quotemsg=41667531,92218,307977]
Oui c'est parce que tu ne saisis pas fondamentalement le concept de totalitarisme et tu lui donnes un sens commun qui est "une dictature mais en pire". La définition que je t'ai donnée n'a strictement rien à voir avec l'autoritarisme ; parce qu'on parle de deux choses différentes.
[/quote]
A non mais ta définition je l'ai très bien comprise. Y a pas d'exploit en même temps c'est au programme de seconde. C'est le lien avec ce que j'ai dit que je ne comprend pas.
 
Ca fait deux fois que j'ai un échange contradictoire avec quelqu'un, deux fois qu'on me répond que je comprends pas. deux hypothèses, soit je suis bête à bouffer du foin, ce qui n'est malheureusement pas à exclure, soit c'est compliqué d'admettre que quelqu'un peut penser différemment, sans qu'il soit con pour autant.
 
Les autres échanges actuels du fil m'incitent à penser que ce n'est pas facile d'admettre que chacun à sa propre vision, sans pour autant qu'il soit question de "qui a raison" et de "qui a tort". On est juste différent quoi.


Message édité par radio comptoir le 15-04-2015 à 14:19:09
n°41668940
MetalKing7​5
Deviens qui tu es !
Posté le 15-04-2015 à 14:28:47  profilanswer
 


Regardons comment tourne le débat. Au départ, il s'agit pour toi d'amener le fait qu'il existe des "self made man qui construisent des empires économiques de A à Z de leur propres mains". Idée à laquelle je m'oppose.
Et nous voilà rendu à discuter raisonnablement (par l'argumentation) des délocalisations. Remarques que cette discussion a peu d'importance réelle, autre qu'intellectuelle, si les salariés n'ont aucun pouvoir au sein de l'entreprise (et tu vas dans ce sens par  ils ont vendu leurs forces de travail qu'il a emprunté au moment ou il en avait besoin et les autres ont reçu un salaire pour ça" ) et/ou si l'Etat n'a aucun pouvoir sur les entreprises (vaste sujet).
 
Sur les aspects techniques, je constate qu'il faille être prudent avec le jugement sur le niveau des indiens en informatique. Ils sont capables de réaliser des progiciels d'une très grande qualité. C'est indéniable.
D'un autre côté, nous avons encore de grosses lacunes pour les tâches plus rudimentaires. Je pense qu'il s'agit d'un problème de niveau scolaire global. En gros, ils ont encore beaucoup de mal à prendre du recul entre la demande écrite et le souhait réel du demandeur. Mais, bon, sur ce point crucial, beaucoup de français ont aussi du mal...
Je peux aussi évoqué les problèmes d'ordre culturel, qu'on ne retrouve pas forcément dans leurs "entreprises" les plus abouties (ceux qui font les super progiciels). Ma femme dit toujours "ils sont pas dans leur corps" pour expliquer leur difficulté à matérialiser le besoin de support et/ou l'attendu venu de l'extérieur. Sans oublier le "pas de problème" qui laisse l'impression d'un contrôle total... jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que rien n'avance.
 
Mais surtout, la délocalisation vers l'Inde marque la matérialisation d'une organisation globale des équipes SI, notamment pour la partie infra (serveur, BDD, réseau...). Tout cela découle d'un hypersillotage , sorte de résurrection du taylorisme. Et on peut douter fortement de l'efficacité d'une telle organisation, quand bien même il n'y aurait pas de délocalisation des tâches de niveau 1.
 
Je laisse de côté toute la problématique des droits sociaux qui touchent le coeur des socialistes, de la gauche. J'adhère toutefois aux remarques de teepodavignon.


---------------
"Il faut imaginer Sisyphe heureux", Camus
n°41669293
toxik4
Maraîcher Apple
Posté le 15-04-2015 à 14:49:58  profilanswer
 

Ciler a écrit :


A le dernier mot  [:yann39]  
Effectue une critique purement personnelle  [:yann39]  
Fait la leçon  [:yann39]  
 
L'ironie était volontaire ou bien tu te rends pas compte que tu fais exactement ce que tu lui reproches  [:ciler:2]


Continuez à nourrir le troll si ça vous chante, mais vous n'irez pas vous plaindre par la suite de la qualité du débat.


