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Auteur Sujet :

Avoir des parents pauvres prédispose t-il à l'échec scolaire ?

n°17820841
njom
Posté le 15-03-2009 à 15:57:56  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Mihirung_ a écrit :

Lequel d'entre vous est le plus heureux ?


 
On l'est tout les deux, dans des styles de vie complètement différents.  
Quant à ton quote, je précise que depuis mes 18 ans, où j'ai pris une année sabbatique pour vadrouiller, je suis entre-temps revenue en France pour faire mes études, que depuis je fais un métier qui me passionne et grâce auquel j'ai rencontré mon fiancé.

mood
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Posté le 15-03-2009 à 15:57:56  profilanswer
 

n°17820856
Mihirung_
Bouche de grenouille
Posté le 15-03-2009 à 16:00:12  profilanswer
 

njom a écrit :

On l'est tout les deux, dans des styles de vie complètement différents.  
Quant à ton quote, je précise que depuis mes 18 ans, où j'ai pris une année sabbatique pour vadrouiller, je suis entre-temps revenue en France pour faire mes études, que depuis je fais un métier qui me passionne et grâce auquel j'ai rencontré mon fiancé.

C'est là où je voulais en venir : les études ne mènent pas forcément au bonheur. Et c'est le bonheur le but dans la vie, non ?

n°17820909
njom
Posté le 15-03-2009 à 16:10:32  profilanswer
 

Mihirung_ a écrit :

Alors c'est la fille qui rentre chez elle et qui ne se fait accueillir que par son vieux chat, probablement ?  
 
Au lieu d'apprendre à un enfant les moyens de réussir sa vie professionnelle, il vaudrait mieux lui apprendre à rechercher le bonheur.
 


 
 :heink: Je te renvoie à mon post juste au-dessus.  
A chacun sa conception du bonheur. Mon fréro est heureux grâce à sa vie de famille, même s'il le dit lui-même, il déteste son job mais s'en accommode. Il a eu l'opportunité de changer 10 fois de métier, il ne l'a jamais fait parce que ça ne le branche pas, tout simplement.  
A l'inverse de lui, je n'imagine pas être heureuse en faisant un taff qui ne me passionne pas, même si côté vie privée tout va bien. J'ai toujours voulu être journaliste. J'ai fait des études pour ça et uniquement pour ça. S'il avait fallu un BEP au lieu d'un bac+ 5, je l'aurai fait.
 
Edit: ok j'avais pas vu ton dernier message.

Message cité 1 fois
Message édité par njom le 15-03-2009 à 16:11:04
n°17821006
cazey
Posté le 15-03-2009 à 16:30:24  profilanswer
 

Mihirung_ a écrit :

Alors c'est la fille qui rentre chez elle et qui ne se fait accueillir que par son vieux chat, probablement ?  
 
Au lieu d'apprendre à un enfant les moyens de réussir sa vie professionnelle, il vaudrait mieux lui apprendre à rechercher le bonheur.
 


 
Le bonheur c'est pas de choisir son métier ?
 
J'ai pas lu que son frère avait choisit de devenir magasinier mais plus qu'il accrochait pas aux études et magasinier c'est plus pour bouffer quoi..
 

njom a écrit :


A chacun sa conception du bonheur. Mon fréro est heureux grâce à sa vie de famille, même s'il le dit lui-même, il déteste son job mais s'en accommode.  


 
Voilà, il a trouvé le bonheur dans une vie de famille mais malheureusement il n'a pas eu la chance de choisir ce qu'il voulait faire plus tard.
 
Les études ne ménent pas toutes au bonheur, mais ça aide quand même..

Message cité 2 fois
Message édité par cazey le 15-03-2009 à 16:33:58

---------------
"Pour faire des sottises, il n'y a qu'à se laisser aller. Alfred de Musset"
n°17821040
Mihirung_
Bouche de grenouille
Posté le 15-03-2009 à 16:34:38  profilanswer
 

cazey a écrit :

Le bonheur c'est pas de choisir son métier ?

Si, ou de choisir son dentifrice ou la couleur du rouleau de pq.
 
