Reprise du message précédent :
 
 
pas vraiment mais il le faudra bien...
je n'arrive pas non plus à franchior le pas de porter plainte....

Tous les psy sont (pour une fois) à peu près d'accord pour dire que le pire est de rester dans le non-dit qui empêche de "faire son deuil" de cette agression.
 Porter plainte est une façon de se faire entendre, mais ce n'est pas la seule, parcequ'elle présente beaucoup d'inconvenients, destruction de la cellule familliale, perte d'image du plaignant qui peut voir une partie de sa famille et de son entourage lui tourner le dos pour avoir brisé le tabou, etc.
Il peut être utile d'en parler à un psy,pour essayer déjà d'être clair dans sa tête sur ce qu'on veut faire, et comment on pourra supporter les consequenses éventuelles.
 Il faut éviter d'agraver une situation qui l'est déjà suffisement, et de se retrouver dans une situation pire.

Pour toi, peut-être pas (encore que...). Ce qui te servira, ce sont effectivement les groupes de paroles et la psychothérapie.
Mais cela peut servir à éviter qu'il recommence. A ce que d'autres victimes voient qu'ils n'étaient pas les seuls, et que quelque chose peut être fait. Et ça me semble important.

 
Perso quand tu es en age de comprendre que tu as subit des attouchements voir pire pendant ton enfance et qu'il y avait complicité de l'entourage par leur innaction ou pire ... ces gens la ne meriterai plus aucun amour, ni compassion de ma part ... et les "incovienients" qui découlerai de ma plainte ne serait que justice ... Une famille comme ca ne merite rien d'autre que la taule !
 
M'enfin j'ai jamais subit de tels choses ... donc ca reste du domaine du fantasme ...

Non, parce que cela peut effectivement se passer de manière totalement inaperçue, mais une famille qui ne soutiendrait pas son enfant lorsqu'il décide de porter plainte, oui, elle ne mérite pas qu'on se bousille la vie pour elle.
Parfois il faut savoir couper court aux relations toxiques, même quand ce sont des relations familiales.
Je n'ai eu qu'à affronter à 7 ans de légers pelotages d'un voisin, et grâce à l'ouverture de ma mère, qui m'avait mise en garde (et en cela je rejoins Koala, c'est important de dire très clairement aux enfant une chose : "ton corps, tu as le droit de faire ce que tu veux avec, mais personne n'a le droit d'y toucher sans ton accord, même un grand" ), j'ai réussi à m'en dégager sans encombre. A l'époque, y'avait moins de paranoïa pédophile, donc mes parents sont juste allés lui parler entre quatre-z-yeux pour lui dire que s'il me retouchait ou s'ils entendaient parler de quoi que ce soit, ils iraient voir les flics. Ca, c'est ce que font de bons parents. Ceux qui craignent plus pour leur situation, leur confort que pour la survie psychologique d'un enfant, en effet, je ne vois pas l'intérêt de les fréquenter.

je rejoint lorelei en disant que ca peut passer inappercue...
moi ce monstre me gardait... j'etais donc seule avec lui...
personne ne pouvait voir ni savoir...
 
bien sur mes parent auraioent pu me mettre en garde que personne n'a le droit de toucher à mon corps... en même temps on pense toujours que ce genre de choses n'arrive qu'aux autre!!!!! combien de parents préviennent leur enfants de ces choses???
 
moi je me met à la place de ceux qui apprendront que leur père ou mari ou oncle ou grand père est un aggresseur un violeur d'enfants... bonjour le choc...
et pour ca je ne suis pas vraiment prete à porter plainte.