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Auteur Sujet :

Education nationale : cout

n°27971797
ShonGail
En phase de calmitude ...
Posté le 04-10-2011 à 19:40:19  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

pygmee a écrit :


 
L'école ne peut pas résoudre tous les problèmes de la société. C'est tout. Les bons sentiments ne sont pas des raisons. Si les parents bossent tout le temps et ne peuvent pas voir leurs gosses, et bien nous on y peut rien. C'est illusoire de croire que l'on peut les remplacer.


 
Mais ta base de départ est fausse !
 
C'est toi qui demande aux parents de te remplacer dans l'apprentissage des leçons, les exercices, la vérification des acquis.
Pas l'inverse !
C'est pas leur rôle.
Quand faut défendre le CAPES ou demander à être considérés BAC+5 parce qu'enseigner c'est pas n'importe quoi, ca demande la pédagogie et des compétences, vous êtes là hein !
Mais refiler votre boulot aux parents (dont c'est pas du tout le job), et en fait de plus en plus à des sociétés privés type acadomia (uniquement pour les riches on l'aura compris), ça vous dérange pas ça !

mood
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Posté le 04-10-2011 à 19:40:19  profilanswer
 

n°27971828
LaMouet
Lost.
Posté le 04-10-2011 à 19:43:35  profilanswer
 

ShonGail a écrit :


 
Je sais pas moi ... durant ses cours ? [:atari]
 
Ah ben sinon je ne dis pas qu'il ne faut pas revoir les programmes et les matières enseignées. C'est encore un autre débat.
Mais reporter un programme trop lourd ou l'acquisition/travail des compétences en dehors de l'école, sans assurer les moyens matériels et pédagogiques pour cela, c'est franchement le choix merdique.
 
D'ailleurs, au passage les devoirs sont interdits à l'école primaire; pour nombre de raisons que j'ai évoquées.
Bien sûr, le corps professoral, si à cheval sur les règles sur d'autres points, n'a cure de cette interdiction.
 
Faut croire aussi que les raisons sur la santé de l'enfant, l'inégalité fasse aux moyens pour assumer les devoirs, l'immixtion forcée de l'école dans la vie familiale, l'inutilité des devoirs en terme de progression de l'élève sont des arguments qui s'évaporent avec le passage en 6ième. Pouf ! Majax ! [:ogratte:4]


 
Je suis désolé mais je pense que vous ne savez pas bien de quoi vous parler. Les programmes sont de plus en plus vides. 1h de cours dure en fait 50min durant laquelle l'enseignant passe plus de temps à demander à machin d'arrêter de faire le mariole pour épater la galerie plutôt qu'à faire son cours. Les élèves qui souhaitent apprendre sont effacés derrière les petits malins qui se trouvent amusants. Quand une question intéressante et inattendue survient, même si hors sujet, l'enseignant y répond, parce qu'il est là pour ça. Il y des gens qui comprennent vite, d'autres lentement, il faut ré-expliquer les choses. Le temps c'est ce qui manque, toujours. Mais effectivement les devoirs ne servent à rien, si ce n'est emmerder les élèves qui ne demandent qu'à faire autre chose. Jouer à Fifa12 par exemple.
Quant à "l'immixtion forcée de l'école dans la vie familiale" je dirais que c'est une bonne chose quand je vois ce qui peut se passer dans de nombreuses familles. Mais c'est un autre débat.


---------------
Fight For Your Mind
n°27971849
LaMouet
Lost.
Posté le 04-10-2011 à 19:45:53  profilanswer
 

ShonGail a écrit :


 
Mais ta base de départ est fausse !
 
C'est toi qui demande aux parents de te remplacer dans l'apprentissage des leçons, les exercices, la vérification des acquis.
Pas l'inverse !
C'est pas leur rôle.
Quand faut défendre le CAPES ou demander à être considérés BAC+5 parce qu'enseigner c'est pas n'importe quoi, ca demande la pédagogie et des compétences, vous êtes là hein !
Mais refiler votre boulot aux parents (dont c'est pas du tout le job), et en fait de plus en plus à des sociétés privés type acadomia (uniquement pour les riches on l'aura compris), ça vous dérange pas ça !


 
Là ça devient n'importe quoi. C'est à l'élève de faire ses devoirs, et à personne d'autre. S'il ne sait pas, il demande. A son prof, et pas à quelqu'un d'autre.
Les parents doivent vérifier que leurs enfants travaillent, pas faire leurs devoirs.


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Fight For Your Mind
n°27971858
ShonGail
En phase de calmitude ...
Posté le 04-10-2011 à 19:47:19  profilanswer
 

LaMouet a écrit :


 
Je suis désolé mais je pense que vous ne savez pas bien de quoi vous parler. Les programmes sont de plus en plus vides. 1h de cours dure en fait 50min durant laquelle l'enseignant passe plus de temps à demander à machin d'arrêter de faire le mariole pour épater la galerie plutôt qu'à faire son cours. Les élèves qui souhaitent apprendre sont effacés derrière les petits malins qui se trouvent amusants. Quand une question intéressante et inattendue survient, même si hors sujet, l'enseignant y répond, parce qu'il est là pour ça. Il y des gens qui comprennent vite, d'autres lentement, il faut ré-expliquer les choses. Le temps c'est ce qui manque, toujours. Mais effectivement les devoirs ne servent à rien, si ce n'est emmerder les élèves qui ne demandent qu'à faire autre chose. Jouer à Fifa12 par exemple.
Quant à "l'immixtion forcée de l'école dans la vie familiale" je dirais que c'est une bonne chose quand je vois ce qui peut se passer dans de nombreuses familles. Mais c'est un autre débat.


 
 
Au contraire, je sais fort bien de quoi je cause concernant l'EN.
Tiens un ptit lien vers un gars qui n'y connais rien non plus :
http://education3.canalblog.com/ar [...] 80723.html

n°27971891
pygmee
Posté le 04-10-2011 à 19:50:40  profilanswer
 

ShonGail a écrit :


 
Mais ta base de départ est fausse !
 
C'est toi qui demande aux parents de te remplacer dans l'apprentissage des leçons, les exercices, la vérification des acquis.
Pas l'inverse !
C'est pas leur rôle.
Quand faut défendre le CAPES ou demander à être considérés BAC+5 parce qu'enseigner c'est pas n'importe quoi, ca demande la pédagogie et des compétences, vous êtes là hein !
Mais refiler votre boulot aux parents (dont c'est pas du tout le job), et en fait de plus en plus à des sociétés privés type acadomia (uniquement pour les riches on l'aura compris), ça vous dérange pas ça !


 
Le prof explique, montre, vérifie mais l'apprentissage c'est le travail de l'élève. Et pas celui des parents. Et justement j'aimerai qu'on arrête d'inventer des bidules, qui laissent croire à l'élève qu'il y a un échappatoire. Non, il devra apprendre son cours et faire des exercices, et personne ne peut le faire à sa place.
 
Il y a nécessairement une phase de travail individuel. Tu t'imagines qu'à 50 dans une salle de perm ils vont faire leur devoirs mieux que seuls à la maison, ou apprendre leur leçon. C'est débile. Et ensuite apprendre, c'est pas moderne, mais il faut bien passer par là.

n°27971900
ShonGail
En phase de calmitude ...
Posté le 04-10-2011 à 19:52:13  profilanswer
 

LaMouet a écrit :


 
Là ça devient n'importe quoi. C'est à l'élève de faire ses devoirs, et à personne d'autre. S'il ne sait pas, il demande. A son prof, et pas à quelqu'un d'autre.
Les parents doivent vérifier que leurs enfants travaillent, pas faire leurs devoirs.


