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  Peut-on etre heureux en modérant ses ambitions ?

 


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Auteur Sujet :

Peut-on etre heureux en modérant ses ambitions ?

n°3542559
le penseur​ fou
Posté le 24-08-2004 à 08:58:32  profilanswer
 

Lorsque l'on s'aperçoit que l'on est pas suffisamment doué pour atteindre ses buts , croyez vous quand meme possible d'arriver a s'épanouir en descendant d'un cran  ?

mood
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Posté le 24-08-2004 à 08:58:32  profilanswer
 

n°3542564
Lowskill
Posté le 24-08-2004 à 09:02:03  profilanswer
 

Oui à condition de diminuer tes ambitions dans le même temps.

n°3542565
Violette
Ce qui blesse instruit
Posté le 24-08-2004 à 09:02:32  profilanswer
 

bah moi jme demande s'il est possible de s'épanouir tout court...  
 
mais pour répondre a ta question, je pense que descendre d'un crans n'est pas la bonne formule, mais plutot changer d'objectif... l'important cé d'etre en accord avec soit meme...

n°3542569
le penseur​ fou
Posté le 24-08-2004 à 09:04:47  profilanswer
 

Violette a écrit :

bah moi jme demande s'il est possible de s'épanouir tout court...  
 
mais pour répondre a ta question, je pense que descendre d'un crans n'est pas la bonne formule, mais plutot changer d'objectif... l'important cé d'etre en accord avec soit meme...


Tous les objectifs ne se valent pas.
Et puis , moderer ses ambitions profondes c'est un peu se diminuer soit meme (ou s'amputer)


Message édité par le penseur fou le 24-08-2004 à 09:06:26
n°3542574
Violette
Ce qui blesse instruit
Posté le 24-08-2004 à 09:07:38  profilanswer
 

bah que pense que nos ambitions change/évoluent en meme temps que nous...  
 
c'est clair que se rendre compte qu'on ne pourra jamais atteindre l'objectif qu'on c'était fixé aura tendence a nous dévaloriser, a nous faire perdre confiance en nous meme..  
 
le tout est de toujours avoir un objectif, peu importe lequel... et l'accepter ainsi...  
 
je pense que tout est une question d'auto-acceptation.. si on est pas en accord avec nous meme rien ne va plus...

n°3542575
le penseur​ fou
Posté le 24-08-2004 à 09:08:44  profilanswer
 

Violette a écrit :

bah que pense que nos ambitions change/évoluent en meme temps que nous...  
 
c'est clair que se rendre compte qu'on ne pourra jamais atteindre l'objectif qu'on c'était fixé aura tendence a nous dévaloriser, a nous faire perdre confiance en nous meme..  
 
le tout est de toujours avoir un objectif, peu importe lequel... et l'accepter ainsi...  
 
je pense que tout est une question d'auto-acceptation.. si on est pas en accord avec nous meme rien ne va plus...


Oui mais ce ne sera qu'un pis-aller , en aucun cas un épanouissement

n°3542577
-tinost@r-
Revers coupé
Posté le 24-08-2004 à 09:09:35  profilanswer
 

le plus important c'est d'y aller sans griller les étapes :jap:


---------------
Je sais pas faire de revers coupé
n°3542581
Violette
Ce qui blesse instruit
Posté le 24-08-2004 à 09:11:19  profilanswer
 

Le penseur fou a écrit :

Oui mais ce ne sera qu'un pis-aller , en aucun cas un épanouissement


 
et pourquoi donc ????....  
 
enfin cé clair que si tes objectif c'est TOUTE ta vie... il sera dur de devoir les diminuer...

n°3542958
l'Antichri​st
Posté le 24-08-2004 à 10:24:59  profilanswer
 

Citation :

Lorsque l'on s'aperçoit que l'on est pas suffisamment doué pour atteindre ses buts , croyez vous quand meme possible d'arriver a s'épanouir en descendant d'un cran  ?