Son frère a choisi de pas se prendre la tête. C'est un choix de métier, en quelque sorte.

n°17821093
Anonymouse
Posté le 15-03-2009 à 16:44:07  profilanswer
 

Mihirung_ a écrit :

Si, ou de choisir son dentifrice ou la couleur du rouleau de pq.
 
Son frère a choisi de pas se prendre la tête. C'est un choix de métier, en quelque sorte.


 
Je te signale que sur l'ensemble des messages postés sur ce topic tu attaques et agresses les intervenants.
 
Le sujet du topic est "Avoir des parents pauvres prédispose t-il à l'échec scolaire ?" et non pas "Peut-on vivre pauvre mais heureux", "Les personnes sans diplômes gagent-ils plus que les sur diplômés" ou "Vous avez la haine contre les personnes ayant fait des études, venez vous défouler."

n°17821161
Mihirung_
Bouche de grenouille
Posté le 15-03-2009 à 16:49:48  profilanswer
 

Je n'agresse personne. Quant au sujet du topic, il a été dit que oui, indubitablement.

n°17821310
cazey
Posté le 15-03-2009 à 17:05:50  profilanswer
 

Mihirung_ a écrit :

Je n'agresse personne. Quant au sujet du topic, il a été dit que oui, indubitablement.


 
Quelle information tu viens chercher en faites ?  :??:  


---------------
"Pour faire des sottises, il n'y a qu'à se laisser aller. Alfred de Musset"
n°17821349
Mihirung_
Bouche de grenouille
Posté le 15-03-2009 à 17:08:34  profilanswer
 

Aucune, mais j'en ai donné.

n°17821398
njom
Posté le 15-03-2009 à 17:14:43  profilanswer
 

cazey a écrit :


 
Voilà, il a trouvé le bonheur dans une vie de famille mais malheureusement il n'a pas eu la chance de choisir ce qu'il voulait faire plus tard.


 
Tu ne m'as cité que partiellement, la phrase qui est importante c'est celle d'après: il a eu 10 fois l'occase de changer de métier, mais il n'a jamais voulu. Tout simplement parce qu'il s'en contrefiche, et que ça lui demanderait quand même de suivre une formation, ce qu'il déteste. Il n'a juste pas envie de mettre son énergie là-dedans. C'est son choix et dans ma famille, tout le monde respecte puisqu'il est heureux comme ça.  :)


Message édité par njom le 15-03-2009 à 17:15:42
mood
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Posté le 15-03-2009 à 17:14:43  profilanswer
 

n°17821549
charlie 13
Posté le 15-03-2009 à 17:32:34  profilanswer
 

Reste la façon dont l'enfant vit dans sa famille.
Dispose-t-il d'une chambre pour lui ou il peut travailler tranquille?
Verifie-t-on qu'il y travaille, ou a-t-il une télé et une console pour jouer jusqu'à une heure du mat, pour se retrouver endormi pendant les cours?
L'exemple des parents, père bosseur ou branleur, peu importe son salaire, ça va jouer aussi.

n°17826404
Yagmoth
Fanboy
Posté le 16-03-2009 à 00:49:10  profilanswer
 

cazey a écrit :


 
Tu peux développer ?


 
Avant de savoir dessiner et écrire, un enfant doit percevoir avec l'ensemble de son corps ce qu'est une ligne droite par exemple : ça passe par des activités motrices ; puis par des représentations dans l'espace à l'aide de solide, puis par un tracé guidé ; pour enfin aboutir à ce qu'un enfant sache dessiner une ligne droite. Il est normal avec un enfant de devoir joindre le geste à la parole. C'est la même chose quand on aborde de nouvelles notions en math : on commence par des exercices matérialisés, de la manipulation, avant de passer au stade conceptuel de l'écriture. J'ai du voir un seul gamin de CE1 capable de faire un syllogisme pour le moment...  
 
