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"A l'origine, le système bancaire reposait en principe sur une couverture intégrale des dépôts à vue. Ce n'est que vers le milieu du dix- septième siècle qu'aux Pays-Bas et en Angleterre les banques abandonnèrent progressivement ce principe. Mais ce fut dans le plus grand secret et à l'insu du public. C'était en réalité un abus rendu possible par le fait qu'aucun rapport public n'était exigé de la banque.
Le système est aujourd'hui resté le même, sauf que ce qui était secret et considéré comme répréhensible, est aujourd'hui considéré comme normal et justifié.
Maurice Allais (prix Nobel d'économie 1988)
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La question de la création monétaire que nous abordons ici est une des plus importantes, sinon la plus importante, à laquelle soit confrontée l'humanité et elle vous concerne comme elle nous concerne tous.
Trop de choses vont mal dans le monde comme la pauvreté, le chômage, les déficits budgétaires, l'endettement des entreprises et des particuliers. Aucun esprit sensé ne pourrait le contester. Inutile,donc, de s'y attarder par une longue description: il est préférable d'en trouver la principale cause et de la supprimer. Le raisonnement que nous vous proposons de suivre est d'une scandaleuse simplicité.
Il s'effectue en six étapes.
Première étape
Le peuple est à l'origine de tous les biens et services disponibles dans le commerce.
Si vous en êtes d'accord, passez à la deuxième étape.
Deuxième étape
S'il n'y avait rien à acheter, la monnaie n'aurait aucune valeur. Autrement dit c'est la présence des marchandises dans les magasins qui fait la valeur de la monnaie. Si vous en êtes d'accord, passez à la troisième étape.
Troisième étape
Parce qu'il est producteur de toutes les marchandises qui font la valeur de la monnaie, le peuple est lui-même à l'origine de la valeur de la monnaie. Si vous en êtes d'accord, passez à la quatrième étape.
Quatrième étape
Aïe! jusqu'à présent tout est allé très vite. Cette fois, il y a un (petit) préalable à surmonter. Savez-vous ce que signifie l'expression " créer la monnaie ", tout simplement mettre en circulation de la monnaie nouvelle venant s'ajouter à celle déjà existante. Ainsi en 1960 la monnaie en circulation en France (ou masse monétaire) convertie en euros était équivalente à 14 milliards d'euros. En 2004, en raison de l'inflation et de l'augmentation de la productivité, la masse monétaire est de 455 milliards d'euros. Il a donc fallu créer 441 milliards d'euros. Eh bien, puisque nous avons conclu à la troisième étape que le peuple est à l'origine de la valeur de la monnaie, nous affirmons que, seul, le peuple était en droit de créer cette monnaie lui revenant de plein droit. Si vous en êtes d'accord passez à la cinquième étape.
Cinquième étape
Aussi surprenant que cela paraisse, l'accroissement monétaire de 441 milliards n'a pas été mis en circulation par l'institut d'émission (ou banque centrale) dont c'était la fonction d'émettre au nom du peuple. Pour compenser cette défaillance, la nation (Etat, entreprises et particuliers), s'est endettée auprès des banques privées. Celles-ci sont parvenues à s'emparer du droit de créer la monnaie par jeu d'écriture et à faire légaliser leur privilège. Avec le cumul des intérêts depuis des décennies, il en coûtait en mai 2004 un endettement public et privé de 1700 milliards d'euros dont les intérêts se montent à 80 milliards d'euros par an.
Pour que les droits et les intérêts du peuple soient respectés, nous demandons:
1. Que soit rendue à l'institut d'émission sa vocation première de créer la monnaie.
2. Que soit retiré aux banques commerciales leur pouvoir de créer la monnaie en leur interdisant de prêter plus qu'elles n'empruntent.
Si vous en êtes d'accord passez à la dernière étape, sinon.....c'est bien dommage de décrocher si près du but.
Sixième étape
Deux prix Nobel: Irving Fisher aux Etats-Unis et Maurice Allais en France sont parvenus aux conclusions énoncées ci-dessus.
Nous pouvons affirmer que les conclusions précédentes constituent le fondement de l'économie monétaire que l'université ignore superbement!
La connaissance économique n'a d'utilité que si elle est prolongée par l'action pour améliorer la condition sociale.
Notre association agit en informant les citoyens et en intervenant tant auprès des élus que des responsables à tous les niveaux.
Refuser l'inacceptable est un devoir citoyen. Vous pouvez exprimer votre refus en soutenant l'Association pour les Droits Economiques et Démocratiques.
http://assoc.orange.fr/aded/
En conclusion
Citation :
Une histoire pas croyable
La terre est peuplée
Par deux catégories d'humains
L' Immense Majorité de ceux
Qui produisent toutes les richesses
Par leur travail
Et l' Infime Minorité des banquiers
Qui produit tout l'argent
Par jeu d'écriture.
Pour consommer ce qu'elle produit
L'Immense Majorité
Emprunte tout l'argent
A l'Infime Minorité.
Mais l'Immense Majorité
N'a pas compris
Un problème pourtant bien simple.
C'est que si on s'endette éternellement
Les taux d'intérêt
S'accumulent éternellement
Et on se ruine.
C'est aussi bête que ça
Au point que c'est pas croyable.
Et parce que c'est pas croyable
La fête continue
Pour l'Infime Minorité
A moins qu'un jour
Dans un éclair de lucidité
L'Immense Majorité
Ne réalise que parce qu'elle
Produit toutes les richesses
C'est à elle de produire tout l'argent
Par jeu d'écriture.
Comme l'écrit le seul économiste français titulaire du Prix de la Banque de Suède (Maurice Allais, en 1988), "Dans son essence la création de monnaie actuelle ex-nihilo par le système bancaire est identique à la création de monnaie par les faux monnayeurs. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents".
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