 
Et les DM ?
Et tous les exercices non corrigés en classe ?
Et ceux que l'élève n'a pas sur faire et qui récolte un 0 ?
Et le temps que cela prend en dehors de l'école ? Temps qui n'est pas consacré à d'autres axes de développement.
Et les 8 à 10 heures de boulot certains jours pour un simple élève de sixième entre ses cours et ses devoirs ?
 
Je crois que tu ne comprends pas le principe de base :
Ecole = enseignant qui décide du boulot et de à quoi le temps est consacré.
Pas école = temps d'école fini. Enseignant qui n'a aucune légitimité à réclamer quoi que ce soit.

n°27971908
LaMouet
Lost.
Posté le 04-10-2011 à 19:53:21  profilanswer
 

ShonGail a écrit :


 
 
Au contraire, je sais fort bien de quoi je cause concernant l'EN.
Tiens un ptit lien vers un gars qui n'y connais rien non plus :
http://education3.canalblog.com/ar [...] 80723.html


 
Tiens tu devrais aller lire ce que le monsieur cite dans son article, avant de dire que tu sais de quoi tu parles:
"We have provided evidence that additional homework may be an important tool for improving student achievement, particularly for math"


---------------
Fight For Your Mind
n°27971913
ShonGail
En phase de calmitude ...
Posté le 04-10-2011 à 19:53:55  profilanswer
 

pygmee a écrit :


 
Il y a nécessairement une phase de travail individuel. Tu t'imagines qu'à 50 dans une salle de perm ils vont faire leur devoirs mieux que seuls à la maison, ou apprendre leur leçon. C'est débile. Et ensuite apprendre, c'est pas moderne, mais il faut bien passer par là.


 
 
Oui apprendre faut passer par là, on est d'accord. De manière répétitive sur certains points.
Et ben ca tombe bien, y'a l'école pour ça ! Avec des heures chaque jour de la semaine et des gens formés pour cela. Réjouissons nous :)

n°27971921
pygmee
Posté le 04-10-2011 à 19:55:04  profilanswer
 

ShonGail a écrit :


 
 
Au contraire, je sais fort bien de quoi je cause concernant l'EN.
Tiens un ptit lien vers un gars qui n'y connais rien non plus :
http://education3.canalblog.com/ar [...] 80723.html


 
Oui, ben il a tort. Et si c'est interdit, c'est con. Si tu veux mon avis sur les pédagogue de l'UNSA ... Je te laisse deviner.

n°27971941
pygmee
Posté le 04-10-2011 à 19:57:35  profilanswer
 

Bon, c'est toujours la même argumentation, ça sert à rien de continuer. ciao.

mood
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Posté le 04-10-2011 à 19:57:35  profilanswer
 

n°27971952
kriloner
cold-hearted bastard
Posté le 04-10-2011 à 19:58:47  profilanswer
 

@all : je ne voulais pas dégager la responsabilité des parents. Mais quand les parents ne sont plus la...pk ne pas foutre tous les gamins dans des etablissement fermé pour leur assurer une egalité des chances totale et ce dès la naissance?
 
de quel droit un mome naitrait dans une famille plus riche qu'un autre. Il faut à terme que chaque enfant ait exactement la meme jeunesse sans aucune distinction. Et seuls les plus méritants pourront ensuite prendre une place importante dans la société.


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antithéiste
n°27971963
LaMouet
Lost.
Posté le 04-10-2011 à 19:59:38  profilanswer
 

ShonGail a écrit :


 
Et les DM ?
Et tous les exercices non corrigés en classe ?
Et ceux que l'élève n'a pas sur faire et qui récolte un 0 ?
Et le temps que cela prend en dehors de l'école ? Temps qui n'est pas consacré à d'autres axes de développement.
Et les 8 à 10 heures de boulot certains jours pour un simple élève de sixième entre ses cours et ses devoirs ?
 
Je crois que tu ne comprends pas le principe de base :
Ecole = enseignant qui décide du boulot et de à quoi le temps est consacré.
Pas école = temps d'école fini. Enseignant qui n'a aucune légitimité à réclamer quoi que ce soit.


 
C'est marrant, mais je ne vis pas au pays des bisounours. Il n'y a pas 10 élèves par classe. Ces élèves ne veulent pas travailler en classe. Donc pour ceux qui veulent progresser et sont intéressés il faut trouver des astuces. Si tu en as, des vraies, ne te gênes pas.

Message cité 1 fois
Message édité par LaMouet le 04-10-2011 à 20:04:00

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Fight For Your Mind
n°27971966
ShonGail
En phase de calmitude ...
Posté le 04-10-2011 à 20:00:12  profilanswer
 

LaMouet a écrit :


 
Tiens tu devrais aller lire ce que le monsieur cite dans son article, avant de dire que tu sais de quoi tu parles:
"We have provided evidence that additional homework may be an important tool for improving student achievement, particularly for math"


 
Mis à part les maths (et encore sur les blancs et pas les noirs visiblement - différence sociale ? Si oui, dommage pour les élèves qui en auraient le plus besoin), voici la phrase de conclusion :
"Moreover, homework does not appear to improve achievement in other subjects."

n°27971978
ShonGail
En phase de calmitude ...
Posté le 04-10-2011 à 20:01:15  profilanswer
 

pygmee a écrit :


 
Oui, ben il a tort. Et si c'est interdit, c'est con. Si tu veux mon avis sur les pédagogue de l'UNSA ... Je te laisse deviner.


 
L'interdiction date de 1956 !
Et les arguments qui mènent à ce choix étaient déjà développés avant.

n°27971981
LaMouet
Lost.
Posté le 04-10-2011 à 20:01:21  profilanswer
 

kriloner a écrit :

@all : je ne voulais pas dégager la responsabilité des parents. Mais quand les parents ne sont plus la...pk ne pas foutre tous les gamins dans des etablissement fermé pour leur assurer une egalité des chances totale et ce dès la naissance?
 
de quel droit un mome naitrait dans une famille plus riche qu'un autre. Il faut à terme que chaque enfant ait exactement la meme jeunesse sans aucune distinction. Et seuls les plus méritants pourront ensuite prendre une place importante dans la société.


 
Non mais même dans les collèges difficiles, il y a tout un tas de dispositifs d'aide. Celui qui est volontaire peut réussir.


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Fight For Your Mind
n°27971989
LaMouet
Lost.
Posté le 04-10-2011 à 20:02:34  profilanswer
 

ShonGail a écrit :


 
Mis à part les maths (et encore sur les blancs et pas les noirs visiblement - différence sociale ? Si oui, dommage pour les élèves qui en auraient le plus besoin), voici la phrase de conclusion :
"Moreover, homework does not appear to improve achievement in other subjects."


 
C'est dommage, car on utilise les maths dans toutes les sciences (SPC, SVT, Techno).


