ptitperver | duduche33 a écrit :
Moi j'y crois plus ,je pensais etant jeune que les gens etaient quasiment tous bons et quand ils fesaient des choses pas bien,c'etait principalement par maladresse ou inconscience,malheureusement tout n'est pas si simple,si les gens sont aussi malsains ,c'est la faute de notre société !
De nos jours c'est beaucoup trop facile de trouver des gens hypocrites,egocentrique,méchants,aggressifs,cupides etc y en a à tous les coins des rues...tout ca car notre société nous dit que c'est comme cela qu'il faut "vivre" ou "survivre" .
Mais la société est en perpétuelle mutation,comment seront nous au niveau de la mentalité dans quelques années,peut on esperer une prise de conscience générale? Y aura t'il une volonté d'outrepasser cet abétissement que notre société procure ??? ou bien allons nous droit au poteau,les mentalités evolueront elles encore plus négativement ??? Ce que je pense,c'est qu'il y a quelques années les gens etaient humainement plus intéréssants,la société pronait la notion "d'entraide",normal c'est suite à la guerre il fallait tout reconstruire ,aujourd hui ,la société prone l individualisme et la capacité à tout faire pour arriver à ses fins sans se soucier des autres,l'egoisme pure.
Et dans 50 ans ? soit ca ira moins bien,ce qui fait que on sera dans une pente descendante constante et l'etre humain est vraiment une race pourrie,soit ca ira mieux ,et cela voudra dire que les mentalités suivent une forme de sinusoidale ,y a des periodes ou cest bien et d'autres ou c'est naze.
Et la je crois mpas d'chance pour nous,qu'on est profond dans le naze en ce moment ,du moins en France,pour les autres pays je sais pas trop .
Je crois que le probleme,c'est que la société ne donne pas assez l'exemple,y a des gens qui ont conscience de cela ,ils voudraient faire des efforts,mais quand on est entouré de "merdes" ,il est difficile de progresser et de trouver reconnaissance ,alors que si cette personne etait
entouré de personne "positive" elles pourraient progresser mentalement. Il faudrait donc agir à grande echelle,peut etre que le gouvernement Francais devraient interdire ou bien favoriser certains choses pour que les mentalites aillent dans le bon sens,
Juste un petit exemple,le gouvernement pourrait punir les gens qui font preuve d'incivilité meme à petites echelles,comme par exemple sur la routes les gens qui en insultes d'autres pour diverses raisons,et hop ! juste une petite amende pour apprendre que quelquesoit la situation,on se doit de respecter son prochain.C'est par pleins de petites mesures telles que celle ci qu'on pourrait peut a peu changer les mentalités.
Actuellement ,je crois pas en l'homme car l'homme est complemement imparfait ,l'intelligence fait de nous des etres remplis de malice,tue la spontaneité,complique les regles du jeu et les relations humaines,on ne sait jamais si on peut faire confiance aux gens ou si ils vont vous poignarder dans le dos ,il est devenu trop rare de tomber sur des gens de confiance et ca c'est bien triste .
qu'en pensez vous ????
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je serais tenter...de copier/coller cet excellent article Le bien-être est-il dans l'excès ?
Dans une société individualiste, marquée par l'urgence et l'intensité, la quête du bonheur devient un exercice complexe.
Les gens heureux n'ont pas d'histoire : s'il faut croire l'adage, nos contemporains ont alors beaucoup à dire. Peut-on apprendre à être heureux ? (Albin Michel), Travailler pour être heureux ? (Fayard), S'épanouir en couple et en famille (InterEditions), Et si le bonheur dépendait de moi ? (Le Courrier du livre)... Rarement le monde de l'édition a à ce point exploité le concept de bien-être, de développement personnel et, plus généralement, de bonheur.
Pourquoi cet engouement ? Comment expliquer que cette notion, philosophique s'il en est, suscite à ce point l'intérêt des vulgarisateurs de tout bord - et de leurs lecteurs ? On peut, bien sûr, objecter que le bonheur ne se cache pas dans un livre de recettes, si pertinent soit-il. Mais ces ouvrages se vendent, et se vendent bien. Dans une société en pleine mutation, marquée par l'instabilité et l'individualisme, leur succès est révélateur d'un malaise. Malaise dont ont longuement débattu les sociologues et autres spécialistes des sciences humaines participant au colloque sur "L'individu hypermoderne", qui s'est tenu à Paris, du 8 au 11 septembre, sous l'égide de l'Ecole supérieure de commerce de Paris (ESCP-EAP).
