Entrée / Séjour

L’Arabie Saoudite ne délivre pas de visas de tourisme. Les seuls étrangers admis dans le Royaume sont les hommes d’affaires (y compris les travailleurs immigrés) ou les musulmans effectuant le pèlerinage à la Mecque. Il est néanmoins possible de solliciter des "visas de visite" pour les familles des étrangers résidant dans le pays. Les autorités saoudiennes ne délivrent pas de visas aux détenteurs de passeports sur lesquels figurent des visas ou des tampons israéliens.

Toute demande de visa doit être garantie par un répondant (« sponsor ») saoudien ou un expatrié résidant dans le pays. Les étrangers résidant en Arabie Saoudite dépendent d’un répondant saoudien et doivent disposer d’une carte de séjour (« iqama »). Il est courant que l’employeur conserve le passeport de l’employé. Celui-ci ne peut quitter l’Arabie Saoudite que si son employeur demande pour lui un visa de sortie. La détention d’un second passeport est interdite. Dans ces conditions, il peut être très difficile de quitter le pays en cas de litige avec un particulier ou une entreprise saoudienne.

A l’arrivée en Arabie Saoudite, les bagages sont généralement inspectés dans le détail. Il convient de respecter les interdictions sur l’importation de certains biens (cf. supra) pour éviter leur confiscation et une fouille pénible.

Pour tout renseignement complémentaire, il est recommandé de contacter le consulat général d’Arabie Saoudite en France, adresses des missions étrangères en France (sur le site de la Maison des Français de l’étranger).

A Sevran, le Front de gauche se mobilise pour sauver un bastion menacé
 
 
 
Marie-George Buffet et Jean-Luc Mélenchon ont fait spécialement le déplacement à Sevran (Seine-Saint-Denis), jeudi 10 mars, sur les terres de François Asensi. L'enjeu pour le Front de gauche dans cette cantonale n'est pas moins que de relever l'affront. Celui fait par l'accord PS - Europe Ecologie-Les Verts (EELV) de contester les communistes sur ce canton "rouge", cher au député de Seine-Saint-Denis. Et celui surtout qu'ose Stéphane Gatignon, maire de Sevran, qui soutient, contre le PCF, le candidat d'EELV, Jean-François Baillon.
 
Voici des mois que Stéphane Gatignon, conseiller général sortant frappé par le cumul des mandats, conteste son ancien mentor. Il fut longtemps l'assistant parlementaire de François Asensi et son plus proche collaborateur. Le député rénovateur l'avait introduit sur ses terres pour porter les couleurs communistes lors des municipales de 2001. Il pesa de tout son poids, contre le PCF local, pour le faire élire à 31 ans.
 
Mais le "fils spirituel" a voulu tuer le père. Passé du PCF à Europe-Ecologie en 2008, candidat écologiste lors des élections européennes, Stéphane Gatignon convoite désormais le siège de M. Asensi en 2012. Et pour cela, il a fait taire ses vieilles préventions contre l'écologiste Jean-François Baillon, son ancien adversaire.
 
"ARRANGEMENTS ÉLECTORAUX ENTRE AMIS"
 
Ces dernières semaines, le ton est monté entre le député et son ancien protégé. A coups de communiqués, de lettres ouvertes pour dénoncer d'un côté la suppression de subventions de l'intercommunalité pour "étrangler Sevran", de l'autre les "calomnies" et les "combinaisons politiciennes". La guerre semble totale. Et le PS local, furieux de voir le canton confié aux écologistes, tangue : la section sevranaise a décidé de "ne soutenir personne" les 20 et 27 mars.
 
Jeudi, devant quelque 250 personnes réunies dans une salle municipale, le discours d'union, que tous jurent vouloir contre la droite, avait du mal à se faire entendre. Le candidat du Front de gauche Arnaud de Keraudren a donné le ton en s'insurgeant "contre les arrangements électoraux entre amis", appelant à soutenir une "vraie gauche de combat contre la gauche d'accompagnement du sarkozisme".
 
François Asensi a enchaîné en fustigeant cette "alliance contre nature destinée à affaiblir la gauche de transformation sociale au sein de la gauche". Clémentine Autain, de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), a renchéri en se disant "déçue et en colère" face à l'attitude de son ancien "ami" : "Stéphane brouille les pistes en rejoignant Europe Ecologie qui contribue au recentrage de la gauche" et se révèle "méprisant à l'égard de ses anciens amis", a-t-elle lancé. "L'enjeu est de savoir si le 93 va devenir le lieu d'expérimentation pour l'accommodement au libéralisme", a-t-elle ajouté.
 
"CONSTRUIRE DU NEUF ET DU BEAU"
 
Marie-George Buffet, elle, a tenté de recentrer la réunion sur l'enjeu de ces cantonales "contre la bande du Fouquet's et l'extrême droite". Au second tour, Europe Ecologie a prévenu que le désistement n'était "pas une obligation". "Nous, nous serons les instruments inlassables de l'union de la gauche pour construire du neuf et du beau", a rétorqué l'ancienne secrétaire nationale communiste.
 
Contre les "querelles entre soi qui finissent par vous couper les jambes", il y a le Front de gauche, a plaidé à son tour Jean-Luc Mélenchon. En 2004, Stéphane Gatignon avait été élu avec 65 % des voix face à la droite. Le 20 mars, entre le candidat du Front de gauche et celui de l'alliance PS-EELV, les résultats seront regardés à la loupe par Claude Bartolone, président du conseil général. Ici aussi, comme dans plusieurs cantons du 93, c'est sa stratégie d'offensive contre les communistes qui se joue.

Et si Michael Moore, et son film Capitalism : a Love Story, était bien en deçà de la réalité ? Et si le fleuron des «banksters», le surnom que Main street, l’homme de la rue, donne depuis la crise aux banquiers de Wall Street, était au cœur d’une affaire de subprimes étatique en Europe ? Goldman Sachs, la banque la plus puissante du monde, a spéculé sur le dos de la Grèce tout en se faisant rémunérer par Athènes pour l’aider à gérer sa dette. Voilà l’accusation qui trotte dans la tête de tous les banquiers européens. Et même au-delà. Fait rarissime, les politiques sont montés au créneau pour mettre en doute l’intégrité de la pieuvre Goldman Sachs. Sans jamais la nommer, la chancelière allemande Angela Merkel a dégainé la première mercredi. Elle juge «scandaleux» que certaines banques aient pu aider à maquiller le déficit budgétaire de la Grèce et provoquer ainsi une crise de toute la zone euro. Le lendemain, c’est au tour de la ministre de l’Economie, Christine Lagarde de se demander si «The Firm», comme on la surnomme, avait aidé la Grèce à maquiller la réalité de sa dette. «C’est une question à laquelle on doit avoir la réponse», a-t-elle dit sur France Inter. Ce n’est pas la seule. La banque américaine aux 13,3 milliards de dollars de bénéfice en 2009 est de tous les conflits d’intérêts potentiels dans cette crise grecque. A la fois conseiller et spéculateur. Bref le pire visage de la finance mondialisée…

Le 4 décembre 1928, la compagnie crée le Goldman Sachs Trading Corp., une société d'investissement à capital fixe (en) avec des propriétés similaires à celle d'une chaîne de Ponzi. La société échoue à la suite du Krach de 1929, nuisant à la réputation de la firme pour plusieurs années[6].