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Fight For Your Mind
n°27972023
ShonGail
En phase de calmitude ...
Posté le 04-10-2011 à 20:06:33  profilanswer
 

LaMouet a écrit :

 

C'est marrant, mais je ne vis pas au pays des bisounours. Il n'y a pas 10 élèves par classe. Ces élèves ne veulent pas travailler en classe. Donc pour ceux qui veulent progresser et sont intéressés il faut trouver des astuces. Si tu en as, des vrais, ne te gênes pas.

 


Donc en gros, les élèves ne bossent pas en classe donc le boulot ils le feront chez eux ? Peu importe comment ca se passe et si c'est efficace ?
Et si on revoyait la manière de fonctionner de l'école plutôt ?

 

Moi d'un autre coté j'ai des thunes pour payer des cours particuliers (donnés par un prof de l'EN par exemple, tiens ! J'vais pas avoir à chercher loin, y'en a plein qui en ont fait un bon complément de revenus).
Alors les devoirs c'est mon intérêt, tu penses bien.
Comme ça mes gosses auront moins de concurrence sur le marché du travail avec les gosses de pauvres ou d'autres qui n'auront pas suivre le rythme.

Message cité 4 fois
Message édité par ShonGail le 04-10-2011 à 20:15:08
n°27972078
ShonGail
En phase de calmitude ...
Posté le 04-10-2011 à 20:12:56  profilanswer
 

Allez hop, 36 15 my life en direct :
 
J'appelle ma femme pour lui dire que je quitte le boulot.
Elle me dit que notre fille fait ses devoirs, que c'est chiant le mardi
Faut dire qu'elle a une heure de sport en club le mardi.
Comme elle termine à 17h40 (avec début des cours à 8h30 SVP), elle n'arrive pas à la maison avant 19h45/20h.
Ben il reste quoi à faire ? Manger ? Se reposer ? Jouer ? Discuter ? Lire ?
Ben non, il reste les devoirs donnés du jour pour le lendemain :heink:
 
Mais bon elle n'a qu'à pas avoir d'activités en dehors de l'école, quelle idée !!!!

n°27972132
pygmee
Posté le 04-10-2011 à 20:19:24  profilanswer
 

ShonGail a écrit :


 
 
Donc en gros, les élèves ne bossent pas en classe donc le boulot ils le feront chez eux ? Peu importe comment ca se passe et si c'est efficace ?
Et si on revoyait la manière de fonctionner de l'école plutôt ?
 
Moi d'un autre coté j'ai des thunes pour payer des cours particuliers (donnés par un prof de l'EN par exemple, tiens ! J'vais pas avoir à chercher loin, y'en a plein qui en ont fait un bon complément de revenus).
Alors les devoirs c'est mon intérêt, tu penses bien.
Comme ça mes gosses auront moins de concurrence sur la marché du travail avec les gosses de pauvres ou d'autres qui n'auront pas suivre le rythme.


Je reviens. Les cours particuliers donnés par un prof de l'EN, je rigole.
 
D'une, va trouver un prof de l'éducation nationale à Acadomia. Au tarif pratiqué, c'est débile. Surtout qu'Acadomia prend son pourcentage. Ils essaient de le faire croire, mais en pratique ce sont des étudiants ou autres.
De deux, ça ne sert à rien les cours particulier. C'est pas une heure par semaine qui va changer quelque chose pour un élève faible, on voit que t'a jamais essayé. D'autre part, il n'apprend pas l'autonomie, ce qui devrait être la priorité dans le secondaire. L'année dernière on avait fait du soutien pour un élève nul ( on s'était mis à plusieurs car les lacunes étaient multiples). Ben ça a été pire que le mal. C'était un gentil garçon très poli, mais il considérait qu'il avait fait sa part de boulot en acceptant de venir au soutien, il considérait que son mauvais niveau n'était plus son problème puisque ça devenait le notre. Au lieu de se bouger le cul, il déconnectait les neurones, bien content de ne plus avoir à s'en occuper. On lui a donné bonne conscience, et on l'a placé dans une situation de consommateur. On décharge, on déresponsabilise l'élève dans ce genre de situations. Alors qu'on lui a déjà tout donné pour qu'il se débrouille seul.

Message cité 1 fois
Message édité par pygmee le 04-10-2011 à 20:22:10
n°27972139
pygmee
Posté le 04-10-2011 à 20:20:32  profilanswer
 

ShonGail a écrit :

Allez hop, 36 15 my life en direct :
 
J'appelle ma femme pour lui dire que je quitte le boulot.
Elle me dit que notre fille fait ses devoirs, que c'est chiant le mardi
Faut dire qu'elle a une heure de sport en club le mardi.
Comme elle termine à 17h40 (avec début des cours à 8h30 SVP), elle n'arrive pas à la maison avant 19h45/20h.
Ben il reste quoi à faire ? Manger ? Se reposer ? Jouer ? Discuter ? Lire ?
Ben non, il reste les devoirs donnés du jour pour le lendemain :heink:
 
Mais bon elle n'a qu'à pas avoir d'activités en dehors de l'école, quelle idée !!!!


 
Exactement, elle n'a qu'à ne pas avoir d'activité le mardi soir. Consommateur!

Message cité 1 fois
Message édité par pygmee le 04-10-2011 à 20:20:57
n°27972146
bigmatt753
Strč prst skrz krk !
Posté le 04-10-2011 à 20:21:07  profilanswer
 

ya cours le mercredi maintenant ?


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Pavés, Justice, Briques, Poutres, Mini Trottoirs, Ambiance, Bouchons, Filles de joie, Roms, Luxure - POUR l'indépendance du Vieux Lille!
n°27972153
LaMouet
Lost.
Posté le 04-10-2011 à 20:21:57  profilanswer
 

ShonGail a écrit :


 
Donc en gros, les élèves ne bossent pas en classe donc le boulot ils le feront chez eux ? Peu importe comment ca se passe et si c'est efficace ?
Et si on revoyait la manière de fonctionner de l'école plutôt ?


 
Il y a énormément de choses à changer dans l'école, mais ce n'est pas par les devoirs qu'il faut commencer. Il faut d'abord commencer par permettre aux élèves qui ne sont pas à leur place au collège d'aller dans les structures adaptées leur permettant faire ce qu'ils souhaitent. Ce pour quoi ils ont envie de faire des efforts. Les élèves ne travaillent plus, c'est un fait. La plupart veut tout, tout de suite, sans effort. Désolé, ce n'est pas comme ça que ça marche.  
D'autre part crois-tu franchement que les profs soient satisfait d'avoir 30 élèves par classes? Dans les collèges difficiles 22-23 élèves par classes s'est déjà beaucoup. Et les devoirs permettent à ceux qui ont déjà compris qu'ils travaillaient pour eux de progresser et de s'entraîner.
 

ShonGail a écrit :


Moi d'un autre coté j'ai des thunes pour payer des cours particuliers (donnés par un prof de l'EN par exemple, tiens ! J'vais pas avoir à chercher loin, y'en a plein qui en ont fait un bon complément de revenus).
Alors les devoirs c'est mon intérêt, tu penses bien.
Comme ça mes gosses auront moins de concurrence sur la marché du travail avec les gosses de pauvres ou d'autres qui n'auront pas suivre le rythme.


 
Il existe des structures a l'intérieur de nombreux collèges permettant aux élèves de faire leur devoir ou de se faire réexpliquer les choses. Pas besoin d'aller se faire payer des cours particuliers. Par contre évidemment c'est sur la base du volontariat et il faut travailler. Mais je te rassure il y a des endroits où la salle de classe est pleine.