---------------
Le philosophe Empedocles aurait sauté dans l'Etna pour faire croire à tout le monde qu'il avait disparu de la terre pour devenir un dieu. Les spectateurs furent déçus quand le Volcan a recraché une de ses sandales en bronze. Glorieux.
n°41669321
teepodavig​non
Posté le 15-04-2015 à 14:51:28  profilanswer
 

Si ça te plait de voir l'emploi stagner pourquoi pas, mais la recherche d'emploi, c'est quand même le truc qui préoccupe pas mal de gens en France. Si j'avais à remplir un réservoir, et qu'il en fuyait autant qu'il en rentre, je ne considérerait pas cela comme satisfaisant.


---------------
Laurent est mon fils.
n°41669867
_tchip_
Posté le 15-04-2015 à 15:23:56  profilanswer
 

je pense qu'il parlait le la liberté d'entreprendre.


Message édité par _tchip_ le 15-04-2015 à 15:24:15

---------------
He likes the taste...
n°41670319
Profil sup​primé
Posté le 15-04-2015 à 15:53:04  answer
 

MetalKing75 a écrit :


Regardons comment tourne le débat. Au départ, il s'agit pour toi d'amener le fait qu'il existe des "self made man qui construisent des empires économiques de A à Z de leur propres mains". Idée à laquelle je m'oppose.
Et nous voilà rendu à discuter raisonnablement (par l'argumentation) des délocalisations. Remarques que cette discussion a peu d'importance réelle, autre qu'intellectuelle, si les salariés n'ont aucun pouvoir au sein de l'entreprise (et tu vas dans ce sens par  ils ont vendu leurs forces de travail qu'il a emprunté au moment ou il en avait besoin et les autres ont reçu un salaire pour ça" ) et/ou si l'Etat n'a aucun pouvoir sur les entreprises (vaste sujet).
 
Sur les aspects techniques, je constate qu'il faille être prudent avec le jugement sur le niveau des indiens en informatique. Ils sont capables de réaliser des progiciels d'une très grande qualité. C'est indéniable.
D'un autre côté, nous avons encore de grosses lacunes pour les tâches plus rudimentaires. Je pense qu'il s'agit d'un problème de niveau scolaire global. En gros, ils ont encore beaucoup de mal à prendre du recul entre la demande écrite et le souhait réel du demandeur. Mais, bon, sur ce point crucial, beaucoup de français ont aussi du mal...
Je peux aussi évoqué les problèmes d'ordre culturel, qu'on ne retrouve pas forcément dans leurs "entreprises" les plus abouties (ceux qui font les super progiciels). Ma femme dit toujours "ils sont pas dans leur corps" pour expliquer leur difficulté à matérialiser le besoin de support et/ou l'attendu venu de l'extérieur. Sans oublier le "pas de problème" qui laisse l'impression d'un contrôle total... jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que rien n'avance.
 
Mais surtout, la délocalisation vers l'Inde marque la matérialisation d'une organisation globale des équipes SI, notamment pour la partie infra (serveur, BDD, réseau...). Tout cela découle d'un hypersillotage , sorte de résurrection du taylorisme. Et on peut douter fortement de l'efficacité d'une telle organisation, quand bien même il n'y aurait pas de délocalisation des tâches de niveau 1.
 
Je laisse de côté toute la problématique des droits sociaux qui touchent le coeur des socialistes, de la gauche. J'adhère toutefois aux remarques de teepodavignon.


