Au risque de te choquer, je considére que, au moins jusqu'au lycée, le niveau brut dans la matiére de l'enseignant n'a pas grande importance et n'est dans tous les cas pas la chose la plus importante pour faire un bon prof.

 
On ne peut pas enseigner correctement sans avoir un niveau technique suffisant dans sa matière, il faut être sur de sois pour transmettre ses connaissances et une bonne vulgarisation implique une bonne maitrise. Après il y a aussi des gens très pointu qui peuvent être de mauvais pédagogues mais je n'ai jamais vu l'inverse.

Heu... On peut choisir une voie et ne pas dire amen à tout. Et je ne savais pas en devenant prof que les salaires seraient gelés et feraient perdre autant en pouvoir d'achat.

 
C’est pas choquant c’est simplement faux. Je l’ai déjà développé 10 fois ici alors je vais la faire courte : plus le niveau des élèves est faible et plus ils sont jeunes plus il y a besoin de maîtriser sa discipline pour vulgariser de manière efficace pour ce type de public sans trahir l’esprit scientifique de sa discipline.
 
Et sans cette maîtrise tu ne donnes pas de sens à ce que tu enseignes, donc tu peines à intéresser tes élèves, donc tu n’est pas vraiment un bon prof. On ne déconnecte pas pédagogie et niveau brut comme tu dis.
 
Pour ta remarque sur les salaires, je ne suis pas d’accord avec toi. Aucun néophyte n’a vraiment conscience de ce qu’il va gagner réellement tant la fiche de paie de l’EN est incompréhensible. Entre les iso part fixe et modulable, les hse, les hsa, les imp, les retenues diverses et variées, le calcul du point d’indice, l’indemnité de résidence...

 
Je peux admettre, mais quel est ce suffisant, c'est ca la question ? Un M2 en math avec 15 de moyenne est il nécessaire pour enseigner le fractions ? Je pense sincèrement que non.
En revanche, j'ai tendance a considérer par exemple qu'une empathie et une patience minimale sont requises.

 
Et pour enseigner la préhistoire de manière scientifique ? L’habiter en géographie?  
 

 
Je veux bien te croire, mais tu sais quand même dès le  départ que les profs de l'EN sont mal payés  

 
Je ne comprend même pas la question  

Je ne savais pas non plus en devenant prof de maths que je devrais enseigner la techno et l'informatique.
Je ne savais pas qu'une réforme me mettrait en concurrence avec les autres enseignants en première via un système de spécialités.
Je ne savais pas que je devrais gérer des EPI au collège.
 
Dans le privé, on signe un contrat auquel on peut se référer en cas de conflit sur le poste.
Dans l'éducation nationale, ça change et puis c'est tout  

 
Donc tu as ta réponse.

 
Bah pas vraiment.
 
Je ne vois pas ce qui empêche un personne même avec un niveau médiocre de se former ensuite spécifiquement sur les choses qu'il enseigne.  
 
En revanche, quelqu'un qui ne supporte pas les gosses, je vois pas vraiment d'issue.
 
Evidemment, l'idéal c'est des gens hyper pointus dans leur discipline et qui aiment transmettre, mais a un moment, il faut poser les pieds sur terre et voir les choses de façon pragmatique, sur les domaines employables, ces gens là n'iront jamais en masse se terrer dans un collège ou un lycée.

Bah écoute, mon épouse a la vocation. Elle adore être avec les gamins, elle adore son taf et fait plein de trucs a coté, est sans arrêt a la recherche de nouvelles méthodes, essaie des trucs, etc..
Je trouve moi même que le travail qu'elle abat au regard du salaire qu'elle touche est délirant, a la limite de la sottise, mais n'empêche que c'est comme ca  

Je ne savais pas non plus en devenant prof de maths que je devrais enseigner la techno et l'informatique.
Je ne savais pas qu'une réforme me mettrait en concurrence avec les autres enseignants en première via un système de spécialités.
Je ne savais pas que je devrais gérer des EPI au collège.

Dans le privé, on signe un contrat auquel on peut se référer en cas de conflit sur le poste.
Dans l'éducation nationale, ça change et puis c'est tout

Fais moi rire, elle fait quoi concrètement ?

Fais moi rire, elle fait quoi concrètement ?

 
Bah pas vraiment.
 
Je ne vois pas ce qui empêche un personne même avec un niveau médiocre de se former ensuite spécifiquement sur les choses qu'il enseigne.  
 
En revanche, quelqu'un qui ne supporte pas les gosses, je vois pas vraiment d'issue.
 
Evidemment, l'idéal c'est des gens hyper pointus dans leur discipline et qui aiment transmettre, mais a un moment, il faut poser les pieds sur terre et voir les choses de façon pragmatique, sur les domaines employables, ces gens là n'iront jamais en masse se terrer dans un collège ou un lycée.

 
Ah la formation magique. Je suis médiocre en maths : toute la formation du monde ne me permettra pas d’enseigner à un niveau satisfaisant au collège. Certes je peux bricoler mais pas expliquer de manière à faire comprendre le sens des choses.
 
Comme on t’a dit précédemment ça va ensemble. On peut être un bon spécialiste de sa discipline et un mauvais pédagogue mais un bon pédagogue pas à l’aise scientifiquement ça n’existe pas. Ceux qui correspondent à ce profil bricolent, peuvent faire illusion, faire reproduire par mimétisme des tâches simples à leurs élèves, leur faire apprendre une leçon mais ils échouent à leur faire saisir la méthodologie et le sens de l’enseignement disciplinaire qu’ils sont censés fournir.
 