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Fight For Your Mind
n°27972159
Dantiste
Posté le 04-10-2011 à 20:22:18  profilanswer
 

benj21 a écrit :


 
Ma question est simple : comment améliorer l'EN sans mettre du budget supplémentaire ?  
 
 

L'éducation, c'est la préparation des futurs adultes.
 
Si tu penses que ca se chiffre en moins-disant, tant mieux pour toi. Penses-tu que l'avenir doit avoir un coût aujourd'hui dont la jeunesse doit supporter la charge ?
 
J'ai cette très mauvaise impression que tu cherches des éléments de langage pour la prochaine présidentielle, qui tendraient à dire qu'en réduisant le budget de l'EN et le nombre d'enseignants, le gvt améliore la qualité de l'enseignement de la république...
 
Bref, la façon, assez cynique parce que suffisamment brève pour être bourrée de non-dits, dont tu poses et abordes ce sujet brûlant suscite de réelles aspirations à voir plus loin que tes lunettes noires...
 


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Mariupol, heroes forever. - Zelensky, Dudaev. - Boum !
n°27972176
Dantiste
Posté le 04-10-2011 à 20:24:48  profilanswer
 


 
Et c'est d'autant plus plausible qu'à part ton introduction de lancement de topic, tu n'as plus rien dit sur le sujet...  
 
OK, c'est un topic-hameçon  :jap:  
 


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Mariupol, heroes forever. - Zelensky, Dudaev. - Boum !
n°27972231
LaMouet
Lost.
Posté le 04-10-2011 à 20:31:57  profilanswer
 

ShonGail a écrit :

Allez hop, 36 15 my life en direct :
 
J'appelle ma femme pour lui dire que je quitte le boulot.
Elle me dit que notre fille fait ses devoirs, que c'est chiant le mardi
Faut dire qu'elle a une heure de sport en club le mardi.
Comme elle termine à 17h40 (avec début des cours à 8h30 SVP), elle n'arrive pas à la maison avant 19h45/20h.
Ben il reste quoi à faire ? Manger ? Se reposer ? Jouer ? Discuter ? Lire ?
Ben non, il reste les devoirs donnés du jour pour le lendemain :heink:
 
Mais bon elle n'a qu'à pas avoir d'activités en dehors de l'école, quelle idée !!!!


 
Si tu as un problème avec les rythmes scolaires et le fait que ta fille doit aller à l'école le mercredi, adresses-toi directement à Mr le Ministre. A un moment quelques enseignants sont descendus dans la rue pour dire que c'était peut-être une mauvaise idée.
Et si tu as le temps jette un oeil aux études sur les rythmes scolaires et la comparaison Angleterre/France/Allemagne. J'ai vu ce qui se passait en Angleterre personnellement. Certes ils n'ont que 5-6h de cours par jour. Mais les élèves sont regroupés par niveau dans toutes les matières. Et dans les niveaux les plus faibles, le contenu est proche du néant. Je ne suis pas sur que ce soit ce qu'il y ait de mieux.
Et si j'ai bien compris ils semblent que les allemands envisagent de changer de système pour utiliser un rythme plus proche du notre.


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Fight For Your Mind
n°27972374
LaMouet
Lost.
Posté le 04-10-2011 à 20:46:45  profilanswer
 

ShonGail a écrit :


 
 
Donc en gros, les élèves ne bossent pas en classe donc le boulot ils le feront chez eux ? Peu importe comment ca se passe et si c'est efficace ?
Et si on revoyait la manière de fonctionner de l'école plutôt ?
 
Moi d'un autre coté j'ai des thunes pour payer des cours particuliers (donnés par un prof de l'EN par exemple, tiens ! J'vais pas avoir à chercher loin, y'en a plein qui en ont fait un bon complément de revenus).
Alors les devoirs c'est mon intérêt, tu penses bien.
Comme ça mes gosses auront moins de concurrence sur le marché du travail avec les gosses de pauvres ou d'autres qui n'auront pas suivre le rythme.


 
Si l'ensemble de tes messages sur les devoirs ne concerne que l'école primaire, je tiens à signaler qu'il y aurait méprise, vu que je ne connais que le college/lycee (surtout le collège d'ailleurs).  :o

Message cité 1 fois
Message édité par LaMouet le 04-10-2011 à 20:47:24

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Fight For Your Mind
n°27972927
E-Nyar
I ain't no nice guy after all
Posté le 04-10-2011 à 21:44:18  profilanswer
 

LaMouet a écrit :


 
Bien je ne vais pas aller beaucoup plus loin dans la discussion, ce genre de généralités sont largement dépassées.
Avez vous la moindre idée du temps nécessaire à la rédaction d'un énoncé pour une classe? Et donc du temps passé a rédiger les interros de 8 classes? Avec évidemment deux sujets par classe parce que ces chers petits ne demandent vraisemblablement qu'à travailler et sont au dessus de tout soupçon?


 
C'était un semi troll de ma part (d'où le smiley). On était parti sur l'enseignement en primaire (apprentissage de la lecture, de l'écriture, des maths de bases, ...) qui ne demande pas le même travail que les classes supérieures où les cours sont plus spécialisés.
 
Maintenant le coup de "oulala il faut rédiger des interros pour 56 classes en 15 exemplaire", on a tous eut des profs qui refilaient les mêmes interros d'une année sur l'autre (surtout en math et en langue de ce que j'ai pu constaté) ou simplement un échange avec les collègues (j'ai eut les mêmes interros que ma soeur à 2 ans d'écart et pas les mêmes profs), donc oui y'a un travail à fournir pour se créer un "fond" de départ, mais après y'a moyen de fortement rationnaliser la chose.
 
Et pis tant qu'on est là, vous savez ce que c'est de préparation des propositions commerciales avec support visuel et argumentaire chiffré d'une semaine pour l'autre sur des sujets complètement disparates pour des clients qui n'ont rien à voir ? Sachant que 8 fois sur 10, c'est pour du beurre, malgré le fait d'avoir passé des nuits dessus et des dizaines d'heures en réunion (une présentation devant le comex d'une boîte du cac 40, ça vaut bien une classe de 40 élèves en ZEP). Ben moi ça m'arrive toutes  les semaines, alors bon, chaque boulot demande une part d'investissement. L'avantage de l'éducation, et j'en reste persuadé, c'est que les programmes changent pas du tout au tout chaque semaine et qu'il reste un fond commun d'une année sur l'autre (comme moi j'ai des argumentaires types préparés dont je fais un patchwork suivant la situation).


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Don't fuck me, I'm anonymous.
n°27973077
E-Nyar
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Posté le 04-10-2011 à 21:56:25  profilanswer
 

Bon je rattrapes un peu mon retard dans le débat. Je vois des arguments intéressant d'un côté comme de l'autre.
 
Donc si je résumes du côté des profs :
- problème d'autorité en classe pour assurer un cours normalement  
=> c'est lié à la surchage des classes ? la baisse des moyens "répressifs" (i.e. un coup de pied au cul, ça m'a jamais tué) ?  
- problème de motivation des élèves  
=> un problème d'orientation (des gamins qui ont rien à foutre là ?), problème d'investissement des parents ?
 
côtés parents :
- trop de devoirs à la maison  
=> colusion entre les différents profs qui donnent tous des devoirs les mêmes jours (doit y'avoir moyen d'étaler ?), Officiellement les devoirs c'est interdit, mais comment s'assurer d'un travail des enfants après l'école ? Rendre l'étude obligatoire pour tout le monde avant de rentrer le soir (égalité des moyens et de "lieu", ainsi que de soutient - le pion) ?
 
