Je vis au Canada (Québec)
Je fus jeune délinquant et jai vécu la réclusion sociale en centre daccueil (centre de détention juvénile) cest littéralement une prison pour mineur. Au Québec, les jeunes contrevenants sont pris en charge par la D.P.J. (direction de la protection de la jeunesse) ainsi selon le ou les délits les jeunes en difficultés se voient contraint en centre daccueil résultat du jugement de la court. Il y a un système déducation normale au sein de ses établissements. Je dois admettre que ce ne sont pas tous les jeunes qui y étudient avec ferveur mais il y a bel et bien une progression académique considérable. Dans mon cas, je fut condamné à une période de un an (17 à 18 ans) mais lont révisa mon dossier et je fus libéré en 9 mois car javais pris des démarches pour joindre le marché du travail et fut accepté dans un programme détude en infographie. Le but de toutes ces dépenses (professeurs, psychologue, pédopsychiatre, travailleur sociale, éducateur ...etc.) est de créer une réinsertion sociale des jeunes délinquants dans la société en tant que contribuable et déviter ainsi quils ne deviennent les criminels et/ou les prisonniers de demain. De ceux qui étaient avec moi en centre daccueil, certain ont pris leur vit en main tout comme moi mais pour dautres ... malheureusement non. Le taux de réussite de ces établissements nest donc pas de 100%. Il en va de même avec tous les établissements carcéraux. Les outils sont utiles et appréciables mais encore faut-il quils les utilisent.
Par ailleurs, les jeunes délinquants ont tous un point en commun; leur vie familiale est une problématique grave. Je crois quun système scolaire en milieu carcéral avec le suivi dun professionnel en psychologie ou en psychiatrie détermine grandement le taux de succès dune telle entreprise. Car le manque dintérêt scolaire est une conséquence de leurs problèmes familiaux et des traumatismes irrésolus. Lidée nest pas dexcuser le mal commis mais den connaître les racines et ainsi déterminer une solution viable. Pour ma part jétais conscient du mal que je faisais mais pas entièrement des motivations subconscientes de certaines impulsions ou compulsions. Cela sapplique à tous, il ny est personne sur terre qui nait jamais rien fait de mal et de plus il nest pas nécessaire que ce soit manifesté par des actes criminels ou extrême pour quune introspection soit jugé approprié. Cela étant dit, je suggère fortement laccès à linstruction en milieux carcérale pour les individus qui le désire et favoriser lapprentissage par lintervention de professionnel de la psychologie. Tomber est humain se relever cest divin.
(Je ne suis pas Shlana mais un relatif)