Comme tu dis cette discussion a peu voire aucune importance quelconque hormis le simple plaisir de discuter.  
Donc autant choisir les sujets qui nous plaisent : Je ne vais pas continuer de developper sur les self made man, jai argumente sur ce point. Tu refutes sur ce que je considere de la bataille de semantique... Fair enough. Je respecte ton desaccord sur ce sujet et oriente la discussion sur un autre debat.
Si tu penses que je suis hors sujet et/ou ininteressant, je ne ten voudrais pas de ne pas me repondre. Bref.
 
Sur la premiere partie, je pense que l'Etat ne devrait pas avoir dautres roles que celui dassurer la cohesion sociale : Si on prend lexemple des premieres societes (pour extrapoler), on avait une activite (de peche, de chasse, etc.) qui a construit une societe laquelle fut "administrer" afin dassurer la cohesion du groupe. Premier fondement de l'Etat.
Sans en revenir a un systeme aussi primaire que celui decrit, je pense que lon devrait tendre vers ce modele. Une remarque cependant, je vote socialiste donc je ne suis pas pour une liberte absolue du marche qui tend a hacher menu les plus faibles, je le reconnais. La droite serait pour baisser le smic. Je ne suis pas daccord. Meme chose pour un tas dautres mesures.
 
Pour ta reponse sur le cote technique des indiens, cela releve plus de la difference culturelle que de competences.  
Ils ont dautres manieres de faire qui peut au premier abord nous perturber, mais ils sont constiues comme nous et donc possede a priori, le meme potentiel.
 

n°41670558
MetalKing7​5
Deviens qui tu es !
Posté le 15-04-2015 à 16:11:05  profilanswer
 


Reste donc à savoir quelles limites doit-on donner à l'Etat... mais aussi aux salariés dans l'entreprise. Le point de notre 1er désaccord tient là-dessus car je suis éco-socialiste. Je reprend la formule de Jaurès (de mauvaise mémoire) : la Révolution a fait du serf un citoyen mais nous restons esclave dans l'usine. La République ne doit pas s'arrêter devant la porte des usines.
 
 
Je suis plutôt d'accord. Mais je ne souhaite toutefois ni l'hypersillotage ni les délocalisations en Inde ou en Pologne.


---------------
"Il faut imaginer Sisyphe heureux", Camus
n°41671799
Profil sup​primé
Posté le 15-04-2015 à 17:39:09  answer
 

teepodavignon a écrit :

Si ça te plait de voir l'emploi stagner pourquoi pas, mais la recherche d'emploi, c'est quand même le truc qui préoccupe pas mal de gens en France. Si j'avais à remplir un réservoir, et qu'il en fuyait autant qu'il en rentre, je ne considérerait pas cela comme satisfaisant.


 
S'il est créé autant d'emplois en France qu'il en est détruit, où est le problème ? Ça veut dire qu'il y a de l'emploi pour tout le monde.
 
Hélas, ça c'est seulement la théorie... Et en ce moment, on a plein de chômage donc on doit explorer les possibilités qui permettent de créer plus d'emplois.
 
Comment s'y prendre ? Je ne sais pas, mais je sais au moins qu'il y a plusieurs pistes.
 
Dans une optique conservatrice (politique de l'offre) on chercherait à relancer la croissance, à renforcer l'Education Nationale et les possibilités de reconversion, on faciliterait le licenciement pour faciliter l'embauche, on simplifierait le code du travail et on baisserait le Smic, et puis l'État mènerait une politique d'austérité, il faudrait peut-être faire défaut sur une partie de la dette. En parallèle il faudrait renégocier les statuts de la BCE pour qu'elle ferme les vannes, sans quoi on se prendra bulle spéculative sur bulle spéculative à l'avenir, des plus petites et des plus grandes que ce que nous avons déjà connu. Le gouvernement actuel est vaguement dans cette tendance là, mais il bricole. La croissance des dépenses publiques freinent c'est un bon point mais c'est très insuffisant pour régler quoi que ce soit.
 