- pas moyen de caser des activités extra-scolaires  
=> est-ce que supprimer les activités "autres" (style "sport", "apprentissage informatique", ..) dans l'emploi du temps pour laisser ça au libre choix des parents c'est pas un peu dangereux ? d'un autre côté, le modèle à l'anglaise c'est "enseignement le matin, activité extra-scolaire l'A-M", mais ça coûte cher et ce n'est pas égalitaire.
 
Bon désolé si c'est un peu touffu, mais pour résumer, le point de vue des profs et des parents n'est pas si éloigné : l'apprentissage doit rester essentiellement à l'école avec le soutient des parents, libérer du temps pour la vie de famille.  
 
Donc le méchant, dans l'histoire, c'est le ministère qui fout n'importe quoi avec les programmes et les horaires ?


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n°27974630
Dantiste
Posté le 05-10-2011 à 00:50:40  profilanswer
 


 
 
L’histoire de l’Afrique doit-elle être enseignée dans le secondaire aux dépens des fondamentaux de l’histoire de France ?
by Luc Torreele
 
 
L’histoire des mondes non européens a toujours figuré dans les programmes scolaires, cependant, elle n’était pas enseignée aux dépens de l’histoire de France. De plus, cette nécessaire ouverture ne se faisait qu’à partir du moment où les fondamentaux de notre histoire étaient acquis par les élèves. Aujourd’hui, il en va tout autrement avec la réforme Darcos qui prépare le délitement de l’imaginaire historique national, ce précieux socle auquel les Français sont encore arrimés.
 
Les ravages commencent désormais dès la classe de 5° qui a subi des amputations insensées et même proprement « ubuesques » de son programme d’histoire. Or, ces amputations ont été rendues nécessaires afin de dégager autant de plages horaires destinées à l’étude des civilisations non européennes, qu’elles soient africaines, asiatiques ou autres. Pour ce qui concerne l’Afrique, seront ainsi étudiés plusieurs royaumes avec un point central, celui du Mali. Pour leur « faire de la place », Louis XIV a donc été relégué en toute fin de programme et il ne sera donc « survolé » que si le Monomotapa (!!!) a été vu. De même que les crédits de l’armée constituent la variable d’ajustement des déficits de l’État, l’histoire de France devient quant à elle la variable d’ajustement des apprentis sorciers du ministère de l’Éducation nationale.
 
Toute éducation supposant l’acquisition de fondamentaux et de connaissances de base sans lesquelles il est impossible ou vain de vouloir aller plus loin, il est donc insensé de vouloir faire apprendre l’histoire du Mali à des enfants qui ne savent pas si Napoléon a vécu avant ou après Louis XIV…Les « docteurs Folamour » du pédagogisme ne l’ignorent pas. Ils en sont même parfaitement conscients, mais ce sont d’abord des militants dont le but est de casser tous les enracinements européens considérés par eux comme susceptibles de déclencher des réactions identitaires.
 
Ne nous cachons pas derrière notre pouce et disons les choses clairement : le premier but de cette aberrante réforme de l’enseignement de l’histoire est de toucher le public de ces établissements mosaïques dans lesquels 30 à 40% d’élèves possédant moins de 350 mots de vocabulaire, ne sachant ni lire, ni écrire, ni même raisonner et encore moins comparer, pourrissent littéralement l’apprentissage de classes entières. Les assassins de notre mémoire espèrent, grâce à cette réforme, capter l’attention de ces auditoires « difficiles » et avant tout peu intéressés par l’histoire de France, en leur proposant une histoire sur mesure, une histoire à la carte, une histoire ethno sectorielle en quelque sorte.
 
Les élèves d’origine mandé-malinké de Tremblay en France seront peut-être attentifs à l’histoire de l’empire du Mali qui fut constitué par leurs ancêtres, mais il risque de ne pas en être de même avec les petits soninké de Garges les Gonesse, héritiers, eux, du royaume de Ghana qui fut détruit par les premiers… De plus, comment vont réagir les rejetons des nombreux autres peuples africains ? N’y a-t-il pas une forme de discrimination à leur égard ? En effet, pourquoi privilégier le Mali ou le Ghana et passer sous silence l’empire Luba et le royaume zulu ?
 
Un autre but de ce programme qui fait naturellement de continuelles références à la traite des esclaves vue comme une sorte de fil conducteur de la matière, est de tenter de faire croire aux élèves que l’histoire du monde est d’abord celle de la confrontation entre les méchants, lire les Européens, et les bons, lire les autres. L’ethno culpabilité est décidément sans limites !
 
De plus, et là est peut-être le plus important, l’histoire de l’Afrique a son propre temps long qui n’est pas celui de l’Europe. Elle s’appréhende avec une méthodologie particulière impliquant une maîtrise de la critique des sources orales, une connaissance approfondie de l’anthropologie, de l’archéologie, de la linguistique, etc., Or, les professeurs qui vont devoir enseigner cette histoire à leurs jeunes élèves n’ont pas été formés pour cela.
 
Un exemple : la connaissance que nous avons de Philippe le Bel repose sur des dizaines de milliers d’études, de thèses, de documents d’archives, de mémoires, de correspondances, de traités etc. Son contemporain, Abu Bakr II empereur du Mali (+- 1310-1312), dont l’existence n’est même pas certaine, n’est connu que par des traditions orales tronquées, des sources arabes de seconde ou même de troisième main et par une chronologie totalement erronée établie par Maurice Delafosse en 1912. L’histoire de son bref règne, s’il a véritablement eu lieu, est pourtant largement enseignée en Afrique où ce souverain est présenté comme une sorte d’explorateur conquistador parti à la tête de 2000 ou même 3000 pirogues pour découvrir les Amériques.
 
Les professeurs des classes de 5° qui vont devoir parler du Mali, cœur du nouveau programme, devront évidemment étudier cet empereur. Or, sont-ils formés pour expliquer à leurs élèves que l’histoire scientifique ne se construit pas sur des légendes? De plus, le seul fait, dans un cours, de consacrer le même temps d’étude à un personnage historique attesté d’une part, et à un autre, largement légendaire d’autre part, conduira automatiquement les élèves à prendre le virtuel pour la réalité, ce qu’ils sont déjà largement enclins à faire avec les jeux électroniques.
 
Mais allons encore au-delà et abordons l’essence même de la question. Face à ces élèves « en difficulté» (traduction en langage politiquement incorrect : enfants dont la langue maternelle n’est pas le français), les enseignants oseront-ils, sans risquer un hourvari, expliquer qu’un tel voyage n’a jamais eu lieu? En effet, si tout est faux dans cette légende c’est parce que les Africains de l’Ouest -à la différence de ceux de l’Est-, ne pouvaient affronter la haute mer car ils ignoraient l’usage de la voile ainsi que celui de la rame et parce que leurs pirogues étaient sans quille.
 