@Autres : marrant ce que vous dites chez Acadomia, je n'ai jamais pu passé un seul entretien d'embauche. Je vais essayer maintenant que j'ai passé un an à l'EN, si entretien il y a je vous dirais ce que j'en pense :D


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L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°17826413
Yagmoth
Fanboy
Posté le 16-03-2009 à 00:51:45  profilanswer
 

Mihirung_ a écrit :

C'est là où je voulais en venir : les études ne mènent pas forcément au bonheur. Et c'est le bonheur le but dans la vie, non ?


 
En même temps le taux de dépression nerveuse décroit avec le revenu grosso merdo.
 
Après que le bonheur soit le but de l'existence, ce serait encore à discuter, mais c'est pas vraiment le lieu (enfin tout dépend ce qu'on met derrière ce terme).


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L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°17827824
Profil sup​primé
Posté le 16-03-2009 à 09:23:34  answer
 

Yagmoth a écrit :


 
@Autres : marrant ce que vous dites chez Acadomia, je n'ai jamais pu passé un seul entretien d'embauche. Je vais essayer maintenant que j'ai passé un an à l'EN, si entretien il y a je vous dirais ce que j'en pense :D


 
Le reportage était assez dingue sur ces sociétés :d
 
Surtout je sais plus laquelle qui accepte qu'on filme une interview dans laquelle la candidate fait plein de fautes de conjugaison et l'intervieweuse après à la caméra "ouais c'était parfait"  [:prozac]
 
Avec la touche révélatrice: l'intervieweuse n'a en fait aucune expérience dans le domaine de l'éducation/apprentissage, avant, elle bossait aux RH d'une société de grande distribution :d

n°17829144
shade93
persona non grata
Posté le 16-03-2009 à 11:44:40  profilanswer
 

Moi je vois la chose de la manière suivante, même si je réponds pas directement à la question.
 
Un enfant issue d'un milieu pauvre, modeste n'aura pas les mêmes objectifs/motivations qu'un enfant d'un PDG qui sera stimulé toute son enfance.
 
Mes parents n'ont pas de diplômes, ma mère ne travail pas (ils m'ont eu ils avaint à peine 18 ans...), j'ai eu un BTS en informatique de gestion il y a 7 ans (ce qui était très bien pour moi) et je suis aujourd'hui responsable technique dans un gros groupe, et je dois gagner deux fois la paye de mon père...
 
1/ Le fait d'avoir vécu dans une cité m'a appris tellement de chose humaine que n'apprendra jamais un enfant de Neuilly sur Seine
2/ Le fait de ne pas avoir fait de grandes études montrent que l'on peu gravir les échelons si on est motivé et que l'on aime ce qu'on fait (peut-être que l'informatique est plus ouvert à ce sujet)
3/ Mon responsable m'a toujours affirmé qu'il a bossé avec toute catégorie de "diplômé" et qu'il existe aussi bien des mauvais avec de Bac+2 qu'avec des Bac+5


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"I choose a lazy person to do a hard job. Because a lazy person will find an easy way to do it" B. Gates
n°17830224
jamais
Posté le 16-03-2009 à 13:34:20  profilanswer
 

Le lieu de départ détermine en grande partie et pour la majorité le lieu d’arriver.
 
Les riches ne sont pas plus futés que les pauvres, ils ont juste toutes les portes qui leurs sont ouvertes et ça change tous.
 
C'est pas pour rien que les riches habitent les uns a coté des autres, vont dans les mêmes écoles, partage les mêmes réseaux sociaux, etc...
 
Il y a la discrimination Racial…ca on connaît.
On parle beaucoup moins de la discrimination Social et du communautarisme des riches !
 
Mais comme personnes n’en parle à TF1, c’est que ça ne doit pas exister !
 

n°17830337
Profil sup​primé
Posté le 16-03-2009 à 13:45:38  answer
 

jamais a écrit :

Le lieu de départ détermine en grande partie et pour la majorité le lieu d’arriver.
 
Les riches ne sont pas plus futés que les pauvres, ils ont juste toutes les portes qui leurs sont ouvertes et ça change tous.
 
C'est pas pour rien que les riches habitent les uns a coté des autres, vont dans les mêmes écoles, partage les mêmes réseaux sociaux, etc...
 