Le hic c'est que la croissance est incompatible avec les dernières données scientifiques sur le réchauffement climatique. On sera tous cuits si on continue comme ça, nous ou nos gosses. Dans ce cas il faut envisager un avenir sans croissance. Si on ne veut plus de croissance, on peut s'autoriser à surtaxer le capital et donc à maintenir ou faire progresser la dépense publique. A partir de là, l'économie se fige et devient un jeu à somme nulle. Il faut tout repenser. Par exemple, si notre économie ne produit plus d'innovation privée, on va avoir du mal à exporter ; et si on n'exporte pas, on ne peut plus importer. Pour rééquilibrer les comptes et nous permettre d'importer un peu, il faudra lever des barrières douanières (sortir de l'UE donc) pour empêcher que la consommation intérieure soit uniquement nourrie depuis l'extérieur. A terme si on est les seuls à faire ça, on ne pourra plus rien importer vu que nos produits n'auront plus d'intérêt, si nos partenaires continuent d'innover (ils seront soit trop chers, soit obsolètes, comme le téléphone mobile face au smartphone). Rien n'empêcherait de financer une recherche publique, après, pour continuer d'avancer sur certains sujets comme le cancer. Mais c'est une piste assez radical.

n°41672299
moonboots
Posté le 15-04-2015 à 18:37:30  profilanswer
 

ce soir soirée Mediapart : https://www.youtube.com/watch?v=wFH131XdOUk
 
tout de suite le constitutionnaliste Dominique Rousseau, ensuite «Israël-Palestine, la guerre comme seul horizon» ; «gauche réformiste, la fin de l'histoire?»
 
le tout sera rediffusé de toute façon

n°41672389
Profil sup​primé
Posté le 15-04-2015 à 18:51:00  answer
 

MetalKing75 a écrit :


Reste donc à savoir quelles limites doit-on donner à l'Etat... mais aussi aux salariés dans l'entreprise. Le point de notre 1er désaccord tient là-dessus car je suis éco-socialiste. Je reprend la formule de Jaurès (de mauvaise mémoire) : la Révolution a fait du serf un citoyen mais nous restons esclave dans l'usine. La République ne doit pas s'arrêter devant la porte des usines.

 


 
MetalKing75 a écrit :


Je suis plutôt d'accord. Mais je ne souhaite toutefois ni l'hypersillotage ni les délocalisations en Inde ou en Pologne.


Je soutiens le discours de Jaurès au moment il a été prononcé. Est ce qu'il a toujours la même portée a l'heure des rtt, 35h et du télétravail ? Personnellement je pense pas.

 

Je contraste que je ne partage même pas la vision du travail de mes parents qui mont pousse a être fonctionnaire pour sécuriser mon emploi. Alors la génération de Jaurès...

 

Je pense que l'entreprise appartient a celui qu'il la créé et si tu travailles dans une entreprise cotee, tu peux en acquérir une partie via les actions pour obtenir le droit de vote sur les décisions qui et même virer son PDG (avec suffisamment de poids évidemment). Mais bon, on va pas te faire cadeau de morceau de entreprise sous prétexte que tas bossé aux RHs pendant 20 ans. Si tu veux ton droit, tu paies. Ce serait vraiment récompenser l'inefficience et l'inefficacité. C'est mon opinion.

n°41673697
Lolo_hfr
Posté le 15-04-2015 à 20:53:37  profilanswer
 

yannick a écrit :

Plusieurs pistes dans l'article suivant:
 
http://russeurope.hypotheses.org/3699
 
En resume Sapir explique que les Grecs sont attaches a l'Europe il explique les raisons dans l'article. Syriza a ete elu dans un programme de maintien de l'Euro. Europe = Reve et modernite, du moins jusqu'a recement. Une rupture semble inevitable, reste a en definir les modalites et effectivement ce n'est jamais si simple. Meme si je recommande de lire l'article en entier, l'extrait suivant apporte un element de reponse possible a ta question:
 