 
Il y a dans ta question un présupposé, un impensé, qui est, tu vas t'en rendre compte, très gênant pour trouver une solution à ton problème, puisqu'il l'en empêche ! Je vais faire très simple pour que tu puisses comprendre sans trop te casser la tête. Tu poses " un but ", un projet, un désir, condition de ton épanouissement pour ne pas dire de ton bonheur. Tu seras d'accord avec moi pour reconnaître que ce but peut relever, soit d'un choix rationnel, soit d'une auto-affirmation abstraite (l'effet d'un caprice, d'une simple envie...). Mais, dans les deux cas, tu fais comme si les choix possibles préexistaient à l'acte de choisir et alors il te faut peser les raisons ou les motifs, réfléchir intelligemment pour te donner le meilleur. Tu fais comme si les possibles entre lesquelles tu hésites (" monter d'un cran " au risque d'échouer ou sagement se résigner...) avaient un poids objectif, comme si c'étaient des objets empiriques que l'on pouvait comparer selon des critères connus, ici le " don ". Illusion ou mauvaise foi. Pour résoudre ton problème, tu dois comprendre que l'idée de possible est un leurre ! Donner de la consistance au possible, c’est penser le futur sur le modèle du passé, c’est nier la puissance créatrice du temps. Personne ne sait ce qui est possible, mais une fois que quelque chose a eu lieu on dit " c’était donc possible ", et on pense que c’était possible de toute éternité. Erreur. Dans les choses humaines, ce qui est possible est ce qui a été fait. Ainsi, Hamlet n’était pas " possible " avant que Shakespeare ne l’écrive ; et personne ne peut dire aujourd’hui quelles sont les oeuvres théâtrales ou musicales " possibles " dans 10 ou 50 ans, comme il ne t'est pas possible de dire ce que tu peux faire ou pas. Pour le savoir, il faut le faire. Dire donc qu’on choisit entre des possibles, c’est se tromper gravement. Si le possible précédait vraiment le réel, alors le temps serait aboli (tout serait " écrit " dans le possible, le temps ne serait plus que l’espace logique de la réalisation du programme). Le futur n’est pas " devant moi " comme une maison est à cent mètres devant moi. On emploie très souvent des métaphores spatiales pour penser la liberté (on dit qu’on est " à la croisée des chemins ", qu’on " prend une route ", etc...). Pourquoi pas ? Mais le temps vrai (la durée, dit Bergson) est tout autre chose que l’espace. L’espace est étendu devant moi, homogène et découpable à l’infini. Le temps n’est pas étendu devant moi (il se crée au fur et à mesure qu’il passe), il est hétérogène (toute minute est différente de celle qui la précède, ne serait-ce que parce que j’ai le souvenir d’avoir vécu cette minute précédente), il n’est pas découpable à l’infini (il y a des unités naturelles de temps, qui correspondent au rythme naturel de notre existence physique, sensorielle, amoureuse, etc...). On le voit très bien dans l’expérience du temps musical : on ne peut pas couper une mélodie en deux sans la détruire ; et si on répète, dans une oeuvre classique ou en jazz, une mélodie ou un thème, la seconde occurrence ne " sonnera " pas comme la première, précisément parce qu’on a le souvenir de l’avoir déjà entendue. La vraie liberté est création, et il faut distinguer créer et fabriquer. Fabriquer, c’est faire du neuf avec du vieux, c’est réorganiser des éléments déjà disponibles. Créer, c’est faire émerger de l’imprévisible. C’est un grand thème bergsonien : l’acte libre, l’oeuvre neuve ne peuvent jamais être prévus. L’exercice de la liberté nous surprend toujours, c’est presque un signe tangible de la liberté que d’être surpris par elle. Mais imprévisibilité ne veut pas dire arbitraire. Il y a une logique de la vie, qui fait que ma décision d’aujourd’hui s’inscrit dans une certaine continuité avec mon passé. Pas de liberté absolue ! Mais cette continuité n’est pas de nature intellectuelle : personne (pas même toi) ne peut déduire son futur de son présent et de son passé, comme s’il en était la suite logique. Cette continuité est de nature vivante. " C’est de l’âme entière, en effet, que la décision libre émane ; et l’acte sera d’autant plus libre que la série dynamique à laquelle il se rattache tendra davantage à s’identifier avec le moi fondamental " (cf. Essai sur les données immédiates de la conscience, PUF, p. 125-126). Le moi fondamental est plus profond que le " moi social " que l’éducation et la société tendent à construire par-dessus. Parfois le moi profond se révolte contre le moi social ; en ce sens, Bergson a raison de dire que, pour comprendre les actions libres, il ne faut pas se tourner vers les actions insignifiantes de la vie quotidienne, mais vers les décisions qui engagent tout le sens de notre vie (cf. Ibidem. p. 128). Il y a une logique de la liberté, qui est la logique vivante de la vie, et qui est autre (et plus forte) que la logique des logiciens (que Bergson ne méprise pas le moins du monde, je le précise). La réalité de la liberté se trouve dans le présent, dans le " se faisant ", dans l’action effective. Le mouvement n’est pas une chose, mais un dynamisme, que l’on ne peut pas comprendre de l’extérieur. Le présent véritable est hétérogène, différent en nature et en qualité du passé, du déjà vécu. Ainsi, " agir librement c’est reprendre possession de soi, c’est se replacer dans la pure durée " (cf. Idem p. 174-180), comme le disait Violette.