Il y a la discrimination Racial…ca on connaît.
On parle beaucoup moins de la discrimination Social et du communautarisme des riches !
 
Mais comme personnes n’en parle à TF1, c’est que ça ne doit pas exister !
 


 
Heu ça ça vaut pour toutes les catégories sociales hein (bon, pour les pauvres c'est moins voulu ok :d) mais pour les classes moyennes c'est choisi comme situation en général.
Le communautarisme ça s'applique pas uniquement aux riches, loin de là :o
 
Maintenant, pour l'accès à la culture, ya bien moins de discriminations sociales qu'avant: écoles libres et (presque) gratuites, bibliothèques ouvertes à tous, bourses d'études pour les gens plus défavorisés, etc.
Donc on peut quand même considérer que le milieu est un facteur très important, plus que les barrières sociales :o

n°17831061
jamais
Posté le 16-03-2009 à 14:37:01  profilanswer
 

"Donc on peut quand même considérer que le milieu est un facteur très important, plus que les barrières sociales"
captain_beefheart
 
Pour faire l'ENA ou HEC, c'est plus facile de pouvoir faire c'est études sans échanger ses temps libres contre un job au Mac do quand même ?
 
Aucun fils d’ouvrier au parlement ou au sénat !
Ca veut dire quelque chose tous de même…chacun a sa place.
 
Le discourt qui consiste a dire qu’un pauvre peut rentrer ou il veut si il a les compétences…c’est une légende, un rêve d’étudiant oui, mais la réalité est autrement moins planante…surtout au parlement ou au sénat.
 
Je ne connais pas beaucoup de pdg du cac40 fils de chemineaux ?
Aujourd’hui quand on a bac+5 on passe un concourt a la poste, ou a l’anpe, et puis ça s’arrête la.
 
 

n°17831108
spoon01
Posté le 16-03-2009 à 14:40:14  profilanswer
 

Je pense que oui pour répondre a la question.
De plus, j'avais lu quelque part (mais ou) que la plupart des cadres on des parents cadre...
 
Et de mon point de vu, il est plus simple de poursuivre les études quand les parents peuvent aider.
Je pense savoir de quoi je parle, étant en école d'ingé avec des parents aux revennus modeste, j'en chie pas mal !
 
Je ne dis pas que c'est impossible biensur ! Mais sa aide d'avoir des parents qui peuvent aidé financierement. Je pense


Message édité par spoon01 le 16-03-2009 à 14:43:08
n°17831150
spoon01
Posté le 16-03-2009 à 14:44:32  profilanswer
 

Citation :


Le discourt qui consiste a dire qu’un pauvre peut rentrer ou il veut si il a les compétences…c’est une légende, un rêve d’étudiant oui, mais la réalité est autrement moins planante…surtout au parlement ou au sénat.  


 
+1 ...
Surtout quand tu lis qu'en France les études sont accessible par tous... Et que tu vois que certaines écoles demandent 6k+/ans ... Sans compté le loyer, la voiture etc... bref.
Je suis d'accord avec sa.

n°17831185
rd350
Posté le 16-03-2009 à 14:47:42  profilanswer
 

jamais a écrit :


 
Aucun fils d’ouvrier au parlement ou au sénat !


 
 
Ah bon, certains avancent un effectif de treize députés, c'est certes trop peu, mais également différent de aucun.
 

Citation :

Fadila Mehal, tête de liste MoDem dans le IVe arrondissement de Paris , conclut en expliquant que le combat des Français d’origine non européenne s’inscrit dans une démarche de combat contre la « cooptation » du pouvoir par une classe dirigeante masculine, blanche, plutôt âgée et d’origine sociale favorisée. Et de rappeler que « l’Assemblée nationale ne compte que treize députés d’origine ouvrière. Ça aussi c’est un scandale ».


http://www.lesmariannedeladiversit [...] ?article65
 
 

n°17831231
spoon01
Posté le 16-03-2009 à 14:52:17  profilanswer
 

Cela reste "expetionel" ...

n°17831301
jamais
Posté le 16-03-2009 à 14:57:56  profilanswer
 

"Ah bon, certains avancent un effectif de treize députés, c'est certes trop peu, mais également différent de aucun. "
rd350
 
13 Députés et 0 sénateur
Bon, bein, c'est une bonne nouvelle tous de même depuis "Beregauvois", mais le chemin est encore long.
 