Les mêmes enseignants sont-ils armés pour faire comprendre à leurs classes que pour atteindre l’Amérique, les hommes d’Abu Bakr II auraient été contraints de pagayer durant plus de mille kilomètres à travers l’océan atlantique avant de rencontrer enfin le courant des Canaries, seul susceptible de leur permettre de dériver ensuite vers l’Ouest… et cela sur 6000 km ? Enfin, seront-ils en mesure de mettre en évidence l’incohérence majeure de cette légende que certains considèrent comme une histoire vraie, à travers un exemple clair : comment l’expédition de l’empereur malien aurait-elle pu atteindre l’Amérique alors que les Africains ignoraient l’existence de l’archipel du Cap-Vert situé à 500 km « à peine » de la péninsule du Cap-Vert, point le plus occidental du littoral ouest africain contrôlé par l’Empire du Mali et qui leur barrait la voie du grand large ? En effet, cet archipel était vierge et vide d’habitants en 1450, au moment de sa découverte par le Génois Antonio Noli qui était au service du Portugal… [1]
 
L’enseignement de l’histoire africaine ne s’improvise pas !
 
Hier la méthode d’apprentissage de la lecture dite « globale » fabriqua des générations d’illettrés et de dyslexiques; la réforme des programmes d’histoire donnera quant à elle naissance à des générations de zombies incapables de rattacher des évènements ou des personnages à une chronologie et ayant pour toute culture historique celle du volapük mondialisé.
 
 


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Mariupol, heroes forever. - Zelensky, Dudaev. - Boum !
n°27974708
E-Nyar
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Posté le 05-10-2011 à 01:22:39  profilanswer
 

Je trouve l'article "légèrement" orienté très à droite, et l'auteur - Luc Torreele - est réputé pour faire facilement le grand écart entre extrême gauche et extrême droite... ce qui se ressent dans ses propos.
 
Et sa transpire à travers ses diverses stigmatisation des "élèves en difficultés" qui équivaut dans son esprit à "immigré". Je cautionne pas du tout voire je réfutes par principe.
 
Le débat est pas ininterressant  : doit-on s'ouvrir à l'histoire des pays "non-européens" - je tiens à dire que la Turquie, par exemple, et donc l'empire ottoman, est non-européen, donc il faut zapper tout l'empire ottoman et son impact sur la région ?


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n°27974766
ex post
Ne marche pas à l'ordinaire
Posté le 05-10-2011 à 01:41:04  profilanswer
 

benj21 a écrit :


Ma question est simple : comment améliorer l'EN sans mettre du budget supplémentaire ?
 


La question est peut-être simple, mais pas évidente.
 
Quelques idées, en vrac:
 
Trouver du pognon d'abord, en remplaçant les administratifs improductifs voire nuisibles (y en a un paquet au MEN et dans les rectorats) pour mieux payer les profs et du coup relever leur niveau ( pas toujours terrible et donc critiquable et critiqué).
 
Ré-asseoir l'autorité des profs: avec un meilleur niveau (cf ci-dessus), des sanctions vraiment appliquées et un refus net de la triche, des parents qui soient plus respectueux de l'institution (ces c... de profs, remarque qui n'échappe pas à un gamin) et de ses décisions.
 
Revoir la notation et le mode opératoire pour réduire l'effet bachotage qui amène à revoir les bases en début d'année suivante, alors que ça devrait être au point. De ce fait, réduire les redites (histoire-géo et les mêmes guerres revues sur plusieurs années...)
 
Motiver les élèves par des références à la vie pro, le "à quoi ça sert", quitte à faire venir de temps en temps un pro qui expliquera à quoi "ça" lui a servi de connaître les maths, la physique, les langues etc. Idem avec des anciens de chaque institution-lycée, une petite soirée ou un déj à la cantoche, avec témoignage de djeuns que les autres djeuns écouteront plus que leurs profs ou parents.
 
Plus de place pour le développement artistique, la création, valorisante pour l'image de soi et profitable pour le développement perso. en lui faisant de la place ici, on évitera qu'elle ne prenne de la place ailleurs, genre en maths quand il faut bosser et apprendre, plus qu'exprimer son moi profond en dessins et autres gribouillis.^^

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Message édité par ex post le 05-10-2011 à 01:44:48
n°27974846
Ouiche
Posté le 05-10-2011 à 02:18:18  profilanswer
 

ShonGail a écrit :


Donc en gros, les élèves ne bossent pas en classe donc le boulot ils le feront chez eux ? Peu importe comment ca se passe et si c'est efficace ?
Et si on revoyait la manière de fonctionner de l'école plutôt ?


 
Aux parents de vérifier que leurs gosses se bougent le cul au lieu de rejeter la faute sur tout ce qui passe. Si tu fait un combo entre un gosse lent, non-bosseur en cours, qui ne fait pas ses devoirs à la maison et des parents qui cherchent toutes les excuses du mondes pour rejeter une éducation déficiente ya pas une chance que ça fonctionne.
 
Certaines personnes de ce topic ne semblent pas réaliser ce que peut être une classe de collège. Les heures de sports et autres que "français-math-histoire" sont principalement la pour éviter que les gosses deviennent (trop) insupportables entre les matières fondamentales. Le prof qui récupère une classe pour la dernière heure de cours après une journée comprenant 2h de math et 2h de français en classe de 4ème est super contant parce qu'il n'aura probablement pas 30% de l'attention disponible au début de la journée, en plus d'avoir 3-4 cassos en train de retourner la classe.
 
Je sais pas, mettez une caméra cachée dans la classe de votre gosse un jeudi ou un vendredi à la fin d'une journée chargée et regardez en 1 heure, vous comprendrez peut être à quel point la situation peut être délirante dans des classes en sureffectifs.  
 

ShonGail a écrit :


Oui apprendre faut passer par là, on est d'accord. De manière répétitive sur certains points.
Et ben ca tombe bien, y'a l'école pour ça ! Avec des heures chaque jour de la semaine et des gens formés pour cela. Réjouissons nous :)


 
 
Je crois que tu ne comprend pas la manière dont le cerveau mémorise les informations. Sans rappel de ce qui à été vu à la suite d'une coupure et de détente, sans travail personnel quelques heures ou quelques jours après un apprentissage il n'est pas possible d'apprendre convenablement pour 90% des élèves. Un élève fait ses 7 heures de cours au collège, 1/2h de pause puis rattaque directement en perm pour faire ses devoirs c'est totalement inutile, ça revient à lui faire enfiler des perles. (et oui les perms c'est un haut lieu d'apprentissage, rien de mieux pour apprendre la belote)

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Message édité par Ouiche le 05-10-2011 à 02:21:13
n°27975338
ShonGail
En phase de calmitude ...
Posté le 05-10-2011 à 08:55:06  profilanswer
 

pygmee a écrit :


Je reviens. Les cours particuliers donnés par un prof de l'EN, je rigole.
 
