ultratoonz a écrit :
Hello,
Avis aux spécialistes, vous allez où pour vous inscrire au RMI ? Où est-il possible de connaître les règles de calcul ? J'exerce une activité de travaileur d'indépendant avec des revenus irréguliers et j'arrive également en fins de droit Assedic, donc j'aimerai anticiper un minimum mon passage au statut de Rmiste.
Merci de votre aide ! 
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Bon courage.
Il faut aller dans le CCAS (centre communal d'action sociale) de ta ville, et demander un dossier. Il faut avoir une adresse, ne plus toucher d'indemnité assedics, et avoir plus de 25 ans (bien que dans certaines conditions, en cas de monoparentalité par exemple, certaines aides soient accordées).
Tu ne peux pas être RMIste et étudiant (dans ma région par exemple où on ne peut pas être étudiants et chômeurs, et il faut être impérativement inscrit à l'anpe dans la case des "demandeurs d'emplois" pour prétendre toucher le Rmi)
N'oublie pas de faire parallèlement une demande à l'aide au logement, parce que vivre avec le rémi c'est un peu pénible - et difficilement gérable
Si tu as une compagne, tu ne touchera rien (si vous êtes déclarés en concubinage). Si tu es logé à titre gratuit, tu ne touchera 12% (je crois) du RMI.
N'oublie pas à monter un dossier pour la CMU, au cas où il t'arrive une tuile de santé.
Lorsqu'on arrive en fin de droit on se rend compte que finalement c'était du luxe "avant"...
Quand aux contrôles, c'est évidemment une manière d'aider les rmistes, mais lorsqu'on vous met devant un mur - infranchissable - et que, soit vous baissez la tête et devrez passez au RMA pour 2 euros de l'heure (ah oui, et quatre types qui font 20 heures par semaines, pour un prix misérable, c'est autrement plus intéressant qu'embaucher un gars qui est au SMIC), alors que vous cherchez un emploi dans votre domaine de qualification, soit vous êtes radiés et n'avez plus qu'à choisir un des magnifiques ponts de votre région - oui ça fait un peu mal aux fesses.
Alors les contrôles c'est bien, mais pas dans l'optique de "fliquer", ce serait mieux se placer dans l'optique d'accompagnement, sans pour autant appuyer sur la tête des bénéficiaires ; les rmistes par "choix" sont extrèmement rares, mais qu'on vienne pas me dire que ces trois types qui n'ont besoin de rien pour vivre sont une majorité. Maintenant c'est tellement facile de crier "au profiteur" lorsqu'on a l'impression que certains se la coulent douce (alors qu'ils ne doivent manger qu'une fois par jour, et économiser des mois pour pouvoir s'acheter une paire de chaussures pour l'hiver, ne pas se chauffer... - exemplalacons - ça vous donne envie ? Ben allez-y donc. Arrêtez de bosser et vivez comme ça)
Message édité par Xeen le 14-10-2005 à 13:44:35