Pour rebondir,
Le combat pour la parité (hommes/femmes) cache un autre combat celui de la parité (riches/pauvres)…cette parité la on en parle pas du tous…étrange non ?

n°17831329
spoon01
Posté le 16-03-2009 à 15:00:08  profilanswer
 

Ouais mais sa derrive du sujet initial :)  
C'est vrai que c'est encore un sujet délicat en France

n°17831554
jamais
Posté le 16-03-2009 à 15:15:57  profilanswer
 

A oui, pour répondre plus précisément a la question et pour rassurer « cazey ».
 
Avoir des parents pauvres ne prédispose pas l’enfant à l’échec scolaire.
Ce n’est pas systématique !
 
Si les parents sont pauvres mais éveil leur enfant par leurs culture, leur centre d’intérêt, et leurs discutions…ils augmentent les chance de leur enfant a prendre du plaisir a apprendre.
 
Mais pour cela il faut beaucoup de temps.
 
Les enfants sont des aspirateur d’attention et dans notre vie moderne et hyperactive, on manque de temps pour eux, c’est souvent se qui fait défaut.  
 
La femme travail, le mari aussi, les grand parents ne sont pas toujours présent pour transmettre l’héritage culturel (histoire, religion, etc…) de la famille…que fait on ?
 
On s’en remet tous entier a l’éducation national…et ça c’est un gros soucis...surtout avec Darcos (la regle de trois) comme ministre.

n°17832369
kanoncs
20th Century Boy
Posté le 16-03-2009 à 16:13:20  profilanswer
 

Pour moi il y a surtout deux facteurs :
 
Les parents cadres en général connaissent les bons collèges/lycées (publics et privés) du coin. Ils sont prêts à tout pour mettre leurs gosses dedans et connaissent les combines. L'enfant d'origine modeste en général devra se contenter du lycée ZEP du coin, où il sera peu émulé, ne rencontrera pas de concurrence féroce et qui doit envoyer à tout casser 3 élèves en prépa par an.
 
Aussi, les enfants en général cherchent en général à obtenir un niveau d'études au moins égal à celui de leurs parents. Un fils de BAC+5 s'il ne devient pas lui-même BAC+5 sera un peu la honte de la famille, alors que pour un fils de parents sans diplômes avoir le bac sera amplement "suffisant"

n°17835005
helpeuse
I send an SOS to the world...
Posté le 16-03-2009 à 20:21:01  profilanswer
 

yagmoth ;) ma fille a 6 ans et je te cite un exemple pour montrer que la barrière entre les pauvres et les riches ce n'est pas seulement le fric, l'investissement des parents ou l'accés au livre c'est un tas de détails immatériels qui font que le succés scolaire des enfants:
- le vocabulaire des parents
- les conversations à table
- les jeux partagés ou non (jouez aux jeux de société avec vos enfants il apprendront à lire un dés, à respecter des régles, a compter des points....)
- les désirs projetés autorisés ou non (le rire des parents quand le gamin dit "je veux être président de la république" qui lui indique si oui ou non il peut réver)
 
on lit ici des gens qui disent (à raison!) j'ai réussi parce que je fait telle profession qui rapporte bien la même profession vu du coté ouvrier sera un succé et vu du coté bourgeois sera une déchéance : il faut bien être conscient que la notion de réussite ou d'échec est relative.
 
mais tout cela ne signifie pas qu'un enfant issue de milieu défavorisé ne peut pas devenir tout ce qu'il veux ça signifie juste que la somme de travail sera plus importante pour lui que pour un autre.
 