Je t’ai dit que j’étais agrégé. Je ne pense donc pas être un charlot et je continue à lire beaucoup d’essais et de revues spécialisées. Et pourtant j’enseigne au collège à des élèves de 6e.

 
On pourrait si on les payait à leur valeur, c'est juste un choix de société que l'on ne veut pas faire manifestement.

 
Je ne parle pas aux gigolos, désolé.

 
On pourrait si on les payait à leur valeur, c'est juste un choix de société que l'on ne veut pas faire manifestement.

 
je comprends ce que tu veux dire, tu as sans doute raison, ou en tout cas, tu le sais sans doute mieux que moi, même si tu ne m'a pas totalement convaincu.  
Mais le fait est qu'il ne sera jamais possible de faire venir en masse des pointures scientifiques dans l'éduc nat, tout au moins avant que le monde ne s'écroule, il va donc bien falloir trouver d'autres solutions.

Mon salaire est 2X supérieur à celui de ta femme, je ne suis donc pas un gigolo puisque je m'assume financièrement.  

 
Ah la formation magique. Je suis médiocre en maths : toute la formation du monde ne me permettra pas d’enseigner à un niveau satisfaisant au collège. Certes je peux bricoler mais pas expliquer de manière à faire comprendre le sens des choses.
 
Comme on t’a dit précédemment ça va ensemble. On peut être un bon spécialiste de sa discipline et un mauvais pédagogue mais un bon pédagogue pas à l’aise scientifiquement ça n’existe pas. Ceux qui correspondent à ce profil bricolent, peuvent faire illusion, faire reproduire par mimétisme des tâches simples à leurs élèves, leur faire apprendre une leçon mais ils échouent à leur faire saisir la méthodologie et le sens de l’enseignement disciplinaire qu’ils sont censés fournir.
 
Je t’ai dit que j’étais agrégé. Je ne pense donc pas être un charlot et je continue à lire beaucoup d’essais et de revues spécialisées. Et pourtant j’enseigne au collège à des élèves de 6e.

Pitié, lui répondez pas.
 

 
Trop gros là  

Et si vous alliez tous les 2 jouer ailleurs?

Et si vous alliez tous les 2 jouer ailleurs?

 
Vrai question, comment tu fais pour leur expliquer la méthodologie quand c'est complètement hors d'attente pour leur niveau.  
Je me souviens au lycée quand on parlait des règles d'exclusion de Pauli. Et que je l'ai démontré et vraiment compris qu'en L3/M1.  
Si je suis amener à expliquer ça à un lycéen je sais pas en quoi connaître la méthodologie va m'aider à lui transmettre de la connaissance. De mon expérience en tutorat c'était même l'inverse, j'avais l'impression de me brider, j'avais envie de leur parler de la vraie notion qu'il y avait derrière mais ça n'aurait servi à rien. Ou je trouvais ça totalement frustrant de voir qu'il y a carrément des infos fausses (leur faire apprendre au collège que le ménisque c'est plat alors que même wikipédia dit que c'est courbe). La capillarité c'est aussi une notion enseignée au collège mais qu'ils ne comprendront vraiment qu'à l'université.

 
Ah d'accord, je comprends mieux.
 
Je suis pas girondin, et si tu penses qu'il y a des banlieues chaudes en Gironde, je comprends pourquoi tu penses qu'il n'y a pas de quoi s'alarmer    
 
Mon quartier d'origine, c'est une banlieue enclavé bordé par une belle départementale, de 65 000 habitants. Quand on roule sur la départementale, on peut admirer les doublements sur la droites par des moto cross conduite sans casque.  
 
C'est pas 4 HLM avec une école en face.

Bah écoute, mon épouse a la vocation. Elle adore être avec les gamins, elle adore son taf et fait plein de trucs a coté, est sans arrêt a la recherche de nouvelles méthodes, essaie des trucs, etc..

 
Ah d'accord, je comprends mieux.
 
Je suis pas girondin, et si tu penses qu'il y a des banlieues chaudes en Gironde, je comprends pourquoi tu penses qu'il n'y a pas de quoi s'alarmer  
 
Mon quartier d'origine, c'est une banlieue enclavé bordé par une belle départementale, de 65 000 habitants. Quand on roule sur la départementale, on peut admirer les doublements sur la droites par des moto cross conduite sans casque.  
 
C'est pas 4 HLM avec une école en face.

 
Voilà. Je sais pas ce que tu fais dans la vie Hypothèse, mais avec une mère enseignante et directrice d'école, justement dans un quartier défavorisé, je connais un peu le sujet. Faut reconnaître que certains de ces gamins deviennent rapidement des cas irrattrapables, et dès lors, il convient de les éduquer différemment, puisque de toute façon en restant dans le système classique ils iront tout droit vers l'échec. L'éducation classique n'est pas pour tout le monde, et c'est gaspiller du temps et des ressources que de se persuader du contraire.

C'est plus du troll, c'est de l'illettrisme

Les profs Français, rois du chahut selon une étude de l'OCDE
http://www.leparisien.fr/societe/e [...] 096529.php