D'une, va trouver un prof de l'éducation nationale à Acadomia. Au tarif pratiqué, c'est débile. Surtout qu'Acadomia prend son pourcentage. Ils essaient de le faire croire, mais en pratique ce sont des étudiants ou autres.
De deux, ça ne sert à rien les cours particulier. C'est pas une heure par semaine qui va changer quelque chose pour un élève faible, on voit que t'a jamais essayé. D'autre part, il n'apprend pas l'autonomie, ce qui devrait être la priorité dans le secondaire. L'année dernière on avait fait du soutien pour un élève nul ( on s'était mis à plusieurs car les lacunes étaient multiples). Ben ça a été pire que le mal. C'était un gentil garçon très poli, mais il considérait qu'il avait fait sa part de boulot en acceptant de venir au soutien, il considérait que son mauvais niveau n'était plus son problème puisque ça devenait le notre. Au lieu de se bouger le cul, il déconnectait les neurones, bien content de ne plus avoir à s'en occuper. On lui a donné bonne conscience, et on l'a placé dans une situation de consommateur. On décharge, on déresponsabilise l'élève dans ce genre de situations. Alors qu'on lui a déjà tout donné pour qu'il se débrouille seul.


 
 
Tu veux dire qu'aucun prof de l'EN ne donne de cours particuliers ?
Dis moi plutôt que Bernard Tapie est le plus grand humaniste de notre temps, j'aurai moins de mal à m'y accorder.

n°27975353
ShonGail
En phase de calmitude ...
Posté le 05-10-2011 à 08:56:47  profilanswer
 

pygmee a écrit :


 
Exactement, elle n'a qu'à ne pas avoir d'activité le mardi soir. Consommateur!


 
 
Je t'invite cordialement chez nous ce WE pour que tu checkes notre emploi du temps (à quelle heure on se lève, pipi, repas, télé, etc.) afin que les devoirs aient toute la priorité possible.

n°27975357
ShonGail
En phase de calmitude ...
Posté le 05-10-2011 à 08:57:16  profilanswer
 

bigmatt753 a écrit :

ya cours le mercredi maintenant ?


 
Voui, à partir de 8h30, et c'est pas nouveau.

n°27975494
ShonGail
En phase de calmitude ...
Posté le 05-10-2011 à 09:16:50  profilanswer
 

LaMouet a écrit :


 
Si tu as un problème avec les rythmes scolaires et le fait que ta fille doit aller à l'école le mercredi, adresses-toi directement à Mr le Ministre. A un moment quelques enseignants sont descendus dans la rue pour dire que c'était peut-être une mauvaise idée.
Et si tu as le temps jette un oeil aux études sur les rythmes scolaires et la comparaison Angleterre/France/Allemagne. J'ai vu ce qui se passait en Angleterre personnellement. Certes ils n'ont que 5-6h de cours par jour. Mais les élèves sont regroupés par niveau dans toutes les matières. Et dans les niveaux les plus faibles, le contenu est proche du néant. Je ne suis pas sur que ce soit ce qu'il y ait de mieux.
Et si j'ai bien compris ils semblent que les allemands envisagent de changer de système pour utiliser un rythme plus proche du notre.


 
Le problème ici c'est les devoirs, encore plus ceux filés du jour au lendemain.
Mais bon j'ai aussi à redire sur les rythmes scolaires :D
Mais bon rien qui ne soit déjà archi connu car déjà répété et répété par les pédopsychologues, des spécialistes de l'éducation, etc.
Cette fois-ci, c'est pas comme les devoirs, on croule sous les études démontrant que les rythmes ne sont pas établis en considération des principaux intéressés : les enfants.
Les rythmes avantagent surtout les intérêts touristiques et des personnels de l'EN, mais bon ca c'est mon opinion ;)

n°27975753
ShonGail
En phase de calmitude ...
Posté le 05-10-2011 à 09:49:30  profilanswer
 

LaMouet a écrit :


 
Si l'ensemble de tes messages sur les devoirs ne concerne que l'école primaire, je tiens à signaler qu'il y aurait méprise, vu que je ne connais que le college/lycee (surtout le collège d'ailleurs).  :o


 
Mes messages concernent l'école primaire et secondaire.
 
A l'école primaire, la majorité de devoirs sont interdits. Cette interdiction est ancienne, plus que motivée, et réitérée dans différentes circulaires.
 
Dans le secondaire, le courage politique et pédagogique n'a pas encore abouti à une décision de ce type.
On retrouve juste de fortes incitations à intégrer les devoirs dans les temps scolaires (Etudes dirigées, soutien, etc.)
Les raisons ?
Un inspecteur d'académie les livre de manière diplomate :
"Du côté associatif, on prétend répondre aux exigences de l'école. Du côté de l'école, à celles des parents. Du côté des parents, à celles de l'économie."
CF : http://www.samuelhuet.com/paid/41- [...] aison.html
 
Sans langue de bois, les devoirs sont donc l'arme pour sélectionner ceux qui seront les plus aptes à résister à un système économique ultra exigeant.

n°27975881
ShonGail
En phase de calmitude ...
Posté le 05-10-2011 à 10:04:20  profilanswer
 

E-Nyar a écrit :

 

Maintenant le coup de "oulala il faut rédiger des interros pour 56 classes en 15 exemplaire", on a tous eut des profs qui refilaient les mêmes interros d'une année sur l'autre (surtout en math et en langue de ce que j'ai pu constaté) ou simplement un échange avec les collègues (j'ai eut les mêmes interros que ma soeur à 2 ans d'écart et pas les mêmes profs), donc oui y'a un travail à fournir pour se créer un "fond" de départ, mais après y'a moyen de fortement rationnaliser la chose.

 


 

On va dire que je n'épargne pas les profs sur ce topic et on aura raison (mais bon c'est bien parce que je porte bcp d'intérêt à l'éducation et à ceux qui la font vivre que je suis horrifié de toutes les absurdités et entorses faites à l'égalité républicaine).

 

Mais je confirme que prof, c'est bcp bcp de boulot dès qu'on récupère un niveau (6ème, 5ème, ...) afin d'appréhender le programme, préparer les cours, les perfectionner suivant ce qu'on retire de leur déroulement, etc.
Par contre, arrive un moment où s'installe la routine et rares sont les profs qui s'astreignent à renouveler leurs cours, les exercices et leur façon d'enseigner.
Sans compter les quelques uns (ils sont peu. Ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit) qui ne branlent plus rien car rien ne les y oblige. Mais chut, j'ai rien dit, on cache ça sous le tapis (celui juste à coté de l'autre qui couvre les profs qui se font martyriser en classe).


Message édité par ShonGail le 05-10-2011 à 10:42:29
n°27975941
E-Nyar
I ain't no nice guy after all
Posté le 05-10-2011 à 10:12:01  profilanswer
 

ex post a écrit :


La question est peut-être simple, mais pas évidente.
 
Quelques idées, en vrac:
 
Trouver du pognon d'abord, en remplaçant les administratifs improductifs voire nuisibles (y en a un paquet au MEN et dans les rectorats) pour mieux payer les profs et du coup relever leur niveau ( pas toujours terrible et donc critiquable et critiqué).
 
Ré-asseoir l'autorité des profs: avec un meilleur niveau (cf ci-dessus), des sanctions vraiment appliquées et un refus net de la triche, des parents qui soient plus respectueux de l'institution (ces c... de profs, remarque qui n'échappe pas à un gamin) et de ses décisions.


 
Effectivement, quand je lis que 50% des effectifs de l'Education Nationale n'est pas dans les établissements (enseignants, administratifs de l'établissement, pions, ménage) , ça pose quelques questions.  
Ok il faut des administratifs pour gérer au global, ok il faut du monde aux rectorats et au ministère pour coordonner l'enseignement. Mais quasiment une personne / prof.... ça rappelles l'armée russe : 2 soldats pour 1 fusil et une boîte de cartouche...
 

ex post a écrit :


Revoir la notation et le mode opératoire pour réduire l'effet bachotage qui amène à revoir les bases en début d'année suivante, alors que ça devrait être au point. De ce fait, réduire les redites (histoire-géo et les mêmes guerres revues sur plusieurs années...)