 
 
 

n°17851885
Yagmoth
Fanboy
Posté le 18-03-2009 à 11:21:01  profilanswer
 

helpeuse a écrit :

yagmoth ;) ma fille a 6 ans et je te cite un exemple pour montrer que la barrière entre les pauvres et les riches ce n'est pas seulement le fric, l'investissement des parents ou l'accés au livre c'est un tas de détails immatériels qui font que le succés scolaire des enfants:
- le vocabulaire des parents
- les conversations à table
- les jeux partagés ou non (jouez aux jeux de société avec vos enfants il apprendront à lire un dés, à respecter des régles, a compter des points....)
- les désirs projetés autorisés ou non (le rire des parents quand le gamin dit "je veux être président de la république" qui lui indique si oui ou non il peut réver)
 
on lit ici des gens qui disent (à raison!) j'ai réussi parce que je fait telle profession qui rapporte bien la même profession vu du coté ouvrier sera un succé et vu du coté bourgeois sera une déchéance : il faut bien être conscient que la notion de réussite ou d'échec est relative.
 
mais tout cela ne signifie pas qu'un enfant issue de milieu défavorisé ne peut pas devenir tout ce qu'il veux ça signifie juste que la somme de travail sera plus importante pour lui que pour un autre.


 
Non mais tu prêches un convaincu hein :D Je sais bien à quel point les attentes des parents, leur capital culturel, influent sur la réussite scolaire des gamins, c'est ce que je signalais d'ailleurs avant.
 
Pour ta gamine : effectivement ne cherche pas trop à conceptualiser les choses à son âge. Tout passe encore par le jeu, le corps, tu ne peux pas t'attendre à voir apparaître des raisonnements logiques du genre inférence. Ca demandé énormément de progressivité les apprentissages à cet âge.


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L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°17852073
cazey
Posté le 18-03-2009 à 11:36:20  profilanswer
 

alors les profs font grève soi-disant, ils n'ont pas les moyen d'assurer la réussite des élèves.
 
sur le cahier de texte de mon neveu, sa prof au lieu de réecrire au propre grillbouille au rouge par dessus
les mots comportant une faute d'orthographe, si moi je n'arrive pas à lire, vous imaginez le gamin..
 
mes parents veulent me payer pour que je m'en occupe mais j'ai pas le temps, clairement je refais le
travail de sa prof et ça m'énerve au plus haut point.
 
Ok pour l'implication des parents mais plusieurs choses :
 
_les parents n'ont pas vocation à refaire le travail des enseignants autrement autant ne pas les envoyer à l'école
 
_quand on fait grève, c'est toujours l'enfant qui est pénalisé pas eux..
 
_ça n'a aucun intérêt de faire recopier les devoirs au tableau sur le cahier de texte si on l'habitue pas à chercher ses devoirs sur ses cahiers puisque l'enfant apprend à...lire ! Des post it serait mieux pour le primaire, c'est mon avis.
 
Je cherche une école privée catholique pour mon neveu, face à l'échec scolaire il n'y a que chez eux qu'on trouve discipline et rigueur puisque aucune implication des enseignants de cette école sauf pour utiliser les enfants et revendiquer des priviléges..
 
J'ai beaucoup de respect pour ce travail mais c'était quand même mieux avant, les coups de règles sur les doigts m'ont servi..[:wiids]


Message édité par cazey le 18-03-2009 à 11:39:37

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"Pour faire des sottises, il n'y a qu'à se laisser aller. Alfred de Musset"
n°17852238
Yagmoth
Fanboy
Posté le 18-03-2009 à 11:52:34  profilanswer
 

Ton post est quand même un peu HS, ici on est censé parlé de l'influence des inégalités sociales sur la réussite scolaire.
 
Maintenant qu'il y ait de mauvais instit', c'est comme partout. Tente peut-être d'en discuter avec elle.
 
Pour le souci des responsabilités réciproques : le problème est qu'on gaspille un temps dingue à faire la police vu qu'on se retrouve avec des enfants couchés à minuit, qui ne se font jamais remettre à leur place à la maison, etc. Du coup (et c'est pourquoi j'ai quitté le métier), on passe autant de temps à réunir les conditions nécessaires à un bon travail qu'à réellement enseigner... (bon puis il y a d'autres souci, comme le manque de moyen pour les enfants en grande difficulté, entre le moment où l'on fait un signalement et où le gamin reçoit une petite aide d'un RASED...).
 