L'individu hypermoderne ? Autrement dit : nous tous, habitants de pays riches dont les fondements actuels sont ceux de la compétition et de la guerre économique. Lancé - pour ne pas en être exclu - dans la logique du profit immédiat, désabusé face aux espoirs en un avenir meilleur, qu'il prenne la forme de la vie éternelle, de la victoire du prolétariat ou de la marche irréversible vers le progrès, l'hypermoderne vit au jour le jour. "Comme s'il devait être le seul ou le dernier qui nous soit donné pour combler nos attentes ou réaliser nos désirs", souligne la sociologue Nicole Aubert, principale organisatrice de ce colloque. D'où une course permanente vers le "toujours plus, toujours plus vite", dans une société qui se caractérise avant tout par l'excès.
Excès de consommation, excès de sensations, excès d'activité... Excès de changement, également. "Il ne s'agit plus de vénérer des figures anciennes, des sages qui imposent le respect, les pères de la science, de l'Etat ou encore les maîtres d'une technique particulière, mais d'admirer celui qui apporte du nouveau", remarque Jean-Paul Dumond, docteur en gestion, management public et conduite de projet à l'Ecole nationale de la santé publique, pour qui le changement "est devenu une valeur". Dans notre économie libérale, la puissance se mesurerait ainsi à la vitesse de réalisation des mutations. Vitesse encore amplifiée par les technologies de l'information et de la communication, d'où leur succès.
Conséquences pour tout un chacun ? Dans l'entreprise, les personnels ne sont plus considérés comme une donnée, mais comme une variable. L'individu lui-même, bénéficiant d'une formation continue, doit être en perpétuel mouvement. Même pour ceux qui travaillent dans une entreprise publique ou dans une administration, et qui ne sont donc pas menacés de perdre à tout moment leur emploi, les effets de cette dynamique de changements incessants finissent par se faire sentir. Pas facile d'être confiant et sûr de soi quand les liens se défont sans cesse, et que l'on est censé faire face, pour prouver ses compétences, à des demandes de plus en plus versatiles.
Dans la sphère privée également les bouleversements s'accumulent. De nouveaux comportements collectifs apparaissent, dont le but, souvent, ne semble pas dépasser la sensation d'être ensemble : immenses rassemblements de rollers ou attroupements éclairs (flashmobs), ces étranges rituels urbains, entre canular et spectacle, se multiplient actuellement dans les grandes villes (Le Monde du 17 septembre). Les projets collectifs, en revanche, se font rares, et restent le plus souvent ponctuels : ainsi la mobilisation massive contre Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, puis de nouveau l'éparpillement et l'abstention aux législatives.
Dans le même temps se sont répandus des moyens de communication faisant apparaître de nouvelles façons de composer avec les autres - quand ce n'est pas avec soi-même. Messagerie électronique, répondeurs, portables : en dissociant l'espace et le temps, les technologies de communication instantanée permettent désormais de choisir le moment et l'endroit où nous contactons les autres, de se sentir, à tout moment, partout et nulle part. Et que dire d'Internet, qui permet, en dialoguant sur ses réseaux de chat, de prendre des visages multiples, et, par là même, de cacher sa véritable identité ? Si l'on ajoute à cette virtualisation de soi-même la multiplication de ses existences réelles (parcours professionnel, recompositions conjugales et familiales), on admettra que l'hypermodernité puisse engendrer une certaine instabilité... et une légère perte de sens.
Comment s'y retrouver dans une société qui préconise avant tout l'ubiquité, la polyvalence, la mobilité ? Certes, cette flexibilité poussée à l'extrême ne présente pas que des inconvénients. Ainsi que le soulignaient plusieurs intervenants du colloque, elle génère aussi de la créativité. Le tissu social devient plus fragile, mais plus élastique, les relations humaines sont moins fortes, mais plus nombreuses... Selon la logique du libéralisme, chacun devient également plus libre de construire son destin. Mais ce surplus de liberté individuelle se paie cher. En premier lieu pour ceux qui n'auront pas su ou pu en profiter, et qui, livrés à la précarité, vivent le plus souvent dans une grande solitude sociale. Mais aussi pour bien d'autres, auxquels cette vie effrénée et compétitive procure un sentiment croissant d'insécurité et d'angoisse.
"Pour beaucoup, la vie est devenue une espèce de course individuelle - au bonheur, à la réussite, au développement personnel. Le bien-être tend ainsi à se déplacer du niveau social et politique au niveau individuel et psychologique", souligne le sociologue Vincent de Gaulejac, directeur du laboratoire de changement social de l'université Paris-VII. De quoi ne plus savoir, en effet, à quel bonheur se vouer.
Catherine Vincent
http://www.lemonde.fr/article/0,59 [...] 5-,00.html et cet article : http://www.lemonde.fr/article/0,59 [...] 6-,00.html : "Le mode d'action en urgence est devenu la règle" |