Cette rupture cependant, le gouvernement grec veut en faire peser l’entière responsabilité sur l’Eurogroupe et l’Union européenne. Il le veut d’une part pour des raisons de politique intérieure et de morale politique. Ayant affirmé durant la campagne électorale qu’il ne voulait pas sortir de l’Euro, il doit agir en sorte d’être expulsé de cette dernière. D’où le fait qu’il ne faut pas s’attendre à des gestes de rupture de la part de la Grèce, mais à une fermeté sur les principes : il n’est pas question de renoncer aux promesse électorales et au programme sur lequel ce gouvernement a été élu. Mais, le gouvernement grec veut aussi que cette rupture soit le fait des institutions européennes pour rendre moins douloureuse la brisure du rêve européen. Le deuil de l’idée européenne, du moins dans sa forme la plus inclusive, aura certainement des conséquences. Si la responsabilité de ce deuil peut reposer sur Bruxelles et Francfort, il peut en découler un surcroît de légitimité pour le gouvernement grec.


Donc Tsipras serait persuadé que sortir de l'euro serait la meilleure solution, mais comme ce n'était pas dans son programme, il cherche à s'en faire expulser ?
 
Ce n'est pas très convaincant, car :
- l'Europe ne l'expulsera pas. Au maximum, elle coupera les fonds. Quel interet aurait-elle en plus à l'expulser, à part donner l'impression de s'acharner ?
- Surtout, si la sortie de l'euro est la bonne solution, si Tsipras le fait et que la situation grecque s'améliore, les électeurs grecs le remercieront. Ils ne vont pas lui dire : "OK, ça va mieux, mais ce n'était pas dans le programme".
 
Plus vraisemblablement, Tsipras craint que sortir de l'euro serait encore pire, et il ne veut pas prendre ce risque vu que ce n'était pas dans son programme.

Message cité 1 fois
Message édité par Lolo_hfr le 15-04-2015 à 21:08:08
n°41673780
trueslash
(╯°□°)╯︵ MMM
Posté le 15-04-2015 à 20:59:58  profilanswer
 

Au risque de passer pour un affreux démocrate populiste, un referundum et c'est marre :o

n°41673817
Lolo_hfr
Posté le 15-04-2015 à 21:01:35  profilanswer
 

helicon2 a écrit :

Oui, je sais. Le libéralisme et le néo-libéralisme, ce n'est pas pareil. Mais c'est vrai qu'avec des gens qui se revendiquent libéral alors que lorsqu'ils sont au pouvoir, ils appliquent une politique néo-libérale, on s'y perd.
 
A lire sur ce sujet, Christian Laval (le titre est trompeur, la première phrase en revanche, pas du tout) : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] #t37273749


En France, il n'y a quasiment aucun homme de gouvernement qui se revendique libéral. A part Madelin et Bayrou, mais ils n'ont jamais accédé aux plus hautes fonctions. Il faut remonter à 1981 pour avoir un chef de gvt libéral (Raymond Barre).
 
Le néo-libéralisme prône la diminution du poids de l'état, donc ces dernières décennies, la france n'est pas devenue un pays néo-libéral, vu que ces dépenses publiques ont régulièrement augmenté pour atteindre 57% du PIB, quasi record mondial.

n°41673833
Profil sup​primé
Posté le 15-04-2015 à 21:02:37  answer
 

trueslash a écrit :

Au risque de passer pour un affreux démocrate populiste, un referundum et c'est marre :o


so true.

n°41673894
Lolo_hfr
Posté le 15-04-2015 à 21:05:23  profilanswer
 

helicon2 a écrit :

La France connait l'austérité. C'est simplement qu'elle est moins forte qu'en Espagne ou en Grèce (et heureusement, vu les dégâts humains que ça fait).


Non, il ne s'agit pas d'austérité. L'austérité, c'est ce qu'il y a eu en grèce, Espagne, Portugal, etc.. qui ont connu des baisses de 5 à 20% des salaires et pensions des fonctionnaires et le licenciement d'une partie d'entre eux.
 
Au maximum, on peut parler d'un début de rigueur. Et encore, le terme est trop fort, puisque les dépenses publiques françaises continuent d'augmenter, et sont toujours très supérieures aux recettes.

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