Petite note quand même en passant : lors d'une grève il y a perte sèche du salaire (et perte irrécupérable, les négociations pour en récupérer tout ou partie sont interdites pour les fonctionnaires). Les enseignants ne se sont battus jusqu'à présent que pour réduire les effectifs des classes, pas pour leur salaire (c'est un choix), donc bon dire qu'ils luttent pour leur "privilège" alors que leur salaire est toujours calculé selon une ordonnance des années 50 qui fixe leur durée moyenne de travail à 42h/semaine... Ils n'ont pas vu passer (surtout les instit') beaucoup de progrès social les concernant directement :D
 
Concernant le cahier de texte, en général on suppose que les parents sont aussi la pour l'ouvrir et vérifier ce que l'enfant doit faire, on sait très bien qu'il n'est pas autonome de toute façon.  


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L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°17852686
cazey
Posté le 18-03-2009 à 12:53:49  profilanswer
 

Le sujet concerne aussi les enfants en situation d'échec scolaire et les limites d'implication des parents.
 
Je ne connais aucun inspecteur d'académie qui ait lynché un enseignant parce que le programme n'est pas appliqué à cause de problème d'effectif. C'est des fonctionnaires (on va pas les virer), ils n'ont qu'à en faire moins plutôt que de bâcler et laisser des enfants sur le carreau.
 
D'après ce que je comprend l'enseignante préfére tout survoler plutôt que de faire des petites choses avec les enfants mais bien..bilan le programme est appliquée, les enfants comprennent rien mais c'est pas grave.;
 
Ainsi sur une classe de 25 élèves, le cours conviendra parfaitement aux enfants dont les parents ont le temps et les moyens pédagogique de s'en occuper, et ceux comme mon neveu raus..


Message édité par cazey le 18-03-2009 à 12:54:06

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"Pour faire des sottises, il n'y a qu'à se laisser aller. Alfred de Musset"
n°17852886
Yagmoth
Fanboy
Posté le 18-03-2009 à 13:23:39  profilanswer
 

En même temps l'enseignant est dans une situation à la noix puisqu'il est tenu de réussir à boucler son programme (c'est un métier dans lequel on joue la montre en permanence), et de personnaliser le travail pour chaque enfant en difficulté. Sauf que le souci, c'est que ça en devient tout simplement intenable au niveau volume de travail (déjà s'occuper d'une classe homogène, ça prend plus de 35h/semaine, imagines si tu as une dizaines d'enfants en difficulté, c'est même plus possible humainement parlant).  
 
Après oui, effectivement, avec une classe qui a des difficultés, il vaut mieux y aller tout doucement, étape par étape (si le niveau est faible de manière homogène en fait). Par contre quand le niveau des élèves n'est pas du tout homogène, ça devient très difficile d'enseigner, parce que tu ne peux pas non plus caler le niveau sur les plus faibles (l'idéal ce serait d'avoir des groupes de niveaux, de faire éclater le principe de classe unique, mais c'est complètement contraire à la tradition française... :/).  
 
Il faudrait surtout une organisation différentes des classes, et un meilleur suivi individuel des enfants en difficulté ; il ne faut pas se leurrer, un enseignant ne peut pas à la fois enseigner pour toute la classe et s'attacher aux difficultés particulière de chacun, surtout quand on rejette de plus en plus le principe du redoublement, rien que pour une question de temps c'est impossible.


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L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°17852990
Piwig
SteamID : Piwig
Posté le 18-03-2009 à 13:36:48  profilanswer
 


 
Totalement d'accord avec ça.
En effet, si on prend un exemple, les enfants dont les parents leurs lisent un livre tout les soirs avant de dormir plutôt que de les mettre devant star academy ou une émission du genre super nany ou le grand frère (pour ne citer que trois des nombreuses émission qui me répugne),  ils seront forcément plus ouvert d'esprit et apte.
 