 
Je sais pas si c'est encore comme ça, mais je me rappelles avoir fait toute l'histoire de France en collège (plutôt survolé) et rebelote au lycée (avec focus sur 1iere et 2eme GM). Idem pour la géographie... je pense pas que les massifs montagneux et les cours d'eaux ça change beaucoup. Et franchement, quand on fait une classe "scientifique" où ces matières sont coeff 0,5 (avec les langues et la philo), ben ça finissait par "sieste avant les maths".
 

ex post a écrit :


Motiver les élèves par des références à la vie pro, le "à quoi ça sert", quitte à faire venir de temps en temps un pro qui expliquera à quoi "ça" lui a servi de connaître les maths, la physique, les langues etc. Idem avec des anciens de chaque institution-lycée, une petite soirée ou un déj à la cantoche, avec témoignage de djeuns que les autres djeuns écouteront plus que leurs profs ou parents.


Y'a toujours les stages "professionnels" au collège ?  
Sinon c'est peut-être un problème de la France : l'éducation est totalement décorélée du monde professionnel (aussi bien en terme d'enseignement des matières que d'orientation). Le seul moment dans mon parcours où j'avais pu retrouver un lien fort entre entreprise et éducation c'est à l'IUT (avec la moitié des "profs" qui étaient des intervenants extérieurs) contrairement à la FAC où on sentait bien que les profs étaient dans leur petit monde avec des poneys roses (fallait les entendre parler de la vie en entreprise et comme quoi "le cobol et le caml c'est l'avenir de l'informatique, on en utilisera encore dans 30 ans ! Donc vous allez en bouffer pendant 5 ans pour votre maîrise info" ...)
 

ex post a écrit :


Plus de place pour le développement artistique, la création, valorisante pour l'image de soi et profitable pour le développement perso. en lui faisant de la place ici, on évitera qu'elle ne prenne de la place ailleurs, genre en maths quand il faut bosser et apprendre, plus qu'exprimer son moi profond en dessins et autres gribouillis.^^


tout ceci demande du temps et des moyens ... et des petits groupes (le developpement personnel par groupe de 40, ça s'appelle l'armée :o ).


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n°27976075
ShonGail
En phase de calmitude ...
Posté le 05-10-2011 à 10:28:35  profilanswer
 

Ouiche a écrit :

 

Aux parents de vérifier que leurs gosses se bougent le cul au lieu de rejeter la faute sur tout ce qui passe. Si tu fait un combo entre un gosse lent, non-bosseur en cours, qui ne fait pas ses devoirs à la maison et des parents qui cherchent toutes les excuses du mondes pour rejeter une éducation déficiente ya pas une chance que ça fonctionne.

 

Certaines personnes de ce topic ne semblent pas réaliser ce que peut être une classe de collège. Les heures de sports et autres que "français-math-histoire" sont principalement la pour éviter que les gosses deviennent (trop) insupportables entre les matières fondamentales. Le prof qui récupère une classe pour la dernière heure de cours après une journée comprenant 2h de math et 2h de français en classe de 4ème est super contant parce qu'il n'aura probablement pas 30% de l'attention disponible au début de la journée, en plus d'avoir 3-4 cassos en train de retourner la classe.

 

Je sais pas, mettez une caméra cachée dans la classe de votre gosse un jeudi ou un vendredi à la fin d'une journée chargée et regardez en 1 heure, vous comprendrez peut être à quel point la situation peut être délirante dans des classes en sureffectifs.

 


 
Ouiche a écrit :

 


Je crois que tu ne comprend pas la manière dont le cerveau mémorise les informations. Sans rappel de ce qui à été vu à la suite d'une coupure et de détente, sans travail personnel quelques heures ou quelques jours après un apprentissage il n'est pas possible d'apprendre convenablement pour 90% des élèves. Un élève fait ses 7 heures de cours au collège, 1/2h de pause puis rattaque directement en perm pour faire ses devoirs c'est totalement inutile, ça revient à lui faire enfiler des perles. (et oui les perms c'est un haut lieu d'apprentissage, rien de mieux pour apprendre la belote)

 

M'est avis que l'aveuglement sur la manière de fonctionner de l'EN est de ton coté.
Inutile de m'amener des vidéos de cours, j'en ai vécu comme tout à chacun en tant qu'élève et surtout je les ai vécu après en tant qu'adulte.

 

On ne cause pas ici d'enfants qui manquent d'éducation mais d'une école qui n'assume pas ses programmes et son enseignement.
Du coup, l'école, avec l'appui sans faille de la grande majorité des enseignants, reporte son travail en dehors du temps scolaire, réclamant sans aucune honte que :
- l'élève, après sa journée d'école, continue à travailler.
- les parents fassent le boulot de l'enseignant, ie surveiller les méthodes, l'apprentissage, le vérifier, guider l'enfant.

 

Tout cela en se moquant éperdument de, du ou des :
- bien être de l'enfant en rapport avec la surdose de travail
- la réquisition du temps hors scolaire pour des activités scolaire
- la non prise en compte des besoins pour un enfant de se livrer à d'autres apprentissages ou épanouissements sociaux, physiques et intellectuels que ceux offerts (ou non) par l'école.
- la complicité explicite ou implicite avec le développement de l'enseignement privé qui se régale de tout ces enseignements non assumés par l'école.
- des moyens à disposition de l'élève pour réaliser ce travail (environnement familial, possibilités temporelle, intellectuelle des adultes à accompagner l'enfant dans son travail).

 

Depuis le début de ce topic, qu'entend t'on de la part des profs qui postent :
- oui c'est comme ça
- c'est le job des parents d'assumer et d'être responsables du travail que nous réclamons.
Mais surtout le :
- et pourtant le niveau est de pire en pire, faut en remettre une couche.
Donc implicitement : "Parent, tremble dans ton slip, si ton enfant ne fait pas tout ce que l'école lui demande, il va échouer plus tard dans le système économique"

 

EDIT :
et j'ai oublié le récurrent : "mais vous ne savez pas de quoi vous causez".
Sous entendu : "Nous profs avons un métier spécifique qui nécessite expérience et connaissance du terrain, des élèves, des méthodes. Pour autant, c'est toi parent, qui n'a rien de ce qui a été exposé avant, qui va assumer quotidiennement entre 30mns et 3heures de travail scolaire. Mais ne dis rien, tu ne sais pas de quoi tu causes !".

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Message édité par ShonGail le 05-10-2011 à 10:40:54
n°27976792
E-Nyar
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Posté le 05-10-2011 à 11:28:44  profilanswer
 

ShonGail a écrit :


et j'ai oublié le récurrent : "mais vous ne savez pas de quoi vous causez".
Sous entendu : "Nous profs avons un métier spécifique qui nécessite expérience et connaissance du terrain, des élèves, des méthodes."


 
Fixed :o  
 
vu qu'une fois le CAPES en poche, l'expérience et le terrain, ça sort pas du milieu scolaire et le monde réel (i.e. le privé) n'existe plus.   [:raph0ux]


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