n°3542969
Marl Borro​w
Posté le 24-08-2004 à 10:26:44  profilanswer
 

Ton avis nous interresse plus que ce pavé copié/collé illisible. :o


---------------
One trip, One noise
mood
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Posté le 24-08-2004 à 10:26:44  profilanswer
 

n°3543831
Coethium
Galaxia
Posté le 24-08-2004 à 11:54:36  profilanswer
 
n°3544876
le penseur​ fou
Posté le 24-08-2004 à 13:49:36  profilanswer
 

-->L'antichrist
 
Enfin un post compréhensible! :)  
Tu vois qu'il est possible de dire des choses intelligentes avec des mots, des phrases simples :whistle:  
 
Je sais bien qu'il ne faut pas trop présager du futur mais enfin, je sais bien aussi que je ne pourrais jamais ecrire comme l'antichrist dans ses moments d'inspiration (remarque c'est pas forcément mon fantasme le plus cher :D )
Pour dire les choses claires, je suis un peu dans le meme etat que le héros de "l'oeuvre" de Zola , je voudrais accoucher de quelque chose mais je suis stérile.
C'est dur la stérilité de l'esprit.
Que dire a ceux qui voudraient avoir du talent et qui n'en ont pas ?
Attendez ça viendra.  :non:  Faut savoir etre lucide.

n°3545077
noldor
Rockn'roll
Posté le 24-08-2004 à 14:10:59  profilanswer
 

Le penseur fou a écrit :

Lorsque l'on s'aperçoit que l'on est pas suffisamment doué pour atteindre ses buts , croyez vous quand meme possible d'arriver a s'épanouir en descendant d'un cran  ?

c'est la base de nombreuses philosophies
se contenter de ce que l'on a
je sais que c'est en contradiction avec les valeurs postmodernes et néo-capitalistes, mais j'y crois

n°3545100
le penseur​ fou
Posté le 24-08-2004 à 14:14:57  profilanswer
 

noldor a écrit :

c'est la base de nombreuses philosophies
se contenter de ce que l'on a
je sais que c'est en contradiction avec les valeurs postmodernes et néo-capitalistes, mais j'y crois


Oui certes, mais il s'agit surtout des biens matériels alors que moi je parle de tout autre chose.

n°3545110
l'Antichri​st
Posté le 24-08-2004 à 14:15:30  profilanswer
 

Le " talent ", c'est du travail !

n°3545122
le penseur​ fou
Posté le 24-08-2004 à 14:17:45  profilanswer
 

L'Antichrist a écrit :

Le " talent ", c'est du travail !


Pas seulement, pas seulement!
Et puis, quand on a du talent on a plaisir a travailler, a excercer son talent.


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