En gros un enfant quel que soit la situation sociale dans laquelle il est peut réussir, pour ma part je pense que c'est l'éducation des parents qui fait tout.
Par contre on peut dire que c'est probable qu'un ouvrier qui doit bosser 10h par jour, le soir (pour reprendre mon exemple) n'aura pas forcément envie, tandis qu'un cadre qui travail dans un bureau et a un travail moins fatiguant sera plus enclin à le faire.
 
De plus, je pense que "moins on en fait moins on en fait..." car les parents qui ont eux même eu des parents pas très attentifs seront probablement démunis devant leurs enfants et n'adoptera très probablement pas la bonne attitude.
Enfin tout ça a surement déja été dit :P

n°17856033
cazey
Posté le 18-03-2009 à 17:58:44  profilanswer
 

Yagmoth a écrit :

En même temps l'enseignant est dans une situation à la noix puisqu'il est tenu de réussir à boucler son programme (c'est un métier dans lequel on joue la montre en permanence), et de personnaliser le travail pour chaque enfant en difficulté. Sauf que le souci, c'est que ça en devient tout simplement intenable au niveau volume de travail (déjà s'occuper d'une classe homogène, ça prend plus de 35h/semaine, imagines si tu as une dizaines d'enfants en difficulté, c'est même plus possible humainement parlant).  
 
Après oui, effectivement, avec une classe qui a des difficultés, il vaut mieux y aller tout doucement, étape par étape (si le niveau est faible de manière homogène en fait). Par contre quand le niveau des élèves n'est pas du tout homogène, ça devient très difficile d'enseigner, parce que tu ne peux pas non plus caler le niveau sur les plus faibles (l'idéal ce serait d'avoir des groupes de niveaux, de faire éclater le principe de classe unique, mais c'est complètement contraire à la tradition française... :/).  
 
Il faudrait surtout une organisation différentes des classes, et un meilleur suivi individuel des enfants en difficulté ; il ne faut pas se leurrer, un enseignant ne peut pas à la fois enseigner pour toute la classe et s'attacher aux difficultés particulière de chacun, surtout quand on rejette de plus en plus le principe du redoublement, rien que pour une question de temps c'est impossible.


 
On est d'accord, l'enseignant de base est bête et discipliné puisqu'il appliquera n'importe quoi venant de sa hiérarchie, sans s'inquiéter de savoir s'il est compris ou pas par tous les enfants..
 
L'école est la base où débute les inégalités sociales, au vu de ce que je vois dans l'ensemble, j'ai du mal à croire en la sincérité des enseignants pendant la grève.
 
Faut-il pour autant créer des classes en fonction de la condition sociale des familles... j'aurai tendance à dire que ça se fait à partir de 6éme ou le tri commence donc dès le début un enfant ayant des possibilités peut être
rapidement dégoûté de l'école..
 
 


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"Pour faire des sottises, il n'y a qu'à se laisser aller. Alfred de Musset"
n°17857311
helpeuse
I send an SOS to the world...
Posté le 18-03-2009 à 19:47:27  profilanswer
 

Yagmoth a écrit :


 
Non mais tu prêches un convaincu hein :D Je sais bien à quel point les attentes des parents, leur capital culturel, influent sur la réussite scolaire des gamins, c'est ce que je signalais d'ailleurs avant.
 
Pour ta gamine : effectivement ne cherche pas trop à conceptualiser les choses à son âge. Tout passe encore par le jeu, le corps, tu ne peux pas t'attendre à voir apparaître des raisonnements logiques du genre inférence. Ca demandé énormément de progressivité les apprentissages à cet âge.


 
je cherche rien! je fais selon mon caractère ;) et je me rend compte que je fais mal :D heureusement je ne suis pas seule pour élever mes enfants et là encore c'est un sacré facteur de réussite pour un enfant d'apartenir à un milieu ouvert où il vois plusieurs modèles éducatifs.

n°17857459
Mervinside
Posté le 18-03-2009 à 20:03:30  profilanswer
 

[quotemsg=17851885,155,378808]
Ne cherche pas trop à conceptualiser les choses à son âge. Tout passe encore par le jeu, le corps,
quotemsg]
C'était pareil chez les parents de Starfox  :D

mood
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Posté le   profilanswer
 

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